Losing Game - Tome 1 [Antoine...

Від lena71590

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Gabrielle Darian, 21 ans, et sa famille sont connus pour leur altruisme et leur compassion envers les gens qu... Більше

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Hello ! :)
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
CAST
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Hello :)
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34

Chapitre 23

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Від lena71590


PDV Gabrielle

- Votre lèvre n'est pas ouverte, dit l'infirmière en désinfectant ma lèvre, mais elle est sacrement fendillée.

Je la remercie et elle me lance un sourire amical avant que je ne sorte de l'infirmerie. Je retrouve Louisa et la plupart des garçons dans le salon. Ils sont quasiment tous assis sur les différents canapés mais je vois Antoine debout avec un visage fermé, accolé au mur et regardant par la fenêtre, aussi immobile qu'une statue.

- Alors ? demande Louisa.

Je vois sur son visage qu'elle est inquiète, comme toujours.

- Je n'ai rien, je la rassure avec un sourire.

Elle ne dit rien, mais c'est évident qu'elle n'est pas convaincue. Benjamin pose une main sur la sienne pour la rassurer, et elle se détend enfin.

- Je veux pas être malpoli ni rien, me lance Corentin, mais est-ce que ton frère serait pas, à tout hasard hein, un sacré connard ?

Sa phrase déclenche quelques gloussements parmi ses coéquipiers et j'ai moi-même un sourire qui devient rapidement un peu douloureux.

- D'ailleurs, reprend Olivier, comment il a su que t'étais là ?

Je me sens rougir et baisse la tête, embarrassée.

- Ce matin, ma mère m'a appelée. Elle voulait qu'on se voie mais je lui dit que Louisa et moi venions ici. Elle l'a sûrement dit à Noah, qui a décidé de venir ici.

- Eh bien, reprend Adil d'une voix sérieuse, si tu veux qu'on lui parle du pays, n'hésite pas, sœurette.

Je le remercie d'un sourire, effrayée à l'idée que les Bleus ne donnent « une leçon » à mon frère.

- On va y aller, je lance principalement pour Louisa.

À ce moment-là, Antoine a comme un sursaut et marche lentement vers moi. Je m'attends à ce qu'il me demande de rester, mais il reste silencieux, et c'est Thomas et Blaise qui proposent que Louisa et moi restions dîner avec eux. On refuse poliment, et disons au revoir à tout le monde. Une fois la chose faite, Didier Deschamps s'approche de moi et pose une main paternelle sur mon épaule.

- Je suis vraiment désolée de ce qui s'est passé, je lui dis, honteuse. Je comprends pas pourquoi Noah est venu ici.

- Ce n'est pas ta faute, ma grande, dit-il avec douceur. Toi et Louisa, vous êtes toujours la bienvenue au château.

Sa gentillesse me touche plus que je ne le saurais le dire. Antoine me raccompagne vers la sortie tandis que Benjamin dit au revoir à Louisa. Une fois seule avec l'attaquant, je me mets sans m'en apercevoir à l'inspecter pour voir si Noah ne l'a pas frappé lui aussi. Mais son visage est intact, et il n'a pas l'air d'avoir mal quelque part.

- Je suis désolée, je répète.

- C'était la première fois ? demande-t-il tout à coup d'une voix dure.

Prise de court, je fronce les sourcils.

- La première fois ?

- Qu'il te frappait, répond Antoine.

C'est à mon tour de rester silencieuse, et Antoine me fixe pour me pousser à lui répondre.

- Non.

Si seulement il savait.

Il a un genre de grimace puis se passe une main sur le visage. Soudain il court presque vers moi et me prend dans ses bras sur ma joue et l'autre autour de mes épaules. Il me berce doucement pendant un moment, jusqu'à ce qu'on entende des voix venant du salon et que Louisa et Benjamin apparaissent dans l'encadrure de la porte.

*-*

- Je te jure que si on le croise au boulot, il va m'entendre.

Assise sur le siège passager, je ne réponds pas, et continue de contempler le paysage qui défile devant nous. A l'instant où on a quitté le château, Louisa est passée de l'inquiétude pour moi à une colère furibonde envers mon frère, et à presque juré sur ses ancêtres et les miens de me venger dès qu'elle en aura l'occasion.

- Tu vas le dire à tes parents ?

Je sors de ma torpeur et me tourne vers Louisa.

- Je sais pas encore.

- Gaby, il est entré dans le château – dieu seul sait comment, d'ailleurs – sans y être invité, a failli se battre avec les gars et en plus il t'a giflée.

- Louisa, on est pas des enfants qui courent dans les jupes de notre mère quand on dispute, je réplique.

Louisa reste silencieuse pendant un instant.

- Tu comptes t'en occuper toi-même, alors ? T'as intérêt que je sois là quand ça se passera.

- Je ne sais pas, Louisa, je soupire doucement.

Soudain, une question me vient en tête, et je sors mon téléphone.

Dis, est-ce que le coach va porter plainte ?

La réponse d'Antoine arrive à peine deux minutes plus tard.

Ton frère n'a frappé aucun d'entre nous, alors non. On pourrait porter plainte pour intrusion mais le coach veut pas que ça s'ébruite.

Je suis d'accord sur l'idée. Mon frère ne mérite pas qu'on lui donne autant d'attention. Et pour ce qui est de me venger, eh bien, ça me passe un peu dessus de la tête. Il ne mérite ni mon temps ni mon attention.

*-*

Le lendemain, j'envoie un message à Helena pour lui proposer qu'on se voie. Je propose qu'on aille chez elle pour qu'elle n'aie pas à se déplacer, mais elle répond qu'elle passe dans le coin et que c'est finalement plus pratique.

- Elle fait des études de médecine, lance Louisa après que la sonnette ait retentie.

- Oui, je réponds sans comprendre en me levant pour aller ouvrir.

- Eh bien, elle doit connaître des poisons qu'on pourrait utiliser sur ton frère.

- Louisa, s'il te plait.

J'ouvre la porte, et une mini-tornade vient tout de suite étreindre mes jambes. Avec un petit rire, je me baisse pour embrasser Baptiste sur la joue et fait de même avec Helena après m'être relevée.

- La vache, dit Helena en contemplant mes lèvres, qu'est-ce qui t'es arrivé ?

La plaie a un peu enflé depuis hier, mais heureusement elle n'est pas douloureuse.

- Longue histoire, je réponds avant de me tourner vers son petit garçon. Comment ça va, mon chat ?

- Bien, répond le petit en me lançant un grand sourire adorable.

On va tous dans le salon, et je serre un café à Helena et Louisa et une grenadine à Baptiste, qui s'amuse près de nous avec quelques petits jouets. Je me promets de lui en acheter un pour la prochaine fois que je le verrais et me tourne vers sa mère.

- Alors, tu t'es battue avec quelqu'un ? dit Helena d'un ton taquin après m'avoir remerciée pour le café.

- Avec son frère, réponds Louisa avant que je ne puisse faire quoique ce soit.

Helena manque de s'étouffer avec son café et me lance un regard ahuri.

- Ton frère ?

- On ne s'est pas battus, je réplique, lançant un regard d'avertissement à Louisa. Il m'a juste frappée.

- À Clairefontaine, ajoute Louisa.

- À Clairefontaine ? répète Helena, toujours aussi ahurie.

- Exact, continue Louisa, et maintenant, regarde-la, elle est défigurée.

Je lève les yeux au ciel, et ayant sûrement entendu notre conversation, Baptise se relève et s'approche de moi.

- Tu t'es fait mal, tata Gaby ? demande-t-il d'une voix triste et presque inquiète

- On peut dire ça, mon chou.

J'ébouriffe doucement ses boucles brunes et il finit par me lancer un sourire rassuré avant de retourner s'amuser.

- « Tata Gaby ? » je répète avec un sourire en direction d'Helena.

La blonde a un petit sourire gêné.

- Il t'appelle comme ça depuis qu'on s'est rencontrées au match, dit-elle sur un ton d'excuse. Tu y as droit aussi, Louisa, ajoute-t-elle pour ma meilleure amie. Je lui dit de ne pas le faire mais il insiste...

- Il est adorable.

On sourit toutes les trois en regardant ce petit bout de chou s'amuser, puis Louisa se tourne vers notre amie.

- Dis, toi qui fais médecine...

- Oui ?

- Tu connaitrais pas un ou deux poisons par hasard ?

- Louisa !

Quelques heures après qu'Helena et son petit bout soient partis, je décide d'appeler ma grand-mère afin de prendre de ses nouvelles.

- Oh, tout va bien ici. Il y avait un petit chat abandonné dans le quartier, alors je l'ai adopté. Il faudra que tu viennes le rencontrer.

- Bientôt, grand-mère, promis.

- Bon. Tout le monde va bien ?

- Oh, oui.

- Tes parents savent pour toi et ce garçon ?

- Oui, je réponds, maman l'a appris dans la presse.

- Oh, je vois. Elle l'a bien pris ?

- C'est un euphémisme, je lance avec un rire sans joie, depuis qu'elle est au courant je suis l'enfant prodige. Je pourrais tuer quelqu'un qu'elle m'aiderait à faire disparaitre le corps et les preuves.

- Et ton frère ?

- Je ne sais pas trop, je réponds un peu honteuse, réalisant que je ne sais pas comment Noah a réagi à sa disgrâce soudaine. Mais quand je suis allée voir Antoine, Noah a débarqué et m'a giflée quand j'ai refusé de repartir avec lui.

- Non ?!

Je peux presque la sentir secouer la tête d'un air dépité.

- Ta mère a toujours été beaucoup trop laxiste avec ton frère. Je le lui ai toujours dit. Elle refusait que je le gronde quand il faisait des bêtises chez moi, et ton père qui travaillait tellement et n'était jamais là...Ils sont au courant ?

- Non, et je ne compte pas le leur dire. Je ne vais pas aller pleurer vers eux comme Noah le fait habituellement. Et puis, ce n'est qu'une gifle, je suis pas morte.

Je promets encore une fois de venir à Nice faire connaissance avec son nouveau compagnon à quatre pattes et raccroche au moment où Louisa finit son appel avec Benjamin.

- En parlant du loup, je fais tandis qu'elle s'assied près de moi sur le canapé, de quoi vous avez parlé quand vous étiez seuls dans sa chambre ?

Ses joues prennent une couleur rosée et elle a un petit sourire embarrassé.

- De sa vie à Clairefontaine, surtout, répond Louisa. Et, hum, on...s'est embrassés.

- Quoi ?!

- Je sais plus trop, mais je crois que c'est moi qui l'ai embrassé en premier.

Je suis si heureuse pour elle que j'ai presque envie de sauter sur place.

- On pourra organiser des doubles dates maintenant, je dis en riant.

- Grave.

- Ce sera génial.

Nos téléphones vibrent quasiment en même temps, et le mien m'indique un nouveau message d'Antoine.

- En parlant des loups...

Son message ne contient qu'une seule phrase.

Tu veux revenir à Clairefontaine demain ? 

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