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By bsvieta

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Mafia norvégienne.... Mafia russe.... Ces mafias qui étaient l'origine même du grand réseau d'échange de drog... More

PROLOGUE
INTRODUCTION
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18

Chapitre 8

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By bsvieta


Hey guys! J'espère que vous allez bien.

Bonne lecture 💋 !!!

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Washington_en route


PDV Nia


J'avais déjà porté mon masque et une de mes robes de soirée vertes. Nous étions en route pour la rencontre avec les russes.

«Juste pour remplir quelques formalités.»

M'avait dit Leila hier soir par message.

Envie de voir le masque rouge de l'autre-là ?

Mhmm... Un peu.

La voiture garra ensuite devant le manoir. Sebastian vint nous ouvrir la portière. Lorsque je sortis , il me fit un sourire.

— Ils sont déjà là ? demanda Ingrid, ma belle-mère.

— Oui. repondit simplement Kristian.

Nous nous dirigeâmes vers l'entrée du manoir et vîmes le major d'homme masqué. J'oublie toujours le nom de celui-là.

C'est un major d'homme qui travaille pour Karl et qui est chargé de prendre soin du manoir quand il n'y a personne. Bien évidemment, il est souvent assisté par d'autres employés.

— Bonsoir Kristian, Ingrid, Sebastian et Nia. dit-il poliment.

— Bonsoir Boris. répondit Ingrid avec un grand sourire.

Ah ouais ! Boris, c'est ça.

Je lui souris et serrai sa main. Sebastian fit de même. Mon père, quant à lui, ignora la salutation de Boris et dit:

— Où est Vlad ?

— À la salle d'affaires avec Anton. Ils vous attendent. Demyan est venu aussi, répondit Boris.

Demyan ??

Le petit garçon que j'ai vu aux toilettes, l'autre jour ?

Qu'est-ce qu'il peut bien faire là ?

Finalement, je compris que Demyan était le petit frère d'Anton. Bah, on dirait pas...

J'avais souvent visité ce manoir lorsqu'il n' y avait personne mais il m'impressionnait toujours à chaque fois.

Ce qu'on appelait salle d'affaire était juste une plus petite copie du salon. Mais il était luxueux... Comme tout le manoir.

Ah ! L'argent de la drogue...

N'est-ce pas beau, ce que l'illégal peut accomplir ?

Mon père, Ingrid et moi nous dirigeons vers cette salle d'affaire. Sander resta causer avec Boris. Je suivais mes parents comme la bonne petite fille que j'étais...que Nia était.

Arrivés, je vis Vlad assis sur un grand sofa. À sa droite, un gars nonchalamment assis, jambes écartées et avant bras posés sur ses genoux.

Anton.

Contrairement à Vlad, ce dernier ne prit même pas la peine de lever le regard vers nous.

— Bonsoir...Vlad; dit mon père en chuchotant presque son nom.

Il y avait une tension dans leurs regards qui n'avait pas existé lors des réunions précédentes.

Avaient-ils fait semblant devant les autres mafieux ?

Aucune idée.

— Nia doit sortir... Le temps qu'on...discute ; dit Vlad.

De quoi devaient-ils discuter au juste ? Sans ma présence en plus ?

Dans moins d'un an je serais chef de cette putain de mafia, j'ai le droit de savoir des trucs de chef !

Et pourquoi le mec au masque rouge devrait rester lui ??

Je balayais ensuite mon regard dans la pièce cherchant Demyan. Il n'était pas dans cette pièce.

Mon regard tomba ensuite sur celui d'Anton qui me fixait sans aucune expression faciale. Tout à coup, mon humeur changea. Anton avait ce regard hautain qui m'énervait.

Pourquoi n'ai-je pas le droit de savoir, moi?

— Nia ? fit la voix de mon père devant moi.

Je dissimulai ma colère sous un petit sourire forcé et hochai de la tête avant de sortir sans un mot.

Je marchais dans la maison sans même savoir où j'allais. J'avais juste envie d'entrer dans une pièce au hasard. J'atterris ensuite dans la cuisine, toute aussi belle que tout le manoir entier.

La seule chose qui me déplaisait sur ce manoir était sa couleur. On dirait les châteaux dans les contes de fées. J'aurais aimé que les pièces soient moins...dorées.

Mais en vrai... Je m'en fous.

Je passai mon doigt délicatement sur la paillasse et vis qu'il n'y avait aucun grain de poussière.

Boris fait bien son travail.

Sur la paillasse, il y avait des plateaux remplis de quelques petites pâtisseries.

— Nia ??? entendis-je derrière moi.

Je me retournai et vis le "grand" Demyan. Il écarquillait les yeux en me voyant et je vis ses lèvres former un "O".

— Tu es une norvégienne ?? ... Et en plus la future chef ! commença t-il très étonné et fière. On m'a toujours dit que les norvégiens n'étaient pas amicaux et qu'ils détestent les russes. Mais toi t'es trop cool !

Je commençais à sourire en le regardant tout content. Ça ne m'étonnait pas qu'on lui ai dit ça à propos de nous. On me disait les mêmes choses à propos des russes.

— Épouse moi !!! dit-il.

Demyan prit un donut dans un plateau sur la paillasse et se mit sur un genou.

— Le donut est censé servir de bague, champion ? demandais-je en riant.

— Très original, mi amor, non ?

Je haussai un sourcil en souriant. Demyan m'étonnait.

Il se remit ensuite sur ses pieds et dit:

— En même temps, si t'en veux pas, je le mangerais bien.

Puis il se mit à engloutir son donut.

Une silhouette apparut ensuite à l'entrée de la cuisine. C'était Anton. Le regard froid d'Anton se déposa sur son frère. Son regard s'intensifiait de plus en plus et Demyan roula des yeux.

— T'as pas à être si grincheux. fit-il en sortant de la pièce.

... Me laissant seule avec le gars au masque rouge.

Anton me fusillait ensuite du regard. J'essayais de faire semblant de ne pas l'avoir remarqué.

Du bout de mes doigts fins, je pris un verre dans un placard. Mes ongles cognaient contre le verre en émettant des petits bruits. Je le remplis d'eau et le posai délicatement sur mes lèvres. Je commençai à avaler le liquide doucement.

Anton me fixait toujours... Tel un prédateur.

— Combien de temps vas-tu continuer à me fixer de cette manière ? lui demandais-je en arrêtant de boire.

— Jusqu'à ce que je te voie mourir de mes propres mains.

Oh, très amical, ça.

— Et quelle est la raison de ton envie de me tuer ?

— On me l'a interdit.

D'accord..... Je vais faire comme si j'avais compris....

Qui lui a interdit de me tuer ?

En tout cas, maintenant que je savais qu'il ne pouvait pas me tuer, j'allais l'inciter à le faire encore plus.

Je fronçais les sourcils, essayant de montrer de l'incompréhension, avant de dire:

— Tu sais... Il y a des ustensiles très tranchants, ici...

— Je ne suis pas boucher, tu vois. Découper la viande d'animal cru me dégoûte ;me coupa t-il.

— Ne t'en fais pas, tu ne le feras jamais. Les chèvres broutent. répondis-je aussi vite que je ne le pouvais.

Je ne voulais pas qu'il m'atteigne. C'était hors de question.

— Vu que tu manges de la viande, tu es l'exception qui fait la règle. me dit-il.

Et merde, je ne savais pas quoi rétorquer.

— Comment peut tu être sûr que je mange de la viande d'abord ? dis-je en essayant de ne pas rester silencieuse face à ses propos.

— Le contraire m'étonnerait. dit-il en passant son regard, de haut en bas, sur mon corps.

Toujours avec ce ton froid, sec et hautain.

La rage bouillonnait en moi. Je m'efforçait de ne pas baisser le regard sur mon corps et de garder la tête haute. Il ne fallait pas qu'il pense que je considère ses mots.

Je suis grosse ?

Je détestais ne pas pouvoir répondre. La gueule de ce Anton m'énervait. Je cherchais tant bien que mal de trouver une réponse dans ma cervelle.

Mais rien ne me venait en tête.

Je ne suis pas grosse, non, c'est clair.

Le suis-je ?

— Oh la vache !! entendis-je Demyan dire en arrivant dans la pièce.

— Pardon ??! dis-je ayant cru pendant une seconde qu'il s'adressait à moi.

Je vis Anton avoir un regard satisfait en comprenant ma réaction... merde.

Chien !

C'est ensuite que je compris que Demyan ne faisait que s'exclamer. Il ne me traitait pas de vache.

— Il y avait aussi des petits biscuits ici et personne ne m'a dit ! continua t-il, en se dirigeant vers un autre plateau que celui des donuts, posé sur la même paillasse. En passant, Ingrid m'a demandé de vous appeler, tous les deux.

Et Demyan commença à avaler les petits biscuits.

Attends... Pourquoi est-ce que Anton était sorti, si c'était pour ne rien faire? L'avait-on aussi demandé de sortir ?

...
_Quelques minutes plus tard...

J'étais assise au bout d'un des sofas et Anton était assis à l'autre bout. Nos parents étaient tous assis sur le sofa en face de nous, et Demyan était assis sur un petit canapé au coin de la pièce.

Ça fait quelques minutes qu'ils nous expliquaient les principes de l'accord comme si on ne les connaissait pas déjà. Mais là, ils commencèrent à nous expliquer des choses moins ennuyantes.

Je veux dire par <<moins ennuyantes>>, des choses que je ne savais pas.

— .... Les norvégiens trouveront la marchandise et nous trouverons les clients. disait Vlad.

— Mais, les seules personnes qui iront en mission ici seront vous deux. Vlad donnera les lieux où rencontrer les clients à Anton et je te donnerai les marchandises. Vous irez vous deux les livrer et récupérer l'argent. continua Kristian en me regardant.

— Et comme vous le savez tous les deux, vous tomberez peut-être sur des voleurs ou des gens qui voudront votre peau pour une raison quelconque ... Bref des choses comme ça. Ne vous gênez pas, battez vous ou tuez les. Ça dépend aussi de qui c'est... ajouta Ingrid.

— Ça dépendra du cas mais vous aurez aussi le droit de fuir avec la marchandise et l'argent. dit Vlad.

— Si vous en avez l'opportunité, volez. renchérit Ingrid.

Les trois adultes nous regardèrent tous comme s'ils attendaient une réponse de notre part. Que pouvais-je bien répondre à mon père ? Je ne pense pas avoir le choix. Je dois faire ce qu'il me dit de faire.

— D'accord, j'ai compris. répondis-je simplement.

Je tournai ensuite ma tête vers Anton. Il avait l'air d'être en colère; il contractait presque imperceptiblement la mâchoire.

Pourquoi être dans cet état ? C'est parce que nous sommes sur le même sofa ?

Non c'est bête.

— Quoi ? dit-il froidement lorsqu'il remarqua nos yeux sur lui.

J'enlevai mon regard de lui pour le diriger vers les adultes.

— De ce fait, tous les deux vous devez signer ce contrat et vous serrer la main par la suite. dit Ingrid en nous présentant un bout de papier.

Il y était écrit :

«En signant ce contrat, Nia de la mafia norvégienne et Anton de la mafia russe déclarent être consentants pour l'accord entre les norvégiens et les russes...

bla-bla-bla...

... De ce fait, ils seront alliés lors de la mission. Anton de la mafia russe et Nia de la mafia norvégienne feront les échanges ensemble pour la durée de la mission.

bla-bla-bla...

... Et ils feront aussi tout ce que diront leurs chefs de mafia.»

Ingrid nous montra où chacun de nous deux devrait signer. Je pris le stylo et signa. Anton prit le stylo ensuite. Ça se voyait qu'il hésitait un peu et qu'il était en colère. Mais il signa après avoir lancer un regard rapide à son père.

Nous nous levâmes tous les deux. Je lui tendis la main droite pour qu'il la serre mais il me dévisagea et se retourna pour s'en aller.

— Anton! l'interpella Vlad avant qu'il ne s'en aille. Serre. La. Main. dit-il en le regardant très sévèrement.

Anton baissa les yeux sur le bout de papier et se rapella sûrement de la phrase  «Et ils feront tout ce que diront leurs chefs de mafia». Il lança ensuite un regard noir à Vlad avant de venir vers moi.

Nous eûmes une poignée de main très rapide. Et Anton sortit de la pièce.

...
_Éllipse du trajet...

Washington_chez Aéna.

Nous étions arrivés à la maison depuis quelques instants. Je parcourais les escaliers et le chemin qui menait à ma chambre.

J'entrai dans ma chambre et fermai la porte derrière moi. Je retirai mon masque et mon regard tomba sur le miroir de ma chambre.

Re-salut Aéna....

Dans mon cas, on dira plutôt...

Masquer le naturel, il revient au galop...

Dire que je suis obligée de faire ça toute ma vie...

Je commençais à me déshabiller et allai dans ma douche. J'ai bien envie de me sentir propre.

Des minutes plus tard, je sortis de la douche, enveloppée par ma serviette. Je commençais à m'habiller et sécher mes cheveux.

À l'instant où je finis le tout, on toqua à ma porte.

— En...

Je n'avais pas fini de dire "Entrez" que la porte s'ouvrit sur Sander.

— T'es fou ou quoi ?! Pourquoi tu entres comme ça ? dis-je.

— Arrête. De toutes façons, tu allais dire d'entrer. Je sais quand il faut entrer et quand il ne faut pas. me dit-il en souriant.

Je lui donnai une tape sur l'épaule.

— Aïe ! fit-il.

— Je sais quand il faut taper et quand il ne faut pas ! dis-je avec un faux sourire.

Il roula ensuite des yeux et s'assit sur mon lit, avant de dire:

— Il y a des nouvelles venant des Red Flames.

Je m'installais sur la chaise de mon bureau pour mieux comprendre ce qu'il allait m'annoncer.

— Je leur ai envoyé la vidéo de Lydie. Les hommes d' Alvaro se sont arrangés à faire que la vidéo ne devienne puisse plus être partagée. Et en ce moment, ils essayent de trouver la voix originale de l'agresseur. Pablo m'a aussi dit qu'on arrive pas à tracer l'appareil qui a filmé. expliqua Sander.

— D'accord. Au moins, elle ne deviendra pas virale. dis-je simplement.

— Tu vas parler du... "détective privé" à tes amis quand ? dit Sander en faisant des guillemets avec ses doigts à l'expression <<détective privé>>.

— Je ne sais pas... Peut-être ce soir ?

— Oui, fait le. Ils doivent savoir. Mais tu ne donneras pas le nom du soit-disant détective. On ne sait jamais. Tu dis juste que tu as trouvé un détective privé qui pourra vous aider.

— Compris.

— Lydie est venue en cours aujourd'hui ? me demande t-il.

— Non. Tu crois vraiment qu'elle viendra ? Elle subira des moqueries et de la pression. Pour l'instant, y a que Mikhaïl, Paxton, Brad, Mayra, Le proviseur, peut-être le groupe de Verena et moi qui sommes au courant qu'il s'agit d'une agression. Tout le reste croit qu'elle est une sorte de pute. lui dis-je.

— Ça se comprend que le proviseur ne veuille pas dire aux autres élèves que c'était une agression. Il ne veut pas les effrayer et surtout, il ne veut pas effrayer les parents. dit Sander.... Le dîner est bientôt prêt, continua t-il en se levant.

— OK d'accord. Je passe l'appel et j'arrive. dis-je alors que Sander sortait de ma chambre.

Il ferma la porte derrière lui et je pris mon téléphone. Je lançai un appel de groupe à Paxton, Mik, May, et Brad. Ils décrochèrent tous après quelques secondes.

Conversation téléphonique:

— Salut les gars; dis-je.

— Ouais. disent Brad et Mikhaïl en même temps.

— Coucou; dit Mayra.

— Hey. dit Paxton.

— Vous étiez occupés ?

— Perso, non. dit Brad.

— Bon en vrai, je m'en fous. dis-je avant que les autres ne répondent.

— OK, bon. Qu'est-ce qu'il y a ?demanda Paxton.

— Tout baigne ? demanda Mikhaïl.

— Quoi??? Vous êtes à la piscine ? demanda Mayra.

Mikhaïl et moi tapons nos mains contre nos fronts face à la question bête de Mayra.

— Y a pas à être si bête, May? dit Brad.

— Quoi? Qu'est-ce qui baigne alors ? demanda Mayra.

Personne ne lui répondit.

— Enfin bref, de mon côté, j'ai essayé de trouver une solution pour innocenter Mik. annonçais-je.

— Raconte. dit Mikhaïl.

— J'ai trouvé un détective privé assez compétent qui pourra nous aider.

— Cool! Comment il s'appelle ? On doit le rencontrer quand ? demande Paxton.

— Vous n'allez pas le rencontrer. Il voulait rester le plus discret possible. Alors, je serais la seule à aller à sa rencontre et à connaître son nom. Mais je vous ferais tous les comptes-rendus possibles.

— D'accord, ça marche. dit Mikhaïl un peu trop sérieusement.

— T'inquiète, Mik. On va trouver toutes les solutions possibles. dit Mayra.

— Bah, on a intérêt. ajoute Paxton.

— J'ai faim...

Un silence s'installa après l'annonce de Brad. Il est sérieux, là?

— Mange ton téléphone. Et mange nous tant que tu y es. dit Mayra sarcastiquement en roulant des yeux.

— Bon euh, c'est tout. terminais-je.

— D'accord, merci. Bye ! dit Paxton.

— Ciao !!! dit Mayra.

Fin de la conversation téléphonique.

Je quittai ma chambre pour me diriger vers la cuisine.

...
_Le lendemain...

Washington_Edmund Burke School

C'était la pause de midi. Daniil avait été le centre de l'attention des filles. Voir ce gars m'énervait!!! Mais un autre centre d'attention était Lydie.

Elle était venue à l'école aujourd'hui. Et comme je l'avais prédis, elle avait subis des moqueries et des insultes de tout genre.

La pauvre...

Moi, bien qu'il m'énervait, je ne pouvais pas fuir Daniil. Il fallait que je le vois pour le devoir.

J'étais entrain de chercher ce connard dans tout le lycée. Il n'était pas à la cantine, pas sur les couloirs. Et je ne pense pas qu'il puisse être dans une salle de classe ou à la bibliothèque.

Il a l'air trop flemmard pour l'être.

Je trouvais ensuite la personne que je cherchais. Il était dans la cour du lycée. Cette dernière grouillait de monde. Les filles le dévoraient du regard. Et je le vis lancer des regards noirs à chaque fille qui essayaient de l'approcher.

Bah, il ne le fera pas avec moi.

J'avançais et le vis tourner la tête vers moi. Mais au lieu de me rejeter ou de me lancer un regard noir comme il le faisait avec les autres, il me fit un sourire en coin.

— C'est quoi ce sourire débile ? lui dis-je.

— Pourquoi tu viens me voir, miss ? Ta présence m'enchante. dit-il en se levant du banc sur lequel il était assis.

À quoi est-ce qu'il joue lui ?

— Mr Ivanov, j'ai des choses à vous dire...

Je remarquais ensuite que les filles me tuaient du regard. Sûrement parce que j'ai été la seule à l'avoir approcher...

— Miss est polie maintenant ? J'aime bien... dit-il en se rapprochant de moi. Qu'est ce que tu as à me dire ?

— Je veux parler des devoirs que nous sommes censés faire à deux. dis-je en insistant sur le <<nous>>.

Il eut une mine légèrement agacée et je continuai:

— C'est à remettre Vendredi.

— Ouais, j'ai compris. dit-il presque en chuchotant et froidement.

Il changea en suite de mine et remit son sourire en coin sur son visage. Puis, il dit:

— Alors est-ce que miss peut me donner son numéro de téléphone ?...

Pardon?

— Pour le devoir bien sûr ? ajouta Daniil.

«— Ton numéro ; lui demandais-je.

T...tu...veux mon numéro ?? Le mien ???

Ouais... Pour t'envoyer mon devoir.

Ah; dit-il comme s'il comprenait mieux.»

Ma conversation avec Hugo apparut ensuite dans ma tête comme un flash. Je ne sais pas vraiment pourquoi.

Je fixais Daniil et son sourire énervant pendant un temps...

Il me tendit ensuite son téléphone pour que j'y inscrive mon numéro. Je baissai les yeux sur son téléphone et le relevai sur ses yeux.

Je remarquais que les filles voulaient sauter sur moi et m'égorger en voyant ça. Et ça m'énervait.

Qu'est-ce qu'elles s'imaginent ?

Je m'en fous...

À quoi est-ce qu'il joue, putain ?

Ça ne m'intéresse pas...

Quelques secondes après, je pris son téléphone presque en l'arrachant. Et j'y inscrivais mon numéro de téléphone.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Coucou !!!

J'ai l' impression que le chapitre était court ou que rien d'intéressant ne s'est passé...

Enfin, brefffff.

Merci pour les lectures, les votes et les commentaires !

📷: bsvieta.s_books

Bisoooouuuu 💋 !!!

Svieta 🦋

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