[Wattpad a bien planté hier... si vous n'avez pas eu la notification du chapitre d'hier il a bien été posté, n'oubliez pas de le lire. Bonne lecture !]
*
Je me fige en sentant Harry se coller contre mon dos alors que je décore mes biscuits.
- Tu me montres comment tu fais ? il murmure en posant son menton sur mon épaule.
Je sens son souffle sur ma nuque et ce simple effleurement invisible me fait frissonner. La chaleur de son corps se propage dans mon dos, m'enveloppant complètement. Lentement, sa main glisse le long de mon bras pour le prendre la poche de glaçage. Je ne montre aucune résistance, et souris même lorsqu'il m'incite à le guider. Avec douceur et une légère touche de fermeté contrôlée, je tiens son poignet.
- Tiens là à deux mains.
Je sens son sourire tout près de ma peau alors qu'il s'exécute. Je pose ensuite mes mains sur les siennes pour le guider et lui montrer comment presser la poche pour que le glaçage sorte doucement et précisément.
Il me laisse faire, faisant en fait tout le boulot... mais j'ai le plaisir de sentir ses doigts contre les miens.
- Tu ne trembles même pas, il remarque en changeant son menton d'épaule.
Sa carrure m'enveloppe entièrement. C'est quelque chose dont je n'avais pas l'habitude avant. Il y a dix ans j'étais le plus grand, le plus épais. C'était moi qui me collait contre son dos pour le câliner, ou pour le taquiner et le chauffer un peu. Je ne me plains pas que nos positions soient inversées aujourd'hui, c'est agréable.
Ça fait une petite semaine qu'on a eu notre deuxième premier rencard et depuis il gravite toujours près de moi. Si je suis au marché, il me rejoint. Si je suis ici, il s'installe dans l'atelier. Et tout ça, toute cette attention... ça ne me dérange absolument pas.
- Je ne voudrais pas rater la décoration.
- Je ne sais pas comment tu fais, chuchote Harry contre mon cou. Je ne pourrais pas faire ça seul déjà, mais si en plus je te sentais contre moi...
Sa voix est chaude et suave à mon oreille. A la fin de sa phrase, il dépose un très léger baiser sur ma peau. Les battements de mon cœur s'emballent un peu plus vite, complètement affolé par un simple baiser... qui m'arrache un tremblement. Ça le fait doucement rire.
- J'ai enfin réussi à te déstabiliser...
Sa main gauche lâche la poche et il la pose sur mon ventre. Un soupir m'échappe, encaissant ce contact avant qu'il n'embrasse à nouveau mon cou. Ses lèvres tracent une ligne brûlante de baisers qui remonte lentement à mon oreille. J'ai terriblement chaud et ma respiration s'accélère brusquement. Ses dents se mêlent un peu à ses baisers, mais ça reste doux tandis que son autre main lâche la poche pour se poser sur ma hanche. Il m'incite en douceur à rester contre lui. Je cède aussi, posant le glaçage sur le plan de travail avant de poser mes mains sur la sienne qui est toujours sur mon ventre.
- Harry...
Il émet un bref son approbatif alors que sa main gauche tire un peu sur mon col pour lui dévoiler un peu plus de peau. En même temps, ses doigts passent sous mon sweat pour toucher mon ventre. Ils glissent finalement jusqu'à ma hanche pour m'inciter à me retourner et lui faire face, sans que sa bouche ne quitte ma peau.
Harry remonte ses baisers le long de mon cou, descend lentement ma mâchoire avant de trouver mes lèvres tremblantes.
Je ne pensais pas ça possible mais mon cœur bat plus fort, prêt à exploser alors que je réponds à son baiser. Devoir lever la tête pour l'embrasser c'est aussi nouveau.
Je lève la main, effleurant délicatement sa mâchoire avant de glisser jusqu'à sa nuque. Je laisse mes doigts glisser dans ses cheveux avant de m'y accrocher avec douceur, comme un vieux réflexe... et ça le fait sourire. Ça ce n'est pas une nouveauté, il adorait quand je lui faisais ça avant... et il semble aimer aujourd'hui aussi.
Sa langue cherche la mienne, donnant un peu plus de passion à notre baiser. Son corps se colle au mien, me coinçant contre le plan de travail. Il a une assurance qu'il n'avait pas avant, et ça me plaît aussi.
Ma main qui n'est pas glissée dans ses boucles se pose sur son torse, juste au niveau du col de son sweat. Je m'y accroche pour le tirer un peu plus vers moi et il rit contre mes lèvres.
- C'est trop bon, Louis...
Ses mains descendent sur mes fesses, me coupant brièvement le souffle alors que mon ego se gonfle un peu... et ce n'est pas la seule chose qui grandit. Je sens son début d'érection contre ma cuisse, et ça me perturbe légèrement. Juste un peu.
Harry ondule contre moi alors que ses doigts délaissent mon postérieur pour aller sur le devant de mon jean. Il effleure la ceinture, testant un peu... mais finit par déboutonner lentement mon slim. Je le laisse faire, appréciant cette initiative... jusqu'à ce que je sente ses doigts passer sous l'élastique de mon boxer. Ma respiration se stoppe net à nouveau et je recule, récupérant un peu de lucidité.
- On ne peut pas faire ça là...
- Mais pourquoi ? il geint presque alors que je lâche sa nuque.
- Je dois vraiment t'expliquer pourquoi tu ne devrais pas mettre ta main dans mon boxer alors qu'on est dans mon atelier ? je débite rapidement, le souffle saccadé.
Il esquisse un sourire et butine furtivement mes lèvres à plusieurs reprises, sans cesser ses caresses un peu plus bas. C'est sûrement une tentative de me distraire... et malheureusement ça fonctionne.
- Détends-toi... laisse-moi faire.
Son regard ne quitte pas le mien, même lorsqu'il se penche pour effleurer ma bouche. Je cède lâchement, laissant le plaisir prendre le pas sur la raison. Mes doigts retrouvent sa nuque et il comprend aussitôt que je craque. Ses baisers ne sont plus des effleurements, il m'embrasse à nouveau avec une passion incroyable. Ses caresses sont aussi plus appuyées, plus taquines.
Harry coince brièvement ma lèvre entre ses dents, puis il embrasse mon menton, descend le long de ma gorge alors que je laisse échapper quelques soupirs.
Je sais au fond de moi que je devrais l'arrêter mais je n'y arrive pas. Je veux qu'il continue.
Mes doigts serrent un peu plus fort ses cheveux alors que ça devient vraiment compliqué pour moi de garder les idées claires. Mon bassin bouge contre sa main sans que je ne le contrôle, tandis qu'il remonte pour lécher ma lèvre inférieure. Ça m'arrache un gémissement qui le fait sourire.
Putain, c'est trop bon.
Il accélère un peu, sa bouche taquinant toujours la mienne. J'ai l'impression que mon corps brûle, alors que mon cœur est prêt à exploser... je craque après un baiser un peu plus appuyé et que son bassin se colle contre le mien, coinçant mon érection et sa main entre nous.
Je suffoque en m'accrochant à lui, savourant cette bouffée de plaisir qui me traverse.
Harry ne me lâche pas, il reste collé à moi en embrassant ma gorge pour m'aider à redescendre. Et avec un peu plus de tendresse, ses lèvres retrouvent les miennes. Je prends son visage entre mes mains, appréciant pleinement cet atterrissage en douceur.
Un soupir m'échappe lorsqu'il se recule.
- Il faut que j'y aille, murmure le chanteur.
- Quoi ? je ris nerveusement. Non...
Je passe mon bras derrière sa nuque pour l'attirer contre moi. Il se laisse d'abord faire, puis m'embrasse doucement.
- Ma sœur est là. Si je ne suis pas à la maison pour le dîner...
- Tu pourras leur dire que c'est ma faute, je chuchote en jouant avec la boucle de sa ceinture.
Ma main libre tient son menton pour le rapprocher un peu.
- Je veux plus, je murmure tout bas contre ses lèvres. Je te veux.
Harry gémit, cherchant ma bouche. Il est prêt à céder, je le sens...
- On peut monter chez moi, je propose en débouclant lentement sa ceinture.
A aucun moment je ne m'éloigne de plus de deux centimètres de ses lèvres et à chaque fois il cherche un peu plus les miennes.
- Bon sang, Louis...
- Mmh...
Je remonte un peu mon boxer et le pousse lentement vers la porte qui mène directement à mon studio au-dessus de l'atelier. Je la déverrouille après un dernier baiser, et je comprends que j'ai gagné lorsqu'il se colle contre mon dos. J'éteins juste la lumière de l'atelier avant de monter les marches en prenant la main d'Harry pour qu'il me suive.
- Je préviens juste ma mère que je ne rentre pas, elle va s'inquiéter sinon, il m'informe en sortant son portable.
Je libère ses doigts pour le laisser taper son message et que je puisse en même temps ouvrir la dernière porte. Je laisse entrer Harry et referme la porte derrière nous. Lorsque je me retourne, je vois son regard passer sur mon chez moi. Heureusement, je passe si peu de temps ici que je n'ai pas le temps de mettre le bazar. J'accroche mes clés et m'approche de lui.
- C'est petit, mais pour le temps que j'y passe... C'est pratique d'être juste au-dessus de l'atelier.
- C'est tout à fait toi.
- Petit ? je plaisante en me collant contre son côté.
Il rit en m'enlaçant et plonge son regard dans le mien.
- Oui, entre autre. Mais aussi... rassurant. On se sent bien ici, comme avec toi.
Je souris alors qu'il se penche pour retrouver mes lèvres. C'est tendre. La passion qui nous habitait quelques instants plus tôt s'est dissipée pour laisser la place à plus de douceur.
Harry m'embrasse et je lui réponds tout en l'incitant à reculer lentement vers ma chambre. Un soupir lui échappe alors qu'il plonge son visage contre mon cou.
- Il y a ton odeur partout...
Je ris bêtement en glissant mes mains sous son sweat pour caresser son dos. Nos gestes sont mutuellement plus tendres, mais pas moins agréables. C'est différent, on profite d'une autre façon.
Dans le cocon de mon studio, on se retrouve en douceur et avec bienveillance. J'essaye de faire taire mes sentiments qui se ravivent sous ses caresses délicates... mais je sais déjà que j'ai perdu cette bataille.
* * *
Je souris en sentant le nez d'Harry glisser le long de mon cou. Son souffle brûlant chatouille légèrement ma peau, me provoquant quelques frissons.
- Tu sens encore le chocolat...
Je ris doucement, ma jambe remontant contre sa hanche nue.
- C'est ma dernière tournée de muffins.
- Mmh, j'adore, il murmurant descendant, ses baisers le long de mon cou.
C'est tellement incroyable de l'avoir contre moi... Ça n'a rien à voir avec ce qu'on a déjà vécu tous les deux lorsqu'on était plus jeunes. Il a plus de force, d'assurance, d'expérience aussi certainement. On est sûrement aussi plus sereins... à l'époque nous vivions tous les deux chez nos parents, alors il fallait ruser pour avoir une vraie inimitée.
Sa bouche remonte jusqu'à mes lèvres, qu'il embrasse avec une douceur incroyable qui me fait sourire.
Son regard est subitement attiré vers la fenêtre, et il sourit en remarquant que la neige tombe lentement.
- Ça m'avait manqué.
Je glisse mes doigts dans ses boucles folle, ne le quittant pas tes yeux. C'est fou comme là, dans la pénombre de ma chambre faiblement éclairée par les lumières extérieures, il retrouve cet éclat de jeunesse et semble bien plus détendu.
- A moi aussi, je murmure tout bas.
Il tourne la tête vers moi et son sourire s'agrandit lorsque nos regards s'accrochent. Ses dents mordillent très brièvement sa lèvre, avant qu'il ne se penche pour effleurer les miennes avec cette même tendresse.
C'est caché sous mes draps qu'on continue de se retrouver avec tellement de douceur que les larmes me montent parfois aux yeux. Mon cœur bat si fort pour lui, pour tout ce qu'il me fait ressentir. Chaque caresse, chaque baiser me transporte un peu plus.
Le souffle un peu plus rapide. Il repose sa tête sur l'oreiller, les yeux semi ouverts. Je pose ma main sur sa joue et caresse brièvement l'os de sa mâchoire. Il tourne la tête pour embrasser ma paume mais n'ouvre pas plus les yeux, le sommeil le gagnant déjà.
J'avoue que je ne lutte pas très longtemps, non plus, laissant cette sensation si douce m'envahir. Pour la première fois depuis une éternité, j'ai l'impression d'être à la maison.
* * *
Je me réveille difficilement, le visage posé contre le biceps d'Harry. Mon corps lutte un peu, espérant dormir encore. Mais je me redresse à contre-cœur pour jeter un coup d'œil au réveil. Merde, il va être 8 heures. Je suis censé être dans l'atelier depuis plus d'une heure si je ne veux pas avoir de retard sur mes préparations de la journée... et en plus j'ai tout laissé en plan hier soir.
Je regarde Harry quelques secondes et dépose un bref baiser sur sa mâchoire avant de me lever le plus silencieusement possible.
Après une douche express, je lui laisse un mot sur mon oreiller, lui expliquant de faire comme chez lui et de descendre lorsqu'il voudra déjeuner.
Je quitte en silence mon studio pour débouler dans l'atelier. Même si je ne regrette absolument pas ce qu'il s'est passé hier soir... je me maudis quelques secondes de n'avoir rien rangé, puis je m'y mets.
Pendant une bonne demi-heure je range, nettoie, fait le point sur mes commandes de la journée et ce qui doit partir au chalet... et je me maudis encore. La journée va être longue.
* * *
- Salut, lance ma petite sœur en entrant dans l'atelier, deux tasses fumantes dans les mains.
- Salut.
Elle s'approche du plan de travail et me tend un des mugs.
- Merci, je souris en le prenant.
Je pose ma poche sur le côté et prends une gorgée de thé, m'accordant une petite pause de quelques minutes. Lottie s'appuie contre le plan de travail et ne me quitte pas des yeux. Ce petit regard de fouine que je connais bien.
- Il y a un problème ?
- Dis-moi... tu te souviens de l'année dernière quand on a cru que la stagiaire piquait dans la caisse et qu'on avait installé quelques caméras ici et dans la boutique ?
Mon cœur rate un battement et mes doigts se figent autour du mug. Oh merde.
- Euh... oui. Et donc ? je demande le plus innocemment possible en posant ma tasse pour reprendre mon glaçage.
- Figure toi qu'hier soir en voulant vérifier que l'alarme était activée, j'ai vu sur l'application que tu bossais encore très tard...
Là, c'est la honte.
- Pitié, dis-moi que tu n'as rien vu, je murmure, la boule au ventre.
- Détends-toi, la caméra n'était pas dans le bon angle, je n'ai rien vu d'intéressant... et je l'ai désactivée un moment. Lorsque j'ai pris le risque de jeter un coup d'œil un peu plus tard, tout était éteint.
Je souffle doucement, préférant me concentrer sur mes biscuits plutôt que sur le regard bien trop curieux de ma sœur.
- Il est repartit comme un voleur ou vous avez passé la nuit tous les deux ? elle finit par me demander.
Je ris nerveusement en lui jetant un vague coup d'œil mais continue ma déco. Même si j'adorerais me poser vraiment avec ma sœur pour vider mon sac, j'ai encore pas mal de boulot.
- Il a failli partir... pas comme un voleur, mais sa famille l'attendait pour dîner. Finalement il est resté. Je crois qu'il dort encore.
- Oh, elle murmure, visiblement attendrie. Donc vous êtes ensemble ?
- Doucement, je rigole en secouant la tête. On a juste... passé la nuit ensemble. Ça ne veut pas dire que...
- Il y a eu aussi votre rencard à la patinoire et toute cette semaine où il ne t'a pas lâché.
- Ce n'était pas un rencard.
- Il l'a privatisée pour toi mais ce n'était pas un rencard ?
- Harry voulait qu'on soit tranquille. Tu te doutes bien que ça n'aurait pas été le cas si il ne l'avait pas fait.
Je débarrasse les plaques de biscuits prêts pour m'attaquer aux nouvelles. Pour le moment je ne suis pas vraiment prêt à parler à nos familles de ce semblant de chance qu'on se laisse tous les deux. Même si ce n'est que du bonheur depuis une semaine, je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est trop récent et trop fragile pour qu'on mêle vraiment nos proches à tout ça.
La porte qui mène à mon studio s'ouvre, et je lève les yeux pour voir Harry apparaître, l'air encore un peu endormi. Nos regards se croisent et il sourit avant de regarder ma sœur.
- Salut, Lottie. J'espère que je ne vous dérange pas ?
- Non, du tout. On parlait de toi.
- Le contraire m'aurait étonné, rigole Harry en s'approchant alors que je fusille ma frangine du regard.
Elle glousse et nous fait un signe de la main avant de repartir dans la boutique.
- Les petites sœurs c'est vraiment les pires. T'as de la chance de n'avoir qu'une...
Je me tais lorsqu'Harry prend mon visage entre ses mains et m'embrasse en douceur. Je souris aussitôt, laissant mes biscuits pour passer mon bras autour de lui et le rapprocher de moi.
- J'avais espéré me réveiller avec toi, il chuchote contre mes lèvres.
- J'ai encore pas mal de travail, je grimace légèrement. D'ailleurs je t'en veux de m'avoir distrait hier soir alors que je n'avais pas terminé.
- Tu n'étais pas vraiment contre, il rit en embrassant ma mâchoire. Je ne vais pas te distraire trop longtemps, je dois rentrer chez ma mère.
- Hé, je souffle en caressant sa joue. Je rigolais. Distrais moi autant que tu veux.
- Je note, je note... mais là le souci c'est que ma mère commence à s'inquiéter. Je découche et en plus je ne rentre pas pour le petit déjeuner, elle est prête à envoyer la police faire le tour de la ville.
- D'accord, je ris en le relâchant. Va la rassurer. On se revoit plus tard ?
- Je ramène le dîner. Assez tard pour que tu puisses travailler.
- T'es parfait.
- J'essaye de ne pas gâcher ma seconde chance... j'y arrive ?
- Pour l'instant, après cette nuit... je dirais assez bien.
Harry glousse légèrement, ses joues rougissant alors qu'il se penche pour un dernier baiser.
- A ce soir, on chuchote en même temps.
On se sourit et il récupère son manteau avant de quitter l'atelier. Je le suis du regard jusqu'à ce qu'il monte dans sa voiture avant de me reconcentrer sur mes biscuits.
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Bonsoir !
Désolée pour ce post tardif. J'espère que ce chapitre vous a plu ! 🥰
Plus que 4 jours avant Noël... j'espère que les préparatifs avancent bien de votre côté !
A demain !