Prose and poetry

By UNFxaviere

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Prose and poetry, feelings and speech in text. I wanted to live as a human, But never never really was a man. More

I was
Battleground
Demons ?
War
Appointment
Roses...
I'm tired
Not named
Poem
I
Maybe...
Why
...
Prose
Tests of L.
Prose
....
Moonlight
Insect
No background
https://www.youtube.com/watch?v=A0d1DqZkZu8
The
Ghost
Not named
Just a reaction
I walk down
Like a bug in my mind
one day
I wanna
Today
Hello "her"
more ?
I gave in for this
Blood is red
this kind of "me"
Princess
wings
so money is
spoon
call
rdm and useless
Mine
living on night
one to talk
One day
Good boy
Penniless
No end
je t'ai choisi
Il fait froid
Uniforme
Amour
Stimulation
On a voulu que j'imagine une fleur.
Bruit
une nuit de printemps...
Poème
MOI
un monde
voulez vous
How.D.R.Feels
Untitled Part 78
Ha...Ha...
Untitled Part 80
Untitled Part 83
J'
Heaven
Untitled Part 87
Rien dans
Γ‚me
useless prose
To me :
Short realism in a realistic life
Monol'ogging
Sweet
world made by
tried
P.L.E.U.R.T.
Aimer est un mensonge
Content de vivre
Dans un champ
J'imagine
porte blanche
existence
trouver
Γ  cacher
d
Couscous satanique
anytime
(Al)Chimie :
la petite bΓͺte
TBTC
Humans :
vas plus vite
Perche
Et si...?

Vivantes

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By UNFxaviere


Une course. 
Sans doute la plus utile et la moins excitante de toutes.

Un va et viens aussi spéciste que la reproduction humaine, et aussi lent que celle des serpents.
De grands êtres qui enterrent le futur de leur espèce et attendent sagement la venue affolée de leur progéniture.

Si on pouvait faire preuve de ne serait-ce que de la moitié de cette patience, on aurait trouvé la solution à tous les problèmes de notre société.

Malheureusement, les actionnaires ont faim de profits, les politiques ont faim de croissance et le peuple a faim dans la rue.

Rien n'avance, et on arrête de se reproduire pour engorger le chaos, ce qui le multiplie à cause de la fin de la "croissance", les banques ont peur du vieillissement de la population, les actionnaires durcissent leurs discours, les politiques s'affolent et la machine s'arrête tous les six mois.

Alors on se tourne vers les autres et on les pointe du doigt : 

"C'est de leur faute, ils ne font pas bien leur travail".

Oui.

Cependant, c'est comme les enfants qui passent l'adolescence sans figure paternelle : 

Ils jouent à tirer sur la corde en attendant que ça passe, espérant que quelqu'un ou quelque chose les arrête avant un drame.

Alors on regarde le film catastrophe, on ravale son seum et on dort.

Encore et encore.

Jusqu'à ne plus avoir de contenu pour se détourner du problème, jusqu'à ce qu'il devienne le problème.

Alors on se sent coupable, et on se dit que :

Rien n'avance, et on arrête de se reproduire pour engorger le chaos, ce qui le multiplie à cause de la fin de la "croissance", les banques ont peur du vieillissement de la population, les actionnaires durcissent leurs discours, les politiques s'affolent et la machine s'arrête tous les six mois.

Alors on se tourne vers les autres et on les pointe du doigt :

"C'est de leur faute, ils ne font pas bien leur travail".

Oui.

Cependant, c'est comme les enfants qui passent l'adolescence sans figure paternelle :

Ils jouent à tirer sur la corde en attendant que ça passe, espérant que quelqu'un ou quelque chose les arrête avant un drame.

Alors on regarde le film catastrophe, on ravale son seum et on dort.

Encore et encore.

Jusqu'à ne plus avoir de contenu pour se détourner du problème, jusqu'à ce qu'il devienne le problème.

Alors on se sent coupable, et on se dit que :Rien n'avance, et on arrête de se reproduire pour engorger le chaos, ce qui le multiplie à cause de la fin de la "croissance", les banques ont peur du vieillissement de la population, les actionnaires durcissent leurs discours, les politiques s'affolent et la machine s'arrête tous les six mois.

Alors on se tourne vers les autres et on les pointe du doigt :

"C'est de leur faute, ils ne font pas bien leur travail".

Oui.

Cependant, c'est comme les enfants qui passent l'adolescence sans figure paternelle :

Ils jouent à tirer sur la corde en attendant que ça passe, espérant que quelqu'un ou quelque chose les arrête avant un drame.

Alors on regarde le film catastrophe, on ravale son seum et on dort.

Encore et encore.

Jusqu'à ne plus avoir de contenu pour se détourner du problème, jusqu'à ce qu'il devienne le problème.

Alors on se sent coupable, et on se dit que :

Rien n'avance, et on arrête de se reproduire pour engorger le chaos, ce qui le multiplie à cause de la fin de la "croissance", les banques ont peur du vieillissement de la population, les actionnaires durcissent leurs discours, les politiques s'affolent et la machine s'arrête tous les six mois.

Alors on se tourne vers les autres et on les pointe du doigt :

"C'est de leur faute, ils ne font pas bien leur travail".

Oui.

Cependant, c'est comme les enfants qui passent l'adolescence sans figure paternelle :

Ils jouent à tirer sur la corde en attendant que ça passe, espérant que quelqu'un ou quelque chose les arrête avant un drame.

Alors on regarde le film catastrophe, on ravale son seum et on dort.

Encore et encore.

Jusqu'à ne plus avoir de contenu pour se détourner du problème, jusqu'à ce qu'il devienne le problème.

Alors on se sent coupable, et on se dit que :

C'est fini ?

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