L'Errance du ninja à l'œil im...

By Falkland1982

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Himawari Uzumaki est une Genin du Village de Konoha, à la suite de la mort de son père et de la désertion de... More

Avant-propos
Chapitre 1 : rencontre avec le troisième type
Chapitre 2 : en route pour Bleu-Val
Chapitre 4 : lutte désespérée
Chapitre 5 les Sources et les prisonniers
Chapitre 6 : Retrouvaille inattendu.
Chapitre 7 : la vengeance amère.
Chapitre 8 : les Ōgahantā

Chapitre 3 : La bataille de Bleu-Val

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By Falkland1982

Himawari avait déjà eu du mal à s'endormir, et les quelques heures de sommeil ne lui furent pas agréables. Elle faisait un cauchemar, plus précisément de mauvais souvenirs refaisaient surface. Le premier souvenir c'était quand elle avait appris la désertion de Boruto, elle s'était réfugiée dans les bras de son grand-père. Celui-ci essayait de la consoler comme il le pouvait.

Cependant, les pires souvenirs sont ressortis après cette scène, un jour elle marchait dans les rues de Konoha, avant cela elle avait longé la rivière à côté de l'aire de jeux. Elle vit des enfants avec qui elle jouait. Elle leur fit signe de la main, mais aucun ne lui renvoya la politesse. Quand telle voulut entrer dans l'aire de jeux, ils partirent tous, certains se sont quand même excusés pour leur départ précipité, ils sont prétextés que leurs parents leur avaient demandé de rentrer tôt.

Himawari sentit que c'était un mensonge, il y avait une nôtre raison. Elle le découvrit lorsqu'elle longea les bars et les restaurants. Au moment où elle s'était mise à regarder la carte d'un café, elle entendit un groupe de jeunes adultes discutés au sujet de son frère, tous étaient des ninjas.

« Vous croyez que Boruto va être inscrit au Bingo Book ? » Demanda le plus jeune ninja du groupe.

« La question n'est pas s'il va y être inscrite, mais quelle lettre il aura. » Répondit le collègue à côté de lui.

« Pour moi, il va être de rang S ou A au minimum. » Dis le troisième.

« Quoi, tu le mets parmi les plus hauts criminels du classement ? » Répondit le plus jeune.

« Il a réussi à vaincre Sasuké, alors que c'est le deuxième ninja le plus fort du Monde. J'étais là-bas quand qu'on a essayé de le choper. On n'aurait dit un monstre, et Sasuké malgré son Chidori fut propulsé et atterri sur le toit du bâtiment voisin, heureusement que sa femme a réussi à le rattraper. Le Hokage avait chargé des membres de l'ANBU de le surveiller quand il était à l'hôpital, à mon n'avis il a été bien imprudent. Si ça n'avait pas été son fils, il aurait enfermé dans une prison haute sécurité. Mais bon on n'y peut rien contre les liens du sang, j'espère en revanche, qu'il n'a pas mis le village en danger parce qu'il n'a pas été capable de prendre les bonnes décisions. » Renchéris celui qui était à côté du jeune adulte.

Himawari n'eut pas le courage d'en entendre plus, elle s'éloigna du café en accélérant le pas. Malheureusement pour elle la discussion qu'elle vient d'entendre n'est que le début des rumeurs colporter contre son père et son frère. Elle garda tout en elle, malgré le fait que cela la faisait souffrir, comme si l'absence de son frère et l'agonie de son père n'étaient pas suffisantes.

Elle faillit craquer et lâcher ses nerfs sur la première personne qui osait encore mal parler d'eux. Ce fut le jour où la liste des élèves admis à l'Académie fut publiée, elle s'y rendit accompagner d'Hinata. Même si l'Académie n'opérait plus de sélection à l'entrée depuis la Grande Guerre, cela permettait aux élèves de connaître les noms de leurs prochains camarades.

Elles franchirent les portes de l'académie en direction des panneaux d'affichage, mais une voix familière les interpella. « Hinata quelle surprise je ne m'attendais pas à te voir ici, c'est pour les listes de préinscription ? Ah ! Tu es là aussi Himawari. » C'était Shino Aburame, un des professeurs de l'académie et accessoirement ancien coéquipier d'Hinata.

« Ah ! Bonjour, Shino, oui c'est exactement ça. Est-ce que tu seras le professeur principal Himawari ? » Répondit Hinata.

« Non malheureusement, je suis déjà affecté à une autre promo. » Répondit-il, cependant, il regarda autour de lui pour vérifier s'il n'avait pas d'oreilles indiscrètes. Puis s'adressa de nouveau à Hinata, mais en baissant le volume. « Est-ce que le transfert est pour bientôt ? »

Shino voulait en fait parler du transfert de Kyûbi du corps de Naruto à celui d'Himawari. Hinata répondit à voix basse. « C'est dans deux jours. » Mais ne voulant pas embêter sa fille elle lui dit. « Hima, il faut que je discute avec Shino, tu vas voir si ton nom est marqué sur la liste. »

« D'accord maman ! » Comprenant quelle serait la nature de leur conversation, elle préféra s'en éloigner. Elle rejoignit le groupe d'enfants et tenta de se faire une place pour pouvoir examiner la liste. Une fois devant celle-ci, elle trouva son nom sans problème, et heureuse surprise elle vit deux noms qu'elle connaissait. Alors elle se mit à regarder autour d'elle pour voir si elle ne retrouverait pas par hasard les deux personnes à qui appartient ces noms.

Malheureusement non, cependant elle entendit une conversation d'un groupe d'élèves de l'académie ayant reçu leur diplôme. « Je me demande dans quelle équipe on sera ? J'espère que tu seras dans la mienne Makoto, avec ton Byakugan je suis sur qu'on arriverait à tuer facilement l'autre raclure de Boruto. »

Elle se tourna en direction de la voix, elle vit deux garçons fraîchement diplômés de l'académie. L'un d'eux est membre du Clan Hyûga reconnaissable avec leurs yeux blancs caractéristiques des possesseurs du Byakugan (Himawari avec ses yeux bleus est une exception).

Ce garçon répondit, un peu gêné par la remarque de son ami. « Arrête, tu parles d'un de mes cousins et le petit-fils du chef de mon clan. »

L'autre garçon imperturbable. « Il n'a pas hésité à s'attaquer à sa mère et à sa tante, crois-tu vraiment que tu peux le considérer encore comme un membre de ta famille ? C'est juste un criminel et un traître ! » Mais le garçon sentit que quelqu'un lui tira le bras pour faire signe de se retourner.

C'est ce qu'il fit, alors il vit Himawari tête baissée, cette dernière lui dit avec calme, mais détermination cette phrase. « Tu vas retirer ce que tu viens de dire et t'excuser. »

« Non, mais dis donc ! Pour qui tu te prends, tu ne sais pas que tu dois respecter tes aînés ? » Répondit le garçon, ne supportant pas qu'une gamine lui donne des ordres.

« Ruito ! Tu parles à Dame Himawari, c'est la petite sœur de Boruto. » Déclara paniquer l'autre garçon. « Dame Himawari ! Excusez-le, il ne sait pas ce qu'il dit. » Rajouta dans la foulée.

Mais son ami ne voulut pas être impressionné par une fillette de bonne famille. « Quoi ? Tu essayes d'intimider moi et Makoto ? Tout ça parce que je ne viens pas d'un clan prestigieux et lui est issu de la Bunke ? Laisse-moi te dire... ». Mais il s'interrompit quand Himawari redressa sa tête permettant aux deux garçons de constater qu'elle avait activé son Byakugan.

Elle mit sa main droite devant elle prête à attaquer, comme quand elle était plus petite le jour de l'investiture de son père et que son frère avait déchiré sa peluche préférée. Naruto voulu s'interposait et fut mis KO par sa fille.

« Tu vas retirer ce que tu viens de dire et t'excuser, plus vite que ça. » Dit-elle, avec une voix montrant sa colère. Les deux garçons furent impressionnés, y compris celui qui était pourtant membre du Clan Hyûga. Aucun d'eux ne suent quoi répondre. « Locked on. ». Mais quelqu'un l'interpella et cria son nom, le premier appel était dans son rêve, mais les autres étaient à l'extérieur.

Elle finit par ouvrir les yeux et vit ses camarades qui étaient à côté de son lit. Apparemment ils essayaient de la réveiller depuis un moment.

Ehô Norimaki et Yuina Itomaki regardaient Himawari, celle-ci comprenait que c'était l'heur de quitter le refuge. « Ça y est, on se barre ici ? »

Ehô. « Ouais on attend plus que toi la marmotte, si, il a aussi le chevalier qui pose sa pêche. »

Yuina. « Ehô ! »

Mais celui-ci se contenta de hausser les épaules. Himawari se leva, mit ses sandales, défaits son lit et mit les draps dans le sac à linge sale. En effet, ce n'est pas parce qu'on n'est potentiellement poursuivie par des marionnettes tueuses qu'il faut oublier les bonnes manières.

Les trois aspirants ninjas sortirent de la chambre, tout le monde les attendait, on entendit une chasse d'eau et quelques instants plus tard c'était au tour d'Herménégilde de sortir. Celui-ci fit un signe de la main pour leur souhaiter bonjour. Les aspirants ninjas rendirent la politesse.

« Je ne sais pas ce qui s'est passé hier, mais on dirait qu'il est devenu plus sympa. » Fit remarquer Ehô.

Mirai voyant que tout le monde était là elle commença le briefing. « Bonjour, tout le monde, il pleut légèrement dehors, mais ce n'est rien en comparant à hier. Si on ne traîne pas, on atteindra le Village de Bleu-Val avant la fin de matinée. On ne change pas par rapport à hier, si tout va bien on pourra contacter des renforts une fois arrivés dans ce village. Himawari et Dame Isidora vous seraient nos yeux, dès que vous serez à portée de vision du village vous nous prévenez et vous ferez un état des lieux sur sa situation. Si jamais, on découvre que le village a lui aussi subi une attaque. Moi, Clotaire et Herménégilde nous l'inspecterons. Je donnerai les instructions par radio au cas où. J'attends que chacun d'entre vous obéissez à mes ordres, on ne peut pas se permettre de jouer les héros. » La dernière phrase s'adressait en faîte à son équipe. « Très bien, des questions ? Pas de question ! Alors en route. »

Le groupe parti dû refuge, Kohana marchait à pied pour ce voyage, elle tenait la main de son père. Yuina demanda à Himawari si tout va bien. « Himawari, tu as bien dormi ? Tu semblais agiter dans ton sommeil. »

Elle voulut se montrer rassurante. « Oh, ça ce n'est rien, juste un mauvais rêve, d'ailleurs je m'en souviens même plus ce que c'était. Et vous comment s'est passé votre tour de garde ? »

Yuina soulager voyant que son amie allait bien et s'empressa de lui raconter leur nuit. « Très bien, on a beaucoup discuté avec Northia Isidora, ou plutôt Duchesse Isidora de Northia comme on l'appelle dans sa langue. Elle nous a expliqué comment on devient magicien dans son monde et comment elle manipule le chakra. D'ailleurs chez eux le chakra s'appelle le mana. »

Himawari intriguée. « Ah oui, cela devait être intéressant. »

Yuina confirma. « Oui très, c'est totalement différent de nous, mais le plus intrigant c'est les différentes classes de magicien, ils sont très spécialisés. Par exemple il y a les élémentaristes qui s'attachent à utiliser l'énergie naturelle issue de leur monde. »

Himawari. « Des spécialistes du Senjutsu ? »

Yuina. « Exacte ! Mais chez nous les spécialistes sont assez est rare, car l'énergie naturelle est difficile à manier. Alors que chez eux c'est l'une des classes de magicien les plus populaires. Elle nous a dit que les plus grands magiciens dans ce domaine pouvaient construire une armée en rendant les arbres vivants, même chose pour l'eau. »

Ehô voulu cependant tempérait l'enthousiasme de Yuina. « Oui enfin, pour monter dans les arbres ou marcher sur l'eau, en revanche là il n'y a plus personne. »

Himawari. « Comment ça ? »

Ehô. « Quand je suis monté à l'arbre en utilisant mon chakra pour tenir dessus, elle n'en revenait pas. »

Yuina. « C'est vrai ! Apparemment leur manière d'utiliser le chakra ne leur permette pas de faire ça, mais ça ne veut pas dire qu'ils sont nuls, c'est juste différent. »

Himawari. « Je vois, et Isidora elle est quoi comme spécialité ? »

Yuina. « Je ne sais plus le nom de sa classe, mais elle est spécialiste en spectre. Ce sont des créatures entièrement constituées de chakra, en tous cas, ce sont des créatures très résistantes, on s'est battu contre l'un d'eux pour s'entraîner durant la nuit. »

Himawari. « Quoi ? Vous avez fait ça ? Vous auriez dû me réveiller ! »

Ehô. « Désolé ça sera une autre fois. » Dit-il en rigolant.

Mais Isidora interpella le groupe. « Ça y est l'un de mes spectres voit le village ! »

Tout le monde s'arrêta. « Alors, il a subi une attaque ou pas ? »

Isidora faisant son rapport. « Non, le village semble indemne, mais les habitants se rassemble autour de trois hommes, visiblement le village est prêt à partir. Les trois individus ont sur leur front votre blason »

Mirai enthousiasme. « Ce sont des ninjas de mon village ! Peut-être enquête-t-il sur les marionnettes, ou alors ils évacuent le village ? En tout cas, nous devons accélérer le pas. »

Malheureusement non loin du village de Bleu-Val, deux êtres blancs habillés en blanc avec des cheveux blancs flottaient à haute altitude et regarder ce village de loin. Malheureusement, autour d'eux il y avait plusieurs dizaines de ces marionnettes qui avaient attaqué Vert-Rive.

« Dame Chinatsu, dans ce hameau certains êtres semblent sortir de l'ordinaire. Voulez-vous donner l'assaut ? » C'était une femme qui en âge humaine aurait la trentaine, elle avait des cornes légèrement arrondies et au nombre de quatre. Elle s'adressait à une jeune fille de quinze ans d'apparence, sa paire de cornes ressemblait à celui d'un bouc.

« Fuyumi, veux-tu en réalité étancher la soif de sang de tes lames ? Très bien, testons-les et si ces rats sortent de l'ordinaire, tu pourras aller t'amuser. »

Enfin, nous y sommes presque ! C'était dans cet esprit que le groupe courait en direction de Bleu-Val. Pour accélérer le pas, Kohana monta sur les épaules d'Ehô et son père Rui était tenu par Herménégilde au niveau de l'épaule.

Mirai qui courait en tête avait activé sa radio et mit l'oreillette à son oreille. Elle essayait de contacter l'équipe ninja qui se trouvait à Bleu-Val. « Ici le Jônin Sarutobi Mirai de l'équipe huit aux ninjas se trouvant à Bleu-Val, est-ce que vous me recevez ? Ici le Jônin Sarutobi Mirai de l'équipe huit aux ninjas se trouvant à Bleu-Val, est-ce que vous me recevez ? »

Voilà plus de cinq minutes qu'elle essaye, mais jusqu'ici sans résultat. Cependant, ces efforts finirent par payer. « Ici Taketori Hôki Chûnin de l'équipe vingt-cinq ! Mirai-Seisen, quelle est votre situation ? »

Mirai alla à l'essentiel. « L'équipe huit devait atteindre le village de Verte-Rive pour une mission, mais il a subi une attaque, nous n'avons trouvé que deux survivants, les autres villageois sont soit morts ou enlevés. Nous sommes aussi accompagnés par des étrangers venant d'un autre monde. Il affirme avoir subi une attaque des Ôtsutsuki, c'est eux qui ont porté secours aux survivants, quand nous étions sur le point de rentrer à Konoha, le pont qui mène à la route fut détruit par une marionnette ennemie. »

Hôki Taketori. « Quoi ? Le village de Verte-Rive a lui aussi subi une attaque ? »

Mirai interloquer. « Aussi ? Tu veux dire que d'autres villages furent victimes de ces marionnettes ? »

Hôki. « Oui, et pas seulement ici, il y a eu des attaques contre des villages du Pays des Rivières et du Pays du Vent. On n'a reçu l'ordre d'évacuer les civils de la zone. Vous êtes où ?

Mirai. « À deux minutes d'ici en provenant de l'Ouest. »

« Oh, non ! ». « Quoi, qu'est-ce qu'il y a Himawari ? » Demanda Mirai, sa jeune élève avait activé son Byakugan, ce qui signifie qu'elle a sans doute repéré quelque chose.

« D'autres marionnettes se dirigent vers Bleu-Val, il y en a des dizaines ! » Déclara-t-elle.

Hôki. « Mirai-Seisen, que se passe-t-il ? Mirai, vous me recevez ? »

Mirai tenta alors de prévenir l'équipe vingt-cinq. « Hôki, tu me reçois ? Des ennemies approchent de votre position. Tu m'entendes ? »

Mais apparemment, les ondes radio sont brouillées, puisque de l'autre côté, il n'arrivait pas non plus à communiquer. « Mirai-Seisen, Mirai-Seisen ! Je ne vous reçois plus ! »

« Mais enfin, qu'est-ce qui se passe ? » C'était le chef du village qui posa cette question, il s'agissait d'un jeune homme âgé de vingt-cinq ans. Il n'était pas encore le chef il y a deux ans. Donc ce n'était pas lui qui avait orchestré le complot contre Verte-Rive. Quand il fut intronisé chef, il tenta de réconcilier le village de Bleu-Val avec le village de Verte-Rive. Mais les villageois de ce village ne voulurent pas de cette réconciliation, n'arrivant pas à pardonner l'assassinat de leur ancien chef par Bleu-Val.

Alors que les villageois regardèrent les ninjas en se demandant ce qu'il se passe, un très jeune garçon tenant la main de sa mère se retourna et regarda le ciel. « Maman, des hommes volants ! »

« Allons, mon grand ce n'est pas le moment. » Répondit sa mère. Mais le petit garçon insista et lui tira la main. « Je t'ai dit que ce... ». La mère s'était retournée pour gronder son fils, mais elle vit en levant son regard les fameux hommes volants dont son fils parlait. C'était les marionnettes avec leurs ailes de papillon de chakra. La plupart d'entre eux pointèrent leur bras sur le village et d'autres avaient des arcs et des flèches entièrement constitués de chakra comme leurs ailes.

De plus en plus de villageois se retournèrent et virent les pantins, ils comprirent qu'un déluge de feu allait s'abattre sur eux. Certains commencèrent à faire des pas en n'arrière, d'autres commençaient déjà à courir, puis on n'entendit les premiers cris de panique.

Hôki Taketori voyant que l'ennemi aller faire feu. « Renga ! »

Le jeune homme bâti comme un colosse aux cheveux noirs en désordre avec des côtés rasés et des yeux sombres sauta sur le toit de la maison la plus haute du village. Il déploya un immense bouclier rectangulaire, qui avec une bandoulière le tenait à l'épaule. Il le mit devant lui. « Shadanheki (Mur de Quarantaine) ! » Alors un mur constitué de briques bleues de chakra apparut devant lui. Le mur recouvrait la quasi totalité du village. Il était incliné comme le bouclier.

Les marionnettes décochèrent leurs flèches de chakra ainsi que leurs rayons laser noirs. Heureusement, tous les projectiles se heurtèrent au Mur de Quarantaine. Une autre salve fut lancée, puis une autre et enfin ce fut un véritable bombardement. La salve des explosions eut pour effet de recouvrir la zone de fumée obstruant en partie la vue.

« Restez derrière le mur ! Vous êtes à l'abri ! » Hôki Taketori essayer quand bien que mal à donner ses instructions aux villageois, mais certains prisent par la panique tentèrent de fuir le plus loin possible, mais en faisant ça ils n'étaient plus protégés par le bouclier de Renga.

« Hôki, ils tentent de nous contourner. » Prévient Hako Kuroi troisième membre de l'équipe vingt-cinq, grâce à ça marionnettes, une peluche violette en forme de lapin assez flippant, elle pouvait observer l'ennemi.

Comme annoncé, deux marionnettes contournèrent le bouclier par la gauche, une fois arrivée sur le côté, ils tendirent leurs arcs de chakra et décochèrent sur un groupe de civils qui essayaient de fuir. Ce fut un désastre les marionnettes avaient tiré quatre flèches de chakra sur un groupe de trois hommes et une femme, les quatre flèches firent mouche et les villageois s'effondrèrent au sol.

Les deux marionnettes furent rejointes par trois autres et préparèrent une nouvelle salve. Mais sans cris égard, quatre aigles spectraux foncèrent sur l'ennemi avant que ces derniers eussent le temps de décocher leurs flèches.

Les marionnettes se débattaient comme elles le pouvaient, mais clairement ces aigles avaient une force surnaturelle. L'un d'eux avec ses serres attrapa le bras et l'épaule d'une marionnette, l'aigle tira sur le bras et l'arracha. Même si on peut imaginer que les marionnettes ne soient pas aussi solides qu'un corps humain, le fait que ces oiseaux spectraux arrivent à le démembrer prouvent qu'ils ont une force bien au-delà de la nature. Leur coup de bec n'est pas moins dévastateur, celui-ci arrive à briser le corps des marionnettes comme on percerait une coquille d'œuf.

« Mais c'est quoi ça ? » Demanda Hôki impressionné par les dégâts qu'infligent ces aigles à l'ennemi.

« Aucune idée, mais visiblement, ils sont de notre côté. Il y a d'autres qui arrivent, ils sont au sol, je prends ceux qui viennent par la gauche, occupe-toi de ceux de droite. » C'était Hako toujours concentrée sur la bataille. La jeune fille gothique attaqua les cinq autres marionnettes arrivant par la voie terrestre, elles ont abandonné les arcs et les tirs laser, pour matérialiser à la place des haches et des épées de chakra.

Cependant, elle ne bougea pas, les pantins allaient l'attaquer, mais elle renvoya contre eux sa propre marionnette. Le lapin violet avait entre ses pattes des parchemins explosifs (même si on pouvait se demander comment ils les tenaient, puissent qu'il n'avait ni doigts ni griffes).

La marionnette lapin fonça sur eux, il plaça un parchemin explosif sur le pantin de tête, les autres pantins tentèrent bien de l'attaquer, mais il était trop rapide pour eux. Au moment où il allait recevoir un coup, il modifie sa trajectoire à la dernière seconde et plaça le parchemin. Avant que les marionnettes comprirent ce qu'étaient ses bouts de papier, les parchemins se déclenchèrent et ce fut le feu d'artifice. Encore cinq marionnettes neutralisées, Hôki avait qu'en à lui plus de mal à se débarrasser des trois marionnettes qui venaient de son côté.

Il arrivée à parer leurs coups avec son kunaï et à contre-attaquer, mais les blessures qu'il infligeait n'était que des égratignures. Il trouva cependant une ouverture, il sauta et donna un coup de pied sur le visage d'une marionnette, et s'en servir comme tremplin. Ayant gagné de la hauteur, avec ses mains il effectua des mudrâ et lança une boule de feu. « Katon, Boule de Feu suprême ! » L'immense jet de flammes fit fondre les trois marionnettes, elles étaient encore debout, mais comme l'intérieur de leurs articulations avait fondu, elles étaient incapables de bouger. Il les acheva par soit par un coup de poing pour deux entre eux et le dernier par un coup de pieds.

Une fois au sol, malheur ! Un quatrième pantin sortant de la fumée se plaça derrière lui, et était sur le point de lui donner un coup de sabre sur son dos. « Hôki, attention ! » Cria Renga, qui avait repéré la marionnette, mais il ne pouvait pas bouger, car il doit maintenir le bouclier qui était toujours sous le feu ennemi.

Heureusement, une lame de chakra lancée à pleine vitesse transperça la marionnette, le choc fut si violant que la marionnette se brisa quasiment en mille morceaux (de la même façon qu'une balle traverse un corps humain), et la lame de chakra finit sa course sur le mur d'une maison du village, le mur a lui aussi failli être transpercé.

Alors que deux autres pantins atterrirent au sol, Mirai sorti de la fumée et avec sa seconde lame de chakra où elle a transmis son Fûton, elle les décapita, mais même sans leur tête les marionnettes bougeaient encore, alors elle fit un second passage, mais cette fois-ci les décapita au niveau du ventre. Ils s'effondrèrent au sol et restèrent inanimés.

« Montjoie ! Saint-Michel ! Que trépasse si je faiblis ! » C'était Herménégilde qui entrait dans la bataille accompagnée de Clotaire. Notre cher chevalier se lança dans un duel d'épéiste avec une marionnette. Au bout de quatre coups, il prit la lame de son épée avec une de ses mains (l'autre tenait toujours la fusée) et planta la pointe sur l'endroit où devait se trouver le cœur de la marionnette. Il tenait son arme comme ça pour mieux guider le bout de son épée. Alors l'épée fut imbibée d'une étrange énergie, la lame prit une couleur de feu et l'énergie se déchargea au niveau de la pointe, ce qui fit exploser la marionnette et des flammes sorties de l'intérieur de celle-ci.

Clotaire avec son espadon affrontait trois marionnettes, contrairement à ce que la culture populaire laisse croire. L'épée à deux mains n'est pas une arme de bourrin, mais au contraire une arme qui nécessite un haut niveau de maîtrise. Certes il faut utiliser le principe de synergie pour enchaîner les coups, ce qui fait que ce n'est pas très adapté pour les duels, en revanche, une bonne maîtrise de l'espadon permet d'obliger les ennemis à garder leur distance et de leur laisser peu d'ouverture. Donc cette arme est idéale pour affronter plusieurs ennemis en même temps. Ce qui fait que les marionnettes n'arrivent pas à l'atteindre, sans compter que l'épée de Clotaire comme celle d'Herménégilde semble accumuler de la puissance au fil du combat. Celle-ci se relâcha quand Clotaire donna un violent coup qui atteignit une des marionnettes, et par un effet d'onde de choc détruisit les deux autres. Mais trois nouvelles marionnettes l'attaquèrent alors que les débris des premières étaient encore fumante.

Le camp des marionnettes a subi de nombreuses pertes, mais il y avait encore plus d'une vingtaine de marionnettes, dont la moitié continuait à bombarder le village toujours protégé par le Mur de Quarantaine de Renga Kokubô. Cependant, celui-ci commence à montrer des signes de faiblesse, sans compter que l'ennemie tente toujours de le contourner afin de pouvoir s'en prendre à la population terrorisée et paniquée. Les aigles de la Duchesse Isidora les tient en respect, mais ils sont débordés par le nombre, et la magicienne n'arrive pas à créer suffisamment pour tous les contenir et cela lui coûte beaucoup de chakra.

Hôki finit par poser la question pour savoir qui sont ces étranges alliés. « Qui sont-t-il Mirai-Seisen, c'est eux les étrangers venant d'un autre monde ? »

Mirai en plein combat et récupérant sa lame de chakra qui était plantée sur le mur d'une maison. « Oui, c'est ça ! Mais pas le temps d'expliquer, d'abord nous devons repousser ces pantins. Est-ce que des renforts arrivent ? »

Hôki. « Nous avons perdu toutes liaisons radio avant l'attaque, mais si on ne fait pas de check-up régulièrement, alors les autres équipes doivent nous porter secours. Donc ce n'est qu'une question de temps. »

Mirai pessimiste voyant le sort s'acharner contre eux. « Du temps ? Nous n'en n'avons pas ! »

Ermeline l'arbalétrier chargeait son arbalète d'un carreau, celui-ci se mit à briller, mais elle en remit un autre par-dessus, celui-ci fusionna avec le premier, elle mit un troisième, un quatrième, et enfin un cinquième. Les cinq carreaux ne formèrent plus qu'un seul, Ermeline se mit en joue et visa les marionnettes qui étaient dans les airs. Elle lui a fallu un certain temps avant de pouvoir les verrouiller, une fois fait, elle décocha. Les carreaux se séparèrent et les cinq carreaux à tête chercheuse filèrent en direction de leur cible. Une seule marionnette vit les projectiles venir vers eux, elle réussit à l'esquiver de justesse, mais pas les autres. Ce qui fait que quatre des cinq carreaux réussirent à toucher leur cible. « Herzogin Isidora, ich habe nicht viel Munition und es sind noch viele Luftwaffenstationen übrig. (Duchesse Isidora, je n'ai plus beaucoup de munitions et il reste encore beaucoup d'unités aériennes.) »

Ehô, Himawari, Yuina, Bibiane, les deux moines, ainsi que Rui et sa fille Kohana regardèrent au loin la bataille. Himawari avait activé son Byakugan, et ce qu'elle vit la mettait hors d'elle. En effet, malgré tous les efforts des ninjas, plusieurs civils furent blessés ou tués par les pantins, il avait un adolescent parmi eux. Par exemple, un pantin tira un rayon laser sur une maison où une famille s'était réfugiée, de toute évidence la famille n'a pas survécu. L'ennemi n'avait plus beaucoup de pantins, mais encore suffisamment pour faire de lourds dégâts.

Quant à Ehô, il enrageait aussi de ne pas pouvoir combattre. Mais cette fois-ci la cheffe d'équipe fut clair, rester en arrière et protéger les civils qui les accompagnaient. La jeune Kohana encourageait les ninjas. « Allez les ninjas, faites-en de la pâtée, renvoyez-les en enfer. » Le père lui serrait son poing, pour lui aussi cette scène était insupportable.

Yuina et Bibiane étaient inquiètes, quant aux moines, ils priaient pour que le ciel leur accorde la victoire.

Ils n'étaient pas les seuls à regarder au loin cette bataille. Les deux Ôtsutsuki admiraient aussi le spectacle, elles étaient assez amusées, apparemment c'était pour elles une bonne distraction. Elle était à très haute altitude, avec des yeux normaux il était difficile d'apercevoir le village, en plus la météo est très nuageuse, c'est donc grâce à leur Byakugan qu'elles observaient la bataille.

La jeune Ôtsutsuki commenta. « Mais c'est qu'ils vont nous repousser les bougres ! Finalement cette planète n'est pas qu'une perte de temps. Peut être que parmi eux, je trouverais mon réceptacle ? »

La Ôtsutsuki lui répondit qu'elle avait remarqué quelque chose. « Un groupe est à l'écart de la bataille, pourtant, j'aperçois un puissant chakra, il est contenu dans l'une de ses créatures. Vous en pensez quoi Dame Chinatsu ? »

L'adolescente Ôtsutsuki regarda à la direction indiquée, elle regardait Himawari, qui en raison de sa colère, émettait à faible dose le chakra de Kurama. Peu certes, mais suffisamment pour être perceptible par un possesseur du Byakugan. « C'est intrigant en effet, comment cette mioche peut telles avoir cette puissance en elle ? »

« Dame Chinatsu, voulez-vous que je m'en occupe ? » Demanda Fuyumi.

« Merci Fuyumi, mais c'est mon rôle de collecter du chakra pour le Clan, par contre, les défenseurs de ce village ont bien mérité une récompense, tu ne trouves pas qu'ils sont dignes de toi ? »

Fuyumi eut alors un large sourire, sa maîtresse lui offrit une occasion de se battre. Elle attendait cela avec impatience. « Je leur offrirai une mort digne d'un guerrier. »

La jeune Chinatsu Ôtsutsuki en rigolant. « Tu as toujours été quelqu'un de généreux, c'est ce qui me plaît chez toi. Mais avant je dois m'occuper des autres groupes. Tiens on dirait qu'ils ont eu des difficultés eux aussi. »

Elle se retourna et vit une dizaine de pantins volés vers elle, cinq d'entre eux portaient des prisonniers. Il y avait trois ninjas, deux garçons et une fille âgée de douze à treize ans. On pouvait voir que c'était des ninjas avec leurs bandeaux frontaux, mais ce n'était pas le symbole de Konoha, mais celui-ci. Il venait donc du Village caché Tani.

Les deux autres prisonniers étaient des civils, deux fille de quatorze et quinze ans. Inutile de dire qu'ils étaient terrorisés, rien que du fait qu'ils étaient désormais à très haute altitude.

« Lâchez-nous bande de scélérats ! » Cria l'un des deux garçons ninjas.

« Allons calmez-vous bande de rats, et tout se passera bien. » Ordonna Chinatsu.

« Mais vous êtes ce qu'on appelle des Ôtsutsuki ! » Dit la jeune kunoichi.

Les deux extraterrestres ne cachèrent pas leur étonnement. « Comment savez-vous de quel clan nous somme ? Visiblement vous avez des informations à nous communiquer. » Chinatsu entra en communication psychique avec les marionnettes, elles montrèrent les différentes batailles qu'elles ont livrées. Elles ont dû effectivement faire face à la résistance de la part des ninjas de différents pays. « Bon amenez-les à mère, mais j'aimerais m'occuper de leur interrogatoire. »

« On ne te dira rien connasse ! » Répondit le même garçon.

La jeune Ôtsutsuki lui répondit calmement avec un sourire amusé. « Si tu le prends comme ça ! » Elle tendit son bras avec le pouce en l'air, après quelques secondes en fixant le jeune garçon, elle le renversa toujours avec le sourire. Elle avait signé l'arrêt de mort de son prisonnier. La marionnette relâcha alors le ninja et celui-ci commença sa chute libre, n'ayant même pas le temps de lâcher son cri de désespoir (du moins les autres n'eurent pas le temps de l'entendre, le bruit du vent étant assez fort à cette altitude). Ce qui rendait la scène encore plus glaçant pour les autres.

« Non, Wakio ! Oh mon Dieu ! Non ! » Cria de désespoir son amie. « Pitié, ne nous tuez pas ! On vous dira tout ce que vous voulez ! » Supplia une des deux adolescentes qui s'accrocha sur le pantin qui les tenait de peur qu'elle les lâche aussi. Le deuxième garçon ninja était trop terrorisé pour dire quoi que ce soit.

« Tenez-vous tranquille et il ne vous arrivera rien. Bon maintenant emmenez-les ! » Ordonna Chinatsu aux pantins, elle ouvrit un portail inter-dimensionnels et ces derniers s'engouffraient à l'intérieur. Une fois les derniers pantins partis, la jeune Ôtsutsuki dirigea son regard de nouveau sur le village de Bleu-Val. « Ce n'est pas tout, mais nous avons du chakra à collecter. »

Pendant ce temps au sol la bataille est presque terminée, il y a encore six pantins opérationnels. Ils étaient tous dans les airs, alors l'un des aigles spectraux se posa à côté de Hako Kuroi et la voix d'Isidora sorti de lui. « Mademoiselle, on peut les achever avec votre créature et vos artefacts explosifs. Qu'elle monte sur cet aigle et je vous l'amènerai à porter des ennemis. »

Hako n'hésita pas longtemps. « Bon très bien ! » Elle fit monter sa marionnette lapin sur le dos de l'aigle, celui-ci décolla aussitôt et fonça sur l'adversaire. Les pantins tentèrent de l'abattre, mais il esquiva tous les projectiles. Une fois arrivée au premier adversaire, la marionnette lapin sauta et posa le premier parchemin, il sauta sur le deuxième, remonta sur l'aigle, sauta de nouveau sur un troisième pantin, et ainsi de suite jusqu'au dernier. Ensuite les six parchemins explosèrent quasiment en même temps. Ça y est la bataille est fini. !

Mais au début personne ne réalisa vraiment que c'était fini, tout le monde restait sur leur garde. Mais après quelques secondes tout le monde se rendit compte de l'évidence. Renga Kokubô désactiva le bouclier. « Ça y est, on les a eus ? »

« Oui, mais à quel prix ? » Répondit Mirai, elle se retourna et vit les dégâts. Les ninjas et les guerriers de l'autre monde se sont plutôt bien sortis, en revanche, il y a de nombreuses victimes parmi les civils.

« C'est un désastre ! » Renchérit Hôki. « Mon Dieu, tous ces pauvres gens, ils ne méritaient pas ça ! » Commenta Rui Tsunashi qui laissa tomber toute sa haine de ce village et de ses habitants, tout était oublié, ce ne sont plus que des concitoyens et frères dans le malheur.

« On aurait dû combattre nous aussi, au lieu de rester sagement ici. » Déclara Ehô fou de rage.

Himawari avait toujours son Byakugan activé, son intuition affirmait que tout était loin d'être fini et la suite lui donna raison, en regardant vers le ciel elle cria. « Oh non ! »

« Qu'est-ce qu'il y a Himawari ? » Demanda Yuina totalement surprise.

Mais sa coéquipière ne répondit rien, à la place elle fonça en direction d'Isidora qui était entre eux et le village. Une fois arrivée à porter de voix elle cria à pleins poumons. « Dame Isidora ! Faites montaient un de vos aigles au-dessus des nuages, quelqu'un est en train de tomber ! »

Isidora abasourdi et n'ayant pas tout compris. « Quoi, mais... »

« Faites ce que je dis, il n'y a pas une seconde à perdre ! » Insista Himawari. Alors l'un des aigles spectraux monta en flèche, il monta au-dessus des nuages. Alors grâce à la vision partagée qu'elle avait avec ses spectres, elle vit un garçon en chute libre. C'était le ninja capturé par les Ôtsutsuki. « Oh, mein Gott, das ist nicht wahr ! »

Elle déploya toute son énergie pour faire grandir l'aigle qui fonça vers la victime, celui-ci gagna en poids et en taille. Pour cela elle désactiva ses autres spectres. L'aigle arriva à la hauteur du garçon, celui-ci en proie à la panique se débattit quand l'aigle essaya de l'attraper avec ses serres. « Mais arrêtes, j'essaye de te sauver ! » Heureusement, l'aigle finit par le rattraper, et amorça sa descente et atterrit à côté du groupe des aspirants ninjas. Une fois au sol l'aigle disparut, Ehô et Yuina lui portèrent secours. « C'est un ninja de Tani ! » Reconnu Ehô en voyant son bandeau frontal.

« Tiens bon ! On est là pour aider. » Tenta de rassurer Yuina.

Le garçon reprenant son souffle, même s'il avait l'impression que ses forces l'ont totalement lâché. « Mes amis... elles ont capturé mes amis, il faut les secourir ! »

« Elles arrivent ! » cria Himawari avant que qui que ce soit ne rajoute quelque chose.

La première Ôtsutsuki atterrit brutalement devant Mirai et l'équipe vingt-cinq. Ce fut la dénommée Fuyumi. Elle tenait en main deux sabres, c'était des vrais sabres et non des armes créées par leur chakra comme Kinshiki Ôtsutsuki. Elle se leva doucement et avec son Byakugan activé, elle déclara. « Vous vous êtes bien battus ! En récompense, je vous offre l'honneur de mourir par mes lames. »

La seconde Ôtsutsuki atterrit devant le groupe des aspirants ninjas, celle-ci regarda amuser les genins et déclara. « Je ne m'attendais pas à ce que vous réussissez à le rattraper. Je vous félicite ! » Elle applaudit des mains de façon sarcastique. « Vous lui permettez de vivre quelques minutes de plus. » Elle cessa d'applaudir et regarda fixement Himawari, qui faisait de même. « Quant à toi mocheté, dis-moi où tu as trouvé cette puissance et ses yeux qui ne t'appartiennent pas ! »

« Tu es sourde en plus d'être laide ? Je t'ai posé une question. » Himawari avait très bien entendu, si elle ne répondait rien c'est parce qu'elle bouillonne de rage. Pas à cause des insultes, mais à cause de ce que ces deux Ôtsutsuki ont fait. L'adolescente Ôtsutsuki avait toute l'air d'une peste pourrie gâtée (pour rester poli). Hautaine et égocentrique la fille se sentant supérieure par sa beauté présumée (c'est vite dit quand on a une paire de cornes de bouc sur la tête) et de son rang social pour écraser les autres. Donc rien que ça, ça fait pour Himawari une personne détestable, mais en plus son appartenance au Clan Ôtsutsuki finit par inspirer le dégoût.

« Bon la mioche, soit tu me réponds gentiment ou tu me répondras après que j'ai arrangé ton visage à coups de poing. Honnêtement il y en a bien besoin. » Continua l'Ôtsutsuki.

« En tous cas je ne suis pas un consanguin moi ! » Rétorqua Himawari.

« Pardon ! »

« Vu ta gueule, ton père doit aussi être ton oncle voire ton frère, pour avoir une peau aussi blanche que du papier toilette, il faut au moins que les frères et sœurs s'entremêlent. Remarque je compatis, en effet, quel mec voudrait d'une fille ressemblant à un bouc ? » Continua Himawari. Beaucoup seraient surpris par le comportement d'Himawari. En effet, moqueuse elle a toujours été un peu, mais vulgaire et faisant des coups en dessous de la ceinture, cela date en réalité de peu, elle a développé ça à cause de certains camarades de l'Académie (aucun venant de sa classe) qui s'en prenait à Boruto oralement, elle avait décidé de rendre coup pour coup. Mais sa mère lui a dit de ne pas tomber aussi bas. Donc elle a cessé pour les humains, mais pas pour les Ôtsutsuki.

Étonnamment face à l'insulte, l'Ôtsutsuki se remit à sourire et répondit. « Oh ! comme c'est mignon, tu essayes d'avoir de la répartie. Mais tu sais que contrairement à toi, moi je peux me permettre d'insulter l'adversaire. »

« Ah oui, et pourquoi ? » Himawari se mit en position de combat sentant que son adversaire préparé un sale coup.

L'Ôtsutsuki continuait de sourire et tendit sa main droite dans le vide, alors apparut un Naginata rouge, le Naginata est une arme japonaise, proche du fauchard à lame courbe, cette arme, particulièrement appréciée par les moines et pouvant atteindre jusqu'à deux mètres en longueur, était utilisée autrefois sur les champs de bataille pour couper les jarrets des chevaux. C'était une arme également efficace dans le combat à mi-distance contre un guerrier à pied.

Le Naginata de Chinatsu faisait à peu près 1,90 m. « Tout simplement parce que moi quand on me manque du respect... ». Elle disparut et réapparut derrière Himawari son arme prête à donner un coup vertical sur la jeune fille. « Je peux faire en sorte qu'il se la boucle définitivement ! »

Mais la jeune kunoichi réussie à esquiver le coup en se baissant, elle se retourna et riposta avec une Paume du Hakke (Hakke Kûshô) sur le ventre de son adversaire. Elle toucha en plein dans la cible, elle fut même propulsée en arrière et tomba sur plusieurs mètres. Cependant, elle réussit à atterrir sur ses jambes, elle glissa encore sur quelques centimètres et se redressa.

Tout le monde aux alentours fut impressionné par la prouesse d'Himawari. Non seulement elle avait réussi à esquiver une attaque-surprise de son adversaire, mais en plus, elle a réussi à l'infliger une attaque dévastatrice pour les tenketsus de celui-ci. À peine que l'ennemi se soit redressé, elle cracha un peu de sang et mit sa main devant sa bouche.

Himawari sourit en voyant cela, mais elle effaça presque aussitôt. Ses coéquipiers arrivèrent de chaque côté d'elle, accompagné en plus du jeune ninja de Tani qui s'était relevé. « Bravo Himawari ! Tu l'as eu ! Finalement ils ne sont pas aussi forts que ça. » Déclara Ehô.

Mais Himawari rétorqua avec un air grave. « Ne te fie pas à ta première impression. »

Yuina. « Comment ça ? Tu n'as pas réussi à toucher un point vital ? Pourtant tu n'es pas du genre à rater sa cible. »

Himawari. « J'ai effectivement touché un tenketsu important, mais il vient de se régénérer. »

Ehô. « Hein ? Je croyais que les tenketsus prenaient du temps avant de se régénérer et que ça perturbait gravement la circulation du chakra. »

Himawari confirma. « C'est exact ! Pour te donner un exemple, c'est comme si j'avais coupé une veine. Mais là au lieu de se vider de son sang, mon adversaire n'a qu'une légère coupure et même pas la marque d'une cicatrice. »

Yuina. « Mais les tenketsus sont encore plus sensibles que les veines de la circulation sanguine. En plus du fait qu'ils sont les portes de la circulation du chakra, en les endommageant on peut empêcher l'adversaire de faire appel à son chakra, et même à provoquer des dommages aux organes internes. »

Himawari. « Sans compter que contrairement à notre corps, on ne peut pas renforcer les tenketsus, pareil pour les organes internes. Voilà pourquoi les possesseurs du Byakugan sont craints par les spécialistes du corps à corps. On peut être aussi coriace que Rock Lee ou comme mon père avoir une immense réserve de chakra, si les tenketsus sont bloqués on est KO. La seule exception est de relâcher une immense quantité de chakra avant que les tenketsus ne soient trop endommagés. Ce qui est arrivé lors du combat entre mon père et mon oncle Neji. »

Ehô. « Et c'est le cas pour elle ? »

Himawari se mordant la lèvre en signe d'anxiété. « Je ne serais le dire, je n'ai pas l'impression. Je n'ai pas vu une augmentation de la densité de chakra, j'ai juste vu que le flux s'était remis à circuler normalement. »

« Bravo ! Tu sais te servir de ces yeux, et ton attaque a prouvé que tu sais au mieux en profiter. Si ton adversaire était un de tes semblables, c'est sûr il serait mal barré. Malheureusement pour toi, par rapport à vous je suis une déesse ! » Déclara Chinatsu.

« Blasphème ! ». La déclaration de l'Ôtsutsuki avait mis hors de lui un des deux moines. « Gardez votre sang-froid, je vous prie ! L'essentiel de nos forces combattantes sont coincés dans ce village et Dame Isidora ainsi que notre arbalétrier ne sont pas en position optimale pour combattre. En gros, seuls les aspirants ninjas sont au mieux de leur forme. Monsieur Tsunashi, vous et votre fille éloignez-vous le plus loin possible. Avec une telle puissance, vous risquerez d'être gravement blessé. Profitez que l'ennemie soit concentrée sur son combat pour vous mettre à l'abri. » Déclara Bibiane.

« Mais et vous ? Vous êtes en mesure d'affronter ce monstre ? » Demanda Rui Tsunashi, en même temps qu'il prenait sa fille dans ses bras.

« Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas certes une combattante, mais je sais utiliser un certain nombre de sorts. Mais vous ne restez pas ici ! » Répondit Bibiane.

« Écoutez ! Prenez autant de blessés que vous pouvez et fuyez le plus loin possible. Nous allons les retenir ! » Cria Hôki Taketori au chef du village et aux villageois. Il n'eut pas besoin de répéter, ils prirent la fuite quitte a laissé le peu de bagages qu'ils avaient préparés. Hélas ! Quelques blessés ne reçurent aucune aide et quittaient péniblement le village pas leur maigre force. Car les gens fuyaient essentiellement par panique et donc se soucier peu de leurs voisins. Même si un certain nombre essayait de transporter un blessé, surtout s'il s'agissait d'un vieillard ou d'un enfant (bref une personne fragile).

Les ninjas et les guerriers de l'autre monde regardaient fixement l'Ôtsutsuki. Le combat n'avait pas encore commencé, les forces en puissance étaient toujours en train de s'évaluer. Cependant, l'Ôtsutsuki dénommée Fuyumi détourna le regard en direction du groupe d'aspirants ninjas où se trouvait sa maîtresse. « Dame Chinatsu je ne pense pas qu'ils soient une menace pour vous, mais méfiez-vous de la gamine. » Elle n'a pas dit ça à haute voix, c'était plus un souhait qu'autre chose.

Elle replaça son regard sur ses adversaires, elle remarqua alors que l'un d'eux avait les traits de son visage tiré par la rage. On sentait en lui une colère qui était sur le point d'exploser. Ce qui intrigua Fuyumi. Mirai, quant à elle, elle ne l'avait pas encore remarqué. Elle se grattait les méninges pour mettre en place un plan d'attaque. Malheureusement, contre un tel adversaire et surtout sur le fait qu'ils ont livré un dur combat, il n'y a même pas cinq minutes, elle ne trouvait aucun angle d'attaque satisfaisant. « Si les renforts n'arrivent pas maintenant, on est fichu ! Nous n'avons pas eu le temps de nous remettre de l'affrontement contre les marionnettes. Contre un tel adversaire, nous n'avons aucune chance ! »

« Je vois que vous avez de grandes capacités, et la gamine encore plus. En cadeau, je vous donne l'initiative, à vous de donner le premier coup. » Déclara Fuyumi qui se mit en garde.

« Oh ! Comme c'est généreux de votre part, vous êtes la bonté incarnée ! » dit Hako Kuroi de façon sarcastique.

« Bon, écoutez ! Avant toute chose, nous devons... » mais Mirai n'eut pas le temps d'exposer sa stratégie. Clotaire et surtout Herménégilde se lancèrent à l'assaut.

En faîte, c'était Herménégilde qui donna l'assaut, après avoir jeté son manteau par terre. Clotaire lui a emboîté le pas. L'Ôtsutsuki ne bougea pas, le chevalier arriva à sa hauteur criant de rage et sur le point de donner son premier coup. L'Ôtsutsuki le bloqua avec son sabre gauche, le chevalier tenta alors un autre coup d'épée de l'autre côté. Fuyumi fit un pas en arrière et le contrat avec son autre sabre et continua à reculer. Herménégilde tentait plusieurs assauts, mais sans succès, car son adversaire esquivait ou paraît. Il finit par essayer de transpercer son adversaire, mais Fuyumi réussit à légèrement dévier la trajectoire avec l'un de ses sabres. Elle fit un pas de côté, profita de l'élan de son adversaire pour se tourner sur elle-même, de sorte que celui-ci pris par son élan se retrouve dos à elle. Elle donna alors un coup de sabre au dos d'Herménégilde qui n'est pas protégé par son plastron. Il tomba sur le ventre.

Alors Clotaire essaya à son tour de donner un coup d'épée sur l'Ôtsutsuki, elle réussit de nouveau à contrer l'attaque et riposta, Clotaire par un pas de côté arrive à esquiver. Le problème, c'est que son arme n'est pas idéale pour les duels. En effet, cette arme est conçue pour donner de grands coups et maintenir à distance ses adversaires, ou a brisé leur formation. Après quelques échanges, l'écuyer-guerrier donna un coup horizontal de haut en bas. Mais son adversaire esquiva et l'espadon frappa au sol. Avant que Clotaire eu le temps d'enlever son épée du sol, son ennemie sauta sur la lame pour la bloquer et était sur le point de lui trancher le cou grâce à ses sabres. Mais à la dernière seconde, Fuyumi sauta en arrière pour esquiver un coup de pied de la marionnette lapin de Hako Kuroi. Clotaire quant à lui recula et remit son épée en position défensive, il a eu chaud sur ce coup-là.

Fuyumi à peine avait-elle touché le sol, que des shurikens arrivèrent sur elle, elle arriva à tous les contrer avec le sabre qu'elle tient à la main droite. Mais pas le temps de se reposer, Mirai attaqua à son tour, pour cela la Jônin avait imbibé ces lames de chakra. Afin qu'avec son chakra les lames soient plus longues et ainsi avoir une meilleure portée. Après quelques échanges de lame contre lame. Mirai dû faire un grand saut en arrière pour esquiver une attaque de l'Ôtsutsuki. Elle atterrit à côté d'Herménégilde, qui se relevait malgré la douleur due à sa blessure au dos. « Mais qu'est-ce qui vous a pris d'attaquer comme ça ? Vous n'aviez même pas de plan en tête, vous avez foncé tête baissée. »

Mais le chevalier avait l'une de ses pupilles devenues noires au lieu de couleur or. Visiblement le signe qu'il était en colère, mais en faite, c'était plus que de la colère, c'était de la haine. « Sie gehört mir! Toter Dämon ! » Cria avec rage en repartant à l'attaque.

Fuyumi bloqua de nouveau son assaut, elle dit avec une voix pensive. Cette affreuse langue animale ! Elle m'est familière. »

« Erntoise ! Ça aussi ça t'es familier ? Schlampe ! » Herménégilde tenta de nouvelles attaques avec toujours plus de rage. Cependant, cela ne semblait pas perturber son adversaire qui était en pleine réflexion. Elle se demandait où elle a bien entendu cette « langue d'animale ». Clotaire rejoignit le chevalier visiblement animé par la même rage.

Cependant, aucun des deux n'arrivait à la toucher autre que ses sabres. Malgré le fait qu'elle donnait l'impression d'être perdue dans ses pensées. Clotaire et Herménégilde faillirent l'atteindre en même temps, mais Fuyumi se mit à tourner extrêmement rapidement sur elle-même, on avait l'impression qu'elle exécutait le Tourbillon Divin du Hakke. Mais ce n'est plus qu'une ressemblance qu'autre chose. En effet, cela ne prenait pas la forme d'un dôme. Cependant, il a les mêmes effets. Les deux guerriers de l'autre monde furent stoppés dans leur élan et avant d'être propulsés en arrière, ils reçurent des coupures surtout au niveau des bras et du torse par les lames qui tournoyaient à toute vitesse.

Une fois au sol, Herménégilde sur le dos et ayant lâché son épée essaya tant bien que mal de redresser son corps, mais c'est à peine s'il put lever son torse. Il vit alors l'Ôtsutsuki le regarder avec un large sourire, mais toujours avec un ton monotone. « Ça y est je m'en souviens ! » Plusieurs ninjas tentèrent de l'attaquer, mais toutes les attaques échouèrent et Hôki Taketori qui était au contact fut repoussé violemment par un coup de pied. Profitant qu'à la suite de ça ses ennemis lui laissaient quelques secondes de répit, elle continua. « Tu es le garçon du château, celui qui s'est fait dessus pendant qu'une marionnette capturait un autre garçon encore plus jeune que toi. L'autre garçon, ce n'était pas un membre de ta famille, voire n'était-ce pas ton frère ? »

Herménégilde toujours au sol, il regardait avec haine l'Ôtsutsuki, malgré ses blessures la colère continuait de l'animer. Fuyumi, elle le regardait avec amusement, on pouvait se demander si elle n'allait pas se mettre à rire.

Herménégilde était d'autant plus en colère, que son adversaire a avouée être la personne qui a enlevé son petit-frère, il y a trois ans.

Il se souviendra toujours de cette nuit funeste. Il avait quatorze ans à l'époque, il était l'écuyer d'un chevalier ami de sa famille, donc il ne vivait plus dans le château familial. Cependant, lors d'un tournoi et de la Confirmation de son frère, il put de nouveau dormir chez ses parents accompagnés du chevalier qu'il servait ainsi que de sa famille. Il était très content de passer un petit moment avec sa famille, notamment, avec son père plus qu'avec son petit-frère, même si bien sûr il était content de le voir.

Après la Confirmation de son frère qui a eu lieu la veille, il était impatient d'être à demain pour participer au tournoi. Le tournoi concernait les chevaliers, mais des combats d'écuyer et autres apprentis chevaliers étaient organisés en première partie. Il voulait montrer les progrès qu'il a réalisés dans l'art du combat et du maniement de l'épée, mais aussi convaincre une certaine fille de lui laisser porter ses couleurs.

Ce tournoi tant espéré n'aura jamais lieu ! Au beau milieu de la nuit, la ville fut assiégée par des ennemis inconnus. L'ennemi arriva au centre de la ville, surprenant bien des habitants dans leur sommeil. Le désarroi et la panique s'installèrent bien vite, les gens tentant de fuir les étranges soldats venus d'un autre monde, pendant que la garde essayait tant bien que mal de les repousser.

Le jeune adolescent n'écoutant que son courage voulu accompagner son père ainsi que du chevalier qu'il servait pour les combattre. En effet, son père une fois revêtu de son armure partie rejoindre ses hommes à la bataille, mais il n'autorisa pas son fils à l'accompagner, il l'envoya à la place chercher son frère qui était sans doute encore dans sa chambre. Il le supplia de le laisser combattre à ses côtés, plutôt que d'accomplir cette mission. Il argumenta que sa nourrice était sans doute en train de l'emmener à l'abri et qu'il serait plus utile au combat. Mais son père resta intransigeant ne supportant pas l'insubordination, il le força à accomplir sa mission et envoya aussi deux gardes pour l'aider.

La fierté d'Herménégilde en avait pris un coup, mais pas le choix, il parti pour accomplir sa mission. Accompagner des deux gardes, il parcourait les couloirs interminables du château. Il pouvait entendre ce qui se passait à l'extérieur, il y avait des cris, des explosions et toutes les cloches de la ville qui sonnait sans s'arrêter. Une mystérieuse secousse stoppa sa course, il perdit l'équilibre et Herménégilde tomba sur son genou. Quelque chose avait frappé de plein fouet le château. À peine le temps de se relever, lui et les gardes entendirent des cris. Ce fut celui d'une femme. « Oh non ! Monsieur le Comte, sauvez... ».

Ils se précipitèrent vers la direction d'où provenait la voix. Les gardes étaient en tête et Herménégilde les suivait. Ils n'eurent qu'à tourner vers le couloir à leur droite et arrivèrent au lieu d'où provenait la voix. Ils virent stupéfaite une femme transpercée par une arme produite par le chakra, elle était en chemise de nuit et avait essayé de protéger un jeune garçon de sept ans, lui aussi était en chemise de nuit blanche, il tenait à la main un petit sac. Il était tombé par terre, et, il regardait terrifier l'assaillant. Celui-ci, ressemblait à un homme étrangement vêtu, son visage était dissimulé par des bandages. En réalité, c'était un pantin des Ôtsutsuki.

Il balança le corps de la jeune femme sur le côté. « Joséphine ! » Cria le petit garçon roux. La marionnette fixa alors son regard sur lui, il commença à s'approcher. Le petit garçon tenta vainement de reculer en se traînant au sol. Les deux gardes se précipitèrent vers l'assaillant pour l'empêcher de s'en prendre à l'enfant. Mais avant qu'ils est eu le temps d'atteindre l'ennemi, une femme vêtue de blanc et ayant un sabre dans chaque main s'interposa.

Elle repoussa les gardes et les fixait. L'étrange femme était rentré dans le château par l'intermédiaire d'une brèche qui fut ouverte par la marionnette. Elle avait des cornes légèrement arrondies et au nombre de quatre. Les yeux blancs comme si elle était aveugle, mais en réalité elle voyait parfaitement.

« Misérable ! Relâchez le Comte Roland immédiatement. » Ordonna l'un des gardes voyant que la marionnette avait agrippé le bras de Roland et le tirait vers lui.

« なんてひどい言葉でしょう。これらは話している動物のようです。 (Nante hidoi kotobadeshou. Korera wa hanashite iru dōbutsu no yōdesu). » Déclara alors la femme avec un ton monotone.

Les gardes se lancèrent alors à l'assaut, la femme ne se mit pas en garde. Alors que les deux soldats étaient sur le point de donner leur premier coup d'épée, l'ennemi donna un coup de sabre et les traversa. Impossible de savoir où elle les a touchés, Herménégilde n'a pas pu voir exactement le mouvement de l'adversaire, mais selon son point de vu les sabres aurais dû toucher les soldats. Mais c'est comme s'ils avaient traversés que du vent.

Herménégilde était tétanisé par la peur, maintenant que la femme était devant lui. Il se rendit compte qu'elle était très grande. Mais le plus terrifiant chez elle était ses cornes. Il avait l'impression de faire face a un démon sorti de l'Enfer. « Non, ah moi, au secours... » cria le petit garçon capturé par la marionnette, cette dernière sortie par la brèche en volant et le cri de l'enfant s'éloigna avec elle.

« Roland ! Qu'est-ce que vous attendez... ». Bégaya le jeune écuyer. Il voulait interpeller les soldats pour qu'ils réagissent. Mais ces derniers s'effondrèrent au sol, non, en faite, ils se décomposèrent en lamelles, comme si c'était des tranches de jambon. L'ennemi leur avait donné plusieurs coups tellement tranchants qui fient des coupures nettes. Une vraie vision d'horreur !

Herménégilde fixa de nouveau son regard sur l'horrible femme. Il tremblait de tout son corps, il tenait une épée à la main, mais elle bougeait dans tous les sens à cause de ses tremblements. Il était au bord des larmes. La femme elle était amusée en voyant l'état du jeune adolescent. « そう ?私を攻撃するのを何を待っていますか?Sō? Watashi o kōgeki suru no o nani o matteimasu ka? »

Elle s'approcha d'un pas vers lui, lui au contraire recula d'un pas et d'un deuxième mêmes. Elle donna un coup sec avec un de ses sabres sur l'épée d'Herménégilde. Ce n'était pas un coup violent, mais étant incapable de serrer son arme correctement, il lâcha son arme et tomba en arrière, car ses jambes étaient incapables de le soutenir, la peur le vidait de toutes ses forces.

La femme en admirant ce spectacle pitoyable essaya d'étouffer un rire. « かわいそうな生き物。あなたはとても弱いので我慢できません。もし私に子供がいたら、彼の気をそらすためにあなたをペットとして連れて行ったでしょうが、ちょっとまた別の機会かもしれません。Kawaisōna ikimono. Anata wa totemo yowainode gaman dekimasen. Moshi watashi ni kodomo ga itara, kare no ki o sorasu tame ni anata o petto to shite tsurete ittadeshouga, chotto mata betsu no kikai kamo shiremasen. » Elle éclata de rire après cette phrase.

C'était il y a trois ans ! Le plus humiliant c'est quand Fuyumi Ôtsutsuki partit en le laissant là, il partit avertir son père que Roland fut kidnappé. Celui-ci entra dans une colère noire et reprocha à son aîné de n'avoir rien fait pour sauver son frère. Il partit avec ses soldats pour essayer de le délivrer ainsi que les autres enfants capturés, mais un autre Ôtsutsuki l'en empêcha et le blessa sérieusement. Son père à cependant, survécu, il s'excusa même devant Herménégilde pour l'avoir reproché de n'avoir pas secouru son frère. Il s'était rendu compte qu'un jeune écuyer ne pouvait rien faire contre un tel ennemi, puisque lui-même fut impuissant pour les stopper. Mais Herménégilde s'en voulait de n'avoir rien essayé pour empêcher cela, et, se promis de soi délivrer son frère ou de le venger.

Voilà pourquoi, il était dans une rage incontrôlable quand il reconnut la femme responsable du kidnapping de son frère. Clotaire qui lui aussi avait vu sa sœur se faire enlever par les mêmes Ôtsutsuki, le suivit dans son délire vengeur. Maintenant, ils étaient tous les deux par terre, pendant que Fuyumi regardait Herménégilde avec le même regard amusé qu'elle avait à l'époque. Cependant, elle changea son regard pour redevenir sérieuse. Elle réalisa que son adversaire et ses compagnons d'armes n'étaient pas dans leur monde. Donc normalement ils n'ont rien à faire ici. Elle tendit son sabre vers lui et elle déclara. « Vous allez me suivre vous aussi, j'ai quelques questions à vous poser. Je vous préviens, si vous ne voulez pas trop souffrir, alors répondez bien sagement à mes interrogations. »

« Toi et tes questions, allez vous faire mettre ! » Osa répondre Herménégilde.

« Ta vulgarité ne te sauvera pas. » Ce contenta de déclarer Fuyumi. Cependant, Mirai sortit de nulle part et attaqua l'Ôtsutsuki. Celle-ci la voyant arriver s'était mise en garde. Cependant, Mirai ne donna aucun coup avec ses lames. Elle se plaça à côté de l'Ôtsutsuki et exécuta des Mudrâ, elle les fit avec une telle vitesse, qu'il était impossible de les voir, mais elle finit avec le Mudrâ du tigre.

L'Ôtsutsuki voulut l'attaquer, mais elle se trouva paralysée. Des liens invisibles l'immobilisèrent, elle essaya de se débattre. Mais rien à faire. Elle vit un arbre poussé derrière elle, et avant qu'elle n'eût le temps de s'en dégager des branches la saisirent et l'immobilisèrent. En réalité, ce n'était qu'une illusion créée par Mirai visant à l'immobiliser. C'était un sort de Genjutsu dont elle avait le secret.

Pendant ce temps, Renga Kokubô saisi Herménégilde par un bras tout en ramassant son épée au passage, pendant qu'un aigle spectral saisi Clotaire. Ensuite ils s'éloignèrent de l'ennemi. Au bout de quelques mètres Renga demanda à Herménégilde. « Ça va, rien de cassé ? »

Herménégilde qui tentait de se relever. « Non, ça va ! Die Schlampe bezahlt mich dafür ! »

Renga n'ayant pas compris ce que venait dire le Chevalier. « Heu, quoi ? »

« Rien, laisse tomber ! » Ce contenta de dire son interlocuteur, il reprit son épée et regarda la suite du combat.

Mirai après avoir paralysé son adversaire avec son sort d'illusion, reprit une de ses lames de chakra, prit un peut d'élan et donna un coup avec sa lame après y avoir rajouté du Fûton. Elle était sur le point de trancher la gorge de son adversaire. Mais encore une mauvaise surprise ! Un troisième bras tenant lui aussi un sabre la bloqua. Le bras était plutôt fantomatique, il était transparent et de couleur blanche (pour changer). Au même moment sur les lames des sabres, une étrange inscription se mit à briller, l'inscription était en faîtes déjà présents sur les sabres. Mais jusqu'ici, personne ne s'était rendu compte. Les inscriptions étaient en arabe.

Herménégilde plissa les yeux pour mieux les examiner, il finit par reconnaître ses sabres. « Ce n'est pas possible ! Mais ce sont Al-Mikhdham et Al-sayfkhafi ! »

Renga. « Les quoi ? »

« Al-Mikhdham et Al-sayfkhafi sont deux épées jumelles ayant appartenu au prophète des Aratïes. » Répondit Herménégilde.

Renga Kokubô n'ayant pas participé à la réunion où Bibiane avait présenté les différents peuples de son monde, il ne comprit pas où voulait en venir cet étrange guerrier, mais il comprit que ce n'était pas une bonne nouvelle.

Pendant ce temps, le groupe des aspirants ninjas faisait toujours face à Chinatsu Ôtsutsuki. Elle était toujours armée de son Naginata. Elle regardait par l'intermédiaire de son Byakugan le combat que livrait sa camarade. Les ninjas avaient bien sûr essayé de l'attaquer, mais elle les repoussa toutes, mais pas plus que ça, elle ne tenta pas de contre-attaque trop absorbée par ce que faisait Fuyumi. « Ça alors, toi qui me reprochais de n'être pas assez prudente. Heureusement que tu avais ces deux épées. Mais bon passons au moins tu te serais bien amusée. Ce n'est pas tout, mais moi aussi j'ai une tâche à accomplir. En tous cas je ne serais pas mécontente si cette femme qui te pose des soucis devient mon réceptacle. Allez mocheté, il est temps de me combattre. Tes amis vont mourir, mais toi je t'épargnerai à cause de ton mystérieux chakra. Cependant, s'ils me satisfont je promets de ne pas les faire souffrir. »

Cette phrase eue comme résultat d'énerver les aspirants ninjas, en premier lieu Himawari, qui jura de protéger ses amis quoi qu'il en coûte. « Tu nous prends de haut ! Tu vas le regretter ! »

La situation était désespérée ! Les ninjas devaient faire face a deux véritables monstres en termes de puissance. Nul doute qu'elles retenaient leurs forces jusqu'ici, mais maintenant vont telles se donner à fond ? Car le seul espoir de remporter cette bataille pour les ninjas, c'est que leurs excès de confiance les poussent à commettre des erreurs.

Chinatsu Ôtsutsuki toujours avec le sourire se mit en garde avec son naginata rouge de chakra. Himawari Uzumaki avait son sang qui bouillonnait en elle, elle voulait arracher le sourire de son ennemie et lui faire mordre la poussière. Elle n'était pas la seule, Ehô Norimaki, Yuina Itomaki et le garçon ninja de Tani prénommé Wakio avaient la même rage en eux.

Cependant, les quatre savaient que foncer tête baissée était de la folie, surtout contre un tel adversaire. « Tu ne demandes pas ce que je compte faire des gens que j'ai capturés ? » Intervient Chinatsu Ôtsutsuki voyant qu'ils tardaient pour attaquer.

« Tu ne leur feras rien, car une fois qu'on aura réglé ton compte nous les libérerons. » Déclara Himawari avec détermination. « Tu vas le regretter de tant être pris à mes amis. » Renchérit Wakio.

Chinatsu rigola en voyant les manifestations de rage du groupe des Genins. « Vous n'êtes pas très fort dans ce monde, mais vous êtes distrayants. Ma partie de chasse aura le mérite de m'avoir au moins amusée à défaut de me trouver un réceptacle. En effet, je doute qu'une seul de mes proies soit digne de moi. Mais désolée, je ne vous... »

Elle s'interrompit en remarquant avec son Byakugan qu'un chakra orangé avait enveloppé la jeune Uzumaki. Le chakra émis est bien plus puissant que tout à l'heur. « Tu as attaqué tous ces gens pour te trouver un corps de rechange ? Tu as attaqué Verte-Rive pour prendre un corps qui n'est pas le tiens ? Tu comptes faire à ces gens ce que vous avez fait à mon frère ? Tu veux leurs implanter le Kama ! »

Ehô déconcerté par les paroles d'Himawari et il n'était pas le seul. « Quoi ? Est-ce que tu parles de la malédiction qui aurait touché ton frère ? » Mais elle ne l'écoutait pas, elle était dans un état second, apparemment désormais seule la colère l'animait. Le chakra de Kyûbi commença à sortir d'elle et les traits de son visage commençaient à ressembler à celle d'un animal enragé, ses yeux devenaient orange, même si le centre restait blanc signe que le Byakugan était activé.

L'Ôtsutsuki était quant à elle surprise que cette « créature inférieure » savait pour le Kama. Normalement, elle sait qu'elle n'aurait pas dû donner un indice sur le sort qu'attendaient ses prisonniers. Mais cette bataille l'avait tellement amusé, qu'elle avait décidé de donner cet indice, en espérant qu'ils ne découvrent pas la signification derrière le mot « réceptacle » (de toute façon, elle comptait les tuer).

Bibiane Corbethau, le Père François-Marie et le Père Ignace-Marie ont aussi entendu ce qu'avait dit Himawari, ils en étaient troublés. « Habe ich falsch verstanden, oder hat sie Ersatzteile erwähnt ? (Est-ce que j'ai mal compris ou elle a bien parlé de corps de rechange?) » Demanda le Père Ignace-Marie.

Bibiane confirma. « Vielleicht haben wir einen Hinweis gefunden, der uns hilft herauszufinden, was mit den Kindern passiert ist. Aber in Erwartung meines Vaters, gehen Sie zu Hermetingilde und Captain Mirai, sie werden Mana brauchen. Ihr, Pater Franz-Marie, ladet Herzogin Isidoras auf und bereitet euch darauf vor, diese jungen Krieger zu unterstützen, ohne dass unsere Hoffnungen auf ihnen ruhen. (J'ai entendu la même chose, on a peut-être trouvé un indice nous permettant de découvrir ce qui est arrivé aux enfants. Mais en attendant mon Père, allez rejoindre Herménégilde et le capitaine Mirai, ils auront besoin de mana. Vous Père François-Marie, rechargez celui de Duchesse Isidora et préparez-vous à soutenir ces jeunes guerriers, sans renfort nos espoirs reposent sur eux.) »

Les deux moines partirent donc chacun de leur côté, Kohana et son père étaient déjà partis pour se mettre à l'abri.

Himawari mit sa main droite devant elle prête à attaquer et disant. « Locked on. ». En voyant cela, ses amis voulurent l'en empêcher, ils avaient compris qu'elle allait attaquer. Mais avant qu'ils aient eu le temps de dire un mot pour la calmer, elle fonça sur l'ennemi et lança son premier assaut.

L'ennemi tournoyant sa lance au dessus d'elle tenta de contrer son attaque en lui donnant un coup vertical. Mais la kunoichi esquiva sans problème, elle sauta pour atterrir derrière son ennemie. Cependant, son adversaire avait vu la feinte et tourna sur elle même pour réessayer, impact ! Cette fois-ci elle réussit à donner un coup avec la lame de sa lance sur le côté gauche de la jeune fille. Le choc la propulsa à droite, mais elle ne tomba pas au sol, elle réussit à atterrir sur ses pieds. Même si on peut dire « atterrir sur ses pattes ».

Car Himawari avait de plus en plus la posture d'un animal. Elle était à quatre pattes grognant comme un fauve enragé, alors que le chakra orange enveloppa son corps et derrière elle une queue sortie. Elle était aussi sévèrement touchée par la lame de son ennemi et la blessure engendrée saignait abondamment. « Dis donc, je crois que je t'ai vraiment énervé là ! Mais cela ne change rien, je vais te dresser comme l'animal que tu es, et ensuite tu me diras comment tu es au courant pour le Kama. J'espère après ça que tu ne seras pas mon réceptacle, cela m'embêterait bien que... » Mais Chinatsu Ôtsutsuki n'eut pas le temps d'aller au bout de sa phrase.

Himawari fonça de nouveau sur elle. Elle donna un coup de poing souple (Jûken), mais elle était encore hors de portée. Alors ce fut une main constituée du chakra de Kyûbi qui la toucha, cette main servie d'extension à la main d'Himawari. Surpris, l'Ôtsutsuki tenta de parer avec ce qui est normalement la partie en bois du naginata. Chinatsu réussit à stopper l'assaut d'Himawari, mais le choc fut si violent qu'elle recula de plusieurs mètres. Elle resta cependant debout les pieds bien accrochés au sol, ce qui laissa une belle trace sur la terre.

La main de chakra disparut et la kunoichi tenta de lui donner un coup avec deux doigts, elle visait sans doute un tenketsu. Chinatsu donna alors un coup de pied frontal (ou Mae Geri). Pour cela elle recula d'un mini-pas pour s'appuyer sur sa jambe droite, elle leva alors sa jambe gauche plier et donna un coup avec celle-ci sur la tête d'Himawari. Elle fut propulsée en l'air et tomba en arrière, mais à peine avait-elle touché le sol, elle profita de l'élan pour se relever en faisant une sorte de roulade arrière en utilisant ses mains pour repousser le sol pour pouvoir de nouveau être debout sur ses jambes. Une fois faite elle fixa de nouveau son regard sur l'Ôtsutsuki. Mais le coup de pied fut violent, car elle avait une égratignure et un peu de sang au niveau du front. Avec l'un de ses bras elle s'essuya rapidement le front, et, on pue voir que la plaie avait disparu aussi vite qu'elle avait apparu.

Chinatsu remarqua aussi qu'Himawari ne saignait plus sur son côté gauche. « Je vois, ton chakra te permet aussi de se régénérer, mais d'ailleurs est-ce vraiment ton chakra ? J'ai l'impression qu'il y a une autre créature en toi. Ai-je raison ? »

Himawari grogna alors de rage. « Mais tu vas là fermer sale gueule de bouc ! C'est toi qui vas répondre à mes questions, et la première c'est, comment on enlève cette merde de Kama ? »

Chinatsu répondit avec mépris. « Et pourquoi je te dirais ça, qu'est-ce qui va changer pour toi si je te le disais ? »

Himawari répondit en partant de nouveau à l'assaut, le chakra de Kurama lui donnait une force et une vitesse permettant de surprendre l'Ôtsutsuki. Mais cette dernière avec son naginata l'obligeait à garder une certaine distance. Elle donnait de petits coups secs pour écarter les attaques d'Himawari. Elle ne donnait de grands coups circulaires que quand elle avait l'impression de pouvoir toucher, comme elle avait fait au début du combat.

Himawari en plein combat marmonna quelques mots. « Dis-moi, comment enlever cette saloperie de Kama pour qu'il puisse rentrer à la maison. »

Chinatsu en entendant cela. « Hein ! Quoi ? » Mais la seule réponse qu'elle a eu droit s'est une nouvelle attaque. Sauf que cette fois-ci Himawari ne l'attaqua pas directement, elle donna un coup sur le sol, un coup avec deux doigts comme quand elle essaye de toucher un tenketsu. Malheureusement, son adversaire a vu la feinte avec son Byakugan. Elle sauta et fit un salto arrière pour éviter le chakra de Kurama en forme de main qui imitait celui de la kunoichi.

« Ah oui tu veux jouer à ça ? » l'Ôtsutsuki donna un coup dans l'air, à première vue on peut se demander à quoi ça a servi. Mais c'est alors que des dizaines et des dizaines d'autres lances (qui ne sont pas toutes des naginatas, certaines ressemblaient à des lances plus basiques). Les lances tournaient sur elle même dans tous les sens, mais au bout de deux secondes, elles cessèrent et pointèrent toutes sur Himawari. « Esquive ça ! » Cria Chinatsu alors que les premiers projectiles attaquèrent Himawari.

Pour elle, deux solutions, soit utiliser le Tourbillon Divin du Hakke (Hakkeshô Kaiten) pour se créer un dôme protecteur stoppant les projectiles, ou bien courir très rapidement pour esquiver les lances. Elle choisit la seconde option, pourquoi ? Est-ce parce qu'elle ne sait pas utiliser Tourbillon Divin du Hakke ou quant elle est en mode Kyûbi elle arrive plus à exécuter cette technique ?

Peu importe à ce stade, pour l'instant elle profite du gain de vitesse lui offrant ce mode pour esquiver les dizaines et les dizaines de lances qui foncèrent sur elle. Bientôt le champ de bataille fut recouvert de ses projectiles, même si certains disparaissaient peu de temps après être plantés dans le sol. Malheureusement, certaines lances arrivèrent tout de même à la toucher, elle reçut des blessures au niveau de l'épaule, mais plus embêtant deux lances touchèrent ses jambes, certes ce n'était que des éraflures. Cependant, à cause de ses blessures elle perdait légèrement en vitesse.

Mais le pire reste à venir, pendant qu'elle courait toujours pour esquiver les projectiles tirés sur elle, elle vit des espèces de cercles rouges apparaître sur la terre et il en avait partout, elle était dans un véritable champ. Son intuition lui ordonna de sauter, et ce fut une excellente intuition. Car à peine avait-elle quitté le sol que des pics sortirent des cercles. Malheureusement en faisant cela elle devenait une proie facile pour les projectiles. Impossible cette fois-ci de les éviter.

Cependant, elle avait visiblement anticipé cela, car en sautant elle se mit à tournoyer très rapidement sur elle même. C'était le Tourbillon Divin du Hakke qui en raison du chakra qui émettait Himawari celui-ci était orange et non bleu. Les mots impressionnant ou incroyable ne sont pas assez puissants pour décrire la prouesse qu'a fait preuve la descendante du Clan Hyûga. Elle est l'une des plus jeunes avec son Oncle Neji à savoir maîtriser cette technique pourtant extrêmement difficile.

Elle se posa au sol et fixa de nouveau son adversaire, tous les témoins furent impressionnés et incrédules de ceux qu'ils ont vu, y compris Chinatsu Ôtsutsuki. « Tu vas maintenant te rendre bien gentiment, libérer tout ce que tu as capturé et enfin me dire comment enlever cette putain de saloperie de Kama. » Cria la petite Himawari. Alors on put apercevoir qu'elle avait les larmes aux yeux et qu'ils coulaient sur ses joues. Ce n'était pas la douleur qui la faisait pleurer, mais un mélange de rage et de tristesse.

Chinatsu Ôtsutsuki interloquée par l'obsession qu'avait la jeune fille pour le Kama. « Mais enfin en quoi ça te concerne ? »

Himawari. « Ce n'est pas pour moi, c'est pour lui. Je veux qu'il revienne à la maison, je veux qu'il retrouve ses amis, je veux le voir de nouveau heureux, le voir sourire, le voir rouspéter au sujet du Hokage qui n'est jamais à la maison, je veux le voir se vanter de ses exploits. Rendez-le-moi, rendez-moi la personne qui compte le plus au monde, sa place et avec nous, mais pour ça, il faut qu'il ne puisse plus se transformer en l'un de vous, pour le voir de nouveau, il faut qu'il ne puisse plus devenir un connard, merdeux et de putain d'Ôtsutsuki ! »

Himawari parlait évidemment de son frère Boruto. Pendant qu'elle disait cela, une troisième queue apparut derrière elle, la deuxième était apparue pendant qu'elle exécutait le Tourbillon Divin du Hakke. Elle se remit en garde et cria « Locked on ! »

Les autres Genins regardaient méduser le combat, Ehô tenait un parchemin entre ses mains. « Ehô ! Himawari est en train de perdre la raison, il faut utiliser le parchemin et vite. » Cria sa coéquipière.

« Si on fait ça, nous n'avons plus aucune chance contre eux. » Rétorqua le garçon.

« Mais on ne peut pas la laisser comme ça ! » Rétorqua à son tour Yuina Itomaki

Isidora de Northia était assis dans l'herbe pendant que le moine priait à côté d'elle, cependant, ce n'était pas n'importe quelle prière, elle était en train par l'action du moine de reconstituer sa réserve de chakra (ou de mana). Elle sera bientôt au maximum de sa capacité pour invoquer ses spectres. Cependant, elle fusilla du regard le groupe de ninjas et déclara. « Si jamais, on s'en sort vivant de ça, vous aurez quelques explications à nous donner, surtout sur ce que vous appelez Kama. »

Pendant ce temps, le combat entre Fuyumi, l'équipe vingt-cinq, Mirai et les deux guerriers de l'autre monde se poursuivirent. L'Ôtsutsuki avait fini par briser le sort d'illusion et avait contre-attaqué, elle blessa méchamment le bras droit de Mirai. Les autres ninjas tentèrent de nouveaux assauts, mais sans succès. Pour ne rien arranger un deuxième bras forme fantomatique tenant lui aussi un sabre était apparu. Ce qui fait que Fuyumi se bat avec quatre lames, le moine les avait rejoints et commencés ses prières pour recharger le chakra des combattants. Bien sûr, l'ennemie voyait ça avec le Byakugan, mais pour une raison inconnue, elle estima que ça ne valait pas la peine de s'en prendre au moine. Peut-être par volonté que le combat se prolonge.

Cependant, grâce à ses yeux elle a perçu ce qui se passait du côté de sa maîtresse. Elle se retourna et regardait le combat qui se déroulait avec inquiétude. Les autres combattants faisaient la même chose. « Bon sang ! Ils font quoi les autres ? Ça urge ici ! » Déclara Hôki Taketori.

« C'est votre élève, elle lui arrive quoi au juste ? C'est quoi cette puissance ? » Demanda Herménégilde à Mirai. Mais celle-ci ne répondit rien, elle regarda avec énormément d'inquiétude l'émanation du chakra de Kyûbi, qui était visible de là où elle se trouvait. « Je t'en prie Hima, ressaisis-toi, ressaisis-toi il le faut ! »

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