NDA
Je suis désolée pour cette attente j'étais pas très bien et pas mal occupée :(
Un peu de spicy, un peu d'amour et de trahison ça fait du bien!
Profitez bien de la lecture mes amours <3
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Zacharia
Je n'oublierai jamais le regard que Rosália m'a lancé lorsque je lui ai avoué que nous ferions cette course. Ils scintillaient d'excitation, d'adrénaline. Sa concentration tout au long de la course aussi perturbante que bandante, me faisant vriller. Cette femme me fait perdre la tête et ceux depuis jeune.
Le retour à la réalité à été comme une douche froide, me réveillant de ma rêverie. Le lendemain de notre folle soirée, Rosália est partie chez les Mccartney afin de discuter avec les deux femme puis est revenue boulversée. Je ne suis pas allé la voir mais j'aurais peut-être dû, voilà maintenant trois jours que ma Rosá et moi nous ne sommes pas parlé.
Aujourd'hui à lieu la soirée ainsi que la nouvelle fusion et j'ai comme un mauvais pressentiment.
La tête plongée dans mes dossiers je ne vois pas Owen rentrer. Il se racle bruyamment la gorge et me regarde intensément un sourcil haussé.
–Je voudrais te parler de quelque chose, intervient mon ami, mettant fin au silence qui nous entourait.
–Je t'écoute.
–Mais avant de parler affaire, je veux qu'on parle de ta chère petite étoile et..
–Je ne t'écoute plus, le coupais-je.
Il explose de rire face à mon mutisme. J'aime mes amis mais ma situation sentimentale ne les regarde pas.
–C'est drôle mais même des années après tu ne veux toujours pas nous parler d'elle, m'avoue-t-il presque déçu.
J'expire longuement et m'enfonce dans mon siège les bras croisés. Je relève mon regard de mes documents pour me concentrer sur mon ami d'enfance. Il ne m'a pas quitté des yeux depuis le début de cette conversation et la tension de la pièce se fait plus palpable.
Je leur en veux toujours. Ils l'ont détruite et à cause d'eux je l'ai perdu. Elle est partie et m'a abandonné pour se reconstruire et tout ça de leur faute.
–Tu es toujours en colère, me demande-t-il avec espoir qu'il ait tort.
–L'endroit est mal choisi et l'heure aussi. Tu as une fête ce soir en ton honneur, tu ferais mieux de te préparer Owen, rétorquais-je froidement ignorant sa question.
Je me relève et attrape quelques dossiers sur mon passage me dirigeant vers la porte. J'ouvre cette dernière et invite mon ami à sortir. Il expire défaitiste puis s'arrête dans son élan avec ces dernières paroles.
–Je comprends Zach, tu as raison de nous détester. Ne la laisse plus partir et garde la car le regret est le pire sentiment avec lequel tu puisses vivre.
Il met un point final à notre conversation avec un sourire et une tape amicale sur l'épaule.
Le regret. Il me ronge déjà mon frère...
Mes pas me guident vers son bureau sans savoir pourquoi. Je me remercie de ne pas avoir mis de mur mais seulement des baies vitrées. D'ici je peux la voir dans son bureau, son jean bleu mettant parfaitement ses hanches et ses fesses en valeur. Ainsi que son top corset couleur blanche de ses fines bretelles lui comprimant la poitrine pour le plus grand plaisir de mes yeux.
Mis à part son corps que je rêverais de coller au mien, je me concentre par la suite sur son visage. Celui qui hante mes nuits depuis qu'elle a disparu. Puis sans mon accord mon regard se concentre sur ses lèvres pulpeuses qui me font tant d'effet.
Je toque une fois, le sourire aux lèvres. Elle relève son visage angélique vers moi et mon cœur s'emballe. L'effet que me fait cette femme même après des années est indescriptible.
–Al Amrani ?
Je détaille son visage de plus prêt et ses traits sont tirés par la fatigue et la colère. Je n'attends pas une minute de plus et entre dans le bureau.
–Je ne me rappelle pas t'avoir invité à entrer, m'assassine la brune d'un regard interrogateur.
–Normal, j'ai pas demandé. Provoquais-je toujours ce même sourire aux lèvres tout en m'affalant sur le canapé de son petit salon.
Elle ne tarde pas à me joindre, s'asseyant en face sur le petit fauteuil en velours. Nous nous ne sommes pas lâcher du regard, elle m'hypnotise à chaque fois comme si je la découvrais pour la première fois.
Sa jambe droite tressaute à cause du stresse, torturant aussi sa lèvre inférieure en la mordillant.
–Qu'est-ce qu'il y a Najmati ?
–Rien, répond-elle bien trop rapidement.
Le rictus présent sur mon visage disparaît aussitôt. Je me lève brusquement et vient me positionner devant elle, la surplombant. Cette vue ne me déplaît pas, bien au contraire.
D'un geste rapide, je décale son fauteuil sur le côté la positionnant dos à la vitre et des regards des collaborateurs. Je m'agenouille devant elle et pose délicatement mes mains sur ses cuisses les caressant de manière rassurante.
–J'espère que tu ne mens pas Rosá. Je déteste ça, murmurais-je avec un regard lourd de sous-entendu.
Je distingue sa poitrine remontée et descendre bien trop rapidement, me prouvant du bon effet de mes mains sur son corps. Un sourire narquois aux lèvres, je les laisse se guider vers son entrejambe malheureusement encore couverte de son jean. Elle resserre ses cuisses, stoppant mes mains dans leur exploration.
–Zach...
–Oui Najmati ?
Elle déglutit difficilement, son regard perçant dans le mien. Les secondes deviennent des minutes et les minutes des heures, je suis en train de me perdre dans son regard aux pupilles claires mais à l'âme totalement détruite.
–Qu'est-ce que tu fais ? Souffle-t-elle perturbée.
–Je te détends Najmati, tu veux que je m'arrête ?
Elle soutient mon regard pleins d'envie. Je la veux, peu importe où, quand.
Elle desserre lentement ses jambes se laissant retomber sur le siège. Nous jouons avec le feu, les baies vitrées de son bureau donnent directement sur le couloir où passe tous les collaborateurs. De dos il est impossible de voir son visage ou même ses jambes ouvertes rien que pour moi.
Je suis caché grâce au dossier de son fauteuil, les genoux au sol pour ma Rosá.
–Rosá je t'ai demandé, tu veux que je m'arrête ?
–Non..murmure-t-elle, n'attendant que mes mains pour la satisfaire.
Je me rapproche d'elle, m'appuyant sur ses cuisses sans pour autant exercer une trop forte pression. Nos visages sont proches, à quelques centimètres d'écart nos souffle érotique s'abattend sur le visage de l'autre. Mes pupilles doivent être dilatées par l'envie de la prendre sur le bureau de cette foutue pièce mais les mouvements de l'autre côté m'en empêchent.
Nos nez se frôlent et mon regard transperce le sien afin de ne rater aucune once de plaisir ou même de réticence face à ce qu'il va se produire. Ma main se fraye un chemin vers l'ouverture de son jean que je déboutonne soigneusement afin de pouvoir l'explorer sans retenue. Je décale le tissu de son sous-vêtement et laisse mon doigt caresser ses lèvres déjà mouillées.
–Putain Rosá..
Sa tête bascule en arrière et je la vois rouler des yeux de satisfaction. Un rictus fier étire mes lèvres et je n'attends pas plus longtemps pour entrer mes deux doigts. Son dos se cambre de plaisir alors que je viens seulement de commencer.
Je n'ai le droit à aucune réponse de sa part, seulement ses yeux parlent pour elle. Mon troisième doigt ne se fait pas prier et entre en contact avec son entrejambe humide. Mes mouvements sont calculés et rythmés contrairement à nos respirations. Nos regards remplis de désir se défient, la température de la pièce augmente d'un cran à chaque va et vient.
Elle se livre à moi sous la pression de mes doigts, la rendant encore plus attirante. La voir à ma merci ne me laisse pas indifférent et je sens mon pantalon se resserrer. Elle devient de plus en plus faible mais je ne la lâche pas, je veux qu'elle se souvienne de ce moment et en redemande. À moins que ce soit moi qui devienne accro..
–Laisse toi aller Rosália, détends toi.
Elle écoute mes dires et son liquide recouvre mes doigts. Alors que j'étais encore en elle, quelqu'un toqua à la porte me laissant sur ma faim. Rosá écarquilla les yeux paniqué tandis que mon sourire s'agrandit à mesure que le danger se rapprochait. D'un geste elle retire ma main et remet son jean rapidement sous mon regard moqueur.
–Tu vas me regarder comme ça encore longtemps tonto (idiot) ? Crache-t-elle encore essoufflée.
–Tu parles mal pour quelqu'un qui n'arrivait pas à en placer une il y a quelques secondes.
Elle se lève me surplombant tandis que mon genoux est toujours à terre.
–Tu es vachement arrogant pour quelqu'un qui est à genoux devant moi, me provoque Rosá un rictus vicieux aux lèvres.
–Seulement pour toi Najmati.
Je me remets sur mes deux pieds puis me lèche les doigts encore imprégné de son jus. Cara est juste derrière la porte et attend que quelqu'un daigne lui ouvrir mais le brune qui se tient devant moi n'a pas l'air de vouloir bouger. Je me rapproche d'elle tel un félin prêt à attaquer sa proie puis lui chuchote.
–J'en ai pas fini avec toi Rosália, ce n'est que le début. Cela dit, tu as très bon goût.
Puis sans lui laisser le temps de me répondre, j'ouvre la porte à sa secrétaire et lui renvois mon plus beau sourire comme si rien ne s'était passé.
***
Soirée d'inauguration, 20h30
Terra Gallery & Event Venue, 511 Harrison St, San Francisco
Nina, Rosália et Naël ont fait un excellent travail, cet endroit est parfait. Le haut plafond de l'endroit nous rend ridiculement petit et ses hautes fenêtres nous laissent une vue magnifique sur San Francisco. De grand rideaux blanc sépare la partie galerie et l'entrée qui est envahi par ce groupe de musique jazz, laisssant leur instrument jouer une musique douce donnant un peu plus vie à la salle.
Enfin passé les rideaux, nous arrivons dans la galerie décorée d'œuvre d'art moderne comme Owen les aime. Des tables rondes vêtu de leur draps blanc et leur couvert argentés colonisent l'espace. Le parquet est parfaitement ciré et au fond une scène y a été rajoutée afin de mettre en avant nos invités d'honneurs pour leur discours. Une arche juste au-dessus avec inscrit "Web Security Inc x Digital Fender" pour rappeler pourquoi nous sommes là.
Les invités profitent de leur soirée, une main prise par la coupe de champagne l'autre par leur petits fours, tous sont concentrés dans leur discussion. Quant à moi toute mon attention est toujours dirigée sur la même personne. Son ensemble smoking noir la démarque des autres invitées habillées de leur robe longue. Sa veste laisse apparaître son décolleté ainsi que la dentelle de son soutien gorge me faisant totalement perdre la tête.
Ses cheveux sont attachés en une demi queue de cheval, laissant des mèches sauvagement retombées sur son front me cachant un peu la vue. Mais ses lèvres rouge sang et ses yeux couleur émeraudes légèrement maquillés, m'attirent encore plus.
–Attention tu as de la bave sur le coin de la bouche, me sort de mes pensées la voix de Owen.
–Ouais tiens essuie toi un peu, on dirait Gérard 80 ans qui bande sur une gamine de 20 ans, renchérit Naël en rigolant.
–Allez vous faire foutre tous les deux, dis-je en roulant des yeux, dis moi Owen tu as avoué à la rouquine qu'elle te faisait de l'effet ?
Owen se mord l'intérieur de la joue voulant cacher son sourire gêné tout en évitant mon regard. Naël se moque ouvertement de son ami pressant son poing sur sa bouche, ne faisant qu'agrandir mon sourire satisfait.
–Dit Naël sa fait combien de temps que ta meuf te fait dormir sur le canapé, trois jours ? Se défend Owen.
C'est à mon tour d'exploser de rire face aux éclairs que lui lance Naël. Owen ne tarde pas à me suivre dans mon hilarité, me checkant du poing fier de lui.
–Ça fait une semaine que je dors sur ce putain de canapé et plus de dix jours qu'on a pas couché ensemble, expire notre ami fatigué.
Owen et moi nous plaçons de part et d'autre de notre ami, passant nos bras autour de ses épaules.
–Regarde un porno mec, lui conseille Owen en lui frappant doucement le torse.
–Tiens regarde elle est là bas, pointais-je Nelya du doigt en pleine discussion avec un homme, va récupérer ta dulcinée et montre à ce hmar (imbécile) c'est qui l'homme.
Naël expire brièvement puis se craque la nuque comme s'il allait entrer sur le ring tel Rocky Balboa. Owen et moi lui donnons notre soutien, puis regardons notre poulain s'éloigner vers sa femme pour sauver son couple.
Owen n'a pas lâché Nina du regard, et je vois bien que cela déstabilise la rouquine qui à le sang au joue. Rosália qui était en pleine discussion s'arrête dans son monologue afin de suivre le regard de sa coéquipière. Un rictus provocateur et un sourcils haussés, elle dévisage Owen puis Nina comprenant ce qu'il était en train de se passer. Elle lui chuchota quelque chose à l'oreille, ce qui fit rire la rouquine qui finit par tracer son chemin vers Owen.
Ce dernier ouvrit les yeux en grand surpris de cette nouvelle audace. Malgré la musique jazz en fond et les discussion des gens autour, je peux entendre son coeur battre la chamade d'ici. Je souris en voyant ces deux-là, le regard amoureux de mon ami vers Nina reste quelque chose de nouveau pour moi. C'est une première et j'espère qu'il ne fera pas tout foiré.
Je n'avais même pas fait attention mais la brune s'était positionnée à mes côtés, détaillant elle aussi les deux tourtereaux.
–Tu viens me demander un deuxième round Rosá ? La questionnais-je, mettant fin à ce silence entre nous.
Elle rigole doucement, laissant ses fossettes ressortir.
–C'est toi qui viendra te mettre à genoux Zack, jamais je ne te demanderais de me toucher.
Instinctivement ma main se positionna sur le bas de son dos et remonta sur sa colonne vertébrale. Elle déglutit difficilement puis je distinguais les frissons sur sa nuque.
–Tu vois Rosá, ton corps réagit spontanément au miens. Tu me réceptionne parfaitement et n'attends que moi. Chacunes de tes respirations, frissons et fantasmes m'appartiennent. Je suis le seul à te faire cet effet, arrête de te voiler la face Najmati, lui susurrais-je à l'oreille.
Elle se retira violemment de mon étreinte, énervée que j'ai raison.
–J'avais besoin de décompresser et tu étais là, c'est tout.
Elle veut me blesser mais ça n'arrivera pas.
–Et je ferais en sorte d'être là pour toutes les autres fois.
Je me positionne de façon à être à côté et laisser une distance raisonnable entre un boss et son employé. Mais mon corps est comme aimanté par le sien et je ne veux pas la lâcher.
La cérémonie est sur le point de commencer et du coin de l'œil je vois que Rosália est stressée. Son regard retrace l'entièreté de la salle, son index frappe sa cuisse rapidement et elle se mord la lèvres inférieur.
Je reste en retrait et ne cherche pas plus à comprendre car les réponses à mes questions me saute à la gueule lorsque mon téléphone vibre et ceux des invités aussi.
Des photos de Owen avec différentes femmes, des copies de contrats frauduleux et des relevés bancaires qui laissent croire que Owen blanchissait de l'argent.
Je connais ces photos, je pensais que plus aucune copie n'existait. Je sais d'où elles proviennent, qu'elles sont falsifiées.
Owen plante son regard dans le mien, les sourcils froncés ne comprenant pas les regards noirs de ses invités. Son téléphone vibre quelques secondes plus tard, et à la vue du message son visage se fait pâle. Il releva la tête lentement, ses pupilles étaient recouvertes d'un voile sombre et ces dernières s'arrêtèrent sur la femme à côté de moi.
Les épaules droites et le menton relevé, elle le défiait du regard. Aucune émotion n'était visible sur sa face, le regard sans vie presque nostalgique me ferait presque douter de sa culpabilité.
J'ai peut-être sous-estimé sa capacité à nous détruire. La haine qui a habité son esprit depuis ces huit dernières années est revenus pour nous anéantir.
Comme un astéroïde qui s'écrase sur la terre, Rosália nous mettra hors d'état de nuire.
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Hey hey hey mes amours, ça va ?
Alors ce chapitre un peu hot avec cette dose de problèmes :))
J'espère que ça vous a plu. N'hésitez pas à me donner votre avis, donc si vous voulez discuter on se retrouve sur mon instagram (athenasdiaries_)
Je vous laisse sur notre Owen mouillé jusqu'au cou...
Love,
Fran <3