ROMÉO
Ah c’est donc ainsi qu’on se sent lorsqu’on s’exprime ici. Enfin, je vais dire ce que je pense comme je le ressens. Ah ah. Petit rappel, moi c’est Roméo pour ceux qui ne me connaissent pas.
Bon, normalement, les anciens, vous savez TRÈS BIEN qui je suis. Trêve de bavardage, pour ceux qui sont un peu perdu, nous étions entrain de mettre en place un plan pour démasquer jolie cœur.
Eh ouais, Alec m’a récemment approché Pour que je l’aide à démasquer ce blaireau qui l’a fait chanter et qui menace de révéler l’identité de Daniel. Ouais, mister sexy. On sait presque tous que Daniel est mister sexy mais le monde ne le sait pas encore.
C’est ainsi qu’on s’est rencontré il Ya peu pour mettre en place un petit plan. Non, un gros blanc pour démasquer ce bête de jolie cœur.
*****
ROMÉO
Dans la rue, vers Abidjan mall
Je marchais en allant vers Abidjan mall le temps de recevoir une réponse de cette putain comme Alec l’appelle . Et je crois qu’on va garder ce nom parce que c’est ce qu’il est. La putain n’est pas jolie cœur mais plutôt le gars envoyé par jolie cœur pour faire tomber Alec et détenir des preuves contre lui.
Il faisait un peu chaud. Heureusement que je n’avais porté qu’un t-shirt blanc, sur une culotte jean avec des claquette. Je repensais au plan et essayait de checker mon téléphone à la moindre réponse de la putain.
Le plan était simple, attirer la putain, organiser une rencontre et réussir à lui faire avouer des trucs avec mon intelligence.
Alec a dit qu’il aimait les hommes grands donc qui de mieux que Romeo le sucre que je suis pour aller séduire ce gars.
Bon, je dis ca mais au fond je ne me sens pas si sucre que ca. Mais il faut prétendre dans la vie jusqu’à ce qu’on Manifeste ce que nous sommes au-dedans de nous à l’extérieur de nous.
J’avançais encore , me confondant entre les fils de gens défilant de part et d’autre la côte d’Abidjan mall.
Les voitures effectuaient un défilé quotidien aussi ennuyeux que triste. Triste parce qu’il Ya même pas de grosses caisses de ouf.
Que de petites bagnoles. Tchai !
L’homme a envie de voir des choses nice pour se distraire, c’est woro woro (taxi communal) en fin de vie qu’on regarde pff. Abidjan faut revoir ta science inh.
J’avançais encore lorsque : « cling cling » mon téléphone sonna.
C’était la putain qui avait répondu à mon dm. Il est chap (rapide) inh. Un profil inconnu t’écrit , avec quasiment zéro abonné mais juste des photos et toi tu réponds aussi vite. Quand on va dire que tu es bête tu vas te vexer.
Hum ! J’approfondis la conversation.
Conversation entre la putain et moi
-La putain : salut , cava ?
-Romeo : ouais cava super et toi ?
-la putain : pas mal. Tu es d’ici ? Abidjan ?
-Romeo : ouais pourquoi ?
-la putain : tu es frais, genre wesh wesh de paris façon là.
-Romeo : toi aussi tu es frais. Je suis tombé sur ton profil et j’ai pas pu m’empêcher de te laisser un dm.
-la putain : arrête. Tu vas me faire rougir
« Toi tu es bête deh, d’ailleurs , je vous juge tous vous les gars qui vous laissez faire facilement dans discussions avec de beaux mecs. Soyez prudents. On sait pas qui est qui. Voici la putain qui pense qu’elle a gagné un bon pain alors que c’est piège. »
-la putain : causons par appel vidéo, là je vais mieux te voir etc.
-Romeo : okay.
Il appelle sur insta mode appel vidéo. J’ai pas de gêne avec ça, ça va le rassurer davantage et me permettre de mettre le plan à exécution.
-la putain : *la main à la bouche* avant de réagir ensuite. Non tu es beau. Tchiaa. Regarde tes yeux, ta bouche.
« Mort de rire, bon j’avoue que là, les compliments m’ont un peu touché inh’ qui n’aime pas les compliments ici. »
-Romeo : merci beauté. C’est toi qui est le beau gosse.
-la putain : ouais faut que je te sécurisé vite. Je crois qu’on s’est vite compris inh.
-Romeo : c’est-à-dire ?
-la putain : qu’on est tous les deux de l’alphabet .
-Romeo : ah ouais, ça. *Je rigole et décide de m’asseoir sur une marche d’escalier * moi je suis plutôt bi mais c’est un détail. Tu sais quoi ? Je sais pas tu fais quoi mais ça te dire qu’on se capte en live ? On va encore mieux échanger. J’ai du temps et tu me plais bien.
« Chi kpaflotage (mensonge) de chez kpaflotage (mensonge). Le gars n’était même pas mon genre un peu »
-la putain : je venais te dire ça. C’est vraiment pas mon genre d’être aussi speed(rapide) dans une conversation avec un gars mais toi tu es trop sucré. Tu sais quoi ? Viens chez moi.
« Aussi facilement comme ça inh, tu sais même pas si je suis un tueur, et tu m’invites chez toi. Mon âge tu connais pas. Ce que je fais dans la vie tu connais pas. On peut être bête à cause de garçon comme ça. »
-Romeo : okay. Donne ta localisation et ton wha (WhatsApp) et je viens.
Ce qu’il fit. J’étais un peu surpris par la rapidité avec laquelle il s’est ouvert. Je peux comprendre la spontanéité de certaines choses mais ya des situations un peu trop rapide qui devraient laisser des interrogations à notre cerveau.
Mais bon. Rapidement, toujours dans ma simple tenue et claquette, j’embarque dans un taxi, direction chez la putain qui vivait comme par hasard à la ciad.
Quelques instants de route et je me retrouvais nez à nez, face à face avec la putain de renom de jolie cœur.
Il est peu grand, peut être par rapport à moi il paraît encore moins grand. Il s’approchait , esquissant un large sourire laissant apparaitre une brèche.
Il pétillait de joie vu ses gestes vifs à mon endroit pour me faire un câlin devant le palier de son appartement.
Je me laissais faire et lui retournai difficilement ce câlin.
Ce qui ne le freina pas dans son élan. Il me prit par la main et me fit rentrer chez lui. Un petit palais au mur blanc. Des tableaux de peintures étaient accrochées sur les murs. Ils étaient colorés et beaux.
J’en fus sensiblement captivé.
Rapidement après m’être assis sur son divan bleu, il m’apporta à boire, une cannette de vody bien fraîche.
Il ajusta le filet en débardeur qu’il portait sur une culotte, non un caleçon car ce boxer était tellement petit qu’on aurait pas prit ça pour une culotte.
Il s’assied près de moi, une jambe sur l’autre , le coude sur le haut du divan, et me dévora de ses yeux sans dire de mot.
-Romeo : alors, on se voit enfin. J’avoue que c’est quand même rapide. Tu n’as pas peur ?
-la putain : il se mit à rire, peur de quoi ? De toi ? Mais non. C’est en côte d’ivoire ici que les gens ont peur de faire certains types de rencontres mais moi je ne peux pas voir jolie garçon pour faire genre. S’exprima t il d’un air presque hautain.
-Romeo : ah ah tu es habitué alors ?
-la putain : bon, je vais pas mentir. Assez oui. Ah pine qui est doux comme ça, quand je peux saisir, je saisis inh.
Eeh , donc c’est pas pour rien on dit que tu es une putain.
-la putain : après qui peut me juger ? Je fais ce que je veux de mon corps et de ma vie. On a tendance à juger les gens qui sont libéré sexuellement et assume leur lubie. Moi je fais les choses correctement mais bon, tu entendras sûrement dehors un jour que je suis une pute.
-Romeo : je comprends.
Au fond, il a pas trop tord. Dès l’instant que chacun fait ce qu’il veut sexuellement de manière consenti sans mentir sur ce qu’il recherche et qui il est, on ne devrait pas nécessairement crier sur tous les toits que c’est une pute. Il vit juste son plaisir dans ses règles mais bon, c’est un gros débat relatif tout ça.
On bavardait et je me suis finalement rappelé pourquoi j’étais là. Je m’apprêtais à aborder un pan du sujet lorsqu’il commença à caresser ma jambe d’avec ses pieds.
-la putain : tu es grave sexy. Hyper velu comme je les aime. Et ta voix!!!!Tu es célibataire ?
-Romeo : ouais ouais.
-la putain : tu mens. Hum à Abidjan ici ! Un joli garçon comme ça, célibataire. Dis moi tout bébé. Même si tu es en couple , cava pas m’arrêter .
Ah ouais. Bon là tu confirmes que tu es une pute inh. Pensai je une fois de plus.
-Romeo : sérieux gars, chui célibataire mais assez parlé de moi. Parlons un peu de toi.
Je jetai un coup d’œil minutieux aux alentours, surtout sur la table car son portable y était déposé.
-Romeo : toi tu es célibataire je suppose
-la putain : oui oui. Mais je suis pas prêt à être en couple sauf si je tombe sur le bon gars. Gros matos (pénis) en bas, super personnalité et sexy comme toi.
-Romeo : je guette encore son téléphone du coin de l’œil tout en lui parlant. Je suis ton genre parfait alors.
-la putain : totalement bébé.
Il rapproche sa main de ma cuisse, remonte sensiblement jusqu’à la braguette de ma culotte. Ses mains tournoyait sur ma bosse quasiment apparente.
-Romeo : tu aimes ça ? Tu la veux ?
-la putain : c’est ca tu dis doucement comme ça.
Il se leva cette fois ci et vint s’asseoir sur moi. Face contre face, sa tête légèrement au dessus de la mienne, je le fixais du regard. Ses lèvres palpitaient, il se rapprochait rapidement lorsque :
-Romeo : attends ! On a tout le temps. On va faire les choses calmement.
-la putain : ouh bébé, j’aime ça. Tu aimes faire durer le plaisir apparemment.
« Pas avec toi. Je veux juste trouver le temps de faire ce que je dois faire sans aller loin avec toi. Je me réserve que pour un seul homme actuellement et il est plus sexy que toi » pensai je en le dévisageant le regard presque vide.
-Romeo : ya une boutique autour ? J’ai besoin de quelque chose. Ya une boisson particulière que j’aime boire.
Je me rapprochai de son oreille et lui chuchotai des mots cochons, ce que je lui ferais s’il m’obtenait cette boisson. Ah les petits cochons, vous voulez savoir ce que je lui ai dis ? Avouez !
Bah vous le saurez pas. Et après vous allez me vendre auprès de Daniel. Pas question.
Aussitôt dit qu’il s’empressa avec excitation de partir acheter la boisson.
Gros coup de bol, tout comme je l’espérais , il laissa son téléphone à la maison.
J’avais fais en sorte pendant qu’il était assis en siège sur moi, de recouvrir son téléphone du torchon qui était côté de la table.
Ainsi, il aurait pas tout de suite eu l’idée de toucher son téléphone avant de sortir.
Maintenant que j’étais seul avec ce téléphone, et même cette maison. Il fallait que je fasse vite.
Trouver qui est jolie cœur . La chance était de mon côté. Ce mec est aveuglé par le désir de sortir avec un beau mec. Pendant que j’essayais de déverrouiller le portable de ce dernier à l’aide d’un hacking que j’avais préparé, je revoyais les mots d’Alec plutôt :
« Roméo, tu es très beau. Et tu peux plaire à beaucoup. Tu es le genre de mec pour qui peu ne réfléchirait pas avant de se donner. C’est pour cela que je veux que tu partes démasquer jolie cœur pour moi en séduisant cette putain. Tout te sera donné sur un plateau d’argent . A toi de faire le reste… »
Je crois bien que Alec avait raison sur ce coup. Bingo, après une tentative bien préparé, le téléphone se débrouille.
Je tape rapidement dans la barre de recherche WhatsApp le prénom Alec pour voir toutes les conversations où son nom pourrait apparaître.
Ainsi, je trouverai mieux s’il Ya des traces de jolie cœur.. je défile donc jusqu’à ce que je tombe sur une bombe. : Oh mon Dieu. M’écriai je face à un message important. Et surtout l’auteur de ce message.
Je m’empressai de faire des captures d’écrans que je me suis balancé rapidement.
Et j’ai rapidement supprimé les preuves et traces.
J’ai profité pour me balancer quelques nudes de cette putain. Ça me servira peut être également. Le chasseur chassé.
Ah ah. C’était un jeu ce truc.
Je dépose le téléphone comme si de rien était et comme par hasard, ce fut au même moment qu’il revint.
Trop tard : JOLIE CŒUR EST DÉMASQUÉ !
-La putain : allez tiens, je t’ai même pris un aphrodisiaque. Me dit il en me tendant le sachet qu’il avait entre les mains.
-Romeo : ah merci. C’est gentil. Excuse moi mais je crois qu’on va remettre notre rendez vous. Je me levai et lui fit un bisou sur le front.
-la putain : ah comment ça. Il me tenait par les bras, m’empêchant de partir. Comment ça tu vas partir ? Non tu peux pas partir comme ça. Un coup au moins.
-Romeo : t’en fais pas. Tu auras tous les coups que tu veux je te promet. *Je kpaflotte(mens), je sais* Mais là j’ai une grosse urgence. Un imprévu avec ma mère. Tu comprends.
-la putain : ooorgh…d’accord . Il détends ses bras et me lâche enfin. Je vais t’appeler d’ici peu. Ce match doit avoir lieu. Prends soin de toi
Voilà comment j’échappai aux griffes de la putain.
Ouf , m’exclamai je pendant que je m’en allais loin.
Avant même de monter dans le taxi, j’appelai Alec.
Au téléphone :
-Romeo : Alec, tu seras grave surpris. Jolie cœur c’est ….
Affaire à suivre….