* PDV de Azaan *
Perdu je la regarde monté les marches après cette claque que je viens de prendre sans vraiment comprendre pourquoi mais reste encore plus intrigué quand je vois Fahim arrivé en courant dans ma direction. Il se passe quoi en ce moment dans mon palais ??
- Êtes vous devenu fou ??
Je lève un sourcil en me demandant si c'est vraiment à moi qu'il pose la question mais son regard semble être pour moi. Ai je fait quelque chose de mal alors que c'est moi qui vient de prendre un claque ??
- Pardon ??
Il tourne sa tablette vers moi et quand mes yeux tombe sur le gros titre du journal principal je comprends tout de suite ce qu'il se passe. Mais quel abrutit je vous jure, je n'en loupe pas une.
Je le dépasse pour courir en direction du palais afin de la trouver, il faut absolument que je m'excuse pour ce que j'ai pu dire mais quand j'approche de ses appartements et que je vois Safia grimacer devant sa porte avec mon fils dans sa poussette, je me demande ce qu'il se passe.
- Safia qu'est ce que...
Je m'interromps lorsque j'entends un bruit d'impact sans savoir d'où il vient avant qu'elle ne s'approche de moi avec Ayoub.
- Heureusement pour vous il ne s'agit que de balle qu'elle lance dans la pièce pour se défouler de sa colère. Je lui ai acheter ces balles ça évite qu'elle retourne le mobilier et qu'elle se fasse mal par erreur.
- J'ai fait une lamentable erreur, jamais je n'aurais du dire ça.
- Je pensais que jamais vous ne le feriez.
- Je sais mais j'ai eu tellement d'inauguration avec elle que ça a plus été un automatisme qu'autre chose. Je ne voulais pas la blessée...
- C'est un peu ratée.
Malgré son conseil de la laisser se défouler un peu avant d'aller la voir, je décide de rentrer dans ses appartements mais ne prévoit pas de recevoir une balle en pleine tête. Je ne dis rien la méritant amplement mais esquive la deuxième pour essayer de m'approcher mais elle continue d'en lancer sur moi à tour de bras et plus j'avance et plus cela fait mal de les recevoir surtout qu'elle vise très bien.
C'est en, en recevant une dans les parties intimes que je ne peux retenir le grognement de douleur, la main dessus je pose un genou à terre vaincu par une balle et sa propriétaire. Un certain ensemble de mon anatomie ne va pas supporter plus alors je préfère encore abandonner la bataille parce que la je suis sur d'être perdant.
- Je me rends Athéna.
La main levée prête a m'en lancée encore une elle s'arrête à mes mots et finit par la lancée sur le mur de toutes ses forces avec un cri de rage avant de quitter la pièce sans un regard derrière elle mais je peux parfaitement la comprendre.
- Tout va bien votre altesse ??
Hormis que je n'ai plus d'entre jambe je pense que oui du moins physiquement.
- Fahim fait un communiqué pour contrer ces accusations, invente ce qu'il faut pour les faire taire. Je ne veux pas que ça fasses plus de bruit que ça en a déjà fait.
- Très bien.
Je me relève avec un peu de mal en voyant que l'heure tourne plutôt vite et décide d'aller préparer un sac pour cette fin de semaine assez chargée. Faisant les cent pas dans le hall en attendant qu'ils arrivent je me dis que je vais devoir en discuter avec elle et trouver comment me faire pardonner pour ce que j'ai pu oser insinuer même si ça risque d'être très compliqué.
- Et n'oubliez pas si il y a le moindre problème vous m'appelez.
- Oui madame Safia j'ai tout noté, je ne vais rien oublier.
- Safia ?? Je peux savoir ce qu'il se passe ??
Elle s'arrête avec une de nos servantes quand elle m'entend mais je ne comprends pas pourquoi elle devrait l'appeler alors qu'elle est censé venir avec nous.
- Votre altesse j'explique seulement à Nadia ce qu'elle doit faire avec son altesse pour ces quelques jours.
- Pourquoi Nadia devrait le savoir alors que c'est toi qui t'occupe d'elle ??
- Parce que Safia ne vient pas avec nous mais reste avec son bébé de quelques mois.
Je pivote pour voir qu'elle arrive derrière moi et remercie Safia pour ce qu'elle a fait avant de se diriger vers la voiture sans même m'attendre.
- Elle m'a permise de rester avec mon bébé en comprenant mieux que quiconque que d'être loin d'elle autant de temps aurait été difficile.
- Elle est toujours autant en colère ??
- Toujours et je ne pense pas que ça va descendre de si tôt.
La rejoignant près de la voiture avec mon fils nous montons tous en voiture avec quelques gardes pour assurer notre protection durant tout le temps ou nous serons en dehors du pays. Fahim nous rejoindra à New York vendredi seulement devant faire face à mon erreur monumentale. Assise face à face dans l'avion alors que notre fils dort je ne sais pas trop comment aborder ce qu'il s'est passé.
- Athéna est ce que tu penses que l'on peut discuter ??
- De quoi donc veux tu parler ??
- Je souhaite m'excuser.
Son regard se braque dans le mien pour voir qu'elle est toujours autant en colère ça va être compliqué de créer un dialogue maintenant.
- De quoi au juste ?? Tu as tellement de choses à te faire pardonner depuis un an et demi que la liste est trop longue pour que je les énumère un à un.
Bon et bien ça je pense que je l'ai mériter voir même amplement.
- Je n'aurais jamais du t'appeler comme ça.
- Ça c'est sur et j'espère que jamais tu ne referas cette erreur, du moins cela vaudra mieux pour toi.
- Ah oui ??
- Oui parce que tu mourras en quelques minutes.
Cette petite flamme dans son regard me fait comprendre que oui elle en serait capable et mourir n'est pas vraiment dans mes plans pour les prochaines années.
- Depuis bientôt deux ans que nous sommes mariés nous ne sommes jamais sortit ensemble en public alors qu'en dix ans j'ai fait des centaines de sortie avec elle, Inaya aimait se faire remarquer et avait l'habitude de me couper en pleine conversation pour avoir de l'attention.
- Et alors ?? Cela ne me concerne pas, je ne suis pas et ne serait pas une pale copie de cette femme.
- Bien sur que non ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit mais je ne peux pas non plus changer tout mes automatismes en si peu de temps. Bien que je sois Sultan pour le monde entier je n'en reste pas moins humain avant tout et je fais des erreurs.
- Ah ça c'est sur tu les collectionnes.
Bon je l'ai aussi bien mérité celle là, il faut avouer que je ne suis pas un modèle de sainteté en ce qui concerne les erreurs et mon mariage.
- Je sais j'ai été monstrueux avec toi à tout les niveaux.
Elle lève un sourcil me prouvant bien que j'ai dit la vérité et je ne sais pas si je serais capable d'un jour me faire pardonner pour toutes mes erreurs.
- Mais j'étais sérieux quand je disais que je souhaite te connaitre, nous sommes mariés nous ne pouvons pas être des étrangers l'un pour l'autre.
- Ça ne t'a pas déranger pendant tout ce temps de me prendre pour une paria.
- Pendant tout ce temps je pensais être avec la femme avec qui je comptais finir mes jours avant de me rendre compte grâce à toi que j'étais manipulé de la plus sournoise des manières.
- A parce que moi je n'ai pas été manipulé ??
Je souffle en comprenant que chaque chose que je peux dire se retournera contre moi.
- Tu ne m'as pas mis dans une boite et fait en sorte que je respecte chacun de tes désirs sans que je ne puisse faire quelque chose ??
- A cette époque là je pensais faire les bons choix en ce qui te concernait et en brûlant ce contrat je voulais te faire comprendre que ce n'était pas le cas. Si je l'avais voulu tu y serais toujours soumise mais jamais cette relation n'aurait pu évolué.
- Parce que tu vois une évolution là ??
Elle est peut être minime a ses yeux mais je trouve que depuis le premier jour nous avons progressé dans cette relation plus que étrange.
- A contrario du premier jour ou nous nous sommes vu je trouve que oui.
- Moi pas tellement, tu m'as insulté le premier jour où l'on s'est vu et en m'appelant comme tu l'as fait aujourd'hui tu recommences. J'en suis même à me demander si je ne préfère pas les insultes d'il y a un an que celle ci.
Bon d'accord je pense que plus je parle, plus je m'enfonce mais elle doit comprendre que j'essaye de communiquer avec elle même si ce n'est pas simple.
- D'accord je comprends ou tu veux en venir, je t'ai blessé en insinuant involontairement que tu étais cette femme mais surtout à cause de toutes mes actions passées qui seront difficilement pardonnable.
- Difficilement ?? Sérieusement ??
- Peut être impossible à tes yeux je ne dis pas le contraire Athéna, je t'ai fait souffrir plus que de raisons et si pour cela je dois demander pardon à genoux des centaines de fois, je le ferais.
Un sourcil levé elle reste surement sceptique de ce que je dis mais je suis vraiment sérieux.
- Alors je vais faire des efforts je le jure, je ne sais pas encore comment je vais te le prouver mais je te montrerais que je peux être un époux, un mari et un père à la hauteur même si cela me prends des années.
Elle me fixe sans dire un mot avant de finalement se lever pour aller nourrir notre fils, en face de moi avec un drap sur elle pour ne pas dévoiler son corps à mes gardes et notre conseiller qui sont plus en retrait dans mon jet. Après un long moment à la regarder sans qu'elle ne bouge mais tout de même contrainte à fuir mon regard, je souris discrètement en la voyant si gênée.
- Peux tu le prendre pour lui faire, faire son rot le temps que je me rhabille ??
- Bien sur.
Je prends délicatement notre fils pour le caler contre mon épaule alors qu'elle file à l'arrière, après un magnifique petit rot et un léger vomi sur son bavoir je le cale contre moi pour qu'il s'endorme comme à son habitude.
- Veux tu que je le reprenne ??
- Non, repose toi je vais le garder avec moi.
Elle s'installe un peu mieux en face de nous sans quitter des yeux notre fils mais finit doucement par s'endormir alors que je me demande comment je pourrais lui faire plaisir, surtout quand je me rends compte que notre premier anniversaire de mariage n'a pas été fêté. Trois jours après son départ quand elle pensait que l'on était séparé nous aurions du fêter ce jour. Prenant mon téléphone pour joindre un de ses frères j'espère pouvoir avoir quelques informations afin de lui faire un dîner d'anniversaire à Paris qui je l'espère lui fera plaisir. Même si je ne suis pas sur qu'il réponde ou qu'il m'aide, j'ai promis que je ferais des efforts alors autant commencer quelque part.
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Voilà le chapitre 15.