Prisonniers de leur destins

Galing kay mysterious_plume

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Que ferais-tu si ton père te forçait à te marier à un homme d'un autre monde? Salimatou Barry est une jeune d... Higit pa

Prisonnière de son destin
Part 2
Part 3
Part 4
Part 5
Part 6
Part 7
Part 8
Part 9
Part 10
Part 11
Part 12
Part 13
Part 14
Part 15
Part 16
Part 17
Part 18
Part 20
Part 21
Part 22
Part 23
Part 24
Part 25
Part 26
Part 27
Part 28
Part 29
Part 30
Part 31
Part 32
Part 33
Part 34
Part 35
Ce n'est pas une partie
Part 37
Part 38
Part 39
Part 40
Part 41
42
43
Part 44
Part 45
Part 46
47
Part 48
Part 49
Part 50
Part 51
Part 52
53
Part 54
Part 55
Part 56
Part 57
Part 58
59
Part 60
Part 61
62
63
Part 64
Part 65
Part 66
Une nouvelle histoire, bientôt sur Wattpad
Part 68
Part 69
Part 70
Part 71
Pas une partie!!
Part 73
Part 74
Part 75: FIN

Part 19

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Galing kay mysterious_plume

Certes nos parents ne sont pas parfaits mais est-ce une raison d'ignorer les douleurs qu'ils nous infligent? Ne devrons nous pas les montrer qu'on est blessé pour qu'ils puissent apprendre de leur erreurs?

On nous apprend à base âge de respecter, d'honorer et de prendre soin de nos parents comme dictée par Allah. Mais et les parents? Ne devraient ils par respecter, honorer et prendre soin de leur enfants aussi?

Le droit des parents au respect de leurs enfants dépend du droit des enfants aux soins affectueux et aux conseils de leurs parents. Il est rapporté qu'un homme est venu une fois à Umar Ibn Al-Khattab, le deuxième calife de l'Islam, qu'Allah soit satisfait de lui, se plaignant de la désobéissance de son fils à lui. Umar a convoqué le garçon et a parlé de sa désobéissance à son père et de sa négligence de ses droits. Le garçon répondit : "Ô Amir al-Mu'minin (Prince des croyants) ! Un enfant n'a-t-il pas des droits sur son père ? "Certainement", a répondu Umar. "Quels sont-ils, Amir al-Mu'minin?" "Qu'il choisisse sa mère, lui donne un bon nom et lui enseigne le Livre (le Coran)." « Ô Amir al-Mu'minin ! Mon père n'a rien fait de tout cela. Ma mère était une mage (adoratrice du feu). Il m'a donné le nom de Julalan (qui signifie bousier ou scarabée) et il ne m'a pas enseigné une seule lettre du Coran. Se tournant vers le père, Omar, qu'Allah l'agrée, dit : « Tu es venu me voir pour te plaindre de la désobéissance de ton fils. Vous avez manqué à votre devoir envers lui avant qu'il ait manqué à son devoir envers vous ; tu lui as fait du mal avant qu'il ne te fasse du mal. »

Et pour ceux qui ont eu à survivre ses malheurs, comment pouvons-nous faire en sorte que l'on ne transmet pas cette même traumatisme à nos enfants? Comment ne pas laissez pas ces douleurs dictaient nos futures? Il faudra beaucoup de travail mais ce n'est pas impossible.

Salimatou: docteur, et les résultats?

Docteur: je peux parler avec votre mari? Il est où?

Salimatou: vous avez besoin de parler à mon mari pour quoi faire? Je suis sa fille non?

Ousmane les retrouva dans la salle du docteur à cet instant.

Ousmane: tout va bien ici?

Salimatou: pourquoi devrais-je attendre que tu vienne pour qu'il me dise ce qu'il va se passer avec mon père? Ai-je l'air d'avoir besoin d'un homme à côté?

Ousmane: non, tu n'as pas besoin d'un homme pour qu'il te donne les nouvelles. Docteur Sarr a probablement voulu que je sois là parce que c'est avec moi qu'il discutait des résultats depuis qu'on a amené ton père ici. Alors ne ne prend pas mal s'il te plaît.

Docteur Sarr: tout à fait, Mr. Barry a raison Mdme Barry.

Il savait que l'état de Salimatou était désagréable parce qu'elle paniquait. Alors il faisait de son mieux pour la rassurer .

Ousmane: docteur Sarr, vous avez les résultats?

Docteur Sarr: Assiez vous s'il vous plaît. D'après les testes, les résultats montre Mdme Barry est compatible. Mais malheureusement, elle ne pourra pas  lui donner son rein.

Salimatou: c'est quoi cette merde? Toute de suite, vous dites que je suis compatible et là vous voulez me dire que je ne peux pas lui donner un de mes reins?

Ousmane: mais pourquoi?

Docteur Sarr: après avoir fait les testes, on a trouvé des traces de drogues dans le sang de Mdme Barry. D'après les régulations, il est interdit qu'une personne avec une... une...passé avec la drogue ne peut pas être un donneur de sang ou d'autres parties du corps.

Ousmane: on a compris docteur Sarr, merci

Salimatou: non, j'ai rien compris moi. Ce n'est pas une raison, j'ai fumé seulement une fois depuis des mois, une fois. Et...et cela fait deux jours de cela, il devrait avoir une autre  solution.

Docteur Sarr: je suis désolée Mdme, mais le groupe sanguin de votre père est très rare, c'est presque impossible de trouver un match, seulement 1% du monde entier ont ce type de group sanguin.

Salimatou: j'ai pas besoin de vos excuses, faites quelque chose bon sang. Que lui vaut tout cet argent s'il ne peut même pas avoi un rein alors? Répondez moi! Vous savez quoi, je vais l'amener à l'extérieur, vous êtes des bandes d'incapables.

Ousmane: Salimatou, respire!

Elle perdait le souffle, elle avait du mal à respirer. Elle faisait une panique attaque.

Ousmane: respire Salimatou, vas-y respire

Elle suivait ses mouvements et commençait à reprendre le souffle.

Salimatou: je suis une idiote, je ne suis qu'une idiote!

Salimatou était en colère, contre le docteur, contre le monde mais surtout contre elle. Elle avait finalement réussi à se réconcilier avec son père et ses deux jours passés, ils ne se quittaient pas. Et là, elle apprenait qu'elle ne pourrait pas le sauver à cause de sa stupidité. Tout est de sa d'autre se disait elle.

Elle avait si honte d'elle même qu'elle ne pouvait pas les faire face. Au lieu de les rejoindre, elle a décidé de rentrer chez eux. Et pour la première fois, elle a vu la prière comme une aide plutôt qu'un fardeau.

Salimatou était assise sur la natte de prière, ses mains pointées vers le haut.

Salimatou: Oh Allah, je t'en supplie ne prend pas mon père. Je viens juste de me réconcilier avec lui, j'ai tellement de chose à lui dire, des choses à faire ensemble. S'il te plaît, je sais que je n'ai jamais été un bon musulman mais je te jure que si tu le laisse vivre, je vais changer. Déjà, je ne vais plus jamais touché à l'alcool ou de la drogue, je te le promets. Donne mon père une autre chance, je t'en supplie.

Ses larmes coulèrent sans signe de s'arrêter.

La nouvelle était arrivé aux oreilles de ses parents, juste un peu différent. Ousmane les a plutôt raconté qu'elle n'était pas compatible.

Père Yayah: Salimatou doit être dévastée, la pauvre.

Ousmane: elle n'a pas bien prit la nouvelle. Elle est partie se reposer.

Père Yayah: c'est bien

Ousmane: désolé bapa

Père Yayah: c'est la volonté de Dieu, qu'est-ce qu'on y peut! Ousmane?

Ousmane: oui

Père Yayah: Je parlais à ta Yayé, je lui disais que je veux rentrer à la maison. Si je n'ai que quelque jours sur cette terre, j'aimerais les passer avec ma famille et pas dans une cliniques entouré de machines.

Ousmane: vous en êtes sûre?

Père Yayah: je suis fatigué Ousmane, je ne veux plus rester ici.

Ousmane: je vais en parler avec docteur Sarr alors

Père Yayah: merci mon fils.

De retour chez eux, père Yayah était finalement avec sa famille. Toute cette semaine, il était entouré de sa fille, sa femme et sa nièce. Ousmane est le seul qui sortait de temps en temps pour se réfugier dans sa solitude et douleur. Le fait de voir son oncle incapable de bouger lui rappeler des mauvaises souvenirs. Il va devoir témoigner une autre être proche souffrir encore une fois et ça le rogner à l'intérieur. Son téléphone sonna et c'était Leila, elle l'appelait pour la première fois depuis sa confession de la dernière fois.

Leila: tu as l'air malade, tout va bien?

Il laissa échapper son souffle comme s'il le gardait depuis trop longtemps.

Ousmane: ça ne va pas Leila.

Leila: C'est quoi? Le cas de ton oncle a empiré?

Ousmane: malheureusement, les docteurs disent qu'il n'a pas beaucoup de temps.

Leila: oh Ousmane, je suis désolée.

Ousmane: ainsi va la vie.

Leila: vous êtes où? À la clinique?

Ousmane: non, il n'est plus là-bas, est revenu à la maison. Il dit vouloir passer du temps avec la famille. Je suis sorti comme ça.

Leila: tu as besoin de compagnie?

Ousmane: non merci, je ne voudrais pas te déranger.

Leila: arrêtes avec ça, dis moi où tu es et je te rejoins.

Ousmane: ce n'est pas la peine Leila

Leila: tu me connais non, je ne vais pas laisser tant que tu ne me diras pas où tu es.

Ousmane: tu es trop têtue, je suis à notre endroit habituel.

Leila: bouges pas, j'arrive.

Chose dit, chose faite, elle était là assise près de lui mais avec une distance qui lui rappelé qu'il était off limite.

Leila: tu fumais encore?

Il ne disait rien, il contemplait juste les vagues de la mer. De temps en temps, il y'avait des gens qui passaient, certains faisaient leur jogging et d'autres jouaient avec l'eau. Comme d'habitude, il ne passait pas inaperçu auprès du gendre féminin. Les femmes le jetaient des coup d'œil de temps en temps.

Ousmane: je pense que je suis immunisé par rapport à la mort. Ça ne me fait plus rien, j'ai vu tellement de gens autour de moi mourir que c'est devenu une habitude. Je ressens de la tristesse mais ça ne dure pas longtemps. Suis-je normale? Et mon plus grand inquiétude, c'est comment vais-je gérer tout cela, ma soeur, ma femme, et ma tante.

Leila: tu ne peux pas tout savoir Ousmane tout le temps, il faut laisser les choses venir et tu pourras voir comment faire. Ne stresse pas pour ce qui n'est pas encore venue.

Ousmane: j'ai reçu l'appel tout de suite avant que tu n'arrives, il a rendu l'âme il y'a quelque minutes.

Leila: Inna Illah wa inna Illahi raji'un. Toutes mes condoléances Ousmane.

Ousmane: je vais devoir partir, mais je te tiendrais au courant Insha'Allah

Leila: d'accord, laisse moi te déposer

Ousmane: ça ne sera pas la peine, je suis venu en voiture aujourd'hui, merci quand même.

Leila: appelle moi si tu as besoin de quoi que ce soit.

Elle l'observa s'en aller. Ce n'était rien de nouveau pour Leila, elle connaissait cette facette d'Ousmane que beaucoup de personne n'avait pas accès.

Les jours suivants étaient dures pour la famille Barry. Surtout pour Salimatou qui avait du mal à digérer la mort de son père. Elle ne faisait rien apart pleurer, elle se culpabiliser de ne pas avoir pu le sauver. Dans ses bras de sa mère, elle pleurait encore. Mère Fa lui caressait le dos avec peine. Elle aussi avait mal mais elle s'était déjà préparé pour le pire depuis qu'elle a appris la nouvelle. Et étant une croyante, elle avait accepté la volonté divine d'Allah, ça lui facilité cette perte. Dieu est toujours à côtés de ses servants, Il ne les abandonne jamais. Mère Fa témoignait la bonté d'Allah.

Ipagpatuloy ang Pagbabasa

Magugustuhan mo rin

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voilà .......Amry est ami avec un gars mignon et il sont dans la même classe depuis le collège mais le destin les a séparer et après 8ans elle le rev...
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