« Si je t'aime, je t'aimerai...

By Glxssyniya1

309K 16.6K 10.6K

Si j'avais su ce qu'il m'attendait, mon Dieu, je ne me serais jamais lancée... Il lui a donné de la haine, ma... More

I N T R O D U C T I O N
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
P E R S O N N A G E S
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79

Chapitre 61

3.8K 225 214
By Glxssyniya1

I M M O N D E !





Igor : Je t'avais dit que je viendrais te chercher

Moi : Igor ?

Il était en face de moi.


Mon cœur battait la chamade

Il est revenu


Il est revenu pour moi...


Igor : Il ne nous reste pas beaucoup de temps avant qu'ils arrivent. Dit-il en chuchotant


Il s'avance jusqu'à ma hauteur

Son odeur


Son odeur...



Il commença à détacher mes jambes



Je reste sans rien faire


Je suis juste là en train de l'observer


En train d'observer chaque parti de son visage


Il est bien là


Il est réel...

Il se releva et se mit derrière moi pour enlever les chaînes de mes poignets


Moi : Igor, c'est vraiment toi ?



J'essayais de me rassurer du mieux que je pouvais


Il y a encore quelques jours de cela, je n'y croyais plus


Je ne croyais plus a rien

Il enleva les chaînes de mes mains


Il se remet en face de moi


Il est là

C'est vraiment lui


Igor : Je-

Il se fait couper par la porte qui vient de s'ouvrir


C'était Adama


Il tenait un pistolet


Igor sort également son pistolet


Adama : Tu n'aurais jamais dû venir Igor



J'essayais de bouger, mais j'étais comme paralysé


Je n'arrivais à faire aucun mouvement



Adama : À cause d'elle, tu mourras Igor, je te pensais plus intelligent. Dit-il d'un sourire en coin


Igor rit nerveusement


Adama : J'aurais enfin ma vengeance


Igor : La seule personne qui mourra ici, c'est toi


Adama : Tu m'as l'air beaucoup trop confiant. Dit-il en rigolant


Igor : Pourquoi je ne le serais pas.



Adama : Je ne veux pas te tuer toi, je veux tuer elle : Dit-il en me pointant du doigt avec son pistolet



Igor se retourne vers moi


Il était dos à Adama


En une fraction de seconde, j'entends une détonation


Ce n'était pas Igor qui avait tiré



Non ce n'était pas lui

Non...

Non...

Il s'écroule en face de moi


Mon corps n'était plus paralysé


Je cours jusqu'à son corps


Adama venait de lui tirer dessus


Je poussais des cris de haine, de désespoir, mais surtout de peine



Moi : NON IGOR TU NE PEUX PAS ! Tu n'as pas le droit de me laisser. Dis-je totalement en pleurs



Il me regardait droit dans les yeux


Cette fois-ci s'était lui qui était paralysé



Igor : M- Maeva je... je : Dit-il faiblement


Chaque mot qu'il sortait de sa bouche était un combat



Moi : Non Igor, pas toi. Dis-je en pleurant de plus belle



Ses yeux se fermaient peu à peu



Moi : Reste avec moi Igor, je t'en supplie



Avec le peu de force qu'il lui reste, il caresse mon visage


C'est fini


C'est la fin


Pourquoi toi ?


Pourquoi tu as décidé de venir me sauver ?


Moi : POURQUOI ! Dis-je en criant



J'avais tellement mal



Mais j'avais tellement la haine



J'étais tellement furieuse


Je prends l'arme d'Igor


Je la cible sur le visage d'Adama



Je le regardais avec une telle noirceur


La seule chose que je voulais faire c'était de le tuer comme il l'a fait



Il fallait qu'il meure


Je veux sa mort



Il cible également son arme en ma direction


Il rit nerveusement


Adama : À quoi, tu t'attendais Maeva ?


Ma main n'arrêtait pas de trembler


Moi : POURQUOI ?!


Adama : S'il est mort aujourd'hui c'est ta faute



Moi : NON ! Dis-je en hurlant


Adama : Tu es la seule responsable de sa mort Maeva, il est mort, car tu es devenu sa faiblesse

Ma main tremble de plus en plus


Je m'aide de mon autre main pour maintenir le pistolet en place



Moi : Non non non... Dis-je en répétant mes mots en essayant de me rassurer


C'est ma faute ?



Conscience : Il a raison Maeva, c'est ta faute


Moi : NON !

Adama : Maeva, je sais que tu ne tireras pas, tu es trop faible


Mes jambes se mettent à trembler


Je ne tenais plus debout


Adama décide de s'en aller


Et moi, je m'écroule au sol

Seules les crient de désespoir se font entendre dans cette sombre pièce



Non Igor pas toi...



Je me réveille brusquement


Tout ceci n'était qu'un sombre et horrible cauchemar


Mon visage était humide de larmes


Voir Igor mourir dans mes bras, je ne pensais pas que ça m'affecterait à ce point



Adama rentre à ce moment précis


Il se met à rire


Adama : Tu viens de faire un cauchemar ou quoi ?


Je ne lui prête pas une seule seconde d'attention

Il se met à ma hauteur

Adama : Tu sais que si Igor, il te voit dans cet état-là, il te laisserait carrément crever. Dit-il en rigolant



Maeva calme-toi


Adama : Tu es horrible. Dit-il en rigolant plus fort

Moi : C'est ta mère qui est abominable... à merde, elle est morte. Dis-je en chuchotant


Ses yeux ont viré au noir


Il m'attrape par les cheveux


Adama : TU AS DIT QUOI ? Demande-t-il en me prenant par les cheveux



Il faut vraiment que j'apprenne à me taire


Adama : Répète. Exprime-t-il froidement



À l'aide de son autre main, il sert mon cou


En toute honnêteté, je suis tellement habitué que ça ne me fait plus rien



La porte s'ouvre laissant entrer Esperanza


Esperanza : LÂCHE-LA ADAMA


Il ne l'écoute pas

Ses yeux étaient rivés sur moi


Un mélange de haine et de peine


J'ai touché la corde sensible


Esperanza se met à notre hauteur et pousse de toutes ses forces Adama


Bien évidemment, il n'a pas bougé d'un poil


Je commençais à avoir du mal à respirer



Ses yeux commençaient à devenir rouge et brillant


Adama : Répète ce que tu as dit sale pute. Dit-il, la voix tremblante



Esperanza prend quelque choses derrière le dos d'Adama et le pointe sur lui


Ma vue était brouillée par des larmes qui menacés de couler sans raison



Esperanza : Adama, je te jure que si tu ne la lâches pas, je te tire dessus, tu sais très bien que j'en suis capable


Elle avait son arme


Il ne bouge pas


Mes yeux commençaient à avoir du mal à rester ouverts



Esperanza : Tu sais très bien que j'en suis capable BOUGE ADAMA !


C'est comme s'il venait de se réveiller

Il s'éloigne de moi


Je toussais de plus belle


Esperanza court vers moi

Elle se retourne vers Adama et lui dit :


Esperanza : BOUGE !

Il sort sans dire un mot

Esperanza : Ça va bella. Dit-elle avec empathie



Elle met sa main derrière mon dos


Esperanza : ALONZO !

Un homme baraqué entre

Esperanza : Détache-la

Alonzo : Je n'ai aucun ordre à recevoir de toi

Esperanza : Détache-la ! Elle a besoin de faire sa toilette, elle ne va pas rester comme ça


Alonzo : Adama est au courant que c'est toi qui vas lui prendre sa douche ?

Esperanza : C'est lui qui m'a demandé de m'en charger

Il fronce ses sourcils, l'air méfiant


Elle soupire

Esperanza : Tu crois vraiment que ça m'enchante de lui prendre la douche au lieu d'être sur le terrain ? Je n'ai pas que ça à faire de prendre soin d'elle alors que c'est la faiblesse de notre ennemi. Mais j'ai reçu un ordre


Elle se lève et se met à la hauteur de ce fameux Alonzo


Esperanza : Tu sais mieux que moi qu'il ne faut pas désobéir au ordre du patron

Il se regarde longuement dans les yeux


C'est comme si Alonzo essayer de déchiffrer si Esperanza mentait

Alonzo : Ok c'est bon

Alonzo s'avance vers moi

Il commence par me détacher les poignets


Ensuite les jambes

Alonzo : Je t'ai à l'œil Esperanza, tu ne m'inspires aucune confiance, un pas de travers et j'explose ta jolie gueule


Esperanza : Pas si c'est moi qui le fais avant Alonzo. Dit-elle d'un faux sourire


Esperanza m'aide à me lever

Alonzo part

Esperanza : Tiens-toi à moi bella



Pourquoi elle est autant gentille avec moi ?


Conscience : Arrête d'être méfiante


Comment ne pas l'être alors que ma naïveté ma conduite ici


On sort de cette horrible pièce pour nous diriger à la salle de bain



Une foule d'hommes armés et cagoulés nous suivent par devant et derrière


On arrive devant la salle de bain

Nous entrons laissant les hommes derrière la porte



Esperanza : Enfin seule


J'analyse les recoins de la salle de bain


Moi : Ce n'est pas ma salle de bain. Dis-je froidement


Esperanza : Oui, j'ai demandé ce que tu es une meilleure salle de bain, l'autre était rempli de moisissure


Dois-je lui dire merci ?


Non.


Esperanza : Pas de merci ?


Je lui lance un regard noir


Esperanza : Ok, j'arrête, bon vas sous la douche, il faut qu'on parle


Elle me lâche


Moi : Retourne-toi. Dis-je faiblement

Sans attendre, elle se retourne, je me déshabille à mon tour

J'étais en sous-vêtements

À ma gauche, j'aperçois un long miroir


Je décide de me mettre devant celui-ci


50 jours où je n'ai plus regardé mon reflet dans un miroir

J'avançais à reculons

Une fois que je suis devant ce miroir, première chose que je fais, c'est de fermer mes yeux.


Conscience : Ouvre tes yeux Maeva !


Si on m'a dit que j'aurais eu peur de me regarder dans le miroir un jour, j'aurais éclaté de rire

Mais bon, ma vie a changé radicalement


J'ouvre mes yeux

Je pousse un cri de peine

Mon corps, mon visage...

Mon visage était rempli de griffures, de blessure


Mon visage était totalement défiguré

Mon corps...


Mon corps était rempli de bleus, de cicatrice, de sang sec



Je me dégoûte

Je me dégoûte

Ils m'ont rendu tellement laide

Ils m'ont détruit aussi bien mentalement que physiquement


Je suis immonde.

Il avait raison Adama...

Esperanza : Bella ?


Moi : Pourquoi m'appelles-tu comme ça alors que je suis affreuse ? Dis-je en ne contrôlant pas les émotions



Elle s'approche de moi


Moi : Je suis atroce. Dis-je, les mains tremblantes



Esperanza : Arrête Maeva ! Tu es magnifique.


Je hoche la tête négativement


Esperanza : Moi aussi, j'étais comme toi avant, j'avais du mal à avoir confiance en moi. La vie a fait que je n'arrivais plus à me regarder dans le miroir, à chaque fois que je me regardais dans le miroir, je pleurais ou tout simplement, je baissais ma tête. Un jour, j'en ai eu marre et je l'ai révélé à ma mère, qu'elle puisse reposer en paix.


Elle prend une légère inspiration


Esperanza : Elle me prononçait toujours, « croit en toi-même, pour avoir confiance en soi, il ne s'agit pas de ce que tu fais ni de ce que tu as, mais ce que tu penses de toi » je n'avais jamais vraiment compris cette phrase, mais un jour, je me suis mise devant mon miroir et la phrase de ma mère met revenue en tête


Elle se met en face de moi


Esperanza : Ses blessures sont superficielles et elles finiront pas partir Maeva, ou sinon tu auras juste des marque mais rien de plus. Tu n'es pas horrible, tu es juste une fille qui a vécu des atrocités alors, je vais te poser une question


Elle me regarde droit dans les yeux


Esperanza : Que penses-tu de toi Maeva ? Dit-elle en se décalant, me laissant voir mon reflet dans le miroir


Moi : Je- je ne sais pas. Dis-je en baissant ma tête


Esperanza : Relève ta tête Maeva, regarde-toi dans le miroir et dit toi que tu es belle parce que personne ne le fera pour toi, personne.


Je relève peu à peu ma tête


Esperanza : Je te répète ma question, que penses-tu de toi ?


Je me regarde longuement dans le miroir

Qu'est-ce que je pense de moi ?


Esperanza : Maeva ?

Qu'est-ce que je pense de moi ?


Mes blessures

Mes cicatrices

Mes hématomes


Mon visage cabossé

Qu'est-ce que je pense de moi ?


Mes cheveux en bataille


Mon visage méconnaissable

Qu'est-ce que je pense de moi ?


Conscience : Ne les laisse pas gagner Maeva

Qu'est-ce que je pense de moi ?


Conscience : Ne les laisse pas gagner...


Moi : J- je suis


Je marque une pause

Esperanza me regarde attentivement

Le mot...

Le mot ne voulait pas sortir

Esperanza : Tu es quoi Maeva ?


Moi : Belle

Elle sourit

Esperanza : Ne perd jamais cette confiance en toi Maeva, jamais. J'ai longuement était harcelé à cause de ça, j'étais différente d'eux...


Elle marque une pause


Esperanza : Je n'étais pas blanche, aux yeux bleus ou vert, avec des longs cheveux lisses soyeux



Esperanza est matte de peau, les cheveux ondulés qui lui arrivent aux épaules, les yeux marron foncé


Moi : Tu es belle pourtant


Esperanza : Tout le monde ne pensaient pas comme toi bella, j'étais dans une ville extrêmement raciste. Quand je suis arrivé au collège, j'étais différente d'eux et ils n'aiment pas la différence. Alors, ils m'ont harcelé, toute mon année scolaire, c'est résumé à des insultes, des coups, même les professeurs m'insultait où il me disait des choses du genre « retourne dans ton pays ».


Elle soupire

Esperanza : Au début, je ne l'ai n'écoutais pas, mais à force...

Moi : Je sais ce que ça fait


Elle me sourit sincèrement

Esperanza : Bon, va sous la douche avant qu'il défonce cette porte. Dit-elle en changeant le sujet



Je monte sous la douche

J'active l'eau


Esperanza : On ne sait pas encore quand on va attaquer, il nous manque énormément d'informations et on ne veut pas tout foiré, malheureusement, on a un blocage


Moi : Qu'est-ce que je dois faire ?

Esperanza : Farid se doute de quelques choses et la meilleure manière pour nous qu'il ne sache rien est-


Moi : Je dois le tenir à l'écart. Dis-je en la coupant


Esperanza : Oui, quand il s'agit de toi Farid, oublie tout, alors occupe-le. Mais si c'est trop te demander, on trouvera un autre moyen, tu te sens capable de le faire ?


Moi : Oui c'est bon


Je me savonne


Esperanza : Demain, il doit rester toute la journée avec toi


Je soupire


Moi : Ok

Je me rince

Esperanza : Je dois également de te demander un truc


Moi : Je t'écoute

Esperanza : Pour Adama


Ce connard

Moi : Oui ?


Esperanza : Il faut que tu arrêtes de le provoquer


Je ris nerveusement

Moi : Moi ? Le provoquer ?! Je n'ai rien fait


Esperanza : Aujourd'hui, tu as eu de la chance, j'étais là, mais je ne serais pas toujours là pour te protéger


Moi : Je n'ai pas besoin de protection



Esperanza : Bien sûr que si. Si tu continues à le provoquer, il te tuera même si ça impliquera qu'il mourra



Moi : Bah t'en mieux alors

Esperanza : Tant mieux ?! Non pas tant mieux, Igor déclenchera une guerre sans fin. Donc non, ce n'est pas tant mieux

Je sors de la douche

Esperanza me tend une serviette


Plus personne ne parler


Moi : Comment il va ?


Esperanza : Honnêtement ?


Moi : Oui

Esperanza : Il va mal, je ne l'ai jamais vue comme ça. Il ne dort plus du tout, il tue toutes les personnes qui se mettent en travers de son chemin et qu'il le désobéit, il est devenu plus froid, il est encore plus rempli de haine, la seule chose qu'il veut est du sang, le sang de ses ennemis. Quand il a su où tu étais, il voulait directement déclarer la guerre.

Moi : Qui l'en à dissuader ?


Esperanza : Amine et Ibrahim, s'il aurait déclenché une guerre maintenant, tu serais morte à l'heure qu'il est


On claque la porte


Homme : Dépêchez-vous, il vous reste 15 minutes !


Elle me tend mes habilles

Je l'ai mis

Esperanza : Installe-toi, je vais te rendre un minimum présentable


Je m'assois sur un tabouret

Moi : Continue


Esperanza : Il s'avait très bien que tu risquerais de mourir, mais il voulait te voir, ça en devenait vital même s'il ne le disait pas, je l'ai tout simplement remarqué, il a failli déclencher cette guerre mais-


Moi : Tu as décidé devenir une infiltrée. Dis-je en la coupant

Esperanza : Effectivement, la façon la plus simple et rapide pour moi était de me rapprocher d'Adama, alors c'est ce que je fais. Ensuite, quand il commençait à me faire confiance et à me parler de ce qu'il faisait pendant ses heures de travail, je lui ai demandé du travail. Il est tellement obnubilé par moi qu'il a dit oui sans hésiter


Elle sourit


Esperanza : Un jeu d'enfant

Moi : Fait attention à toi

Esperanza : Ne t'inquiète pas pour moi, je fais juste mon travaille.


Une fois qu'elle a fini de me coiffer, elle désinfecte mes blessures

Ça me fait extrêmement mal, mais j'essaye de ne pas le montrer


Esperanza : Reste forte Maeva, on est proche du but, cela sera extrêmement dur, mais fais-nous confiance, on ne te lâchera pas tant que tu ne seras pas en sécurité

Je lui souris

Moi : Merci

Esperanza : Ne nous remercie pas, tu ne mérites pas d'être ici


Merci de vous battre pour moi...

Homme : Nous allons entrer dans une minute !

Moi : Esperanza ?

Esperanza : Oui ?

Moi : Tu peux lui dire... euh... qu'il me

Je marque une pause


Moi : Tu peux lui dire qu'il me manque...

Elle me sourit

Esperanza : C'est noté, je lui dirai

L'homme entre

Je me lève

Esperanza : Vous pouvez la remettre dans son trou. Dit-elle d'un ton neutre


Elle joue tellement bien la comédie

Il me menotte et il m'emmène dans mon trou

Esperanza s'en va


L'espoir ?

J'ai retrouvé l'espoir que j'ai perdu

L'espoir fait vivre


Je suis prête à me battre...






DANS LA PEAU D'IGOR






Esperanza venait d'arrivé


Moi : Comment va-t-elle ?

Elle rigole


Je lui lance un regard noir

Elle s'arrête immédiatement

Esperanza : Vous m'avez posé la même question. Vous voulez savoir comment elle va physique ou mentalement ?


Moi : Les deux. Dis-je froidement


Esperanza : Mentalement, elle tient le coup, mais physiquement... elle est remplie de blessure, de cicatrice, elle est défigurée du visage


Je serre mes poings


Elle s'approche de moi


Esperanza : Quand elle c'est regarder dans le miroir, elle ne se reconnaissait même plus, elle m'a vraiment brisé le cœur.


Juste une question de temps...


Patience

Esperanza : Elle m'a dit de vous exprimer, je cite ses mots « tu peux lui dire qu'il me manque »


Je me stoppe net...

C'est ma faute si elle est là-bas


Et elle ne me déteste pas ?

Comment fait-elle pour ne pas le détester ?


Esperanza : Malgré toutes les crasses qu'elle subit, elle ne vous déteste pas Boss

Je fronce mes sourcils


Elle continue de s'approcher de moi


Esperanza : Personne ne peut vous détester . Dit-elle en se mordant la lèvre. Personne

Il y a que quelques millimètres qui nous séparent


Esperanza : Laissez-moi vous faire du bien Boss. Dit-elle en me chuchotant à l'oreille


Kehba


Je la pousse, elle tombe au sol


Moi : Je t'aurais déjà tué si tu ne servais à rien sale kehba

Elle reste au sol, choqué


Moi : DÉGAGE !

Elle sursaute et elle sort presque en courant


Je m'assois sur la chaise de mon bureau

Je passe mes mains sur ma tête

Patience...

« Tu peux lui dire qu'il me manque »

Toi aussi


Toi aussi habibti


Et quand je te retrouverai, t'éloignerai de tout ça


Et tu me détesteras pour ce que je te ferais subir...




À suivre...


N'hésitez pas à liker et à commenter !


By : @glxssyniya1

Continue Reading

You'll Also Like

731K 36.3K 83
J'ai recopier une histoire oui mais à partir de là partie 9 y'a rien à voir alors les commentaires inutile bon vent !
20.2K 1.5K 25
On dit du manque qu'il s'estompe avec le temps, les jours qui défilent et les années qui passent. On se rassure comme on peut, on se persuade que dem...
96.6K 5.2K 61
𝐒𝐚𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐮𝐥 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐳 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮'𝐮𝐧 ? 𝐍𝐨𝐧? 𝐂'�...
4.6M 296K 97
Askip paraît notre destin est entre nos mains, le mien était entre ses mains a lui. Terminé.