Soukaina : L'exception à la r...

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Je suis une jeune fille de 16ans qui vit comme les autres avec ses deux frères et sa sœur et qui est confront... More

Chapitre indépendant
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44

Chapitre 31

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Salam aleykoum

Journal de Soukaina....

Résumé :

Elle descend et je descends avec elle, je ne prendrai pas le risque qu'il lui arrive quelque chose en rentrant chez elle.

Ahlem : tu vas où ?

Moi : je raccompagne Hayat.

Kassym : je vous accompagne.

Je hoche la tête puis Kassym descend de la voiture et il nous accompagne avec Hayat.

On arrive devant son bâtiment, là tout le monde est dehors mais pas tout à l'heure.

Cette ordure a dû demander que personne ne soit là pour être sûr qu'il n'y ait pas de témoins.

Mon regard se pose sur Lamine qui me regarde de travers pour faire genre devant les autres mais je décèle de l'inquiétude dans son regard.

On remercie mon acuité visuelle qui me permet de voir plus loin que ce que les autres peuvent percevoir.

Je ne m'attarde pas sur lui ça pourrait éveiller les soupçons alors je détourne le regard.

Hayat : encore désolé pour ce qui s'est passé par ma faute.

Moi : tais-toi ce n'est pas de ta faute, elle me voulait moi pas toi.

Hayat : hmmm...

Moi : ne t'en fais pas, rentre et dors.

Hayat : bonne nuit ma soeur.

Moi : bonne nuit dors bien sous la protection d'Allah.

Hayat : toi aussi. Bonne nuit Kassym.

Kassym : bonne nuit Hayat.

Je lui souris et je repars avec Kassym sur le chemin je croise cette p*te et elle se met à rigoler.

Moi : moi aussi j'avais bien rigolé quand t'étais dans cet état. Fais attention à tes arrières.

Elle me regarde et je vois de la terreur dans ses yeux, elle a eu du mal à déglutir parce qu'elle savait ce qui l'attendait et qu'à la différence d'elle je n'avais pas besoin de venir avec des hommes.

Moi : tu passeras le message à tes chiens qui t'ont aidé. J'ai imprimé leurs visages dans ma tête et qu'ils fassent attention aussi.

Je pars avec un sourire narquois qui a le don de l'énerver.
                                     {•31•}

On s'éloigne de plus en plus d'elle et Kassym me questionne.

Kassym : c'était elle qui t'a mis dans cet état ?

Moi : ouais, parce que la dernière fois quand j'étais avec Wassim je l'ai massacrée et humiliée.

Kassym : elle le sait que c'est toi qui...enfin tu vois ?

Moi : non, mais je sais que c'est elle qui a cette place.

Kassym : comment tu sais ?

Moi : c'est cette idiote qui me l'a dit.

Kassym : p*tain elle est trop c*nne.

J'explose de rire et lui aussi.

Moi : de fou. Là je vais rentrer toi tu préviens les garçons et ne faites rien c'est moi qui m'en occupe.

Kassym : ouais.

Moi : des nouvelles de Wassim ?

Kassym : non..

Je l'observe attentivement et j'ai l'impression qu'il ne me dit pas tout. Je le sens.

Moi : tu ne me dis pas tout Kassym.

Kassym : il va bien, t'inquiète.

Moi : pourquoi il ne m'a pas parlé ?

Kassym : je ne peux pas t'expliquer mais ne t'en fais pas.

Moi : il a dit quelque chose ?

Kassym : il revient bientôt ne t'en fais pas.

Je fronce les sourcils, j'avoue que ça m'a énervé qu'il n'ait pas voulu me parler.

Déjà que je lui en veux toujours de m'avoir menti et mis à la tête de ce business. De m'avoir laissée seule, de ne plus me donner de nouvelles aussi...

Mais d'un autre côté, il me manque...mais là actuellement c'est la haine qui prend le dessus sur le manque.

Pourquoi m'ignorer...? Je l'ai mérité ?

Bref.

Je remonte à bord de la voiture avec Kassym et on part en direction de notre cité, Kassym nous dépose en face de mon bâtiment.

Je descends donc suivi de ma soeur et ma cousine. On se dirige vers l'entrée du bâtiment et on salue les mecs de notre hall.

... : soukaina qu'est-ce qui t'arrive là ?

Moi : c'est rien t'inquiète.

Je lui souris et j'avance avec ma soeur et ma cousine et on s'engouffre vers l'intérieur du hall.

Ahlem : euh vous allez où là ?

Noor : bah on monte ?

Ahlem : en prenant les escaliers ?

Moi : bah oui ?

Ahlem : vas-y vous, on prend l'ascenseur, flemme de prendre l'escalier.

J'explose de rire et Noor lève les yeux au ciel, on en avait déjà marre d'elle.

Bref, on se dirige donc vers l'ascenseur, on monte dans celui-ci et il nous élève jusqu'à notre étage où l'on sort rapidement pour rejoindre la porte d'entrée.

Ahlem : j'ai faim.

Moi : même moi.

Noor : on va rentrer et je vais faire à manger.

Moi : non, je vais redescendre chercher des tacos.

Noor : t'as de l'argent ?

Moi : oui t'inquiète.

Ahlem : je viens avec toi.

Noor : je n'ai pas la force d'aller jusqu'à là-bas. Allez y sans moi, je vous attends.

Moi : d'accord, tu prends comme d'habitude ?

Noor : oui s'il te plaît.

Moi : d'accord, on revient vite.

Elle déverrouille l'appartement tandis qu'Ahlem et moi dévalions les escaliers.

Ahlem : il t'est arrivé quoi ?

Moi : longue histoire mais si je dois te résumer je me suis battu avec une meuf qui l'a mise à l'envers à mon frère.

Ahlem : quelle kelba ( chienne ).

Moi : t'as vu ça.

Ahlem : tu vas te venger ?

Moi : c'est elle qui s'est vengée parce que je l'ai n*qué il y a quelques jours avec Wassim.

Ahlem : d'ailleurs des nouvelles de lui ?

Moi : ne m'en parle pas, ce chien a donné des nouvelles à Kassym et il a refusé de me parler et je ne sais pas la raison ça me fout le mort.

Ahlem : hein ? C'est trop bizarre.

Moi : ouais, mais ça m'énerve surtout. Enfaite je suis là à m'inquiéter pour lui alors que le mec il donne des nouvelles mais pas à moi alors que je suis là seule qui le calcule. En plus il me l'a mis à l'envers pour m'apprendre à gérer un réseau pour qu'il puisse m'abandonner à mon propre sort toute seule.

Ahlem : ATTENDS QUOI ? C'EST TOI QUI...

Moi : ferme ta g*eule on risque de t'entendre, ça ne doit pas se savoir.

Ahlem : ah merde, désolée. Mais comment je suis choquée par contre.

Moi : hmmm...

Ahlem : Ne zamandan beri bu pozisyondasın? ( depuis quand t'es dans cette position ).

Moi : Çok az zaman ( très peu de temps ).

Ahlem : Bana ne zaman söyleyecektin? ( tu comptais me le dire quand ? ).

Moi : Zamanım yoktu, Almanya'dan döndüm, sonra hastaneye kaldırıldım. ( Je n'ai pas eu le temps, je reviens d'Allemagne et après j'ai fini à l'hôpital ).

Ahlem : Almanya'da ne yaptın? ( Qu'est-ce que t'as fait en Allemagne ? ).

Moi : go fast.

Ahlem : hein ?

Moi : bah...

Ahlem : je suis choquée.

Moi : c'est bon ta g*eule on va arriver en bas là.

Elle hoche la tête et on arrive dans le hall de mon bâtiment.

Ahlem : Yani senin için mi çalışıyorlar? ( ils travaillent donc pour toi eux ? ).

Moi : evet ( oui ).

Ahlem : dinguerie...

Moi : hmm...

On sort de mon bâtiment et je salue les teneurs de murs qu'on a salué avant.

On avance avec ma cousine pour rejoindre le snack pour prendre un tacos, pas de kebab cette fois-ci.

Ahlem : il est loin ton snack ?

Moi : non c'est derrière là-bas.

Ahlem : c'est bon là-bas ?

Moi : je n'y vais pas souvent, je vais au kebab d'habitude, c'est rare que j'aille au tacos.

Ahlem : miskine le snack tu ne le calcules pas.

J'explose de rire et elle aussi.

Moi : non mais c'est mes frères qui ramènent les tacos de là-bas. Il y a tous les gars qui traînent là-bas parce que ceux qui y travaillent c'est des jeunes.

Ahlem : et on va aller là-bas ?

Moi : bah oui pourquoi ?

Ahlem : t'as dit que c'est rempli de mecs là-bas.

Moi : et alors ? Je les connais tous, c'est les potes à mes frères pour la plupart. Ici on se connaît tous hein.

Ahlem : ouais mais moi on ne me connaît pas.

Moi : Bah et alors tu crois ils vont te manger ou quoi ? Et puis je suis là moi.

Ahlem : ce n'est pas faux, c'est juste parce que je suis pas dans ma ville.

Moi : ouais mais tranquille.

On arrive devant le snack, quelques gars sont devant sur des scooters ou sur les murs de l'enseigne.

Avec Ahlem nous passons, elle a la tête baissée et moi je regarde droit devant moi.

Mehdi : salam aleykoum.

Ma cousine et moi relevons et tournons la tête respectivement vers cette personne parce que la voix ne nous était pas inconnue. En effet c'était Mehdi le frère de Lina.

Moi : aleykoum Salam, ça va ?

Ahlem : aleykoum Salam.

Mehdi : Al Hamdoulillah et toi ? Enfin et vous ?

Moi : Al Hamdoulillah.

Ahlem : Al Hamdoulillah.

Mehdi : attends, mais c'est ahlem, t'es venue et tu ne déclares pas ?

Elle se met à rire légèrement avant de lui répondre.

Ahlem : c'était une surprise.

Mehdi : il faut que tu passes à la maison, ma soeur sera contente de te voir.

Ahlem : oui demain Insh'Allah.

Mehdi : Insh'Allah.

Je sens le regard de Mehdi sur moi maintenant puis il fronce les sourcils.

Moi : quoi ?

Mehdi : qu'est-ce que t'as au visage toi ?

Je déglutis, j'avais oublié ce détail.

Moi : euh, bah rien de grave.

Mehdi : t'as fait ça comment ?

Les autres garçons posent leur regard sur moi...malaise...

Moi : longue histoire.

Mehdi : ça ne répond pas à ma question. Qui t'as fait ça ?

Moi : tranquille c'est une embrouille avec une vieille meuf.

Mehdi : jure w'Allah ?

Moi : w'Allah.

Il n'était pas obligé de savoir qu'il y avait des gars dans l'équation.

On finit par le saluer en lui serrant la main avec ma cousine puis on pénètre à l'intérieur du snack.

On arrive rapidement devant le comptoir où un vendeur attendait. Il y avait une personne qui prenait sa commande avant nous.

Moi : choisis maintenant comme ça on ne perd pas de temps.

Ahlem : oui je regarde la carte là.

Moi je savais déjà ce que je voulais donc je m'évade dans mes pensées. Il faut que je connaisse l'identité des mecs qui m'ont frappé et que je leur fasse payer amèrement ce qu'ils m'ont fait.

Et ça c'est des hommes ? Ils frappent une jeune fille ? J'étais un bien meilleur homme qu'eux.

Notre tour vient, je sors donc de mes pensées et on s'approche du comptoir.

... : salam aleykoum.

Ahlem et moi : aleykoum Salam.

... : je vous écoute ( en souriant ).

Moi : je vais prendre un tacos XL avec viande hachée merguez et tenders, sauce algérienne et en boisson ice tea s'il te plaît.

... : ça marche, avec ceci ?

Moi : un tacos L viande hachée merguez sauce algérienne et en boisson ice tea.

Je me mets donc après avoir commandé à regarder par la fenêtre du snack en attendant qu'Ahlem prenne sa commande.

... : ...

Ahlem : ...

J'étais dans mes pensées de nouveau mais j'ai la vague impression qu'il y a un silence alors je le romps toujours le regard rivé dehors.

Moi : bah tu prends quoi ?

Je la regarde et je vois qu'en plus de ne pas me calculer, elle semble encore regarder la carte.

Ahlem : euh oui pardon, je vais prendre..

Au même moment je reçois un appel de Lamine, parfait j'avais besoin de lui parler.

Moi : j'arrive.

Je sors rapidement du snack en décrochant en même temps et je place mon téléphone près de mon oreille.

Moi : ouais allô ?

Lamine : ouais, on peut parler ?

Moi : oui il se passe quoi ?

Lamine : il y a des gens autour de toi ?

Moi : ouais je suis dans un snack je sors là.

Lamine : ouais vas-y sors.

Je mets plusieurs secondes à sortir et à m'éloigner du groupe de jeunes à l'entrée et où Mehdi était.

Moi : c'est bon tu peux parler.

Lamine : Sabrina, viens de se proclamer comme étant celle qui a repris les affaires de Serhat. Je voulais juste te prévenir.

Moi : merci, mais je sais.

Lamine : comment ça ?

Moi : t'as vu ma tête tout à l'heure ?

Lamine : ouais ?

Moi : bah c'est elle et des gars de chez vous. D'ailleurs en parlant de ça il faut que je te parle.

Lamine : ouais dis-moi ?

Moi : il faut que je te montre les mecs qui m'ont frappé comme ça tu me renseignes sur eux que je puisse les n*quer.

Lamine : ouais on fait ça comment ?

Moi : je verrai, mais attends j'ai une question.

Lamine : ouais quoi ?

Moi : cet après-midi il n'y avait personne dans votre quartier pourquoi ?

Lamine : celui qui gère le réseau du coup Sabrina a dit qu'il y avait une descente et qu'on ne devait pas agir et rester chez nous parce qu'on ne saurait pas riposté et donc pour éviter de se décrédibiliser.

Moi : bien vu...c'est vraiment une sacré p*te celle-là...

Lamine : pourquoi ?

Moi : c'est comme ça qu'elle a fait en sorte qu'il n'y ait aucun témoin et qu'elle m'a passé à tabac elle et ses vieux gars.

Lamine : p*tain quelle k*hba ( p*te ).

Moi : je vais me les faire. Tous autant qu'ils sont. Bref je te tiens au courant pour que tu me trouves les noms de ces mecs-là.

Lamine : vas-y carré, je dois y aller Salam.

Moi : salam.

Je raccroche et je rentre de nouveau dans le snack pour y trouver ma cousine assise à une table en train de regarder les cuisines.

Je m'installe auprès d'elle sur cette table.

Moi : t'as l'air concentrée ?

Elle relève la tête vers moi, elle semblait dans ses pensées.

Ahlem : hein de quoi ?

Moi : bah...t'as l'air concentrée ?

Ahlem : ah...ouais, désolé j'étais perdue dans mes pensées, je me disais que ça doit être difficile de travailler dans un fast-food en vrai.

Moi : grave, je n'aimerai pas du tout travailler dans ça.

Ahlem : pareil.

Je jette un regard vers les cuisines tandis qu'elle était en train de répondre à un message de Noor qui avait sûrement dû m'envoyer un message que je n'ai pas vu.

L'homme à la caisse nous a appelé pour qu'on récupère notre commande. Elle s'est empressée d'aller chercher la commande. On aurait dit une affamée.

Lui : Salam aleykoum ( en souriant ).

Ahlem : aleykoum Salam ( en souriant ).

Moi : aleykoum Salam.

J'ai mis mes mains dans mes poches de mon jogging j'ai avancé suivi d'Ahlem qui portait la commande.

On s'est rapidement dirigé vers mon bâtiment et devant il y avait Sékou avec Kassym, Imrân et Ali.

On arrive devant eux et je leur serre la main et Ahlem aussi.

Moi : vas-y monte j'arrive.

Elle a compris en me regardant pourquoi je lui avais dit ça.

Ahlem : vas-y et dépêche hein.

Moi : oui t'inquiète et s'il te plaît préviens Noor.

Je lui ai donné mes clés pour qu'elle ouvre la porte du hall.

Ahlem : oui t'inquiète.

Elle s'est dirigée vers mon bâtiment d'un pas rapide et je me suis retrouvée seule avec les garçons.

Moi : ces fils de p*tes je vais me les faire. J'ai demandé à Lamine de me trouver leur nom.

Sékou : comment tu vas faire ?

Moi : justement, Sékou mets-toi en contact avec un de nos éclaireurs et je viendrai avec vous et on fera genre que tu veux savoir qui s'en a pris à moi en tant que pote de mes frères qui me protège.

Sékou : vas-y on fait ça je vais en contacter un.

Moi : vas-y j'y vais.

Je leur serre la main à tous et je me dirige vers mon bâtiment d'un pas rapide. Je sonne à l'interphone pour qu'on puisse m'ouvrir le bâtiment.

Je finis par y entrer et monter rapidement les escaliers et en quelques secondes je me retrouve devant ma porte qui était entre ouverte.

J'entre et je rejoins ma soeur et ma cousine qui m'attendait pour manger. Je me lave les mains et je m'installe avec elles pour manger.

{...}

*00h38*

Noor : J'ai le bac demain moi, je vais dormir dormez bien sous la protection d'Allah.

Ahlem et moi : bonne nuit dors bien sous la protection d'Allah.

Moi : qu'Allah te facilite pour demain.

Ahlem et Noor : Amin.

Elle s'en va dormir et je me retrouve au salon avec Ahlem.

Ahlem : on joue à la play ?

Moi : vas-y.

On allume la play et on met fifa. On enchaîne les matchs mais au fur et à mesure des matchs mes yeux commençaient à piquer et à se fermer.

La journée a été particulièrement longue et le fait de rester devant un écran me fatigue les yeux encore plus.

Moi : je suis Ko W'Allah.

Ahlem : moi aussi, vas-y on dort.

Moi : oui tu dors avec moi ?

Ahlem : non, t'as besoin de te reposer complètement, je t'embêterai demain là je vais dormir dans la chambre de Sofiane.

Moi : vas-y bonne nuit dors bien sous la protection d'Allah.

Ahlem : toi aussi.

Elle s'en va dans la chambre de mon frère pendant que je suis restée quelques secondes au salon pour repenser à mon agression de tout à l'heure.

Moi : p*tain...

Je finis par me lever et me diriger vers ma chambre, j'ôte mes vêtements pour mettre un short de foot avec le maillot qui va avec pour dormir.

Je m'installe dans mon lit et mon regard se pose directement sur le t-shirt de Wassim.

Et la haine m'est montée autant que le manque que je ressentais pour lui.

Pourquoi...pourquoi me lâcher et ne plus me calculer après m'avoir manipulé pour que je gère le réseau de mes frères...

Bref, je ne veux pas m'attarder plus sur son cas et le t-shirt qui d'habitude je pose près de moi pour dormir restera sur la chaise de ma coiffeuse cette nuit.

Je récite la chahada ( attestation de foi ) avant de dormir comme d'habitude et je ferme les yeux pour dormir et pour mettre un terme à cette journée trop longue à mon goût.

Mes yeux lourds m'ont permis de vite trouver le sommeil et je m'endors rapidement...

Rêve :

Moi : Wassim ?

Il se retourne vers moi, puis il m'ignore, je m'approche donc de lui pour savoir pourquoi il m'ignorait.

Moi : wassim...

Je pose ma main sur son épaule, je suis dos à lui mais il continue sans cesse de m'ignorer.

Moi : très bien...j'ai compris...

Je retire ma main de son épaule et je me retourne pour m'en aller. Mais je ne pouvais pas partir sans lui dire le fond de ma pensée.

Moi : je pensais qu'on avait un lien depuis qu'on était petit et qui s'est renforcé ces derniers temps, tu m'as aidé puis tu m'as abattu. Je ne sais pas ce que je t'ai fait pour que tu me fasses ça. Sache seulement que j'ai la haine contre toi, je ne suis ni triste ni déçue. Salam aleykoum.

Sans attendre une réponse de sa part j'ai commencé à avancer et j'ai seulement entendu un chuchotement qui me disait « attends-moi ».

Mais ça semblait tellement irréel qu'il fallait que je sois sûr d'avoir bien entendu même si j'étais convaincu de ce que j'avais entendu.

Moi : hein ?

Aucune réponse de sa part, alors j'ai juste continué mon chemin en pensant à ce fameux « attends-moi ».

J'avais l'impression que ce n'était pas sa voix, vous allez me dire peut-être parce qu'il a chuchoté.

Mais même, lorsque l'on chuchote on sait reconnaître la voix de quelqu'un et ce n'était pas le cas.

L'erreur que j'ai faite était d'être de dos quand l'action s'est passée.

Mais pourquoi ne pas avoir répété cette phrase ? Peut-être parce que ce n'était pas lui ? Ou peut-être que c'était seulement le fruit de mon imagination.

...attends-moi...attends-moi...

Je me retourne d'une rapidité déconcertante mais il n'y a rien, seulement Wassim de dos droit comme un piquet et qui semble inerte.

Je fronce les sourcils et je décide de m'approcher encore une fois de lui mais cette fois-ci il fallait que je vois son visage, que je comprenne ce qui n'allait pas.

Lorsque je le contourne pour être face à lui il tombe raide par terre comme un piquet me laissant sans voix.

Moi : Wassim...

Fin du rêve :

{...}

Je me réveille, chamboulée, j'ai eu du mal à me remettre de mes émotions pendant plusieurs minutes qui m'ont semblé être des heures.

Moi : tout...va...bien...okay...tout...va...bien.

J'inspire et j'expire fortement pour me calmer.

Moi : ce n'était qu'un rêve, c'est faux, il va bien, il va bien...

Je finis par me lever pour m'occuper l'esprit et ne pas penser à ce mauvais rêve.

Je me dirige vers la salle de bain pour aller faire ma toilette et procéder à mes ablutions afin d'effectuer ma prière.

Je prends une douche, je fais mes ablutions puis je sors de la douche. J'enfile un peignoir et mes claquettes puis je me dirige vers ma chambre.

Je sors de mon armoire mes vêtements, un maillot du réal Madrid suivi du short qui va avec ainsi que mes dessous puis je m'habille rapidement.

Je m'installe ensuite sur la chaise de ma coiffeuse et je coiffe mes cheveux en un chignon bas plaqué avec deux mèches devant.

Je mets ensuite mes soins et mon regard se pose sur la bouteille de parfum que Wassim m'avait volé. Je souris en la regardant avant de me reprendre.

Je me parfume, je mets du déodorant aussi. Puis mon regard se pose sur la paire de faux cils que ma soeur m'avait achetés.

Je trouvais de plus en plus qu'avec mes activités je perdais de ma féminité comme je vous l'avais déjà dit.

Alors j'ai décidé de mettre ces faux cils. Puis j'avais beaucoup aimé les porter et ma soeur les mettait tous les jours maintenant.

Alors si je pouvais tout faire pour lui ressembler, je le ferais. Indirectement ça me rapprochera d'elle parce que je sais que je finirai comme mes frères qui s'étaient éloignés de ma soeur et moi.

Je finis de me préparer, je vais au salon et il n'y a personne. Je vais donc dans la chambre de Sofiane. Lorsque j'y rentre j'y trouve ma cousine en train de dormir.

Je m'assois auprès d'elle et je lui caresse ses cheveux. Ça me faisait du bien de savoir qu'elle était là. J'avais besoin de son soutien puisqu'elle je ne peux rien lui cacher contrairement à ma soeur.

Je me lève en souriant puis je sors de la chambre de mon frère qui à ce moment précis était en prison.

Dans une misérable cellule, avec une personne qu'il ne connaît pas en guise de codétenu et dans un espace très réduit.

Mon sourire devient triste, j'inspire fortement en me rappelant que j'allais bientôt pouvoir le voir malheureusement cette fois Wassim ne sera pas à mes côtés...

Je referme la chambre de Sofiane, je retourne au salon et mon regard se pose sur l'horloge murale.

*11h12*

Je m'étais réveillé relativement tôt par rapport à d'habitude. Sûrement à cause du cauchemar et ceci explique pourquoi ma soeur n'était pas encore rentrée de sa première épreuve du bac et que ma cousine dormait encore.

Je laisse un mot sur la table dans lequel j'écris ceci : « coucou, je suis allé au travail, Noor j'ai hâte que tu me racontes comment s'est passée ton épreuve et toi ahlem je sais que je vais te manquer aujourd'hui mais t'inquiète je reviens ce soir, bisous »

Je pose le mot, je me dirige vers l'entrée pour enfiler mes air max 1, je prends mes clés et je sors de chez moi.

Je descends les escaliers rapidement et je sais que je dois passer à l'appartement mais je passerai après avoir été voir mon frère Ibrahim que je n'ai pas eu l'occasion de voir à cause de l'incident d'hier.

Je sors de mon hall et je salue les teneurs de murs devant mon bâtiment. J'étais d'ailleurs assez choquée de les voir déjà en place à cette heure-ci.

Bref, je me dirige directement vers le véhicule de mon frère pour aller le rejoindre.

Je monte à bord de cette voiture et je démarre en trombe en direction de l'hôpital. Il me manque tous les jours un peu plus. J'ai hâte qu'il me revienne.

J'arrive rapidement devant l'hôpital où je trouve une place pour me garer. Je descends de cette voiture et je me dirige vers la chambre de mon frère d'un pas rapide, je dirais même presque en courant.

J'arrive devant sa chambre et j'y pénètre pour le trouver toujours allongé sur son lit, tout pâle, inerte. Dans cette chambre aussi fade que mon frère qui est dans cette situation.

Sans m'en rendre compte j'ai senti des larmes couler le long de mes joues. Je les ai vite essuyés comme si j'avais peur que mon frère les voit alors que ses yeux sont clos...

Moi : salam abi... ( grand frère )

Je me dirige vers le siège qui est à côté de lui, je m'assois sur ce dernier et comme d'habitude je prends la main de mon frère dans la mienne.

Moi : je suis désolée, hier je devais venir mais j'ai eu un incident avec cette ordure de Sabrina mais je te promets que je t'ai vengé mais je continuerai jusqu'à que tu ouvres tes yeux grand frère.

Je lève les yeux vers son visage si pâle, manquant de vie, de joie qui animait autrefois son visage...

Moi : reviens vers moi, j'ai besoin de mon grand frère, on a des choses à régler et surtout à arrêter pour notre bien à tous.

Je baisse de nouveau les yeux, je dirige mon regard vers nos mains que j'avais liées.

Moi : je me retrouve toute seule et c'est trop de grandes responsabilités qui m'ont été confiées. Hier j'ai fait un go fast et j'ai dû m'échapper d'une course-poursuite. Tu t'en rends compte ? Pff je dis ça mais tu ne peux pas me répondre.

Moi : je ne suis pas aussi forte que Sofiane et toi où même Noor même si Al Hamdoulillah elle est loin de tout ça. Wassim n'est plus là et c'est encore plus dur de gérer tout ça.

Moi : tu me manques...Sofiane aussi, je regrette tous les moments même s'ils étaient rares Al Hamdoulillah où on se disputait. Si on avait passé plus de temps ensemble à ces moments-là je serai peut-être moins malheureuse maintenant.

Moi : je t'aime abi, je t'aime tellement que ton absence me tue...elle pèse sur beaucoup de mo...

La porte toque et c'est Hayat que je vois entrer dans cette chambre.

Hayat : salam aleykoum

Moi : aleykoum Salam comment tu vas ?

Hayat : moi ça va c'est plutôt à toi qu'il faut demander ça.

Moi : je vais bien.

Hayat : je savais que j'allais te trouver là, tu lui as parlé ?

Moi : oui...

Hayat : t'as raison, je le fais aussi quand je lui rends visite.

Elle se met à le regarder tristement.

Hayat : Allah y barek, même dans cet état affaibli il reste tout de même beau...

Moi : tu lui as avoué ce que tu ressentais ?

Hayat : mais enfin chut !!! Soukaina les gens dans le coma peuvent entendre.

Moi : et tu ne crois pas que c'est justement le moment de lui avouer ? Il fera quoi dans cet état-là ? Rien...

Une pointe de tristesse s'est emparée de moi quand j'ai dit la dernière phrase...

Hayat : tu...tu..as raison...

Moi : bon, je te laisse avec lui pour lui parler.

Je me lève en souriant, je m'approche du front de mon frère que j'embrasse longuement.

Moi : seni çok seviyorum abi.

Je me suis éloignée de mon frère, avec un sourire aux lèvres qui s'attristait.

J'ai vite ôté ce sourire triste et je me suis dirigée vers Hayat et je l'ai prise dans mes bras.

Hayat : t'es vraiment forte comme fille.

Moi : pas comme mes frères...

Hayat : si et bien plus que tu ne le crois.

Moi : hmm..je dois y aller, avoue lui tout. Bisous ma soeur.

Hayat : oui...bisous.

Je quitte la chambre de mon frère le laissant entre les mains de celle qui l'aime depuis toujours et dont il ignore l'amour qu'elle lui porte.

Je sors mon téléphone et je compose le numéro de Sékou et je l'appelle pour qu'il me rejoigne à l'appartement lui et les garçons.

Moi : salam.

Sékou : salam ça va ? Bien dormi ?

Moi : Al Hamdoulillah et toi ?

Sékou : Al Hamdoulillah un peu fatigué mais tranquille.

Moi : tu me rejoins les garçons et toi ?

Sékou : ouais pas de problème. T'es où toi ?

Moi : hôpital.

Sékou : c'était sûr. Bah vas-y je vais chercher les garçons et on se retrouve à l'appartement directement.

Moi : oui.

Je raccroche et je me dirige vers la voiture de mon frère que je vois au loin. J'allais ranger mon téléphone quand je vois l'heure.

*12h17*

Noor devait avoir fini son épreuve. Alors je l'ai appelée pour savoir, j'étais impatiente de savoir et je n'allais pas attendre jusqu'à que je rentre.

Elle décroche au bout de quelques sonneries et mon sourire s'affiche directement sur mon visage.

Moi : ALORS ???? RACONTE !!!! ÇA S'EST BIEN PASSÉ ? MAL PASSÉ ? BOF ? NON C'EST SÛR T'AS RÉUSSI T'ES TROP FORTE ABLA ( grande soeur ) !!! MAIS ALORS PARLEEEEEEEEEE !!!

Noor : mais si tu me laissais en placer une je pourrais te raconter comment ça s'est passé.

Moi : ah...oui désolée, raconte-moi.

Noor : bah ça c'est super bien passé. Je n'étais pas sûre pour quelques questions mais le reste ça a été plutôt bien donc je suis contente.

Moi : OHHH JE SUIS TROP CONTENTE ET TROP FIÈRE DE TOI !!! CONTINUE COMME ÇA ET LE BAC C'EST DANS LA POCHE.

Noor : doucement calme-toi enfin !! Et oui Insh'Allah.

Moi : désolé mais je suis trop contente !!!

Noor : t'es où là ? A la maison ?

Moi : non..

Noor : d'accord, quand tu rentres je dois désinfecter tes blessures de guerre.

J'ai rigolé et elle s'est mise à rire elle aussi.

Moi : d'accord, je ne savais pas que tu étais médecin.

Noor : bientôt Insh'Allah.

Moi : Insh'Allah grande sœur.

Noor : je ne t'embête pas plus, fais attention à toi moi je vais rentrer manger bisous.

Moi : oui repose-toi bien bisous.

J'ai raccroché et je suis montée à bord de la voiture de mon frère que j'avais déverrouillé quelques secondes avant.

Je démarre en direction de l'appartement pour retrouver les potes de mon frère pour pouvoir gérer tout ce foutu business qui nous a conduit aux malheurs qu'on vit actuellement.

J'arrive une dizaine de minutes plus tard devant le parking de l'appartement que je pénètre et je gare la voiture de mon frère.

Je descends de cette voiture que je verrouille directement et je monte à l'appartement.

Mes pas sont lourds, je ne supporte déjà plus cette situation et je veux que tout ça s'arrête et que je retrouve ma vie d'avant.

Est-ce trop demander ? Qu'ai-je fait pour mériter tout ça ?

Lorsque je sors de mes pensées je me rends compte que je suis devant la porte. Je descends la poignée et la porte cède sous la main m'indiquant que les garçons sont déjà là.

Sékou : ah bah t'es enfin là.

Je rentre dans l'appartement sous le regard des garçons puis je le rejoins rapidement au salon.

Moi : je vois que je suis attendue.

Sékou : ouais c'est le cas.

Moi : bien, Sékou tu as pu parler avec l'éclaireur ?

Sékou : ouais c'est carré, on peut y aller même cet après-midi.

Moi : parfait. Pendant ce temps-là, Kassym et Imrân vous faites comme d'habitude.

Sékou : ah ouais et on peut aller récupérer les gilets par balle j'ai pu me les procurer.

Moi : parfait on ira les chercher juste après.

Kassym : tu comptes faire quoi pour les mecs et Sabrina là.

Moi : je ne sais pas encore, ce que je sais c'est que ça ne va pas rester impuni.

Imrân : tu les trouves, tu nous sors un plan de ta petite tête et on les n*que c'est aussi simple que ça.

Moi : ouais mais c'est le plan qu'il faut que je mette en place. Le truc c'est que ça va toujours continuer, l'une voudra toujours se venger de l'autre et ainsi de suite.

Kassym : qu'est-ce que ça sous-entend ?

Moi : ça sous-entend qu'il va falloir que ça s'arrête avec un gros coup. Dans tous les cas ça finira mal soit pour elle soit pour moi.

Kassym : tes frères n'accepteront jamais.

Moi : je n'ai jamais accepté non plus ce qu'ils ont fait et ce qui les a conduits là où ils sont et là où je suis aussi.

Ils me regardent tous sans rien dire, ils savent que j'ai raison.

Moi : on a un mec calé en informatique tout ça ? Un hacker ce genre de connerie ?

Sékou : ouais et tu le connais bien.

Moi : ah ouais c'est qui ?

Ali : moi.

Ali c'est aussi un des potes proches de mes frères, jusqu'à présent il s'est fait rare dans mon journal mais c'est parce que ce mec est vraiment discret. Il ne parle pas beaucoup. Il n' est pas souvent ici avec nous. Mais quand je leur dis à tous de venir il en fait partie.

Moi : qu...quoi ?

Ali : ouais c'est moi.

Moi : je ne savais pas que t'étais doué en informatique.

Ali : je suis un expert en informatique et surtout en hacking.

Moi : intéressant...j'ai besoin que tu me trouves toutes les infos disponibles sur Sabrina. Tu pars de ses réseaux sociaux jusqu'à son état civil et s'il faut que pour ça tu me hacke la mairie de Montfermeil tu le fais.

Ali : d'accord.

Moi : je veux tout savoir d'elle, sa famille, ses amis, tout d'elle. Pour que je sache quoi faire pour l'abattre une bonne fois pour toutes.

Ali : dans la soirée je te dis tout.

Moi : parfait. Sékou préviens l'éclaireur qu'on va passer. Mais je pense que le plus judicieux c'est qu'on aille chercher les gilets par balle maintenant.

Sékou : ouais mais on a du trajet.

Moi : pourquoi c'est où ?

Sékou : Neuilly-sur-Seine.

Moi : qu'est-ce que ça fait à Neuilly-sur-Seine ?

Sékou : trop risqué de faire livrer des gilets par balle ici aux bosquets. C'est sur un site et ça livre chez toi. Donc j'ai fait livrer chez une connaissance à moi.

Moi : c'est qui cette connaissance ?

Sékou : un ami de ma famille. C'est un mec tranquille. Je lui fais confiance c'est mon gars sûr. Et pour être encore plus sûr il est espagnol. On ne va pas risquer que ça fasse des problèmes si c'était un noir ou un arabe.

Triste réalité...

Moi : ouais bien vu. Bah vas-y appelle ton pote on y va maintenant.

Sékou : Ouais je l'appelle.

Imrân : attends mais vous vous êtes procuré des gilets par balle comment là ? Je crois que j'ai pas bien compris.

Moi : Via un site.

Kassym : et ce n'est pas factice ou pour jouer ?

Sékou raccroche et avant même que je ne répondes il répond à ma place.

Sékou : Vu combien je les ai achetés, je peux te dire que c'est des vrais.

Moi : Combien ?

Sékou : 540€ pour un.

Moi : QUOI ?????

Sékou : Eh ouais mon pote, tu crois que l'argent des impôts ça va où ?

Moi : P*tain...

Sékou : Bon on se casse les chercher.

Moi : Ouais, les gars faites ce que vous avez à faire.

Les garçons : Ouais.

Je leur hoche la tête en guise de salutation et je m'en vais suivi de près par mon nouvel acolyte Sékou.

On quitte rapidement l'appartement nous retrouvant dans les escaliers de ce bâtiment. On arrive rapidement dans le hall et par lequel nous accédons à cette porte qui nous sépare de notre voiture.

Moi : On prend la voiture d'Ibrahim.

Sékou : Ouais, t'inquiètes.

On se dirige vers le véhicule appartenant à mon frère et on y monte à l'intérieur. Moi côté conducteur et Sékou coté passager.

Sékou : Je mets le GPS.

Moi : Ouais vas-y.

NDA

Coucou !!!

J'introduis désormais ici une note d'auteur ( NDA ) après vous avoir demandé sur mon mur si ça vous intéressait que j'ajoute une note d'auteur à la fin pour connaître vos avis.

Bon alors ? Qu'est-ce que vous avez pensé de cette partie ? Vous pensez qu'il va se passer quoi ?

Qu'avez-vous pensé de ce qu'a fait Wassim ? La réaction de Soukaina est-elle légitime pour vous ?

Mon avis sur la question : OUI ELLE L'EST WSH IL SE CROIT OU LUI ???

Pardon...

Bref !! Je vous préviens aussi qu'à partir de maintenant les parties seront un peu plus courtes parce que sinon l'histoire risque de se finir trop vite 🥲.

Personne a envie qu'elle se finisse trop vite n'est-ce pas ? Oui ? Ok on est d'accord mes stars.

Mais partie plus courte ne veut pas dire partie pas intéressante et pas riche en rebondissements 😏.

Surtout les prochaines parties...👀

Vous : 🤨😳

Moi : 🤭

Pour les plus attentives d'entre vous, j'avais déjà dit en story snap quelles parties étaient une MASTERCLASS 😉.

Bon ça y est j'arrête de vous soûler avec mes bla-bla interminable !!

N'oubliez pas de voter et commenter À DONF ( a donf je me la pète, a donf ) ayez la ref...

Bref bisous Inès star 💅🏼 a fini de causer ❤️

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Soukaina : l'exception à la règle

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