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V I C T O R I A ' S P O V
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♫ - die first by Nessa Barrett
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FLASHBACK - VICTORIA ET ETHAN À 6 ANS.
Septembre 2005.
Saint-Tropez, France.
Avec Ethan, nos papas ont décidé de nous emmener faire pour la première fois du kart comme ils nous l'avaient promis pendant l'été.
Même si avec mon meilleur ami, on avait envie d'y aller tout de suite parce que ça avait l'air trop bien ! Mais ils nous ont expliqué qu'on pouvait pas y aller parce qu'il fallait un peu d'argent et qu'ils préféraient mettre plein d'argent dans un coffre pour qu'on puisse en faire tout le temps après.
J'étais un peu triste au début mais le temps est vite passé, on a fait plein de trucs avec Ethan, on a joué aux voitures, on est allé à la mer et on s'est baigné dans la piscine et on a aussi mangé beaucoup de glace, on a pu goûter tous les goûts. C'était génial !
Et j'ai compris que c'était encore mieux si on attendait parce qu'on en ferait tout le temps après.
— Doucement les enfants ! Restez à côté de nous, il y a des voitures, c'est dangereux, crie papa quand on saute de la voiture.
J'ai envie de crier mais je ne le fais pas parce que je n'ai pas envie que tout le monde me regarde, Ethan saute partout et je cours pour le rejoindre et lui prendre la main.
On marche à côté de nos papas, en silence, mais un grand sourire affiché qui me fait mal aux joues. La main d'Ethan me serre beaucoup mais je ne lui dis rien parce que ça me rassure qu'il soit là. Les nouveaux endroits me font peur, il y a beaucoup de gens, et je ne connais rien.
— Vous allez voir c'est génial ! lâche Armand en nous ouvrant la porte.
En entrant dans le petit bâtiment, mes yeux se fixent instantanément sur la couleur rouge qui habille les murs, il y a un comptoir à notre droite et deux monsieur nous sourient pendant que nos parents se rapprochent.
Puis je regarde au fond et j'aperçois à travers la grande vitre, la piste où des karts roulent super vite, je me mets à courir pour coller mon nez contre la vitre. Je sens Ethan faire la même chose à mes côtés.
Et je sens quelque chose de bizarre dans mon corps, Je sursaute quand j'entends le bruit des moteurs et mon cœur qui se met à battre aussi vite, j'ai l'impression qu'il va exploser. Je n'ai jamais ressenti ça et je me promets d'en parler à maman, elle connaît bien ce qu'on ressent, elle m'explique toujours tout et trop bien.
— Pourquoi tu pleures ? demande doucement mon meilleur ami.
Je tourne la tête et je fixe ses yeux bleus, qu'on ne voit presque plus à cause de ses boucles blondes qui lui cachent presque la vue. Il faudra que je demande à Sally de l'emmener au coiffeur sinon un jour, il va tomber et se faire mal et j'ai pas envie.
— Je pleure pas.
— Si ! T'as les yeux qui brillent. Ta maman a dit que quand on a les yeux qui brillent, on pleure parce qu'on est triste, m'explique-t-il en me regardant.
— Mais elle a aussi dit que ça pouvait être quand on est tellement heureux qu'on est obligé de pleurer pour évacuer toute la joie.
— Alors tu pleures parce que t'es heureuse ? murmure-t-il en s'approchant de moi.
Je fais oui de la tête et il lève la main vers mon visage pour essuyer mes yeux qui étaient mouillés, je n'avais même pas remarqué. Et il s'approche pour me faire un câlin, comme je les aime.
J'aime Ethan. Même beaucoup, comme dirait ma maman. Il est tout le temps gentil avec moi, pas comme tous les garçons à l'école.
— Les enfants ? Suivez le monsieur, il va vous emmener pour vous expliquer les règles.
Le monsieur nous fait un sourire et on court vers lui, excité d'aller monter dans les karts, mais avant de la porte, on fait un dernier coucou à nos papas.
Il nous emmène sous un endroit couvert, dehors, en face de la piste, je remarque tout de suite les casiers bleus comme les yeux d'Ethan et en face, sur une table, des combinaisons et des casques. J'ai envie de courir et de sauter partout mais je reste calme, je n'ai pas envie que le monsieur me gronde.
— Vous pouvez m'appeler Tony ! Il y a un autre groupe de garçons qui va faire la session avec vous, ça ne vous dérange pas ? nous questionne-t-il.
— Non pas du tout ! sourit Ethan, tout content.
Il lui répond son sourire et nous demande de nous approcher vers la table pour qu'on mette des combinaisons. Aucun de nous ne parlent, on est tous les deux concentrés, plus que quand la maîtresse nous apprend la grammaire. Mais c'est normal, le kart c'est beaucoup plus chouette que la grammaire !
Puis d'un coup, des cris retentissent et de l'agitation parvient à mes oreilles, ce qui me fait grimacer. Je déteste quand les garçons crient pour rien. Ils arrivent en courant et s'arrêtent à côté de nous pour nous dévisager.
— Doucement les garçons, ça ne sert à rien de s'agiter !
J'ai déjà enfilé ma combinaison avec Ethan et Tony nous tend ensuite notre casque. Je souris de nouveau en le prenant dans mes mains, il est lourd mais je m'en fiche, il est trop beau.
Tony se relève et nous adresse un sourire.
— Je reviens les mioches, je dois chercher des casques en plus, ne faites pas de bêtises !
Je me demande bien ce que ça veut dire mioches. Je demanderai à maman en rentrant, elle sait tout.
Nous sommes seuls et le groupe de garçons nous fixe, ils froncent les sourcils, ils ont l'air méchants. Enfin quand je croise le regard noir que me lance l'un d'entre eux, je me rends compte que c'est moi qu'ils regardent.
— Beurk. Pourquoi il y a une fille dans le groupe ?
Je sursaute presque quand j'entends ces paroles, mes yeux sont écarquillés et c'est bizarre mais pour la première fois j'ai mal comme si j'étais tombé de vélo. Pourtant il ne m'a pas touché, je ne comprends pas et j'ai envie de me mettre à pleurer mais je me retiens.
Ethan se colle contre moi et ça me rassure un peu parce qu'ils nous dépassent presque d'une tête.
— Tu vas pas retourner jouer aux poupées au lieu de vouloir jouer aux garçons ? En plus t'es trop moche avec tes cheveux bouclés, on dirait un rat, continue son copain.
— Ouais c'est vrai ça, tu sais pas conduire, t'es une fille, et les filles c'est nul !
J'ai soudain mal au cœur, comme si on m'avait piqué avec une aiguille, et j'ai envie de pleurer parce que des fois, comme maman me l'a déjà expliqué, je me sens trop rempli par les émotions.
Et puis, ça se transforme en autre chose et j'ai finalement envie de leur botter les fesses, comme dirait papa. Ils n'ont pas le droit d'être méchants avec moi, je suis comme eux et c'est pas parce que je suis une fille que j'ai pas le droit de faire du kart.
— Taisez-vous, vous avez pas le droit de dire ça ! C'est pas parce que vous êtes des garçons que vous devez être tout permis !
— Oui, laissez-la tranquille, elle ne vous a rien fait, ajoute Ethan en fronçant les sourcils.
Ils se mettent à ricaner en s'approchant dangereusement de nous. Et malgré la colère que je ressens, j'ai quand même peur qu'ils nous tapent, je n'ai pas envie d'avoir mal et je n'ai pas non plus envie qu'Ethan soit frappé.
— Oh pauvre petit bébé, tu vas te mettre à pleurer ? Je vais te dire une chose, et garde ça en tête, t'es nul et tu pourras t'entraîner deux fois plus que nous, tu seras toujours en dessous et jamais tu ne gagneras, lâche méchamment le plus grand des garçons.
Respire Victoria.
C'est ce que me dit Ethan quand j'ai trop d'idées dans la tête et ça m'aide.
— Et toi, retiens-bien que je vais te mettre la misère sur la piste, tellement fort que tu n'oublieras pas mon visage quand je serai la meilleure dans la catégorie ! lui hurlé-je à la figure.
Il n'a pas le temps de répondre car Tony revient en courant vers nous pour finir de nous préparer et nous installer dans les karts après nous avoir expliqué comment les utiliser.
Ma gorge me brûle, et je n'aime pas cette sensation. C'est pour ça que je n'aime pas me mettre en colère, les émotions qu'on ressent sont toutes sauf agréables.
Mais mon souffle est rapidement coupé quand mes mains attrapent le volant, une sensation bizarre s'agite dans mon ventre mais je me sens tout de suite heureuse alors je souris derrière mon casque.
Je me lance sur la piste aux côtés d'Ethan, j'appuie sur l'accélérateur sur la ligne droite comme m'a dit de faire Tony et j'entends le vent souffler très fort sur moi que j'ai l'impression que je vais m'envoler.
On se met à faire la course ensemble, je tourne dans les virages et je sens une force s'appuyer sur moi mais je réalise que j'ai envie de faire ça encore et encore. Je veux que papa m'emmène tout le temps en faire parce que j'adore toutes les sensations que je découvre.
Ma colère s'était envolée pour me laisser flotter comme si j'étais sur un nuage. Le trop-plein d'émotions comme l'appelle ma maman n'était plus là non plus. Je me sens bien.
Dans les virages de la piste, mon cœur bat aussi vite qu'une voiture à pleine vitesse, même si je ne voyais pas le visage d'Ethan à cause du casque, je savais qu'il souriait autant que moi et je savais ce jour-là que je voulais faire ça toute ma vie.
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Hello les amis !
Honnêtement, ça fait un bail et je m'excuse pour cette absence mdrr mais c'était dur de gérer la fin des cours, et les exams.
Mais maintenant tout est finis et les vacances sont là, RAAH est prêt à faire son comeback hehe
D'ailleurs dites-moi comment vous allez, si vos exams se sont passés !
Je suis de retour avec un petit interlude, que j'affectionne particulièrement, ces moments sont tellement remplie d'amour, j'aime tellement Ethan alors si je peux écrire sur lui, je le fais avec plaisir :)
Sur ceux, on se retrouve bientôt dans un prochain chapitre, j'ai toujours un mal fou pour m'organiser et poster sur wattpad mais ça va le faire.
Prenez soin de vous <33