Soukaina : L'exception à la r...

By ss_ssl

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Je suis une jeune fille de 16ans qui vit comme les autres avec ses deux frères et sa sœur et qui est confront... More

Chapitre indépendant
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44

Chapitre 19

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Salam aleykoum / Coucou

Journal de Soukaina...

Résumé :

Quand leur regard se pose sur nous ils froncent les sourcils, je les regarde sans comprendre au début puis je me rappelle de la scène de tout a l'heure, ça sent l'embrouille ça...

Ibrahim : vous avez quoi au visage ?

Ah bah non rien à voir... j'avais complètement oublié cette bagarre de tout à l'heure

Moi : euh eh bie...

Wassim : l'autre fils de p*te de Lamine a posé ses sales pattes de chien sur elle je lui ai dit de dégager, il a fait le sourd en me prenant pour sa p*te bah je lui ai n*quer sa mère après il est parti me chercher deux autres fils de p*te j'ai dit à Soukaina de se tenir éloigner sauf qu'elle a couru et avant même que j'arrive à leur niveau elle avait déjà collé une gifle dans la gueule de Lamine et c'est parti en bagarre je la défendais comme je pouvais et elle me défendait comme elle pouvait.

Ils regardent Wassim tous les deux choqués tandis que je détourne le regard pour ne pas affronter leur regard.

Wassim : je les ai e*culer et elle aussi, on n'a rien de grave.

Sofiane : toi pourquoi t'as fais ça ?

Moi : ils allaient être à 3 contre 1 je ne pouvais pas rien faire tu me connais.

Wassim : je sais me défendre contre trois mecs hein.

Moi : je ne peux pas rester sans rien faire quand un de mes proches a un problème.

Je pose mon regard sur Ibrahim, je remarque que sa jambe tremble signe qu'il est fortement énervé.

À savoir s'il est énervé contre moi, contre Wassim ou contre eux...

Ibrahim : soso appelle les gars, on va rendre une petite visite à ces fils de p*tes.

P*tain...

Moi : non ne va pas, ce n'est rien

Ibrahim : tu ne me retiendras pas sache le.

Sa remarque était bien sèche, j'ai bien compris qu'il ne laissait place à aucune négociation, vu comment il est énervé je sais qu'il peut être incontrôlable, il faut qu'il se contrôle pour ne pas nous mettre en péril.

Moi : je viens avec vous.

{•19•}

Ibrahim : toi tu vas rester ici surtout.

Moi : hors de question, quand je disais que je voulais m'impliquer dans vos conneries ce genre de chose en fait aussi partie.

Sofiane : ouais bah non déjà qu'on accepte que tu sois éclaireur c'est déjà bien.

Moi : ce que tu n'as pas compris mon cher frère c'est que je ne t'ai pas demandé ton avis, ni à toi, ni à Ibrahim.

Ibrahim : sauf que...

Moi : sauf que rien du tout, vous pensez je suis votre pantin moi ? Je suis votre marionnette ? Vous m'utilisez pour vous aider alors que je veux que vous sortiez tous de ce m*rdier mais là vous profitez juste de moi, mais moi non je ne suis pas là pour vous aider ou du moins pas de cette manière. Vous voulez vous battre sachant que c'est pour moi alors je viens aussi.

Ils me regardent tous les deux sans rien dire, ils savent que j'ai raison, Wassim m'observe attentivement, son regard est perçant, il me déroute mais je ne prête pas attention.

Ibrahim : non tu ne viens pas.

Moi : mais toi tu n'as vraiment rien compris enfaite, j'en ai strictement rien à f*utre que tu me dises oui ou non, je viens et si tu n'es pas content c'est pareil. C'est comme ça que ça doit marcher pour que vous vous réveillez enfin de votre rêve qui dure depuis assez longtemps, ça risque de devenir vite un cauchemar et ça commence aujourd'hui croyez-moi.

Ils ouvrent grands les yeux en me regardant choqués par ce que je venais de dire, j'avais les mains qui tremblaient, je commençais à prendre les choses à coeur, ce n'est pas bon parce que ça engendre en moi des crises d'angoisses qui peuvent me conduire en un clin d'œil à l'hôpital.

Je suis sujette aux crises d'angoisse, ça m'empêche de respirer, je peux faire un malaise à cause de la panique, après le décès de mes parents j'en faisais tous les jours, tous les jours au point de rester hospitalisé et qu'on m'administre des calmants qui me faisaient dormir.

J'en ai énormément souffert, mes frères et ma soeur aussi, ils ont vu aux tremblements de mes mains que ça risquait de partir en crise d'angoisse, autant vous dire que j'angoissais déjà à l'idée de faire une crise d'angoisse justement.

Mais s'il fallait en faire une pour convaincre mes frères que je dois les accompagner, pour qu'ils se rendent compte que je ne suis pas en train de rigoler et bien je le ferai. J'assumerai une nouvelle fois la terreur que je ressens quand je fais une crise d'angoisse, pour eux, si c'est pour eux alors je le ferai.

Mais tout ça vous le savez déjà...

Wassim : laissez là venir avec nous.

Je le regarde, mon visage se détend et laisse place à un sourire qu'il me rend suivi d'un clin d'œil.

Ibrahim : essaye juste de rentrer dans la bagarre c'est toi que je vais frapper.

Je le regarde de travers, c'est un fou lui, il a cru que j'allais l'écouter en plus ? Je m'écoute déjà moi ce n'est pas mal, faut pas non plus en rajouter une couche.

Moi : ouais c'est ça ( en chuchotant ).

Il semble que Wassim m'ait entendu puisque je le vois sourire en coin en baissant la tête.

Il est vraiment beau quand il sourit, il dégage trop de charisme ce mec.

SOUKAINA RESSAISIS TOI !!! Oui je me parle à moi-même ENCORE

Sofiane : allez on décampe, j'ai toujours rêvé de dire ça ( en rigolant ).

Mais j'ai juré ce mec n'est pas normal... qui le veut mesdames ?

Moi : mais wsh ( en rigolant ).

Sofiane : ça fait trop styler en mode comme dans les films américains de guerre.

Moi : mais j'en peux plus tu n'es vraiment pas normal.

Wassim et Ibrahim rigolent aussi, comment ne pas rire, Sofiane c'est trop un spécimen particulier.

On sort de l'appartement, je sors la première, l'un de mes frères verrouille l'appartement, on descend tous les quatre les escaliers rapidement et on se retrouve rapidement devant les teneurs de mur de mon hall.

Nous : salam.

Eux : salam.

... : Ibrahim faut que je te parle d'un truc après.

Ibrahim : vas-y mon frère on parle après insh'Allah.

C'était forcément un truc lié au trafic de drogue... j'espérais que ce mec souhaite arrêter ce business illégal... ça en fera un de sauver même si ce n''est pas le premier à qui je pense.

On sort du bâtiment et on se dirige vers la voiture de mon frère, je monte à l'arrière avec Wassim qui était énervé d'être derrière, Ibrahim était côté conducteur et Sofiane côté passager.

Je souriais en coin quand j'ai vu la g*eule que Wassim faisait quand il s'est retrouvé à l'arrière.

Mon sourire disparaît d'un coup quand je me rappelle qu'on va découvrir à Lucien Noël que je suis là soeur d'Ibrahim et Sofiane.

Moi : euh attendez les gars.

Ibrahim : quoi encore ?

Comment ça encore ? Il commence à m'énerver lui !!!

Moi : ils vont se demander pourquoi t'interviens, déjà que ça peut paraître bizarre que Wassim ai été autant investi pour me défendre mais là c'est cramé de fou sachant que j'avais dit que je ne viens pas du tout du 93.

Ibrahim : je m'en fous, t'façon tu seras plus éclaireur là-bas

Moi : comment ça ? Je vais faire éclaireur où ?

Ibrahim : tu ne fais plus.

Je rigole nerveusement, qui lui explique svp ? Les filles et les gars dites-lui quelque chose ? Dites-lui qu'il me connaît mal pour vraiment croire que je vais dire que je suis d'accord pour arrêter.

Moi : ouais ouais c'est ça.

Ibrahim : ne commence pas à me soûler.

Moi : c'est plutôt à moi de dire ça, tu ne décideras rien du tout, je continuerai que tu le veuilles ou non.

Sofiane : non Soukaina ça s'est avéré dangereux on ne va pas te laisser te mettre en danger.

Moi : mais si c'est vous qui vous mettez en danger ce n'est pas grave c'est ça ?

Ils ne disent plus rien, je rigole nerveusement.

Moi : ah donc si ce n'est pas grave pour vous, ça ne l'est pas pour moi maintenant arrêtez de me soûler je continuerai que vous le vouliez ou non.

Ibrahim : p*tain...

Je sens Wassim me regarder avec son sourire en coin, je lui souris aussi et il me fait un clin d'œil, je n'ai vraiment compris pourquoi mais bon.

On arrive rapidement à destination, la vue de ce quartier m'énerve parce que je pense directement à ce clochard de Lamine.

On descend tous les quatre de la voiture d'un pas rapide, je vous avoue que l'idée de ce qu'il va se produire me stresse un peu, déjà que Wassim avait pris  des coups je ne voulais pas que mes frères en prennent aussi.

Surtout à cause d'un p'tit m*rdeux comme Lamine et ses deux c*nnards de potes

On rentre dans leur cité, nous ne sommes pas passés inaperçus, je veux bien que mon charisme de star attire tous les regards mais là c'est abusé...

Je plaisante..

C'est surtout parce qu'on est quatre fous furieux qui marchent comme si on allait se battre... bon en réalité on n'était pas si loin de cette idée. 

Je pense aussi que le trio Wassim, Ibrahim et Sofiane est connu et que les mecs d'ici les connaissent...

Super...

On avance et on se retrouve rapidement devant le bâtiment où traîne Lamine.

Bismillah...

Ibrahim : eh fils de p*te vient là !!!

Ça s'annonce haut en couleur cette histoire...

Lamine : c'est à moi que tu parles là ?

Ibrahim : tu en vois beaucoup d'autres des fils de p*te dans ton genre ?

Lamine : tu veux quoi toi ?

Ibrahim : déjà tu me parles autrement, je ne suis pas ton petit, toi t'es qu'un petit larbin de rien du tout alors tu vas vraiment fermer ta g*eule.

Vous préférez pop corn sucré ? Ou pop corn au caramel pour le spectacle actuel ?

Lamine : qu'est-ce que tu veux à me chauffer le crâne comme ça ?

Il détourne le regard et pose son regard sur Wassim, il fronce les sourcils directement puis il décale sa tête et il me voit, son visage se détend et il se met à sourire ? Un sourire mauvais.

Lamine : c'est pour elle que tu ramènes ta g*eule ici ?

Ibrahim s'approche de lui et le saisi par le col en le secouant, les choses sérieuses commencent.

Ibrahim : tu ne comprends pas quoi dans la phrase parle-moi autrement hein fils de p*te ?

Lamine arrête de sourire, il a chaud le garçon, il ne fait plus trop le malin.

Lamine : elle a quoi de spécial elle pour que tu t'en prennes à moi et l'autre bouffon aussi.

Wassim : je vais te n*quer ta grand-mère et on verra c'est qui le bouffon d'entre nous deux.

Lamine détourne le regard, sûrement de peur, il me regarde droit dans les yeux.

Lamine : je savais que tu n'étais pas normal toi, pourquoi ils viennent à tour de rôle me voir hein ? C'est qui eux pour toi ?

J'allais répondre mais mon frère me devance et parle avant moi.

Sofiane : c'est ma soeur fils de p*te.

Lamine ouvre grand les yeux, ses potes aussi qui assistaient à la scène en silence, je ne me suis pas empêché de sourire face à la peur qui les a traversés.

Je ne savais pas que mes frères étaient autant craint et que le fait que je sois leur sœur puisse perturber autant.

Intéressant...

Lamine : je.. je ne savais pas.. je n'ai rien fais avec elle w'Allah.

Mais ? Est-ce qu'on se rabaisse comme ça ?? Ce n'était pas lui qui faisait le forceur et le mec rempli d'assurance ? Bah p*tain...

Ibrahim le cogne contre le mur de son bâtiment tout en le tenant toujours fermement par le col.

Ibrahim : mais encore heureux que tu n'as rien fait, il ne manquerait plus que ça que tu sois assez con pour tenter quelque chose avec ma soeur.

Sofiane : elle t'aurait e*culer d'elle-même on n'aurait rien eu besoin de faire, ne t'inquiète pas qu'elle a été formé.

Je souris... mes frères me protègent coûte que coûte, même pour si peu.

Wassim : elle m'a dit que tu forçais pour lui parler tout le temps, tu ne comprends pas quoi quand une meuf ne veut pas parler avec toi ? Tu crois c'est ta copine peut-être ?

Lamine : tranquille elle m'intriguait juste, je me demandais pourquoi elle venait ici et son caractère était bien trempé je voulais comprendre pourquoi il n'y avait rien de mal.

Ibrahim : INTRIGUER DE QUOI ? TU CROIS C'EST UN RAT DE LABORATOIRE OU QUOI ? ON NE T'A PAS DEMANDÉ DE CHERCHER APRÈS ELLE.

Lamine : il n'y avait rien de bizarre dans ma démarche, c'est comme s'il y a une meuf qui débarque chez vous, une meuf discrète qui ne parle pas, qui regarde mal et a l'air méfiante ça ne va pas vous intriguer vous ?

Wassim : on n'est pas tous en chien sur tout ce qui bouge comme toi.

Lamine le dévisage et Wassim s'approche dangereusement de lui, je le retiens par le bras, pour l'instant personne n'a cédé à la colère, Ibrahim commence à perdre patience je le surveille de près.

Ibrahim : approche-toi d'elle ou parle lui encore et je mets tout ton quartier à feu et à sang c'est compris ?

Je le regarde choqué par les menaces qui vient de dire, ce n'est pas grand chose pas besoin de sortir les gros moyens, mais je me dis que c'est du bluff pour impressionner Lamine et ses deux acolytes.

Je regarde Wassim qui sourit en coin, Sofiane aussi, c'est vraiment des psychopathes.

Ibrahim : tu devrais te tenir correctement si tu ne veux pas que ton patron te n*que ta mère parce que par ta faute tu auras déclaré la guerre entre nos deux quartiers pour ta sale g*eule, il se débarrassera de toi très rapidement pour ça crois moi.

Lamine le regarde limite en tremblant, je ne comprends pas pourquoi il panique autant, il ne va quand même pas se faire tuer pour ça ? Si ?

Ibrahim le relâche tellement violemment que Lamine tombe aussi tôt par terre, je me retiens de rigoler parce que les gens qui tombent ça me fera toujours rigoler peu importe le contexte.

Sofiane : je présume que tu diras qu'on est venue visiter votre quartier pourri, quoi que tu auras tellement chaud pour ton cul que tu ne vas même pas ouvrir ta g*eule de p*te n'est ce pas ?

Wassim : les autres t*pins de ce quartier de m*rde l'ouvriront à sa place.

Lamine ne répond pas et mon frère se met à rigoler, je vois une autre facette de mes frères que je n'avais jamais vus avant, il se trouve qu'ils paraissent vachement menaçant et respecté, leur arrogance est quand même perceptible.

Je ne les connaissais pas de cette façon, il faut croire que dans ce domaine ça doit marcher comme ça, ils ne me font pas peur parce que je sais qu'ils ne seront jamais comme ça avec Noor et moi.

Sofiane : c'est bien ce que je me disais.

Wassim : une vraie s*lope.

Je tourne ma tête vers lui, il venait de recracher de la fumée de sa cigarette et son autre main était dans sa poche de jogging gris en faisant un sourire en coin, je n'avais même pas remarqué qu'il était en train de fumer, je n'avais même pas senti l'odeur de la cigarette.

En tout cas je me retiens de sourire devant le charisme qu'il dégage, c'est impressionnant d'être autant charmant sans faire plus d'efforts que ça.

Incroyable.

Mes frères se retournent et se dirigent vers le retour je les suis avec Wassim.

Nous étions en train de marcher vers l'entrée de cette cité de m*rde, on passe devant une boulangerie et mon regarde se porte sur la personne qui en sort.

Hayat !!!!

Moi : eh attendez il y a Hayat.

Les garçons se stoppent et se retournent pour me regarder, Hayat sors de la boulangerie et son regard croise le nôtre.

Elle se dirige d'un pas rapide vers nous, elle court limite dans les bras d'Ibrahim, elle lui sourit de toutes ses dents et lui aussi.

Mon regard croise celui de Sofiane, on s'est compris en un regard, Wassim nous a remarqués, il a arqué un sourcil ne comprenant pas le regard que mon frère et moi avions fait, je lui fais un signe que je lui expliquerai plus tard pendant qu'il continue de fumer.

Beurk.

Hayat se recule des bras de mon frère, elle se dirige vers Sofiane et lui sert la main suivie de Wassim puis elle me saute dans les bras.

Cette fille aime trop l'affection, moi aussi, j'aime trop trop trop trop les câlins, c'est tellement apaisant, j'étais bien servi avec Hayat elle me faisait toujours des gros câlins.

Elle est tellement attachante et douce cette fille, je l'aime vraiment beaucoup, on ne se connaît pas depuis longtemps et pourtant elle a su conquérir mon cœur en peu de temps.

En général je ne me lie pas d'amitié aussi facilement, il va sans dire que j'ai un cercle d'amis très restreint et j'ai le même depuis le berceau.

Mes trois seuls amis vous les connaissez maintenant, Lina, Ayoub et Nordine. Ahlem est ma cousine mais c'est aussi mon amie, ma soeur même.

Hayat commençait réellement à rentrer dans mon petit cercle d'amis et j'étais contente de l'accueillir parmi ceux-ci.

Et puis je veux lui arranger un coup avec mon frère ça se voit qu'elle le kiffe alors autant bien m'entendre et être amie avec ma future belle-sœur.

Hayat : qu'est-ce que vous faites ici ?

Moi : on visite.

Elle se met à rire.

Elle perd immédiatement son sourire et s'arrête de rigoler quand elle s'attarde sur mon visage.

Hayat : anhhhh ce que tu as au visage c'est à cause de tout à l'heure ? Ça a empiré...

Elle nous regarde tous et quand son regard se pose sur celui de Wassim elle est d'autant plus choquée.

Hayat : mais vous êtes tous les deux bien amochés là ?

Moi : c'est rien ne t'inquiète pas.

Hayat : bah si vous êtes tous les deux sacrément blessés  par rapport à tout à l'heure !!!

Moi : oui mais tout va bien c'est juste que c'est les blessures qui ont marqué tout à l'heure c'était bien trop récent, t'inquiète.

Wassim : on ne va pas mourir et puis ce sont eux qui ont dû le plus avoir mal d'entre nous.

Moi : bah oui donc ne t'inquiète pas Hayat.

Hayat : Mouais, je présume qu'Ibrahim et Sofiane sont venus pour défendre leur petite soeur ?

Elle sourit face à sa remarque, je souris aussi.

Moi : oui, des frères protecteurs ceux-là.

Hayat : c'est mignon...

Moi : oui ( en rigolant ).

Hayat : bon, je dois rentrer, bisous.

Moi : bisous.

Les garçons : salam.

Hayat : salam.

Elle nous fait un dernier sourire et un GRAND sourire à Ibrahim avant de s'en aller.

De notre côté on poursuit notre chemin vers la voiture qu'on retrouve assez rapidement.

Wassim et Sofiane se battent pour savoir qui finira devant et qu'elle fut leur surprise quand je me suis installée confortablement à l'avant à côté d'Ibrahim.

Vous auriez dû voir leur tête de c*n c'était à mourir de rire.

Moi : allez là montez on n'a pas que ça à faire !!

Ibrahim : tu as quelque chose à faire ?

Moi : oui ce soir, je dois surveiller les mecs là.

Ibrahim : c'est la dernière fois que tu feras ça de toute façon.

Moi : ça doit être ça.

Ibrahim : tu ne vas pas recommencer ?

Moi : toi non plus ? Tu sais bien que ça ne sert à rien de débattre Ibrahim... il n'y aura aucune négociation et tu sais très bien que si je veux un truc je l'obtiens.

Ce que je veux, je l'ai.

Ibrahim n'a plus rien ajouter et Sofiane et Wassim sont enfin montés dans la voiture et Ibrahim a démarré directement en direction de la cité.

{...}

*15h08*

Nous sommes arrivés chez nous, je suis trop fatiguée, j'ai préféré faire une petite sieste pour me reposer avant ce soir.

Surtout avec ce qui s'annonce...

Je vais dans ma chambre prier, puis je me change et me mets en pyjama, je m'installe confortablement dans mon lit quand j'entends que ça toque.

Moi : oui ?

La porte s'ouvre et je vois Wassim, il me sourit, je lui souris aussi. 

Moi : t'as besoin de quelque chose ?

Wassim : ouais de toi ?

Je le regarde en arquant un sourcil en me demandant pourquoi il avait besoin de moi.

Moi : qu'est-ce qui se passe ? Tout va bien ?

Wassim : je veux que tu viennes me regarder jouer à la play..

Il se fout de ma gueule ? Il fait comme mes frères, ils aiment trop me dire viens me regarder jouer ??? Mais pourquoi faire ?

Je prends un de mes oreillers et je lui lance dessus il se met à rigoler, j'aime trop son rire.

Il rigole comme moi « krkrkrkrkr » c'est à peu près ça dès que je l'entends j'explose de rire et je me réinstalle dans mon lit confortablement.

Moi : vas-y toi je veux dormir laisse-moi.

Je ferme les yeux et je me tourne du côté droit pour dormir lorsque je reçois en pleine tête l'oreiller que j'avais lancé sur Wassim.

Moi : je vais te tuer Wassim.

Je l'entends rigoler.

Moi : laisse-moi dormir.

Wassim : non viens.

Moi : non je veux dormir.

Wassim : viens juste regarder une partie.

Moi : nonnnnnn.

Wassim : t'es sûre de toi ?

Moi : oui.

Wassim : vas-y d'accord.

Ah...enfin la paix.... C'est ce que je me suis dit avant que je sens que je ne suis plus dans mon lit mais dans ses bras.

Moi : mais tu joues à quoi ?

Wassim : bah comme tu ne veux pas je suis obligé d'intervenir. 

Mais je rêve ?

Moi : mais t'es sérieux là ? Je suis fatiguée.

Wassim : oh c'est bon ta g*eule je te porte comme une princesse tu devrais être contente que je ne t'aie pas traîné par la peau du dos.

Mais il est à l'aise ce mec ???

Moi : non mais je rêve.

Wassim : peut-être bien comme je suis dedans ça ne peut qu'être un rêve. 

Moi : si tu es dedans c'est plutôt un cauchemar. 

Wassim : tu ne veux pas fermer ta g*eule un peu ?

Moi : jamais de la vie.

Il sourit pendant que je suis toujours dans ses bras avec les bras croisés, je suis sûre qu'on avait l'air ridicule et moi plus particulièrement. 

Subitement il fait exprès de me lâcher puis de me rattraper je m'accroche à son cou et je pose ma tête sur son torse en criant et en l'insultant.

Moi : p*tain mais t'es vraiment c*n toi !!!

Wassim : « Ahhhhh Wassim » ( en rigolant ).

Moi : ferme ta g*eule tu m'as fais peur !!

Wassim : j'ai vu ça en tout cas tu as de bons réflexes.

Moi : ta g*eule.

Wassim : comme si j'allais te faire du mal ou te laisser tomber, je te protègerai toujours.

« Je te protègerai toujours » cette phrase m'a marqué... elle résume parfaitement bien Wassim, elle me résume aussi parfaitement.

Vous allez peut-être trouver ça surfait de ma part mais cette phrase m'a fait sourire et j'ai senti tout mon corps frissonner.

Il m'avait dit ça droit dans les yeux, je me suis mise aussi à la regarder droit dans les yeux, il m'a descendu puis il a déposé un baiser sur mon front qui m'a décroché un p*tain de sourire.

Il s'est reculé de moi en souriant et il m'a pris dans ses bras... je suis en train de tomber, il faut que je me ressaisisse.

Mais je n'y arrive pas... j'arrive pas à contrôler ce que je suis en train de ressentir pour lui...

Je ne sais pas s'il ressent la même chose que moi, c'est pour ça que j'ai peur de ressentir ça pour lui.

J'ai toujours été faible sur mes sentiments, j'aime trop vite, je m'attache trop vite mais l'inverse est bien lent...

Moi : ...

Je n'ai rien réussi à lui répondre... j'ai détourné le regard.

Wassim : tu fais la tête ?

Moi : non pourquoi ?

Wassim : tu as l'air bizarre ? Ça va ?

Moi : oui ça va ne t'inquiète pas, je suis fatiguée c'est tout, viens jouer que je te regarde.

Wassim : vas-y.

Il me prend par la main et on se dirige vers le canapé en s'installant l'un à côté de l'autre. Il s'est calé dans le fond du canapé, je me suis installée de la même façon que lui.

J'étais crevée donc j'ai relâché ma tête en arrière et elle s'est posée sur l'épaule de Wassim je me suis directement redressé mais il a pris sa main et il m'a claqué la tête contre son épaule.

Quelle délicatesse !!!

Moi : mais aïe p*tain !! Ne sois pas aussi brutal. 

Wassim : ouais smeh ( pardon ) je n'ai pas fait exprès. 

Je relève la tête pour le regarder, il baisse la tête pour me regarder en souriant.

Son sourire... incroyable je me lasserai jamais de ce sourire, je me l'imprime dans mon esprit pour ne plus jamais l'oublier.

Il finit par détourner le regard et se concentrer sur la play, particulièrement sur son match FIFA.

Je regarde attentivement comment il joue, il joue vraiment bien mais bon je suis aussi forte que lui c'est indéniable.

Je me rappelle que quand j'étais plus jeune, je me m'étais toujours en compétition avec Wassim, allez savoir pourquoi, pour moi il était le plus fort de tous les potes à mes frères et je voulais me sentir aussi forte que lui.

Puis... ça me permettait d'être toujours proche de lui parce que j'aimais sa présence à mes côtés même depuis mon plus jeune âge.

Mes yeux se ferment progressivement, le poids du sommeil est trop lourd puis il finit par avoir raison de moi...

{...}

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Soukaina : l'exception à la règle

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