𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 [𝐈𝐈]

-𝟏𝟏𝟎

J'ai encore disparue...

Mais je reviens sérieusement.

Bref, premier chapitre de "Love" le 7 octobre à 20h.

Et c'est mon anniversaire le même jour, bref, bye.

𝐈𝐫𝐞𝐧𝐚🧚🏾‍♀️.

On venait d'arriver au Curaçao, Andry a pas voulu me lâcher pendant le vol, c'est une hôtesse qui l'a stoppé.

On a bien mangé pendant le vol, j'ai encore dû conduire.

- Andry, arrête de toucher mes seins quand je conduis.

Andry - Bah c'est agréable.

Il a enlevé mon crop top sans pression.

- Andry !

Andry - Quoi ?

Il a pris mes seins pour les balancer.

- Andry, tu me fatigues.

Il est venu mettre sa grosse bouche dessus.

- Andry !

J'ai tapé sa tête.

Andry - Aie, mais j'ai fait quoi ?

Il s'est frotté la tête.

Il m'énerve, il est trop têtu.

__

Ce soir, on allait au resto.

J'étais trop contente, combien de fois cet espèce d'impoli m'a dit: "on va au grec, les restos c'est guez"

Il m'emmène enfin dans les bons endroits.

Après on allait faire une balade en voiture avec de la bonne musique en fond.

Pour l'instant, j'étais en train de me maquiller, Andry me dérangeait encore.

- Orh, Andry, me fait pas rater mon maquillage.

Andry - Azi... viens on baise ?

- Andry, tu commences à me fatiguer.

Andry - S'te plaît, j'ai faim.

- Bah va chercher un truc dans la cuisine.

Andry - Mais j'veux pas ça, j'veux ma grosse femme enceinte.

- Après, là j'ai pas fini et pas de sexe tant que j'ai pas mangé à ma faim.

Andry - Orh... bon, okay.

Il était frustré, ce dalleux.

__

Il conduisait pour une fois, même si c'était une brute au volant.

Il m'a emmenée dans un beau restaurant, j'étais bien contente.

- Tu prends quoi ?

Andry - J'te dis pas encore, tu prends quoi toi ?

- Euh... une entrecôte et des frites.

Andry - J'prends la même chose mais... avec une salade en plus.

- Depuis quand t'aime la salade ?

Andry - Depuis que Moïse a séparé la mer en deux.

Ah d'accord...

Bon, en attendant que nos commandes arrivent, j'ai commencée à le chauffer.

Je frôlais son pied en le regardant dans les yeux.

- T'es beau...

Andry - Je sais, الحمد لله.

Il me soûle.

- T'avais faim tout à l'heure, tu t'es soulagé ?

Andry - Tu m'demandes si j'me suis branlé là ?

- En quelque sorte.

Andry - Mais ça te concerne depuis quand ?

- Depuis que Judas a trahi Jésus pour des pièces d'argent.

Il voulait me faire le pasteur tout à l'heure.

Andry - Bref, j'ai faim.

- Bah t'attends que ton plat arrive comme un grand garçon.

Andry - Orh, faut toujours attendre avec vous.

- La précipitation est d'argent, la patience est d'or.

Il a levé un de ses sourcils.

Andry - L'expression c'est: "la parole est d'argent, le silence est d'or", tu viens d'inventer quoi là ?

- Eh, tais-toi, j'voulais juste te faire comprendre que tu devais te taire et attendre.

Il m'a mis un chassé dans la cuisse.

Andry - Espèce de grosse vache.

Toujours dans la violence, mais il est mignon comme ça.

- Merci mon amour, tu veux un bisou ?

Il m'a fait signe de venir.

- J'ai un gros ventre qui m'empêche de me lever.

Il s'est levé et il m'a embrassé.

Andry - Ma femme est trop belle.

- T'as vu ? Aïe, aïe, aïe.

J'étais trop contente d'entendre cet aigri me complimenter.

Papa, j'ai épousé un homme, un vrai.

Andry - Ce soir, j'vais t'prendre en levrette et tu vas bien chialer.

- Tu me fatigues.

Andry - T'aimes trop ça, comédienne va.

Je l'ai regardée.

Andry - Tu kiffes ça quand j'te mets des mains et que j'y vais au fond.

J'avais les sensations qui revenaient.

Arh, Andry...

Je l'imaginais déjà en train de se vider en moi.

Nos plats sont finalement arrivés.

Andry - On va se blesser.

J'étais trop contente.

Andry - Donne-moi ta main.

Je lui ai passée ma main, il a pris un snap.

Tout ça pour foutre la rage à ses potes.

Andry - C'est bon.

Il a commencé à manger.

Bon... j'ai fouillé son plateau.

Quelques frites.

- Je peux ?

Andry - Mh.

J'ai mangé ses frites en caressant mon ventre.

Il y avait ma bague de fiançailles et de mariage qui scintillaient sur mon doigt, c'est trop mignon.

Andry était en train de me filmer.

- J'sors bien à la caméra ?

Andry - T'es trop belle.

Je me suis mise à sourire.

Ayez un mari fan de vous.

__

Le moment de l'entrecôte !

Andry a coupé le premier morceau et il me l'a présenté.

- Oh... t'es trop mignon.

J'ai ouvert la bouche, il m'a donné son morceau.

- Merci mon cœur.

J'avais le sourire jusqu'aux oreilles.

J'ai fait pareil pour lui et on s'est fait un bisou.

L'amour c'est trop beau.

__

On a pris plein de dessert et un gros dessert à partager.

- J'peux goûter ta gaufre ?

Il m'a passé un bout de sa gaufre à la vanille.

Je lui ai passé un bout de la mienne, elle était aux amandes.

Andry - Attend... viens on échange.

- Volontiers.

Il a pris la mienne et j'ai pris la sienne.

J'avais encore ma main sur mon ventre.

Il a continué de me filmer.

Andry - T'es à l'aise là ?

J'ai hochée la tête.

Andry - T'as bien mangé ?

J'ai encore hochée la tête.

Andry - Tu payes ce soir ?

- Hein ?

J'avais très bien compris.

Andry - ¿ Vas a pagar esta noche ?

J'ai crue halluciner en l'entendant parler espagnol.

- Ay Dios, Andry, qui t'apprend ça ?

Andry - Tú.

Il continue en plus.

- Hm.

J'ai regardé mon téléphone.

Andry - ¿ Entonces ?

- Sí.

Andry - Eso es amor mío.

- Eh, tu me casses les couilles avec ton espagnol.

Il s'est mis à rire et moi aussi j'ai commencé à rire.

- Bref, viens on finit nos desserts.

Andry - Azi.

__

On a fini et l'heure de payer est arrivée.

C'est pas un pays riche donc rien n'est très cher.

Cent quatre-vingt-huit florins, c'est l'équivalent de cent euros, ça va.

Je payais en carte, Andry filmait encore, il allait pas me lâcher ce soir.

On attendait que ça se confirme.

Andry - Allez hop, payement refusé.

- Andry, ferme un peu ta bouche.

Il mentait, ce galérien.

Le payement venait d'être accepté.

Il croyait trop que j'étais pauvre.

J'suis femme au foyer mais j'suis absolument pas pauvre.

Andry - T'es contente hein.

- Tais-toi, on y va, j'suis pleine.

Andry - T'as de la place pour mon sperme ?

- J'vais t'étouffer avec, espèce d'obsédé.

Andry - Tout de suite les menaces, calme wesh.

On est finalement sorti.

Je me suis assise du côté passager et Andry a démarré.

__

Arrivé à la maison, on était fatigué, on s'est changé et on est allé au lit.

- Andry...

Il était en train de me chauffer, j'étais déjà loin.

Sa tête a fini entre mes cuisses.

J'ai hurlé dans toute la maison, la grossesse me rendait sensible.

Il se régalait en tout cas, c'était son dessert personnel.

Même avec mon gros ventre, il kiffait ça.

Je caressais sa touffe pour lui donner du courage.

Alors que j'allais jouir de partout, il s'est arrêté pour remonter à moi et me pénétrer.

J'étais dans les nuages.

- Andry...

Il m'a fait taire en m'embrassant.

Les larmes montaient déjà, ça faisait tellement du bien.

Je le voyais prendre soin de moi comme sa chose la plus précieuse qu'il avait.

Même si c'est pas le garçon le plus sérieux du monde, il est parfait pour moi.

J'ai griffé son dos de toutes mes forces.

__

On venait de finir, on était essoufflé.

J'étais couchée sur Andry, j'entendais son cœur battre.

- Eh.

Andry - Mh ?

- J'accouche quand déjà ?

Andry - J'sais plus... ça fait quoi de se doigter ?

On sait plus ce qu'on dit quand on est fatigué, alors autant suivre le délire.

- Attends j'te montre.

J'ai formé sa main en rond un peu serré et j'ai fait entrer mes doigts.

- Tu vois un peu ?

Andry - Ouais... ça doit être hella.

- Un peu.

Un moment de pause.

- J'vais pas te mytho, si t'avais été une meuf, j't'aurais quand même marié.

Andry - Que Dieu te pardonne.

- Orh, commence pas, je rigolais.

Il a continué de me serrer contre lui.

- Tu penses que ça va se passer comment quand j'vais accoucher ?

Andry - On va enterrer notre sommeil, plus une seule seconde de répit.

- C'est toi qui voulais des jumeaux.

Andry - Ouais, j'me plains pas.

- Ça va être un nouveau défi de la vie, des jumelles.

Andry - J'avoue... mais la prochaine fois j'veux un garçon, y'a trop de filles dans cette famille.

- T'inquiète, dans deux ans.

Andry - Tu veux pas enchaîner comme d'habitude ?

- Mdr, c'est toi qui porte l'enfant ?

Andry - Bah il est déjà dans mes couilles, il suffit que tu fasses un petit effort et boom, mini Andry entre en action.

- Andry, tais-toi et dors.

Andry - Flemme, j'peux guetter ton lait ?

- Mh ?

Andry - Bah quoi ? Faut pas que ton lait se périme, alors faut que quelqu'un le consomme.

Il a tiré mes seins.

- Orh, Andry va doucement, j'suis en montée de lait.

Andry - T'inquiète, j'vais faire descendre ça.

Il a inversé nos positions.

Bref, un enfant.

__

Le lendemain matin, on s'est préparé pour aller faire du jet ski.

J'avais très peur, vu ce qui s'est passé la dernière fois.

- Andry, j'suis enceinte, ne me fais pas perdre les eaux, j'suis à six mois, j'veux pas que mes enfants soient prématurés.

Andry - Tranquille, j'vais bien rouler.

- Merci.

J'étais rassurée.

Il était en train de caresser mon ventre pendant que j'arrangeais ma coiffure.

- Y'a du mouvement, tu sens ?

Andry - Ouais, c'est une dinguerie, t'as quatre pieds, quatre bras dans le ventre.

- Ouais... en y repensant, j'ai super peur si elles ont des complications, j'ai pas envie qu'une d'entre elles souffre.

Ça devient sérieux d'un coup.

- On rigole beaucoup mais c'est une grossesse risquée, elles sont encore toutes fragiles.

Andry - Ça va aller, si Dieu le veut, tout ce passera bien. J'suis là pour toi, s'il faut payer une nouvelle séance chez le psy, on payera.

- J'ai peur, j'ai vraiment besoin de penser à autre chose.

Andry - Alors on sort et on reporte cette conversation à plus tard.

- Okay...

Il m'a embrassé.

__

- J'dois faire quoi là ?

Andry - Attend...

Il m'a montré et j'ai conduis le jet ski.

- Oh, Seigneur...

Il caressait mon ventre pour m'apaiser.

- On est obligé d'aller un peu plus dans l'eau ?

Andry - Oui, prends du courage.

J'ai regardée l'eau et j'ai avancée tout doucement.

Andry - Allez, tourne un peu plus.

J'ai tournée mais un peu trop fort.

On a fini en plein milieu de l'eau.

J'ai hurlée.

- Oh putain !

Andry - Bon...

Il an mis encore de la puissance, on a fini par être au milieu de rien du tout.

- Ah ! Andry !

J'ai eue une contraction.

J'allais m'évanouir.

Sur le coup du stress, j'ai agrippé les cuisses d'Andry.

- Putain...

Andry - Ça va.

Il a encore caressé mon ventre.

- Enlève ta main, j'vais t'enculer.

Andry - Mais j'ai fait quoi ?

- Tu m'as promis de pas me faire un coup comme ça.

J'ai fondue en larmes.

- Andry, j'veux rentrer à Paris, j'en peux plus, j'essaie d'aller bien mais le moindre truc me fatigue.

Andry - Irena, ça va orh.

- Ça va pas ! J'veux rentrer à la maison, maintenant !

Un bon gros caprice de femme enceinte et complètement débordée.

Andry - C'est bon, crie pas.

Il a ramené le jet ski sur la côte.

Il m'a aidé à descendre et on est rentré.

Andry - Tu veux un truc à manger ?

- Parle pas avec moi.

J'ai enlevé mon bikini, j'étais maintenant nue.

Andry - Mais wesh ? J'veux juste t'aider.

- J'veux pas de ton aide, putain.

Je l'ai dépassée.

Andry - Tu veux quoi alors ?

- Que t'aille te faire foutre et que tu me laisses tranquille !

J'ai claquée la porte de la chambre.

La nuit paraissait prometteuse.

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19 : 12

🧚🏾‍♀️.