Race against a Heartbroken

By Alicia_cnl

5.9K 718 1.3K

ยซ ๐๐‘๐€๐˜ ๐…๐Ž๐‘ ๐‚๐€๐‘๐’ ยป #1 Victoria a perdu son meilleur ami dans un accident de course. Depuis, elle a... More

๐‘๐€๐‚๐„ ๐€๐†๐€๐ˆ๐๐’๐“ ๐€ ๐‡๐„๐€๐‘๐“๐๐‘๐Ž๐Š๐„๐
p r o l o g u e
c h a p i t r e 1
c h a p i t r e 2
c h a p i t r e 3
c h a p i t r e 5
c h a p i t r e 6
c h a p i t r e 7
c h a p i t r e 8
i n t e r l u d e
c h a p i t r e 9
c h a p i t r e 10
c h a p i t r e 11
c h a p i t r e 12
c h a p i t r e 13
i n t e r l u d e
c h a p i t r e 14
c h a p i t r e 15
c h a p i t r e 16
c h a p i t r e 17
i n t e r l u d e
c h a p i t r e 18
c h a p i t r e 19
c h a p i t r e 20
c h a p i t r e 21
c h a p i t r e 22
c h a p i t r e 23
c h a p i t r e 24

c h a p i t r e 4

229 28 70
By Alicia_cnl

♫ - Starboy by The Weeknd

DEUX JOURS PLUS TARD.

23 Mars 2021.

Londres, Angleterre.

Le week-end dernier a été éprouvant pour l'équipe, certes nous avons remporté la victoire mais il ne faut pas que l'on se repose sur nos lauriers.

Je suis plutôt confiant, je ne doute pas que nous soyons bien partis cette année, mais je sais aussi que je n'ai pas le droit de me planter encore moins devant mon père. Il a décidé de venir à tous les grands prix de la saison et je dois avouer que j'ai peur qu'il vienne me regarder à chaque fois. Il a le don de mettre le nez partout pour relever le moindre détail ou la moindre erreur.

J'ai peur de le décevoir.

J'éteins l'eau de ma douche puis j'attrape ma serviette pour l'enrouler autour de mes hanches. Je me contemple dans l'immense miroir qui me fait face, mes yeux se posent sur la chaîne en argent qui pend à mon cou. Elle ne me quitte jamais, elle a bien trop de valeur sentimentale à mon goût.

En entrant dans ma chambre, je me change en vitesse et opte pour un tee-shirt blanc simple pour la réunion de ce matin. Je dois assister à la réunion avec l'équipe pour faire le point sur les stratégies et les performances de la voiture. Tout se fait en visio car le siège de l'écurie se trouve en Italie alors que j'habite en Angleterre.

Je descends dans mon salon et pose mon ordinateur sur la grande table. C'est parti pour les deux heures les plus longues de ma vie. Certains sujets sont importants, je ne cache pas que c'est primordial de savoir où nous en sommes mais d'autres le sont beaucoup moins.

Le temps se fait long et je me mets à bailler. Je n'ai qu'une envie c'est de claquer l'écran de mon ordinateur et de l'envoyer valser à l'autre bout de la pièce. Je patiente encore quelques minutes avant de pouvoir enfin être libéré.

Je laisse mon ordinateur en plan puis je monte à l'étage et m'empresse d'aller enfiler ma tenue de sport. Mes muscles sont tendus et je sais que j'ai besoin de me défouler à cause de toute la pression accumulée tout au long du week-end.

Les clés de ma voiture sont posées sur le meuble à l'entrée, je les attrape en vitesse avant de me diriger vers mon nouveau bijou qui compte parmi ma petite collection personnelle. Une Ferrari 488 gtb pista rouge brillante.

Un fin sourire se dessine sur mes lèvres lorsque j'entends le moteur ronronner. Le plus beau des sons. Je traverse le portail pour rejoindre la rue, les passants se retournent lorsqu'ils entendent le bruit et je ne peux m'empêcher de me sentir fier. Fier de pouvoir montrer ce que je possède.

Je ne veux pas jouer sur plusieurs tableaux alors je ne cache pas que j'aime montrer ce que j'ai, voir les gens me féliciter me conforte dans le sentiment dans lequel je me suis enfermé. Depuis mon enfance, je ne cesse de me dépasser, de faire encore mieux que les fois précédentes, pourtant je vois bien que ça ne paie pas.

Aucune de ses actions ne m'offrira la fierté de mon père.

J'ai eu beau tout donné, je me suis effondré, j'ai chuté si bas que je peine à remonter à la surface. Il m'a vu souffrir, et il n'a rien fait pour m'aider, pour que ce soit moins douloureux. La seule chose qu'il prononce en boucle est cette maudite phrase qui résonne dans mes cauchemars la nuit : « Ce n'est pas assez Chase, il faut que tu fasses mieux. »

Rien que d'y penser j'ai envie de cogner ce qui me passera sous la main. La rage bouillonne dans mes veines, mes mains se contractent autour de mon volant tandis que je m'insère sur l'autoroute. Mon pied appuie sur l'accélérateur, alors comme ça, ce n'est toujours pas assez papa ?

J'essaie en vain de me calmer, de me rassurer en me disant que je pourrais déverser ma haine dans les sacs de frappe. Il faut que je me retienne.

Depuis ce début d'année, je ne cesse de me demander si ce championnat est vraiment important pour moi, si ce n'est pas seulement pour satisfaire les désirs de mon père. J'ai toujours tout fait pour le rendre fière, et maintenant que je m'approche du but ultime, je me demande si je le fais pour lui ou pour moi.

Une vingtaine de minutes s'écoulent lorsque j'arrive enfin sur le parking de la salle privée. Heureusement, je n'ai rien fait durant le trajet, j'ai réussi à garder mon sang-froid comme j'ai si bien l'habitude de le faire pour éviter les crises de colère.

La porte automatique s'ouvre lorsque je m'approche, j'entre dans le petit bâtiment dans lequel je passe une bonne partie de mon temps quand je ne suis pas à l'autre bout du monde à piloter ma monoplace. Je salue les quelques personnes qui s'y trouvent puis je me dirige vers le bureau de mon coach pour lui signaler mon arrivée.

L'avantage, c'est qu'ici, l'endroit est très privé alors beaucoup de personnalités publiques aiment venir pour pouvoir s'entraîner tranquillement sans être dérangées. Je dois dire que ce n'est pas toujours évident d'être connu, dès que l'on sort, on sait très bien que des personnes nous reconnaîtront, et que le moindre de nos gestes sera épié.

Quand sa voix retentit, j'ouvre la porte et entre dans la pièce. Mes yeux tombent sur le grand gaillard noir assis dans le canapé devant sa télé au fond de son bureau.

— Alors champion comment tu vas ? J'ai vu la course, tu as été impressionnant, sourit Nicolas en continuant de fixer l'écran.

— Merci, marmonné-je en déposant mon sac contre le mur. Tu comptes décrocher de ta télé où je dois te payer pour que tu daignes poser le regard sur moi ?

Un silence s'ensuit et je commence sérieusement à chauffer intérieurement. Je n'aime pas qu'on m'ignore, j'ai horreur de ça. Alors je m'approche de la télé pour me planter en face, mais je me stoppe et ma mâchoire manque de se décrocher lorsque j'aperçois une chevelure brune et un regard noisette, presque doré à travers l'écran.

Victoria Landry.

— Pourquoi tu regardes ces interviews ?

Nicolas daigne enfin poser le regard sur moi. Enfin il était temps, mon poing commençait fortement à me démanger.

— Hein, t'as dis quoi ? Excuse-moi j'écoutais pas, s'explique-t-il en passant une main derrière sa tête.

Je roule des yeux, exaspéré. Elle l'a ensorcelé lui aussi ? Non mais sérieusement, depuis que cette femme est entré dans le paddock, tout le monde parle d'elle. J'ai l'impression qu'il n'y a plus que moi qui garde un peu de bon sens.

Il n'a suffi que d'une seule petite conversation pour que je la trouve insupportable. Je la déteste. Ses répliques à la noix me donnent mal à la tête.

— Je t'ai demandé pourquoi tu regardais ces foutues interviews !

Mon ton est irrité. Je déteste me répéter plusieurs fois. Surtout si la personne sait que je suis dans la même pièce qu'elle.

— Redescend, j'ai le droit d'écouter une putain de bombe parler comme une déesse !

Je roule des yeux. Putain mais j'hallucine, il est tombé sous le charme. Mais qu'est-ce qu'ils ont avec elle ? Déjà avec Levi qui lui a lâché une de ces phrases de dragueurs...

Je ne comprends pas, il n'y a que moi qui ai remarqué à quel point elle est agaçante ? Sérieusement je n'ai jamais vu une femme qui m'ait autant énervé. Elle n'a qu'à poser les yeux sur moi pour me faire serrer les poings.

C'est vrai que pour le moment, la plupart des gens sont très intrigués par elle, ou alors ils sont instantanément charmés par sa présence. Depuis le début, il n'y a eu que certaines personnes réticentes, mais rien de bien méchant pour le moment.

—Arrête de dire de la merde deux secondes et garde là dans ton caleçon tu veux bien, râlé-je fatigué par son comportement.

— Tu m'avais même prévenu que tu as eu la chance de faire une interview à ses côtés !

— Peut-être parce que c'est plutôt elle qui a eu la chance d'avoir été à côté de moi ?

Je m'avance et me place devant la télé pour lui masquer la vue. Il daigne enfin à lever le cul de son canapé pour me faire face. Je ne l'ai jamais vu autant forcer juste pour voir une interview.

— Sérieux mec ? Laisse-moi la regarder lâcher ses répliques incroyables ! s'exclame-t-il en me poussant.

— Putain mais t'es devenu complètement fou ou quoi ? Depuis quand t'es aussi obsédé ? Sérieux c'est qu'une femme comme une autre bordel, m'énervé-je.

Je suis à deux doigts de me barrer ailleurs quand je sens que la tension s'accumule dans le moindre des muscles. Je suis venue ici pour m'éloigner de tout ce monde, pour pouvoir me créer une petite bulle où je pourrais me défouler, mais si Nicolas se met à ne parler que de Victoria je crois que ça ne va pas le faire. Pourquoi faut-il qu'il soit obsédé par la femme que je déteste le plus ?

— Et toi t'es devenu aveugle ? me contredit-il. J'ai jamais vu une femme aussi déterminée à dire ce qu'elle pense ! Elle veut changer les choses et crois-moi, elle va réussir car je suis sûr qu'il n'y a personne de mieux placé qu'elle pour défendre ça.

Son ton est ferme et je comprends tout de suite qu'il est devenu sérieux. Il prend les choses à cœur pour une raison qui m'échappe totalement.

D'une certaine manière, je dois admettre qu'il n'a pas tort. Cette brune est une vraie acharnée, mais elle a aussi une façon de dire les choses qui m'énerve plus qu'autre chose. Alors c'est vrai qu'elle a un talent, c'est même certain mais je ne vais pas me mettre à ses pieds, loin de là. Elle veut jouer les durs, et bien on va jouer.

Elle peut être sûr que je ne la ménagerais pas, je vais rendre les choses dures pour elle et elle me détestera encore plus mais je n'en ai rien à foutre. On verra bien si cette Victoria arrivera à gérer ma pression en plus de celle de la formule 1...

— Je ne vais pas nier qu'elle ne soit pas arrivée dixième avec de la chance, ça c'est sûr. Mais par pitié arrête de me parler d'elle, j'en ai ma claque ! Tu viens bien qu'on aille s'entraîner une bonne fois pour toutes ? soufflé-je fatigué d'entendre parler d'elle.

Ses yeux noirs me fixent et je distingue un petit sourire en coin se dessiner sur ses lèvres.

— Si tu veux... par contre je suis sûr que tu n'as pas fini d'entendre parler de son nom. Et tu vas finir par y passer.

J'attrape ce qui me tombe sous la main, c'est-à-dire un coussin qui traîne sur le canapé et lui balance à la figure pour qu'il arrête de débiter des conneries pas possibles. Il a de la chance, ce n'était qu'un coussin, la prochaine fois ce sera un coup dans son visage.

Je n'ai pas besoin d'avoir d'histoire. Il faut que je me concentre sur mon championnat si je veux avoir de bons résultats et satisfaire mon père.

Je n'ai pas besoin d'avoir une nana dans mes pattes. Cela ne me ferait que rendre la chose plus compliquée et je n'en ai pas la moindre envie.

Je n'ai pas besoin d'avoir les sentiments de quelqu'un.

— Allez viens, je vais te faire aller courir sur le tapis pour te défouler ! s'exclame-t-il en sortant de son bureau.

Je le suis, je passe avant dans les vestiaires pour retirer mon pull et dévoiler ma tenue de sport, un short noir et un tee-shirt respirant de la même couleur qui moule légèrement mes muscles.

Je rejoins Nicolas devant le tapis de course, il est déjà en train de régler les paramètres pour la séance. La salle est presque vide, mise à part deux ou trois mecs en train de soulever des poids et une femme qui fait des pompes, je ne vais pas mentir, ça m'arrange, je suis plus tranquille comme ça.

— Je t'ai mis une course de 40 minutes avec des montées et des descentes tout le long pour travailler ton cardio, m'explique-t-il en se décalant sur le côté.

Je hoche la tête en montant sur le tapis en posant ma gourde sur le rebord. Cela va me faire un bien de fous de courir, je vais pouvoir évacuer toute ma colère et la pression accumulée depuis quelques jours.

— Je te laisse. Une fois que t'auras fini, viens me voir, on fera quelques exos tranquilles.

Après ses explications, il s'éloigne pour aller rejoindre les gars plus loin et corriger leur mouvement. Je me concentre enfin et me plonge dans ma bulle.

Je fais le vide complet dans ma tête puis démarre le programme. Mes jambes commencent doucement à prendre le rythme qui s'intensifie au long des minutes. Je fais attention à mon souffle, depuis que je suis gamin je l'ai entraîné pour être au point, parce que, quand tu roule a 300 km/h pendant plus d'une heure dans un cockpit à plus de cinquante degrés, il faut que tu sois irréprochable.

Au fil des minutes, la pente s'accentue, pourtant je continue de courir avec hargne dans un rythme soutenu. J'ai toujours dû avoir un mental d'acier, rien n'a jamais pu me faire tomber. Pendant des années j'ai supporté toutes les remarques de mon père, j'ai dû encaisser la pression alors que j'avais à peine sept ans. Ce n'est pas une putain de montée qui va me mettre à genoux.

J'ai grandi dans le confort certes, comme une putain de célébrité. Mais je peux assurer que ça ne représente rien aux yeux d'un enfant qui ne reçoit pas d'amour de la part d'un de ses modèles, de quelqu'un qui fait partie de sa famille. L'argent peut tout acheter mais pas l'amour d'un père.

Et malgré tout, j'ai toujours gardé la tête haute devant les caméras, j'ai toujours fait attention à l'image que je renvoie. Il n'y a plus que ça qui compte de toute manière. Montrer l'exemple, c'est ce que je m'efforce toujours de faire même si je ne suis pas le meilleur pour ça, mais je le fais quand même pour tous les petits garçons comme moi qui rêvent d'être au sommet.

Heureusement les voitures, et plus particulièrement la formule 1 m'a permis de me dépasser, parce que je considère ce monde comme ma maison, elle m'a vue me crasher dans les murs, elle m'a vue crier mais elle m'a surtout vu grandir. Et ça, jamais personne ne pourra me l'enlever.

Une fois mon programme terminé, je me dirige comme prévu vers Nicolas tout en reprenant mon souffle. Quelques gouttes de sueur perlent sur mon front et je m'empresse d'enfouir ma tête dans ma serviette.

Je décide de retirer mon tee-shirt pour être plus à l'aise pour les prochains exercices que je vais devoir faire. Nicolas s'approche de moi, scrute mon corps et la moindre chose qui aurait changé.

— T'as pris des pecs dis-donc ! On dirait que les exos fonctionnent bien, sourit-il en me tendant la corde.

J'esquisse un petit sourire, venant de Nicolas, ça me fait plaisir de savoir que mon physique évolue dans le bon sens, j'ai fais beaucoup de choses pour.

Sur ces paroles, j'enchaîne les exos pendant une bonne heure avant d'enfin pouvoir me diriger vers les vestiaires.

Une fois que je me suis rapidement douché, j'ouvre mon casier pour récupérer des vêtements propres et me changer pour pouvoir enfin rentrer et me reposer avant les prochains jours qui vont être plutôt chargés.

Soudain, la sonnerie de mon téléphone résonne dans le calme des vestiaires. Je me penche pour savoir qui m'appelle, et mon corps se tend lorsque je parviens à lire le nom affiché.

Papa.

Je m'étais toujours promis qu'il fallait que j'arrête de décrocher ses appels, mais malgré tout, c'est plus fort que moi.

Alors je décroche, dans l'espoir d'entendre les mots qui me font rêver depuis que je suis gamin sortir de sa bouche. 



Hello les amis !

J'espère que vous aller bien.

Trop contente de vous retrouver pour le premier chapitre du point de vue de Chase omg ! Qu'est-ce que vous en avez penser ?

C'est un chapitre plutôt simple mais on apprend doucement à connaître ce que Chase vit en tant que pilote.

Honnêtement j'adore son perso, vraiment c'est toujours très émouvant et à la fois plaisant d'écrire de son pdv. Vous verrez, vous aurez envie de lui donner des claques et, plus tard des câlins. J'espère que vous allez adorer le détester ;)

N'hésiter pas comme d'habitude à me donner votre avis en commentaire, c'est toujours un plaisir de les lire 

Prenez soin de vous <3

Continue Reading

You'll Also Like

3.5M 80.7K 162
Entre lui, la citรฉ, la rue et la famille...
58.4K 1.4K 71
"๐ˆ๐ฅ ๐ง๐ž ๐Ÿ๐š๐ฎ๐ญ ๐ฉ๐š๐ฌ ๐š๐ญ๐ญ๐ž๐ง๐๐ซ๐ž ๐'รช๐ญ๐ซ๐ž ๐ฉ๐š๐ซ๐Ÿ๐š๐ข๐ญ ๐ฉ๐จ๐ฎ๐ซ ๐œ๐จ๐ฆ๐ฆ๐ž๐ง๐œ๐ž๐ซ ๐ช๐ฎ๐ž๐ฅ๐ช๐ฎ๐ž ๐œ๐ก๐จ๐ฌ๐ž ๐๐ž ๐›๐ข๐ž๐ง." Histoire...
1.2K 66 11
ยซ Bill kaulitz pourquoi es-tu comme รงa ? ยป Claudia , 17ans Rejetez par de nombreuses familles d'accueil, ne trouvant aucun refuge aprรจs la mort de s...
2.6K 386 27
Lorsque Emy apprend la mort de son pรจre, elle n'est pas touchรฉe. A vrai dire, pourquoi s'en soucierait-elle alors qu'elle ne l'a jamais connue ? Et p...