« Un regard signifie beaucoup, choisi bien la façon dont tu regarde une personne »
R E G A R D E - M O I
DANS LA PEAU D'IGOR
Maeva : Quelqu'un comme moi ? Tu n'as pas le droit de dire ça ! Depuis qu'on s'est rencontré, tu ne m'aimes pas, je ne sais pas pourquoi, mais je t'ai laissé me haïr. Quand tu me disais des mots blessants, je te répondais, mais là Igor, je n'ai plus la force, si tu ne m'aimes pas, c'est simple, ne m'adresse plus jamais la parole. Parce que moi, je ne le ferai plus. Dit-elle en partant
Putain.
Il faut que je parte sinon je vais faire une dinguerie.
Je monte à l'étage, sa porte était fermée, je me dirige vers la chambre d'Amine.
Il était tous les deux là :
Moi : On doit y aller. Prononçais-je sèchement
Ibrahim : D'accord. Dit-il confus
Amine : Ok
Je descend le premier pour les attendre dans la voiture.
Pourquoi je suis venu en Italie ?
Tout simplement car le chef de gang avec qui je faisais affaire s'est montré être déloyal en travaillant secrètement pour Adama.
Combien de fois, je vais leur prévenir qu'on ne joue pas avec mes couilles et sa tombe bien, il va me servir d'exemple.
Ibrahim et Amine entrent dans la voiture.
Amine : On va voir Sanchez ?
Moi : Ouais.
Ibrahim : Où est-il ?
Moi : Dans une maison abandonnée.
Amine : Il va nous accompagner en France ?
Moi : Ouais, il va me servir d'exemple pour la prochaine personne qui essaye de jouer avec mes couilles.
Amine : Bonne idée
Je vais vous passer le trajet...
Arrivé maison abandonnée :
Homme 1 : Bonsoir Boss, Sanchez se trouve ici. Dit-il en pointant une porte
Je passe sans répondre.
J'entre dans cette pièce :
Sanchez : Igor, c'est toi qui m'as fait ça ? Détache-moi inculato ( enculé )
Moi : Sanchez déjà, tu vas fermer ta gueule sale petite pute, tu m'arnaques et en plus de ça, tu travailles pour Adama. Tu viens juste de signer ton arrêt de mort.
Sanchez : Non Igor, on peut s'expliquer...
Moi : Je n'aime pas le mensonge et je déteste la trahison et tu viens de faire les deux choses à la fois, tu es vraiment fort !
Je remonte mes manches.
Moi : Sanchez Morrena... Sanchez mais qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de toi ? Lui demandais-je en serrant mes poings
Alors j'ai commencé à le frapper, comme si toute la colère que j'avais en moi sortait à travers mes poings. Il criait de plus en plus fort à chaque coup, pour mon plus grand bonheur.
Le sang giclait de partout à chaque fois que mes poings touchaient sa peau. Je continuais à le frapper, comme si chaque coup m'aidait à me débarrasser de toute la haine que j'avais gardée en moi depuis trop longtemps.
« ... ne m'adresse plus jamais la parole. Parce que moi, je ne le ferai plus. »
J'ai la haine.
Je ne contrôle plus rien. Je vois rouge.
Amine : Igor, stop, tu vas le tuer !
Ibrahim : IGOR !
Je n'entends rien du tout, j'entends juste sa putain de phrase qui résonne dans ma tête.
Il essaye de me détacher de lui, mais quand je suis comme ça, ça ne sert à rien.
Conscience : Pense à elle
Je continue de frapper.
Conscience : Pense à Maeva
Son sang continue de giclé.
Conscience : Pense à elle !
Et elle est là...
Elle est apparue dans ma tête, il a juste suffi qu'elle vienne pour que je me calme.
Amine : Allez, c'est bon, on se casse, on reviendra quand tu seras moins énervé. Dit-il en prenant par le bras
Je me retourne vers Sanchez :
Moi : Elle vient de te sauver la vie, tu n'auras pas cette deuxième chance figlio di puttana ( fils de pute )
Sanchez était inconscient.
On sort.
Arrivé dans la voiture :
Ibrahim : Tu parlais de qui quand tu as dit « elle » ?
Je ne réponds pas.
Amine : Ce n'est pas le moment Ibrahim.
Le trajet, c'est passer dans un silence total...
Arrivé à la villa :
Elles étaient là, au salon, en train de regarder un film
Sophia : Enfin, vous êtes rentré
Amine : On vous a manqué ?
Maeva : Trop ! Bon, venez, on regarde un film. Dit-elle en s'adressant à Ibrahim et Amine
Elle ne me regarde pas.
Je la fixe, je sais qu'elle sent mon regard, mais elle ne me regarde pas
Elle fait comme si je n'existais pas
Maeva : J'arrive, je vais aller chercher des pop-corn !
Elle se dirige vers la cuisine.
Je la suis.
Je me mets en face d'elle mais rien
Elle ne me regarde pas.
Elle allait sortir, je me remets en face d'elle.
Mais rien, elle ne me regarde pas.
Et elle passe.
Putain.
Je sors de la cuisine, je me dirige vers mon bureau.
Elle me hante.
Pourquoi elle est toujours là ?
Je vais vous passer la soirée...
Le lendemain - Villa :
Je me réveille très tôt à mon d'habitude.
C'est normal, je ne dors presque jamais.
Une heure de sommeil me suffit.
De base dormir est censé t'apaiser, être dans une bulle où tu ne pense ni tes problèmes ni au monde qui t'entoure. Moi, c'est tout le contraire, je n'ai jamais réussi à dormir. Je n'ai jamais trouvé cette paix, cette apaisement quand je dors. Même dans mes rêves mes démons me poursuivent.
Je m'habille et je descends :
Sophia : Tu vas aller voir Farid aujourd'hui ?
Hein ?
Maeva : Oui, il veut me voir !
Sophia : Vous allez où ?
Maeva : Je ne sais pas, il ne m'a rien dit, il m'a juste dit d'être prête dans une heure, il va venir me chercher
Sophia : Ok bah, t'attends quoi ?!
Prépare-toi !
Maeva : Ok, je monte me préparer !
Elle monte.
Sophia : Ils vont vraiment bien ensemble, tu ne trouves pas ? Dit-elle en me regardant
Moi : *sec* Qui ?
Sophia : Maeva et Farid !
Moi : Non
Et je monte, comment ça elle va sortir avec un gars qu'elle connaît depuis deux jours.
J'entre dans sa chambre :
Maeva : Sophia, c'est toi ? Je suis à la salle de bain attends j'arrive ! Je vais te montrer ce que je vais porter , tu me dis si ça fait trop !
Quelques minutes après, la porte de la salle de bain s'ouvrent :
Elle arrive dans la chambre toute excitée
Maeva : Alors t'en penses qu-
Et elle m'a vue.
Quand ses yeux se sont posés sur moi, et qu'elle a vue que ce n'étais pas Sophia, son sourire a totalement disparue et elle a commencé à faire comme si je n'étais pas là.
Maeva : Il est où mon sac ? Dit-elle en parlant toute seule
Elle cherche un peu partout
Maeva : Ah, il est là !
Elle le prend et elle se dirige vers la porte de sa chambre.
Elle s'apprêtai à sortir, mais je lui tiens par le bras.
Elle regarde ma main qui emprisonne son bras.
Moi : Arrête de m'éviter, arrête de faire comme si je n'étais pas là
Maeva : C'est ça que tu voulais non ? Je te fais exactement ce que tu me fais donc maintenant lâche-moi
Moi : Tu crois que c'est un jeu ?
Maeva : J'ai l'air de jouer ? Ou de trouver sa amusant ?
Moi : Ferme ta gueule
Maeva : Ta vue, comment tu es avec moi ? Bref, je m'en fou, lâche-moi !
Moi : Comment je suis avec toi sale conne ?
Maeva : Tu oses me traiter de pute tous les jours à chaque fois qu'on est contraint à être ensemble. J'ai décidé de t'éviter, et maintenant tu veux quoi ? Que je te reparle ! Mais que me veux-tu à la fin ? Quel est ton problème avec moi ?
Je ne réponds pas.
Maeva : C'est toi qui m'as dit mot pour mot que tu ne m'aimais pas, non ? Alors, j'arrête de te donner de mon temps et de mon énergie à vouloir que tu me considères, c'est fini, je donne de l'amour qu'à ce qui en veulent et toi visiblement tu n'en fait pas partie.
Moi : Parce que ton putain de Farid le mérite ?
Maeva : Oui, il le mérite contrairement à toi !
Moi : Tu es vraiment qu'une p-
Maeva : Une pute ? Tu n'as encore rien vu. Je t'ai dit, arrête de me traiter de ce que je ne suis pas ! Mais visiblement ça aussi, tu ne veux pas le faire. Lâche-moi !
Elle me regarde dans les yeux.
Maeva : Tu me dégoutes, tu traites une fille de pute alors que tu ne la connaît même pas. Si tu avais appris à me connaître, on n'en serait pas là.
Elle me regarde avec dégoût.
Ne me regarde pas comme ça Maeva.
Maeva : De toute façon, je perds mon temps avec toi
Ne me regarde pas comme ça...
Elle s'échappe de mon emprise et elle part.
Tu veux partir ?
Pas de soucis va te faire foutre Maeva.
C'est la fin du chapitre !
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💋 : By @glxssyniya1