Soukaina : L'exception à la r...

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Je suis une jeune fille de 16ans qui vit comme les autres avec ses deux frères et sa sœur et qui est confront... More

Chapitre indépendant
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44

Chapitre 23

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Salam aleykoum

Journal de Soukaina...

Résumé :

Sabrina : ouais bref pourquoi ton frère ne répond pas à mes appels ?

Moi : je suis son assistante moi ? Je n'en sais rien.

Sabrina : ouais bah dis lui qu'il me répond.

Moi : ouais bah parle moi correctement je ne suis pas ton chien.

Sabrina : t'as dis quoi à ton frère ? Je sais que tu lui a parlé de moi.

Moi : mais je dis ce que je veux a mon frère déjà ?? Qui t'a dit ça ?

Sabrina : un mec.

Moi : qu'il colporte bien les informations la prochaine fois ce clochard.

Sabrina : t'as dis quoi sur moi.

Moi : je te trouve louche comme meuf, déjà pourquoi tu traînes avec ce connard.

Sabrina : comment ça tu me trouve louche, tu te prends pour qui toi ?

Moi : tu te sens pousser des ailes toi ? T'es louche t'es louche et pourquoi tu esquives la question ?? Pourquoi tu traînes avec lui ?

Sabrina : ne te mets surtout pas en travers de mon chemin sinon tu vas regretter, j'ai pas du tout apprécier la dernière fois que tu sois le centre de l'attention et qu'on ne m'a absolument pas calculer, je ne suis pas dans ton ombre.

Moi : qui t'a dit que tu l'étais ? Tu te sens en compétition toute seule et je vais regretter quoi ? Si mon frère ne te répond plus c'est qu'il s'en fou de toi, je n'ai rien à voir là-dedans.

Rayan : t'ouvres beaucoup trop ta g*eule toi ?

Moi : est-ce que je t'ai sonné ? Je parle avec elle pas avec toi.

Sabrina : parle-lui d'une meilleure façon.

Moi : tu vas faire quoi ? Tu ne fais plus la gentille, ça se voit que t'es une vicieuse et une manipulatrice mais t'es tombée sur plus forte que toi.

Sabrina : le jour où tu prendras ma place je te ferai regretter sale gamine.

Moi : tu te crois intouchable ? Tu te crois indispensable ? Je peux te rayer de la vie de mon frère en une seule seconde.

Sabrina : tu ne serai pas capable de te mesurer à moi ou on va devoir rentrer en guerre toutes les deux.

Je la dévisage avec un sourire en coin.

Moi : pas de problème, qui veut la paix prépare la guerre !!

Rayan : tu viens de faire la pire erreur de ta vie.

Moi : bande de rigolos vous ne me faites pas peur.

Sabrina : tu devrais pourtant.

Je les regarde de haut en bas puis je lui donne un coup d'épaule en m'en allant vers le bâtiment de Hayat.

Moi : au fait menteuse, je sais que t'habites ici et je sais ce que tu caches avec lui mais j'attendais de voir si t'avais le culot d'assumer puisque t'ouvre toujours ta g*eule.

Je ne prend pas la peine de me retourner pour voir sa réaction mais je suis sûre qu'elle est troublée.

                                     {•23•}

J'arrive devant le bâtiment de Hayat je l'appelle au téléphone pour qu'elle puisse m'ouvrir, elle répond rapidement puis elle m'ouvre son entrée en m'indiquant quel étage et quelle porte elle habitait pour que je la rejoigne.

J'entre dans son hall il n'y a personne je monte rapidement les 4 étages et je me dirige vers le numéro de sa porte.

Je m'apprêtais à toquer quand la porte s'ouvre sur Hayat.

Hayat : coucou ça va ?

Moi : ça va et toi ?

Hayat : oui Al Hamdoulillah entre.

J'entre chez elle, je retire immédiatement mes chaussures puis je la suis jusqu'à son salon.

Moi : il n'y a personne ?

Hayat : non, ils sont tous partis chez mon oncle paternel.

Moi : tu n'y vas pas toi ?

Hayat : non il ne m'aime pas, ni moi ni mon grand frère.

Ça avait l'air d'être un sujet sensible, alors j'ai préféré ne pas poser plus de questions que ça, je relève la tête vers elle et je remarque qu'elle a les larmes aux yeux.

Moi : qu'est-ce qui ne va pas ? Ça va ?

Hayat : je..enfin oui.

Moi : tu sais que tu peux me raconter, si ça peut soulager ta peine.

Elle baisse la tête et son regard se fige, elle semble se remémorer des souvenirs douloureux, je prends sa main que je serre fermement dans ma main.

Hayat : enfaite.. quand j'avais 14ans le fils de mon oncle a essayé d'abuser de moi..il m'a fait des attouchements et j'ai décliné et quand j'en ai parlé à mon oncle avec qui j'étais proche il ne m'a pas cru.

J'ouvre grand les yeux de choc, comment on ne pouvait pas croire une victime ???? J'ai les nerfs qui montent petit à petit.

Hayat : il m'a frappé devant la famille, ce jour-là mes parents n'étaient pas là j'étais seulement chez eux avec mon frère, du coup mon frère s'est interposé et il s'est battu avec lui puis mon frère m'a demandé ce qui s'était passé.

Je l'écoutais attentivement, je ne disais rien mais dans ma tête les insultes fusaient de tous les côtés envers son oncle de merde et son cousin de merde aussi tel merde qu'est le père tel fils l'est aussi.

Hayat : il m'a directement cru et il s'est rebattu avec mon oncle qui l'empêchait d'aller massacrer son fils, son fils en a profité pour sauter par la fenêtre et jusqu'à ce jour je ne l'ai pas revu.

Moi : oh p*tain.. sale fils de chien.. tu ne mérites pas ça ma soeur, Allah te fera justice.

Si j'avais su que la justice allait aussi s'abattre sur terre..

Hayat : oui merci..

Moi : tes parents le savent ?

Hayat : oui, ils ont pardonné mon oncle qui a pleuré pour qu'on lui pardonne, je n'ai pas réussi à le faire et il avait demandé pardon qu'à mes parents pas à moi ni mon frère donc on ne se parle plus.

Moi : c'est un mal pour un bien, je préfère que tu ne sois pas associé à ce genre de merde, désolé du terme mais c'est la vérité.

Hayat : oui et ne t'excuses pas c'est la vérité.

Moi : ne pensons pas à cette ordure, Ibrahim le sait ?

Hayat : non j'ai essayé de lui dire mais je n'y arrive pas, j'ai peur de sa réaction, il a toujours été protecteur envers moi et je ne veux pas qu'il fasse quelque chose qu'il regretterait, de la même façon que j'avais raisonné mon frère pour pas qu'il aille tuer le fils de mon oncle alors qu'ils étaient tous les deux proches.

Moi : en vrai tu as raison, puis Al Hamdoulillah il n'a pas été plus loin sinon là je pense que même moi je serais parti le tuer de mes propres mains.

Hayat : je t'aime !! Mais ne te mets pas dans des problèmes pour si peu hbiba.

Moi : moi aussi ma soeur et oui après si je le croise et que tu me dis que c'est lui je ne te promets pas que je n'irai pas le castrer.

Elle explose de rire.

Hayat : mais tu es malade ou quoi ?

Moi : pas du tout !!

Hayat : mon Dieu tu es vraiment comme ton frère toi.

Moi : d'ailleurs, ne me mens pas t'es amoureuse de lui hein ?

Elle détourne le regard en le baissant, je souris, c'était sûr.

Moi : ça se voit hein.

Elle relève la tête.

Hayat : j'aime ton frère oui depuis qu'on est tout petit, il ne le remarque même pas, je l'aime en silence.

Moi : je suis sûre qu'il t'aime aussi, mais vas-y il est trop pudique sur ses sentiments sauf quand c'est la famille mais il prouve qu'il aime quelqu'un en le protégeant ou en lui donnant de l'attention et surtout en le faisant ch*er.

Elle me regarde attentivement en souriant.

Moi : il te protège non ? Moi je pense qu'il t'aime mais qu'il n'assume pas.

Hayat : je ne sais pas, en tout cas mon coeur lui appartient depuis qu'on est tout petit.

Moi : vous vous êtes connus où ?

Hayat : à l'école, j'étais dans la même école primaire que vous.

Moi : sérieux ? Ça veut dire qu'on aurait pu se connaître d'avant ?

Hayat : oui, moi je te connais depuis toujours mais on ne se parlait pas quoi.

Moi : c'est dommage mais mon frère m'avait caché qu'il te connaissait.

Hayat : ça ne m'étonne pas de lui, il dit toujours plus ils en savent et plus c'est mauvais.

Moi : oui c'est vrai il me l'a déjà dit cette phrase je ne sais même plus pourquoi d'ailleurs.

Hayat : je sais qu'il vend, il ne me l'a pas dit mais je le sais.. ça me fait mal au coeur, j'ai peur pour lui je l'aime de tout mon coeur Soukaina...

Moi : je sais, moi aussi je l'aime de tout mon cœur et crois-moi que je suis en train d'agir pour les faire sortir de là.

Hayat : tes frères ?

Moi : oui mais leurs potes aussi.

Hayat : Wassim surtout.

Moi : Wassim en fait parti oui.

Hayat : tu les fais sortir de ça comment ?

Moi : du chantage mais t'inquiète ils vont bientôt sortir de ça.

Enfin j'espère..

Hayat : Insh'Allah.

Moi : Insh'Allah je te fais la promesse de les sortir de là.

Hayat : ne te mets pas dans la merde je te préviens.

Moi : non ne t'inquiète pas.

Je sauterais tête la première pour sauver mes frères, mais il ne fallait pas que j'expose mes réelles intentions sinon on me dissuaderait par la force des sentiments.

Dans ce genre de situation, il n'y a pas de place pour les sentiments, il faut avoir la tête sur les épaules et le sang froid. Je ne connaissais même pas 10% de ce domaine de merde et de problèmes mais je savais que le danger était réel.

Bref j'ai passé l'après midi chez Hayat, je lui avais proposé de venir dormir à la maison mais elle a refusé parce qu'elle n'avait pas prévenu ses parents.

Moi : c'était vraiment trop bien comme après-midi merci hbiba ( ma chérie )

Hayat : j'ai trop kiffé aussi, il faudra qu'on se refasse ça.

Moi : oui la prochaine fois tu reviens chez moi il faut absolument que tu vois ma soeur.

Hayat : je connais Noor hein.

Moi : ah..

Hayat : mais ça me ferait plaisir de la voir ça fait un bout de temps que je ne l'ai pas vu.

Moi : génial !! Elle va être contente.

Hayat : Ouii, je te raccompagne.

Moi : oui merci.

Je me lève, elle me suit de près puis on arrive dans l'entrée où je mets mes chaussures pour repartir quand la porte s'ouvre sur un homme qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Hayat ça devait être lui le fameux grand frère.

Moi : salam aleykoum.

Lui : aleykoum Salam.

Hayat : Salam ça va ?

Lui : Al Hamdoulillah et toi ?

Hayat : Al Hamdoulillah je te présente ma copine Soukaina.

Il me sourit, je lui souris aussi.

Hayat : c'est la soeur d'Ibrahim.

Lui : mais non ??? La plus jeune là.

Moi : oui c'est moi mais vous me connaissez tous mais pas moi.

Lui : on était à l'école primaire Victor Hugo ensemble, Ibrahim et Sofiane c'est mes potes.

Moi : ah je ne savais pas, c'est quoi ton prénom ?

Lui : Younès.

Moi : je leur dirai, bon j'y vais encore merci Hayat et salam.

Younès : on te dépose ?

Moi : non c'est gentil merci ça va aller.

Hayat : t'es sûre ?

Moi : oui ne t'inquiète pas.

Je me dirige vers la sortie je les salue encore une fois et je quitte son appartement, je dévale les escaliers puis je sors du hall et je croise Lamine.

Beurk !

Je m'attendais à ce qu'il me parle mais il ne dit rien, je crois qu'il a compris le coup de pression de mes frères la dernière fois enfin hier quoi.

Je le dévisage, il fait de même et sans me parler il me montre l'état de mon visage avec sa main puis il sourit, je le regarde et lui montre l'état de son visage également qu'il avait pris plus que le mien.

Ça me démangeait trop de lui dire un truc donc en passant à côté de lui je lâche un

Moi : culot.

Je n'attends pas de réponse de sa part et je m'en vais, je passe devant le parc de la dernière fois et j'y croise Sabrina elle me regarde de travers.

Son comportement avait bien changé envers moi, elle ne cachait pas sa haine contre moi et c'était bizarre ce retournement de veste aussi rapide, ça se voit que cette haine qu'elle a envers moi date de plus longtemps que ce que je pensais.

Ce qui me confortait dans l'idée qu'elle était louche, je suis sûre qu'elle avait fait exprès d'être entre guillemets gentille ces derniers temps alors qu'en réalité elle était comme la première fois que je lui avais parlé.

Il fallait que j'en parle à mon frère de l'altercation que j'ai eu avec elle aujourd'hui, je me déconcentre d'elle et je remarque qu'elle était avec un homme, c'était Faycal et un éclair me traverse.

Je ne sais pas si vous vous en rappelez, mais une fois je l'avais croisé pendant qu'elle était en mission avec un mec et c'était ce jour-là que je lui avais posé des questions sur ce que c'était d'être donneuse de go, enfaite le mec c'était Faycal le fameux gérant de l'autre quartier qu'elle disait.

Elle avait menti, il n'était pas gérant, le vrai gérant c'était Serhat, puis qu'est-ce qu'il foutait dans notre cité en « date ».

Puis je me rappelle qu'elle doit sûrement faire semblant d'habiter aux bosquets pour ne pas se faire remarquer mais personnellement je la trouvait cramé de fou.

Il y avait des failles dans son plan, elle était soit trop bête ou j'étais trop intelligente pour voir ses défauts.

Quoi qu'il en soit il faut que je fasse genre de ne pas être sur son dos ou de la calculer pour ne pas éveiller de soupçons.

Je pense qu'avec l'altercation de tout à l'heure je me suis déjà mis en danger sur ce côté-là, c'est vrai que je n'avais pas réfléchi sur les potentielles conséquences de mes paroles, je n'ai pas su tenir ma bouche elle m'a trop énervé cette p*tasse.

Enfin bref je fais abstraction d'elle et je continue mon chemin pour rentrer chez moi, en arrivant à l'entrée de ma cité je vois une voiture rouler à côté de moi et très doucement je me retourne et je vois Imrân mon chouchou.

Imrân : qu'est-ce que tu fais là ?

Moi : je rentre j'ai été voir Hayat.

Imrân : ça été ? Il n'y a pas eu de problème ?

Moi : non t'inquiètes.

Imrân : sinon je leur sors mes muscles de Hulk hein.

Moi : vas-y toi.

Imrân : je suis trop musclé sah.

Moi : t'es tout maigre qu'est-ce que tu racontes.

Imrân : je vais te rouler dessus comment ça je suis maigre.

Moi : bah t'es maigre.

Imrân : vas-y ta g*eule j'ai faim.

Moi : bah mange toi un mur.

Imrân : t'as des gâteaux chez toi ?

Moi : sûrement.

Imrân : non vas-y viens on bouge prendre un goûter dehors.

Je rigole avant de lui répondre.

Moi : vas-y.

Imrân : monte.

Je monte dans sa voiture ça changeait de celle de mes frères ou de Wassim.

Il redémarre en trombe en faisant un demi-tour trop rapide à mon goût puis on quitte rapidement les bosquets.

Je pose ma tête sur la fenêtre et je regarde la route, Imrân était en train de chanter pendant que je souriais.

Imrân : alors t'as lâché l'affaire ?

Moi : par rapport à quoi ?

Imrân : éclaireur tout ça ?

Moi : ouais.. Sofiane m'a dit que tout ça était bientôt fini.

Imrân : ouais Insh'Allah.

Moi : tu y crois toi ?

Imrân : ouais mais c'est 50/50.

Moi : comment ça ?

Imrân : soit on se met bien soit on se met dans la m*rde

Moi : ah ouais ? Comment ça ?

Imrân : ça serait trop long à expliquer.

Moi : avoue tu n'as juste rien compris.

Imrân : ouais w'Allah j'ai rien compris à ce qu'ils racontaient.

J'explose de rire ça ne m'étonnait pas de lui.

Imrân : ta g*eule ils parlaient plus vite qu'Eminem en plus il était 3h du matin en partie vocale.

Moi : ah ouais chaud.

Imrân : bah ouais l'intelligence de Imrân doit se reposer à un moment.

Je lève les yeux au ciel.

Moi : tu vas être narcissique toute ta vie ?

Imrân : bien sûr qu'est-ce que tu crois ?

Je commence à l'observer, assez bizarre dit comme ça et je me rendais compte que ce clown un jour allait trouver une meuf et qu'il allait se caser avec elle et faire des enfants alors que lui-même c'est un enfant.

Imrân : arrête de me regarder comme une psychopathe.

Moi : je ne t'imagine pas daron.

Imrân : mais c'est quoi le rapport ?

Moi : aucun mais je ne te vois pas daron.

Imrân : moi je me vois bien daron à gueuler sur mes gosses.

Moi : t'es trop chou pour crier et être méchant ça se voit tu serais un papa drôle et gentil toi.

Imrân : j'ai hâte d'entendre ma femme crier attendez je le dis à papa il arrive.

Je rigole de nouveau.

Imrân : je serai posé dans le seddari ( fauteuil ) avec la télécommande.

Moi : avec un gros ventre.

Imrân : non toujours avec mon corps de titan.

Moi : ton corps maigre là.

Imrân : toi ferme là je préfère être maigre qu'être une baleine.

Moi : comment tu mens c'est trop.

Imrân : eh vas-y toi ta g*eule tu veux une crêpe ou une gaufre.

Moi : ta beauté.

Il sourit ça se voit qu'il était trop content que je le complimente ce c*n.

Imrân : arrête je vais rougir à force.

Je rigole.

Moi : non en vrai une crêpe c'est bien.

Imrân : vas-y pour une fois que t'es plus avec Wassim.

Moi : je te manquais ?

Imrân : trop wsh.

Moi : toi aussi tu m'as manqué espèce de fou.

Imrân : comment tu fais pour le supporter frère.

Moi : il dit pareil de toi.

J'explose de rire.

Imrân : c'est un fou lui je suis supportable tu crois que toutes les meufs qui me veulent c'est pour quoi ?

Moi : bah bonne question je vois pas ce qu'elle te trouve.

Imrân : beauté, humour tout ce que les femmes recherchent.

Moi : pardon Di Caprio.

Imrân : je t'excuse.

On arrive assez vite à la crêperie avec Imrân on s'installe et je prends une crêpe au Nutella avec de la chantilly et des fraises.

Imrân : non bah rajoute c'est pas assez.

Moi : ah ouais ?

Imrân : ta g*eule.

Le serveur arrive avec nos crêpes et j'en vois 4 au lieu de 2 je relève la tête vers Imrân.

Moi : pourquoi 4 crêpes ?

Imrân : bah une pour toi et trois pour moi ? Logique ?

Moi : ah bah... d'accord.

Il s'apprêtait à manger mais je le coupe dans son élan

Moi : attends !!!!

Imrân : quoi frère ? J'ai faim !!

Moi : je fais un snap pour mettre en story.

Imrân : mais qu'est-ce que les gens en ont à f*utre que tu manges une crêpe avec moi ?

Moi : ta g*eule tu ne connais rien toi.

Imrân : ferme là et bouffe ta crêpe avant que je te la mange aussi.

J'explose de rire mais doucement hein j'allais pas rigoler comme une dinde en public.

Bref on mange nos crêpes enfin ma crêpe et lui les siennes puis on s'est battu pour payer mais il a gagné et on est reparti à la voiture.

Je m'installe à peine dans la voiture que je reçois un appel de Wassim.

Moi : allô ?

Wassim : toi là !!!!

Moi : salam aleykoum ça va ?

Wassim : ouais salam t'es sérieuse là ?

Moi : quoi ?

Wassim : donc vous sortez manger sans moi ?

Moi : en mode c'est mon idée tu n'as qu'à embrouiller Imrân.

Wassim : bah ça ne peut qu'être l'idée d'une grosse vache.

Moi : c'est à moi que tu parles là ?

Wassim : ouais.

Moi : d'accord Wassim.

J'éloigne le téléphone de mon oreille je l'entends crier mon prénom mais je décide de raccrocher.

Fou lui.

Imrân : il a dit quoi ?

Moi : que j'étais une grosse vache.

Il explose de rire.

Imrân : tu vois je ne suis pas le seul à le dire.

Moi : ferme ta g*eule ton corps tout maigre et lui son gros corps là.

J'avais les sourcils froncés ils m'ont soûlé, le reste du trajet s'est fait en silence sur un fond de Djadja & Dinaz.

On arrive à la cité, je descends de la voiture d'imran et je me dirige vers mon bâtiment, lui me suivait de près derrière, les mecs de mon hall sont sortis je les salue.

Moi : salam.

... : salam.

Je rentre dans le hall de mon bâtiment puis je monte les escaliers rapidement, je me retrouve devant ma porte d'entrée que je déverrouille mais en entrant à l'intérieur j'aperçois Wassim qui m'attendait sur le canapé et mes frères étaient sur le balcon.

Moi : pff...

Je lève les yeux au ciel puis je le contourne et il m'attrape le bras en souriant en coin, je le regarde avec les sourcils froncés.

Imrân : vous battez pas je vais manger j'ai faim.

Moi : mais enfin on revient de la crêperie ??? T'en as pris 3 ????

Imrân : et alors ?

Moi : eh vas-y.

Il s'en va vers la cuisine et je me retrouve seul à seul avec Wassim, j'évite son regard que je porte sur mes frères.

Il soulève mon menton dans sa direction et il me regarde attentivement, ses yeux foncés et ses longs cils me transpercent le regard mais aussi mon âme tout entière.

Wassim : tu crois aller où comme ça ?

Moi : loin de toi.

Wassim : moi je te veux près de moi.

Je prie intérieurement pour ne pas rougir face à sa remarque.

Moi : pas moi je suis trop grosse de toute façon.

Il sourit en coin.

Wassim : t'es la plus belle grosse vache que j'ai vu de toute ma vie.

Moi : ferme ta g*eule.

Je m'écarte de lui mais il m'attrape de nouveau et plus fermement que la précédente fois je me retrouve nez à nez avec lui, nos visages sont particulièrement proches on se regarde droit dans les yeux.

Puis son regard descend sur mes lèvres, le mien dévie aussi sur les siennes, il s'approche de moi et il me dépose un baiser sur la joue.

Le contact de ses lèvres sur ma joue m'a fait sourire instinctivement, je l'ai senti sourire aussi.

Moi : t'es à l'aise mes frères sont à côté.

Il sourit en coin en alternant entre mes yeux et mes lèvres.

Wassim : j'aime bien vivre dans le risque et l'adrénaline.

Je rigole puis je pose mon regard sur mes frères qui comptaient se retourner donc je me recule de Wassim pour marquer une distance entre nous puisqu'on était vraiment très proche l'un de l'autre.

Il me sourit, je le lui rends puis mes frères entrent dans le salon.

Ibrahim : salam ça va ?

Moi : aleykoum salam ça va et toi ?

Ibrahim : ça va.

Moi : et toi soso ?

Sofiane : Al Hamdoulillah.

Je souris puis je regarde mon frère Ibrahim.

Moi : ibrah j'ai besoin de te parler tu peux venir s'il te plait ?

Ibrahim : ouais, viens on va sur le balcon.

J'hoche la tête puis je le suis jusqu'au balcon, je m'installe sur ma chaise habituelle et lui s'assoit face à moi.

Moi : tu as remarqué que je n'ai pas voulu vous suivre aujourd'hui ou je n'ai pas essayé de vous forcer à me dire où vous allez.

Ibrahim : ouais ? Ou tu veux en venir Souk ?

Moi : j'ai parlé hier avec sofiane, il m'a dit qu'en ce moment c'était un peu compliqué pour vous au niveau de vos trucs là et que c'était pas prudent que j'y sois parce que vous serez moins vigilant sur vous parce que vous voulez me surveiller etc...

Il m'écoute attentivement et progressivement un sourire se dessine sur ses lèvres.

Moi : mais s'il ne m'avait dit que ça je ne me serais pas arrêté, ce qui m'a convaincu c'est qu'il m'a dit que vous étiez en train d'arrêter donc je vous laisse gérer ça proprement pour que vous sortiez au plus vite je ne veux pas être dans vos pattes.

Ibrahim : Al Hamdoulillah t'as enfin compris ablacım ( petite soeur ) viens me faire un câlin.

Je me lève de ma chaise et je me dirige dans ses bras qu'il avait ouvert pour m'accueillir, il me prend dans ses bras, je souris instinctivement, je préférais être comme ça avec lui qu'en situation tendue comme ça l'était ses derniers jours.

Moi : je voulais te parler d'autre chose aussi.

Je retourne m'assoir pendant qu'il se rassoie convenablement sur sa chaise.

Ibrahim : ouais dis moi.

Moi : j'ai été chez Hayat aujourd'hui, j'ai croisé Sabrina la bas elle était avec Rayan qui m'a insulté puis elle a fait des sous entendus en mode je connaissais tout les gars de la bas etc parce qu'elle m'avait croisé quand Lamine me parlait et qu'il me cassait la tête.

Je le vois froncer les sourcils mais pas méchamment, il était seulement attentif.

Moi : bref elle m'a demandé pourquoi tu ne lui répondais pas, je lui ai dit que je n'étais pas ton assistante puis elle m'a dit de te dire de lui répondre mais elle parlait super mal je lui ai fait la remarque puis elle a commencé à me menacer et du coup moi je..

Il me coupe.

Ibrahim : t'es rentré dans sa provocation.

Moi : évidemment puis Rayan m'a dit que je ne savais pas à qui j'ai à faire sauf qu'aucun d'entre eux ne me fais peur mais je veux juste que tu saches qu'elle a un vice et qu'elle traîne avec lui c'est censé être ton ennemi.

Il me regarde mais sans porter attention à moi il semble réfléchir tout en me regardant.

Moi : je ne veux pas qu'il t'arrive un truc à cause d'elle, w'Allah je ne la sens pas, je sens qu'elle va s'en prendre à nous j'ai un mauvais pressentiment fais surtout attention à toi parce que c'est toi qu'elle veut ça se voit.

Ibrahim : dans ce cas toi aussi.

Moi : oui je ferai attention mais toi aussi, entre toi et moi le plus intéressant c'est toi.

Ibrahim : ouais je sais je suis le plus beau, le plus charismatique.

Moi : non ta g*eule t'es juste leur cible.

Il me dévisage, je le regarde en souriant.

Ibrahim : tu vas toujours me protéger hein ?

Moi : toujours !! J'essaierai de récolter des infos dans l'ombre

Ibrahim : alors là non

Moi : bon.. mais je ne vais pas en chercher mais si elles me tombent dessus je ne peux rien y faire

Ibrahim : dans ce cas ouais

Moi : alors tu me crois enfin..

Ibrahim : croire par rapport à quoi ?

Moi : Sabrina..

Ibrahim : ouais je te crois, je ne pensais pas qu'elle était capable de me la mettre à l'envers comme ça

Moi : pourquoi ?

Ibrahim : on était fusionnel elle et moi, c'était ma pote proche, on s'était toujours juré de se protéger l'un et l'autre surtout que j'ai été là pour elle quand elle a eu des galères avec sa famille.

Je comprends mieux pourquoi il avait autant du mal à y croire, ils s'étaient fait une promesse par le passé..

Moi : ah je ne savais pas.. bah elle a trahi votre promesse, ça me donne encore plus envie de m'en prendre à elle cette sorcière.

Ibrahim : non, il faut qu'on rentre dans son jeu, qu'elle croit que je n'ai rien capté dans son vice.

Moi : oui, dans ce cas répond lui.

Ibrahim : ouais je vais faire genre que j'étais occupé avec les affaires.

Moi : oui c'est parfait !! J'espère que tout ira bien.

Ibrahim : ne t'inquiète pas tout va bien se passer.

Moi : Oui.

Il me sourit et il ouvre ses bras je me lève et je repars de nouveau dans ses bras, je finis par m'éloigner de lui puis je regarde la vitre du balcon et j'y vois Wassim me fixait.

Ça se voyait qu'il me fixait depuis un certain nombre de temps déjà, ça m'a mis mal à l'aise, je me demandais pourquoi il me regardait autant.

Je retourne au salon suivi de près par mon frère Ibrahim.

Ibrahim : vas-y on doit y aller sofiane.

Sofiane : ouais.

Ibrahim : Wassim tu restes ici ? Tu vas récupérer les sacs.

Wassim : ouais t'inquiète après je les dépose direct à l'appartement.

Ibrahim : vas-y tu nous appelles.

Wassim : ouais, ils sont où les autres rigolos là ?

Ibrahim : livraison.

Wassim : vas-y.

Mes frères sont sortis de l'appartement en nous saluant d'abord, je me suis retrouvée seule avec Wassim, je l'observais pendant qu'il était sur son téléphone en train d'écrire un message.

Il a relevé la tête de son téléphone puis il a rangé ce dernier dans son jogging puis il s'apprêtait à sortir mais je l'attrape par le bras. Il se retourne et me regarde en souriant.

Moi : fais..fais attention à toi..

Wassim : tu t'inquiètes pour moi ?

Moi : ...

Wassim : arrête de toujours vouloir me protéger Soukaina, je ne vais rien faire de dangereux là, je suis là dans même pas une heure.

Moi : j'aime pas quand vous partez... là je sais que mes frères sont partis à l'appartement donc pour eux je suis rassuré.

Wassim : mais pas pour moi c'est ça ?

Moi : hmm.. ni toi ni les autres...

Wassim : tout va bien c'est bon.

Il s'approche de moi et caresse ma joue avec sa main en me souriant puis il me tire vers lui pour me prendre dans ses bras.

Ses bras c'est vraiment ma safe place, je me sens bien dedans.. je me sens apaisée et protégée, je relâche tout, plus rien ne compte quand je suis dans ses bras.

Il se recule de moi puis il me fait un bisou sur le front qui me fait immédiatement sourire en fermant les yeux.

Wassim : je reviens tout à l'heure, on ira t'apprendre à conduire.

Je souris de toutes mes dents en hochant la tête.

Wassim : j'y vais Soukaina.

Moi : fais attention à toi.

Il sourit puis il sort de l'appartement, je me retrouve seule dans mon salon, je relève la tête vers l'heure.

*16h43*

Noor finissait bientôt, je n'allais plus être seule très longtemps, j'ai décidé d'aller faire un peu de ménage.

Mais comme je suis maniaque tout était propre que ça soit le salon, la cuisine, la salle de bain, les toilettes, le couloir ou ma chambre.

Donc j'ai décidé d'aller nettoyer celles de mes frères et ma soeur ça leur fera plaisir.

J'arrive rapidement dans celle de ma soeur qui était nickel donc je n'avais rien à nettoyer, donc je suis allée dans celle de Sofiane, j'ai aéré et rangé deux trois trucs qui traînaient par ci par là puis j'ai été dans celle d'Ibrahim.

On avait la chance d'avoir chacun sa chambre, les appartements de notre cité avaient été rénovés quelques années plus tôt et ça a été agrandi.

A la base à côté du salon il y avait une autre pièce qui était comme un petit salon mais lors des travaux ça a disparu et la chambre de nos parents actuelle a pu être créée.

C'était bien parce que maintenant qu'on avait grandi chacun avait besoin de son intimité, son propre espace.

Bref, j'arrive dans la chambre d'Ibrahim, un peu comme sofiane il y avait deux trois trucs qui traînaient donc j'ai rangé.

Il y avait une liasse de billet sur son lit, enfin je dis une liasse mais il devait y avoir 10 billets de 20€ soit 200€ donc je les ai pris et je les ai rangés dans un tiroir.

Sauf qu'à ma grande surprise, en ouvrant le tiroir je tombe sur un paquet de cigarette, je ne pensais pas que mon frère fumait, ça m'a un peu déçu mais ça ne m'étonne plus.

Tant que c'était ça et pas la drogue, ça va.. enfin ça ne va pas mais je relativise...

Je referme le tiroir puis je sors de sa chambre, je me dirige vers ma chambre pour chercher après mes parfums qui avaient disparu, j'ai bougé ma chaise, ma coiffeuse et tous mes effets qui étaient dessus mais rien, ils s'étaient volatilisés.

Je ne comprenais pas où ils avaient pu disparaître ces deux là, si j'en mettais un autre il allait aussi disparaître ? J'étais maudite ou quoi ? Enfin bref.

Je décide de prendre dans ma cachette secrète une canette d'ice tea et je pars m'installer sur le balcon pour siroter ma boisson.

Je m'installe sur ma chaise habituelle, j'étais en train de boire mon ice tea quand j'entends du bruit en bas, je reconnais la voix de la mère de Wassim qui parlait super fort avec une autre femme.

Je me relève de ma chaise et je me dirige vers les rambarde de mon balcon pour voir si c'était bien elle.

Elle lève subitement la tête et je la vois me regarder en souriant.

Salima : tu m'espionnes janiya ( diablesse ).

Moi : non mais j'ai reconnu ta voix, ça va Khalti ( tata ).

Salima : Al Hamdoulillah et toi ?

Moi : Al Hamdoulillah, Salam aleykoum Khalti.

Je m'adressais à l'autre femme qui était la mère d'Imran.

Khalti : aleykoum Salam ça va ma fille ?

Moi : oui Al Hamdoulillah et toi ?

Khalti : Al Hamdoulillah.

Salima : viens chez moi maintenant Soukaina m'aider pour un truc s'il te plaît.

Moi : oui j'arrive tout de suite tata.

Je sors du balcon, je finis rapidement ma canette puis je prends mon téléphone, mes clés, une veste et je sors en claquette de chez moi.

Je dévale les escaliers, je la rejoins en bas, je passe la Salam au mec de mon hall et je me retrouve rapidement en face de mes deux tantes de coeur.

Moi : t'as besoin de moi pourquoi ?

Salima : j'ai mal au dos, c'est juste pour m'aider à la maison un peu.

Moi : pas de soucis tata, je vais t'aider.

Je prends les affaires qu'elle portait, celle de la mère d'Imran aussi et on continue notre chemin, la mère d'Imrân s'arrête devant son bâtiment. Elle nous salue puis elle rentre chez elle.

Je continue le chemin avec Salima, on discute d'un peu de tout et de rien puis on arrive chez elle.

Je ne lui laisse même pas le temps de m'expliquer quoi que ce soit que je m'exécute à ranger ses courses, je prépare aussi à manger comme ça elle est tranquille pour ce soir.

Je nettoie la cuisine après le bordel que j'ai mis quand j'ai fait la cuisine puis je reviens au salon auprès d'elle.

Salima : merci ma fille, je ne t'en demandais pas tant.

Moi : ça me fait plaisir de t'aider, t'es ma deuxième maman.

Je baisse la tête avec les larmes qui commençaient à monter, elle me relève le menton et elle me prend dans ses bras.

Salima : considère moi comme ta mère même si je ne suis pas la vrai, si tu veux m'appeler maman ne t'empêche pas hein.

Moi : merci..

Salima : c'est normal ma fille, je t'embête une dernière fois mais tu peux aérer les chambres s'il te plaît ?

Moi : oui bien sûr, tata allonge-toi t'as l'air fatiguée.

Salima : oui.

Elle est partie s'allonger sur son canapé, de mon côté je suis partie aérer les chambres en commençant par celle de Salima,puis celle des autres enfants et en finissant par celle de Wassim.

J'entre dans sa chambre et ça sent son odeur, je souris instinctivement, de manière non voulue.

Pourquoi je souris en sentant son parfum... je ne me rends pas compte mais chaque jour je m'attache à lui.

Je m'attache trop vite aux gens, j'ai peur de m'attacher à lui et j'ai peur de tomber amoureuse de lui, je n'ai jamais connu ça et pourtant je sens qu'avec ce qui se passe entre lui et moi en ce moment ça sera inévitable.

J'ouvre sa fenêtre, j'en profite pour ranger deux trois habits qui étaient sur son lit, ça devait être des habits qu'ils avaient sortis pour choisir comment s'habiller.

En tout cas c'était des vêtements propres et repassés donc je les mets dans son armoire, je referme son armoire et à côté de son lit je vois un autre t-shirt.

Je saisis le t-shirt et je remarque directement l'odeur de celui-ci, son t-shirt sentait mon parfum, le premier parfum que j'avais perdu.

Comment avait-il pu parfumer l'un de ses hauts avec mon parfum, il en avait mit beaucoup on sentait que ça.

J'ai souris, je ne sais pas pourquoi mais ça m'a fait plaisir de savoir qu'il avait imbibé un de ses t-shirts avec mon parfum.

Je pose le t-shirt sur son lit, je m'approche de sa commode là où il y a sa play, je cherche après un stylo et un bout de papier que je finis par trouver au bout de quelques secondes.

J'écris sur le papier « tu parfumes ton t-shirt avec mon parfum, j'espère que ça ne va pas te déranger que je pique un de tes t-shirts et que je l'imbibe de ton parfum ».

J'ouvre son armoire et je prends un t-shirt basique noir nike, je prends ensuite son parfum avec lequel j'asperge le t-shirt que je mets ensuite dans ma poche en boule.

Je referme la fenêtre de sa chambre, je referme son armoire et je repose le parfum à sa place, mon regard se fige sur mes deux bouteilles de parfum que j'avais perdu.

C'était donc lui qui me les avait volés, je vais le tuer mais pour autant je récupère la première bouteille et je lui laisse la deuxième.

Il me les avait pris pour asperger son t-shirt de mon parfum, je trouvais ça mignon mais pourquoi le faire aussi secrètement ?

Avait-il honte de ça ? Je trouvais ça adorable..

Enfin bref, je me dirige vers les autres chambres pour fermer les fenêtres, parce que je m'étais éternisé dans la chambre de Wassim.

Je retourne au salon auprès de Salima, elle s'était endormie sur son canapé, j'ai vu l'heure et je me demandais qui allait chercher ses enfants à l'école.

Enfin bref je quitte son appartement, en claquant fermement la porte puis je descends les escaliers je me retrouve dehors en face du parc.

Je vois les frères et sœurs de Wassim dans le parc, ça me rassure qu'on ait pu les récupérer de l'école donc je vais les voir.

Moi : Ilyès !!

Ilyès est le petit frère de Wassim, il est plus jeune que moi d'un an.

Ilyès : wsh Soukaina !! Ça va ?

Moi : Al Hamdoulillah et toi ?

Ilyès : Al Hamdoulillah.

Moi : c'est toi qui a été récupéré tes sœurs ?

Ilyès : ouais pourquoi ?

Moi : comme ça, ta mère est fatiguée elle s'est endormie, je me suis occupée de tout chez vous comme ça elle est tranquille.

Ilyès : tu gères merci.

Moi : normal, bon j'y vais, ne tarde pas à rentrer.

Ilyès : ouais t'inquiète.

Je lui souris, je fais un coucou aux sœurs de Wassim puis je m'en vais en direction de mon bâtiment.

J'ai vu au loin qu'il y avait un attroupement de mecs que je ne connaissais pas forcément qui étaient avec les gars de chez nous donc j'ai préféré passer par derrière.

Je marchais tranquillement quand je sens des pas derrière moi, je fais comme si je n'avais pas entendu les pas et je poursuis mon chemin.

Je m'arrête soudainement et je me retourne d'un coup vers la personne qui me suivait et je remarque que ce n'est nul autre que Lamine.

Moi : tu veux quoi ?

Lamine : tranquille je viens te prévenir d'un truc grave.

Moi : qu'est-ce que tu racontes ?

Lamine : ton frère est menacé, je te dis ça comme ça.

Je le regarde plusieurs secondes sans rien dire, j'avais les sourcils froncés et le cœur qui battait à toute vitesse mais j'essayais de ne rien montrer, j'essayais de lire en lui sans pour autant montrer que j'étais terrifiée par ce qu'il venait de me dire.

Moi : pourquoi tu me dis ça ?

Lamine : je ne t'ai jamais voulu de mal w'Allah, je te dis ça comme ça même si j'ai la haine contre toi et tes frères et l'autre là.

Moi : qui est-ce qui veut s'en prendre à mon frère ?

Lamine : tu comprends que je ne peux pas en dire plus, imagine on nous écoute je ne préfère pas prendre de risque.

Moi : donne-moi un nom !!

Lamine : tu n'es pas conne, tu sais très bien qui de mon quartier pourrait en vouloir à ton frère.

Rayan, Serhat, Faycal et Sabrina..

Moi : vas-y merci.

Je me retourne pour m'en aller mais il m'attrape fermement le bras je me retourne et je le dévisage.

Moi : lâche-moi !!

Lamine : ne te mets pas dans les problèmes, fais attention à toi Soukaina..

Je le regarde sans rien dire, je ne savais pas quoi dire...

Moi : c'est prévu pour quand ?

Oui bah ne me jugez pas, il fallait que je trouve une alternative.

Lamine : je ne sais pas mais d'ici la fin de semaine c'est sûr.

J'hoche la tête et je m'en vais sans lui répondre, je n'ai que quelques jours pour agir..

Votez et commentez bisous

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Soukaina : l'exception à la règle

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