Warning: aucun
Une idée de @M1k1maw1f3, je me suis permis d'inverser les rôles je trouvais ça plus drôle
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Il n'y a rien à faire, il est trop têtu.
- Tu vas finir par t'effondrer ! t'exclames-tu.
Tu passes son bras autour de tes épaules et le tiens vient s'enrouler autour de sa taille.
- Je vais très bien, lâche moi, ordonne-t-il.
- Ah mais sûrement.
Tu fais alors ce qu'il demande mais un pas plus tard, le géant trébuche et se rattrape au mur.
- Tu es brûlant de fièvre Croco, reposes-toi... soupires-tu.
- J'ai du travail, répond-t-il.
- J'en ai rien à faire, lances-tu.
A contrecœur, il se laisse emmener à votre chambre ou tu l'aides à s'allonger. Tu le débarrasses de son manteau et de ses chaussures alors qu'il grommelle quelque chose sur le fait que tu l'insupporte. Tu poses une main sur son crochet pour le retirer mais il a un mouvement de recul.
- Je garde ça, dit-il.
- Non, ça t'encombre et tu n'en as pas besoin, déclares-tu.
- Je vais finir par te donner en pâté aux créatures marines, crache-t-il.
Tu poses ta main sur sa joue et il s'apaise lentement. Il n'arrive pas à savoir si c'est la fièvre, mais il à le sentiment d'avoir besoin de toi, maintenant, et ça le brûle de l'admettre, même à lui-même.
- Qu'est-ce que je ferais sans toi hein, lance-t-il avec un sourire en coin.
- Pas grand chose, souris-tu en retour, je vais m'occuper de ta paperasse pendant que tu récupères.
Il attrape ta main et la serre délicatement dans la sienne.
- Tu m'as forcé à m'allonger et à prendre une pause alors tu restes endurer cet ennui avec moi, dit-il.
- Tu cherches un prétexte pour que je reste veiller sur toi ? demandes-tu, amusée.
Crocodile n'est pas ce qu'on peut appeler un homme de romance, avant de t'avoir rencontré, il a toujours perçu les relations amoureuses comme une distraction, quelque chose d'inutile. Mais la première fois qu'il t'a vu, quelque chose l'a bouleversé. Comme si ta petite personne était la seule chose pour laquelle il serait prêt à donner sa vie.
Longtemps il a refoulé ces sentiments, refusant catégoriquement de se laisser affaiblir, mais après tu aies failli y passer lors d'une mission, il a décidé de ne plus mettre de limites à ce qu'il ressent. Votre relation n'a jamais été vraiment officielle, jamais vous ne vous êtes dit que vous formiez un couple, et pour cause, cette notion à le don de donner la nausée au Shichibukai. Mais les regards attendris et les baisers dérobés en secret laissaient entendre que vous vous aimiez, et c'est tout ce qu'il comptait.
- Je vais m'assurer de guérir vite, je n'ai pas envie de te supporter pendant des jours, dit-il.
Tu places tes lèvres sur son front pour vérifier sa température en ignorant sa remarque. Tu ramènes la couette sur sa poitrine et te lèves.
- Où vas-tu ? demande-t-il, presque inquiet.
- Je vais juste te chercher une bouillotte, détends-toi un peu, répondis-tu en disparaissant dans la salle de bain.
Il commence à sentir la fatigue prendre le dessus et avant que tu ne revienne, il a déjà sombré dans un profond sommeil. Tout ce dont il avait besoin, c'était de ton sourire et du contact de tes lèvres sur sa peau.