I M M O N D E !
Igor : Je t'avais dit que je viendrais te chercher
Moi : Igor ?
Il était en face de moi.
Mon cœur battait la chamade
Il est revenu
Il est revenu pour moi...
Igor : Il ne nous reste pas beaucoup de temps avant qu'ils arrivent. Dit-il en chuchotant
Il s'avance jusqu'à ma hauteur
Son odeur
Son odeur...
Il commença à détacher mes jambes
Je reste sans rien faire
Je suis juste là en train de l'observer
En train d'observer chaque parti de son visage
Il est bien là
Il est réel...
Il se releva et se mit derrière moi pour enlever les chaînes de mes poignets
Moi : Igor, c'est vraiment toi ?
J'essayais de me rassurer du mieux que je pouvais
Il y a encore quelques jours de cela, je n'y croyais plus
Je ne croyais plus a rien
Il enleva les chaînes de mes mains
Il se remet en face de moi
Il est là
C'est vraiment lui
Igor : Je-
Il se fait couper par la porte qui vient de s'ouvrir
C'était Adama
Il tenait un pistolet
Igor sort également son pistolet
Adama : Tu n'aurais jamais dû venir Igor
J'essayais de bouger, mais j'étais comme paralysé
Je n'arrivais à faire aucun mouvement
Adama : À cause d'elle, tu mourras Igor, je te pensais plus intelligent. Dit-il d'un sourire en coin
Igor rit nerveusement
Adama : J'aurais enfin ma vengeance
Igor : La seule personne qui mourra ici, c'est toi
Adama : Tu m'as l'air beaucoup trop confiant. Dit-il en rigolant
Igor : Pourquoi je ne le serais pas.
Adama : Je ne veux pas te tuer toi, je veux tuer elle : Dit-il en me pointant du doigt avec son pistolet
Igor se retourne vers moi
Il était dos à Adama
En une fraction de seconde, j'entends une détonation
Ce n'était pas Igor qui avait tiré
Non ce n'était pas lui
Non...
Non...
Il s'écroule en face de moi
Mon corps n'était plus paralysé
Je cours jusqu'à son corps
Adama venait de lui tirer dessus
Je poussais des cris de haine, de désespoir, mais surtout de peine
Moi : NON IGOR TU NE PEUX PAS ! Tu n'as pas le droit de me laisser. Dis-je totalement en pleurs
Il me regardait droit dans les yeux
Cette fois-ci s'était lui qui était paralysé
Igor : M- Maeva je... je : Dit-il faiblement
Chaque mot qu'il sortait de sa bouche était un combat
Moi : Non Igor, pas toi. Dis-je en pleurant de plus belle
Ses yeux se fermaient peu à peu
Moi : Reste avec moi Igor, je t'en supplie
Avec le peu de force qu'il lui reste, il caresse mon visage
C'est fini
C'est la fin
Pourquoi toi ?
Pourquoi tu as décidé de venir me sauver ?
Moi : POURQUOI ! Dis-je en criant
J'avais tellement mal
Mais j'avais tellement la haine
J'étais tellement furieuse
Je prends l'arme d'Igor
Je la cible sur le visage d'Adama
Je le regardais avec une telle noirceur
La seule chose que je voulais faire c'était de le tuer comme il l'a fait
Il fallait qu'il meure
Je veux sa mort
Il cible également son arme en ma direction
Il rit nerveusement
Adama : À quoi, tu t'attendais Maeva ?
Ma main n'arrêtait pas de trembler
Moi : POURQUOI ?!
Adama : S'il est mort aujourd'hui c'est ta faute
Moi : NON ! Dis-je en hurlant
Adama : Tu es la seule responsable de sa mort Maeva, il est mort, car tu es devenu sa faiblesse
Ma main tremble de plus en plus
Je m'aide de mon autre main pour maintenir le pistolet en place
Moi : Non non non... Dis-je en répétant mes mots en essayant de me rassurer
C'est ma faute ?
Conscience : Il a raison Maeva, c'est ta faute
Moi : NON !
Adama : Maeva, je sais que tu ne tireras pas, tu es trop faible
Mes jambes se mettent à trembler
Je ne tenais plus debout
Adama décide de s'en aller
Et moi, je m'écroule au sol
Seules les crient de désespoir se font entendre dans cette sombre pièce
Non Igor pas toi...
Je me réveille brusquement
Tout ceci n'était qu'un sombre et horrible cauchemar
Mon visage était humide de larmes
Voir Igor mourir dans mes bras, je ne pensais pas que ça m'affecterait à ce point
Adama rentre à ce moment précis
Il se met à rire
Adama : Tu viens de faire un cauchemar ou quoi ?
Je ne lui prête pas une seule seconde d'attention
Il se met à ma hauteur
Adama : Tu sais que si Igor, il te voit dans cet état-là, il te laisserait carrément crever. Dit-il en rigolant
Maeva calme-toi
Adama : Tu es horrible. Dit-il en rigolant plus fort
Moi : C'est ta mère qui est abominable... à merde, elle est morte. Dis-je en chuchotant
Ses yeux ont viré au noir
Il m'attrape par les cheveux
Adama : TU AS DIT QUOI ? Demande-t-il en me prenant par les cheveux
Il faut vraiment que j'apprenne à me taire
Adama : Répète. Exprime-t-il froidement
À l'aide de son autre main, il sert mon cou
En toute honnêteté, je suis tellement habitué que ça ne me fait plus rien
La porte s'ouvre laissant entrer Esperanza
Esperanza : LÂCHE-LA ADAMA
Il ne l'écoute pas
Ses yeux étaient rivés sur moi
Un mélange de haine et de peine
J'ai touché la corde sensible
Esperanza se met à notre hauteur et pousse de toutes ses forces Adama
Bien évidemment, il n'a pas bougé d'un poil
Je commençais à avoir du mal à respirer
Ses yeux commençaient à devenir rouge et brillant
Adama : Répète ce que tu as dit sale pute. Dit-il, la voix tremblante
Esperanza prend quelque choses derrière le dos d'Adama et le pointe sur lui
Ma vue était brouillée par des larmes qui menacés de couler sans raison
Esperanza : Adama, je te jure que si tu ne la lâches pas, je te tire dessus, tu sais très bien que j'en suis capable
Elle avait son arme
Il ne bouge pas
Mes yeux commençaient à avoir du mal à rester ouverts
Esperanza : Tu sais très bien que j'en suis capable BOUGE ADAMA !
C'est comme s'il venait de se réveiller
Il s'éloigne de moi
Je toussais de plus belle
Esperanza court vers moi
Elle se retourne vers Adama et lui dit :
Esperanza : BOUGE !
Il sort sans dire un mot
Esperanza : Ça va bella. Dit-elle avec empathie
Elle met sa main derrière mon dos
Esperanza : ALONZO !
Un homme baraqué entre
Esperanza : Détache-la
Alonzo : Je n'ai aucun ordre à recevoir de toi
Esperanza : Détache-la ! Elle a besoin de faire sa toilette, elle ne va pas rester comme ça
Alonzo : Adama est au courant que c'est toi qui vas lui prendre sa douche ?
Esperanza : C'est lui qui m'a demandé de m'en charger
Il fronce ses sourcils, l'air méfiant
Elle soupire
Esperanza : Tu crois vraiment que ça m'enchante de lui prendre la douche au lieu d'être sur le terrain ? Je n'ai pas que ça à faire de prendre soin d'elle alors que c'est la faiblesse de notre ennemi. Mais j'ai reçu un ordre
Elle se lève et se met à la hauteur de ce fameux Alonzo
Esperanza : Tu sais mieux que moi qu'il ne faut pas désobéir au ordre du patron
Il se regarde longuement dans les yeux
C'est comme si Alonzo essayer de déchiffrer si Esperanza mentait
Alonzo : Ok c'est bon
Alonzo s'avance vers moi
Il commence par me détacher les poignets
Ensuite les jambes
Alonzo : Je t'ai à l'œil Esperanza, tu ne m'inspires aucune confiance, un pas de travers et j'explose ta jolie gueule
Esperanza : Pas si c'est moi qui le fais avant Alonzo. Dit-elle d'un faux sourire
Esperanza m'aide à me lever
Alonzo part
Esperanza : Tiens-toi à moi bella
Pourquoi elle est autant gentille avec moi ?
Conscience : Arrête d'être méfiante
Comment ne pas l'être alors que ma naïveté ma conduite ici
On sort de cette horrible pièce pour nous diriger à la salle de bain
Une foule d'hommes armés et cagoulés nous suivent par devant et derrière
On arrive devant la salle de bain
Nous entrons laissant les hommes derrière la porte
Esperanza : Enfin seule
J'analyse les recoins de la salle de bain
Moi : Ce n'est pas ma salle de bain. Dis-je froidement
Esperanza : Oui, j'ai demandé ce que tu es une meilleure salle de bain, l'autre était rempli de moisissure
Dois-je lui dire merci ?
Non.
Esperanza : Pas de merci ?
Je lui lance un regard noir
Esperanza : Ok, j'arrête, bon vas sous la douche, il faut qu'on parle
Elle me lâche
Moi : Retourne-toi. Dis-je faiblement
Sans attendre, elle se retourne, je me déshabille à mon tour
J'étais en sous-vêtements
À ma gauche, j'aperçois un long miroir
Je décide de me mettre devant celui-ci
50 jours où je n'ai plus regardé mon reflet dans un miroir
J'avançais à reculons
Une fois que je suis devant ce miroir, première chose que je fais, c'est de fermer mes yeux.
Conscience : Ouvre tes yeux Maeva !
Si on m'a dit que j'aurais eu peur de me regarder dans le miroir un jour, j'aurais éclaté de rire
Mais bon, ma vie a changé radicalement
J'ouvre mes yeux
Je pousse un cri de peine
Mon corps, mon visage...
Mon visage était rempli de griffures, de blessure
Mon visage était totalement défiguré
Mon corps...
Mon corps était rempli de bleus, de cicatrice, de sang sec
Je me dégoûte
Je me dégoûte
Ils m'ont rendu tellement laide
Ils m'ont détruit aussi bien mentalement que physiquement
Je suis immonde.
Il avait raison Adama...
Esperanza : Bella ?
Moi : Pourquoi m'appelles-tu comme ça alors que je suis affreuse ? Dis-je en ne contrôlant pas les émotions
Elle s'approche de moi
Moi : Je suis atroce. Dis-je, les mains tremblantes
Esperanza : Arrête Maeva ! Tu es magnifique.
Je hoche la tête négativement
Esperanza : Moi aussi, j'étais comme toi avant, j'avais du mal à avoir confiance en moi. La vie a fait que je n'arrivais plus à me regarder dans le miroir, à chaque fois que je me regardais dans le miroir, je pleurais ou tout simplement, je baissais ma tête. Un jour, j'en ai eu marre et je l'ai révélé à ma mère, qu'elle puisse reposer en paix.
Elle prend une légère inspiration
Esperanza : Elle me prononçait toujours, « croit en toi-même, pour avoir confiance en soi, il ne s'agit pas de ce que tu fais ni de ce que tu as, mais ce que tu penses de toi » je n'avais jamais vraiment compris cette phrase, mais un jour, je me suis mise devant mon miroir et la phrase de ma mère met revenue en tête
Elle se met en face de moi
Esperanza : Ses blessures sont superficielles et elles finiront pas partir Maeva, ou sinon tu auras juste des marque mais rien de plus. Tu n'es pas horrible, tu es juste une fille qui a vécu des atrocités alors, je vais te poser une question
Elle me regarde droit dans les yeux
Esperanza : Que penses-tu de toi Maeva ? Dit-elle en se décalant, me laissant voir mon reflet dans le miroir
Moi : Je- je ne sais pas. Dis-je en baissant ma tête
Esperanza : Relève ta tête Maeva, regarde-toi dans le miroir et dit toi que tu es belle parce que personne ne le fera pour toi, personne.
Je relève peu à peu ma tête
Esperanza : Je te répète ma question, que penses-tu de toi ?
Je me regarde longuement dans le miroir
Qu'est-ce que je pense de moi ?
Esperanza : Maeva ?
Qu'est-ce que je pense de moi ?
Mes blessures
Mes cicatrices
Mes hématomes
Mon visage cabossé
Qu'est-ce que je pense de moi ?
Mes cheveux en bataille
Mon visage méconnaissable
Qu'est-ce que je pense de moi ?
Conscience : Ne les laisse pas gagner Maeva
Qu'est-ce que je pense de moi ?
Conscience : Ne les laisse pas gagner...
Moi : J- je suis
Je marque une pause
Esperanza me regarde attentivement
Le mot...
Le mot ne voulait pas sortir
Esperanza : Tu es quoi Maeva ?
Moi : Belle
Elle sourit
Esperanza : Ne perd jamais cette confiance en toi Maeva, jamais. J'ai longuement était harcelé à cause de ça, j'étais différente d'eux...
Elle marque une pause
Esperanza : Je n'étais pas blanche, aux yeux bleus ou vert, avec des longs cheveux lisses soyeux
Esperanza est matte de peau, les cheveux ondulés qui lui arrivent aux épaules, les yeux marron foncé
Moi : Tu es belle pourtant
Esperanza : Tout le monde ne pensaient pas comme toi bella, j'étais dans une ville extrêmement raciste. Quand je suis arrivé au collège, j'étais différente d'eux et ils n'aiment pas la différence. Alors, ils m'ont harcelé, toute mon année scolaire, c'est résumé à des insultes, des coups, même les professeurs m'insultait où il me disait des choses du genre « retourne dans ton pays ».
Elle soupire
Esperanza : Au début, je ne l'ai n'écoutais pas, mais à force...
Moi : Je sais ce que ça fait
Elle me sourit sincèrement
Esperanza : Bon, va sous la douche avant qu'il défonce cette porte. Dit-elle en changeant le sujet
Je monte sous la douche
J'active l'eau
Esperanza : On ne sait pas encore quand on va attaquer, il nous manque énormément d'informations et on ne veut pas tout foiré, malheureusement, on a un blocage
Moi : Qu'est-ce que je dois faire ?
Esperanza : Farid se doute de quelques choses et la meilleure manière pour nous qu'il ne sache rien est-
Moi : Je dois le tenir à l'écart. Dis-je en la coupant
Esperanza : Oui, quand il s'agit de toi Farid, oublie tout, alors occupe-le. Mais si c'est trop te demander, on trouvera un autre moyen, tu te sens capable de le faire ?
Moi : Oui c'est bon
Je me savonne
Esperanza : Demain, il doit rester toute la journée avec toi
Je soupire
Moi : Ok
Je me rince
Esperanza : Je dois également de te demander un truc
Moi : Je t'écoute
Esperanza : Pour Adama
Ce connard
Moi : Oui ?
Esperanza : Il faut que tu arrêtes de le provoquer
Je ris nerveusement
Moi : Moi ? Le provoquer ?! Je n'ai rien fait
Esperanza : Aujourd'hui, tu as eu de la chance, j'étais là, mais je ne serais pas toujours là pour te protéger
Moi : Je n'ai pas besoin de protection
Esperanza : Bien sûr que si. Si tu continues à le provoquer, il te tuera même si ça impliquera qu'il mourra
Moi : Bah t'en mieux alors
Esperanza : Tant mieux ?! Non pas tant mieux, Igor déclenchera une guerre sans fin. Donc non, ce n'est pas tant mieux
Je sors de la douche
Esperanza me tend une serviette
Plus personne ne parler
Moi : Comment il va ?
Esperanza : Honnêtement ?
Moi : Oui
Esperanza : Il va mal, je ne l'ai jamais vue comme ça. Il ne dort plus du tout, il tue toutes les personnes qui se mettent en travers de son chemin et qu'il le désobéit, il est devenu plus froid, il est encore plus rempli de haine, la seule chose qu'il veut est du sang, le sang de ses ennemis. Quand il a su où tu étais, il voulait directement déclarer la guerre.
Moi : Qui l'en à dissuader ?
Esperanza : Amine et Ibrahim, s'il aurait déclenché une guerre maintenant, tu serais morte à l'heure qu'il est
On claque la porte
Homme : Dépêchez-vous, il vous reste 15 minutes !
Elle me tend mes habilles
Je l'ai mis
Esperanza : Installe-toi, je vais te rendre un minimum présentable
Je m'assois sur un tabouret
Moi : Continue
Esperanza : Il s'avait très bien que tu risquerais de mourir, mais il voulait te voir, ça en devenait vital même s'il ne le disait pas, je l'ai tout simplement remarqué, il a failli déclencher cette guerre mais-
Moi : Tu as décidé devenir une infiltrée. Dis-je en la coupant
Esperanza : Effectivement, la façon la plus simple et rapide pour moi était de me rapprocher d'Adama, alors c'est ce que je fais. Ensuite, quand il commençait à me faire confiance et à me parler de ce qu'il faisait pendant ses heures de travail, je lui ai demandé du travail. Il est tellement obnubilé par moi qu'il a dit oui sans hésiter
Elle sourit
Esperanza : Un jeu d'enfant
Moi : Fait attention à toi
Esperanza : Ne t'inquiète pas pour moi, je fais juste mon travaille.
Une fois qu'elle a fini de me coiffer, elle désinfecte mes blessures
Ça me fait extrêmement mal, mais j'essaye de ne pas le montrer
Esperanza : Reste forte Maeva, on est proche du but, cela sera extrêmement dur, mais fais-nous confiance, on ne te lâchera pas tant que tu ne seras pas en sécurité
Je lui souris
Moi : Merci
Esperanza : Ne nous remercie pas, tu ne mérites pas d'être ici
Merci de vous battre pour moi...
Homme : Nous allons entrer dans une minute !
Moi : Esperanza ?
Esperanza : Oui ?
Moi : Tu peux lui dire... euh... qu'il me
Je marque une pause
Moi : Tu peux lui dire qu'il me manque...
Elle me sourit
Esperanza : C'est noté, je lui dirai
L'homme entre
Je me lève
Esperanza : Vous pouvez la remettre dans son trou. Dit-elle d'un ton neutre
Elle joue tellement bien la comédie
Il me menotte et il m'emmène dans mon trou
Esperanza s'en va
L'espoir ?
J'ai retrouvé l'espoir que j'ai perdu
L'espoir fait vivre
Je suis prête à me battre...
DANS LA PEAU D'IGOR
Esperanza venait d'arrivé
Moi : Comment va-t-elle ?
Elle rigole
Je lui lance un regard noir
Elle s'arrête immédiatement
Esperanza : Vous m'avez posé la même question. Vous voulez savoir comment elle va physique ou mentalement ?
Moi : Les deux. Dis-je froidement
Esperanza : Mentalement, elle tient le coup, mais physiquement... elle est remplie de blessure, de cicatrice, elle est défigurée du visage
Je serre mes poings
Elle s'approche de moi
Esperanza : Quand elle c'est regarder dans le miroir, elle ne se reconnaissait même plus, elle m'a vraiment brisé le cœur.
Juste une question de temps...
Patience
Esperanza : Elle m'a dit de vous exprimer, je cite ses mots « tu peux lui dire qu'il me manque »
Je me stoppe net...
C'est ma faute si elle est là-bas
Et elle ne me déteste pas ?
Comment fait-elle pour ne pas le détester ?
Esperanza : Malgré toutes les crasses qu'elle subit, elle ne vous déteste pas Boss
Je fronce mes sourcils
Elle continue de s'approcher de moi
Esperanza : Personne ne peut vous détester . Dit-elle en se mordant la lèvre. Personne
Il y a que quelques millimètres qui nous séparent
Esperanza : Laissez-moi vous faire du bien Boss. Dit-elle en me chuchotant à l'oreille
Kehba
Je la pousse, elle tombe au sol
Moi : Je t'aurais déjà tué si tu ne servais à rien sale kehba
Elle reste au sol, choqué
Moi : DÉGAGE !
Elle sursaute et elle sort presque en courant
Je m'assois sur la chaise de mon bureau
Je passe mes mains sur ma tête
Patience...
« Tu peux lui dire qu'il me manque »
Toi aussi
Toi aussi habibti
Et quand je te retrouverai, t'éloignerai de tout ça
Et tu me détesteras pour ce que je te ferais subir...
À suivre...
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By : @glxssyniya1