Khadija: Le destin va-t-il me...

By roumanatouadam

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Khadija est une jeune battante âgée de 23ans qui a été marionnette de la vie. On est certe pas toujours heure... More

prologue
partie 1.
partie 2.
partie 3.
partie 4.
partie 5.
partie 6.
partie 7.
parie 8.
partie 9.
partie 10.
partie 11.
partie 12.
partie 13.
partie 14.
partie 15.
partie 16.
partie 17.
partie 18.
partie 19.
partie 20.
partie 21.
partie 22.
partie 23.
partie 24.
partie 25.
partie 26.
partie 27.
partie 28.
partie 29
partie 30.
partie 31.
partie 32.
partie 33.
partie 34.
partie 35.
partie 36.
partie 37.
partie 38.
partie 39.
partie 40.
partie 41.
partie 42.
partie 43.
partie 44.
partie 45.
partie 46.
partie 47.
partie 48
partie 49.
partie 50.
partie 51.
partie 52.
partie 53.
partie 54.
partie 55.
partie 56.
partie 57.
partie 58.
partie 59.
partie 60.
After 1.
After 2.
After 3.
After 5: Epilogue
Personnages....

After 4.

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By roumanatouadam

........♡.....

Salam.

Un bonheur limité........ un désastre......







Naïla Aïdara.

Vendredi 20,juin.

Cette date a marqué notre famille à jamais, cette date marque le début de la destruction des cœurs de chaque membre de cette famille...... elle restera à jamais une date inoubliable, qui restera à jamais encrée dans nos mémoires, une date de pleine de douleur.

La veille.

Nous étions tous au salon en famille. On discutait dans une bonne ambiance comme tout jeudi matin après les révisions coraniques.

Mama elle nous regardait depuis un moment les yeux pétillants. Tout le monde finit par le remarquer.

Sihame: mama tout va bien!?
Maman: je suis fière de vous....

Une larme coule sur son visage et papa l'essuie avant de lui faire un bisou au front.
Amir: nous sommes tous autant fiers de t'avoir comme notre reine.

On se fait un câlin collectif.







La journée se passa dans une très bonne ambiance. Vint le moment de la rupture. Oui, le jeudi et lundi matin tout le monde observe le jeûne.
On étale un grand tapis marocain dans le jardin comme il faisait beau temps du coup le soleil ne tapait pas. On dispose d'un côté les fruits, les tasses de thé, un grand bol de lait pour papa.

Dans la salle à manger on dispose les plats et dessert.

L'imam appelle à la prière,  on rompe le jeûne..........






























Il était 22h, j'allais me coucher quand je vis mama au salon.
Moi: reine mère qu'est ce qui va pas?

Elle: j'ai une migraine, passe moi mes médocs.

Je les lui apporte avec un verre d'eau.
Moi: c'est bon!?
Elle hoche la tête.

Je prends sa main puis l'aide à aller dans sa chambre.

Mon père vint la prendre.

Lui: khadija.... Qu'est qu'elle a Naïla !?
Moi: une migraine elle m'a dit. Elle a pris des medcos. Bonne nuit papa, mama....

Je leur fais la bise puis retourne dans ma chambre.

J'ai pas tardé à trouver le sommeil.
















Mohamed Amir Aïdara......

Moi: qu'est-ce que t'as mon cœur ?

Elle pose sa tête sur mon torse: une forte migraine. Ça va aller j'vais dormir un peu.

Je l'aide à se coucher. Je n'avais jamais vu ma femme comme ça. Elle souffrait..


















Pour la première fois Khadija ne m'a pas réveillé. Chaque jour que dieu fait elle me réveille pour prier Fajr mais aujourd'hui nan. Elle dormait encore, je pense que c'est dû à sa migraine d'hier.

Je lui chuchote: omri réveille toi.... khadija....allez lève toi.

Elle bougeait pas or d'habitude dès qu'elle sent mon souffle sur son cou, elle se réveille, elle a le sommeil léger.

Je la laisse et vais faire mes ablutions. Je m'habille d'un Qamis blanc. Khadija ne s'est jusqu'à là pas réveillée. Bon j'vais la laisser.

Je rejoins les enfants dans le salon de prière puis dirige la prière.

Je retourne à ma chambre vers 06h et c'est là que je me suis rendue compte de la triste réalité.

Comme à mon habitude j'adore caresser ses cheveux, c'est ce que je faisais quand je sens un liquide sous mes doigts.
C'était du sang. Mais....comment est-ce possible !?
Je lui tapote le visage, elle rayonnait et souriait. Je crois que j'hallucine...

Plusieurs minutes s'étaient écoulées et jessayais de réveiller khadija. Ma conscience me disait quelque chose que je ne pouvais pas accepter. C'est impossible, tout simplement impossible. Je n'ai plus envie de réfléchir à quoi que ça soit. Je la soulève et vois que son oreiller était tout taché de sang. Je ne comprenais rien.

J'appelle Amir et Aymen.

Moi: Amir t'amène la voiture au hall on va à l'hôpital.  Aymen occupe toi des filles.

Eux: qu'est ce qui se passe papa!?

Moi: c'est pas le moment faites ce que je vous dis. BOUGEZ.....!!!!

Amir sort, de même Aymen. Je cherche un kimar dans le placard et lui mets avant de la prendre et descendre au hall où Amir nous attendait dans la voiture.

..............

Jetais dans la salle d'attente avec Amir faisant les cents pas. Je ne peux pas concevoir ce que mon cerveau me dit. Non....

Les médecins sortent enfin, monsieur Verma se dirige vers moi. À ma hauteur, il enlève ses lunettes et secoue la tête. Il baisse encore la tête, mais qu'est ce qu'il fout...

Moi: dites moi docteur....comment va ma femme.!?

Une larme s'échappe de son œil et il l'essuie rapidement.

Je m'affale sur le banc, je venais de me rendre compte que ce que me disait mon cerveau était à présent réel.

Amir: docteur svp on vous écoute. Comment se porte ma mère.

Docteur: Monsieur Aïdara,... je suis désolé mais on a pa pu la sauver. C'était trop tard. Elle avait eu un AVC. On a fait tout ce qui était en notre possible pour la réanimer mais hélas.

Amir prend le docteur par son col: quoi!? qu'est ce que vous dites!? MA MÈRE N'EST PAS MORTE...ELLE EST BIEN VIVANTE ET VOUS ALLEZ LA RÉVEILLER.....NOOOOOONNN

Il donne un coup de poing dans le mur.

Moi: Mon fils... Malheureusement on échappe pas à notre destin et la réalité ne peut être évitée. Tout âme goûtera à la mort....


Abir Aïdara.....

Sihame: les filles elle est où mama!? Papa et Amir non plus ne sont là.

Naïla: Aymen dit qu'ils sont à l'hôpital.

Moi: quoi!? Qui est malade?

Sihame: j'ai un mauvais pressentiment...
Naïla: ça va c'est juste une migraine qu'elle avait la nuit. Je pense qu'ils sont partis faire un tour chez le cardiologue.
Moi: si tu le dis..
Sihame: on fait quelque chose suis pas bien là.
Naïla: allons dans le jardin....
Moi: ouais allons.

Aymen: vous allez où comme ça!?
Sihame: boy laisse nous tranquille.
Aymen: quoi..!?

Il se dirige vers moi, automatiquement elle se mets derrière moi.

Aymen: wallah Abir pousse toi de là... j'vais la tuer cette fille.
Sihame: tue moi voir.
Aymen: Abir putain dégage.
Moi: abi....

Elle court et il la suit. Ils faisaient le tour de la maison je ne sais combien de tour ils ont fait mdr jusqu'à j'ai commencé à sentir des palpitations. J'étais essoufflée or c'est même pas moi qui qui courais.

Moi: sihame...sihame...merde Aymen arrêtez ça suis fatiguée...

Naïla était assise au sol essayant de respirer. Putain c'est chiant d'être jumelle.

Moi: AYMENN....J'VAIS MOURIR WALLAH ARRÊTE.

Enfin ils s'arrêtent. Sihame transpirait de partout, elle allait tomber mais il la retient et la fit asseoir.
Naïla: merde sihame ton frère là c'est un hulk, tu crois que...que courir des minutes Lui fera quelque chose !? Il fait la boxe connasse...
Moi: ouf... j'ai faim là.

Aymen: fais à manger.

Moi: flemme...tata anta elle cuisine.
Naïla: Vas-y on fait des crêpes.

On finit puis nous nous installons dans le jardin sur la table.

On faisait nos délires, il était 9h et jusqu'à là pas de nouvelles.

Moi: Aymen dis, t'as vu mama ce matin!?

Lui: elle dormait quand j'étais rentré dans la chambre et papa, il était hors de lui.....

Il se lève et les mains dans la poche se dirige vers le le hall du salon.
Je cours le rattraper : qu'est ce qui t'arrive?

Il me fixe dans les yeux, je ne sais pas mais il n'était pas bien. Ils sont comme papa mes frères tu peux jamais les cerner, ils ne laissent rien apparaître. Mais quand ils sont neutres ce que y'a quelque mais quoi!?
Il s'en va sans me répondre.

Je vais prendre mon phone et appelle papa. Il ne répondait pas, ni Amir non plus maman. Je commence à sérieusement m'inquiéter.
Naïla elle pleurait déjà. Une gamine cette fille.

Sihame était ailleurs, attendez non...

Moi: sihame, pourquoi tu nous nous rien dit !?
Elle: de quoi!?
Moi: tu penses à ton cauchemar d'hier nuit. C'est quoi tas vu!?
Elle: c'est flou j'arrive pas à m'en souvenir.
Moi: naïla arrête de pleurer stp. Je te jure aymen en sait quelque chose allons le voir.

Sihame: Aymen wallah tu vas tout nous dire...

Il était au téléphone. Un bruit jailli, il avait laissé tomber son phone. Il était de dos et même pas il n'avait réagit. On se regarde puis sihame l'appelle.
Sihame: Aymen...qu'est ce qui t'arrives !?
Il était inerte. Naïla se met devant lui

Elle: Aymen putain il t'arrives quoi!?

Il marmonait: non ce n'est pas possible...elle peut pas nous quitter comme ça non... NON NON NON......

Il se mit à tout casser. 

Sihame n'aime pas ce genre de bruits...elle commence à se tenir la tête.

Moi: Aymen je t'en supplie..... arrête ça.
Naïla: merde qu'est ce qui se passe ohh..!?

Lui: MAMA EST MORTE....MORTE. ELLE EST DÉCÉDÉE, CETTE PUTAIN DE MALADIE DE CŒUR L'A EMPORTÉE....ELLE A EU UN AVC...

Naïla tombe raide... elle s'était évanouie.

Moi: NAÏLA...NAÏLA... AYMEN QUEST CE QUE TU RACONTES...NAAAAAAN C'EST PAS VRAI. MA MÈRE NE PEUT PAS NOUS QUITTER COMME ÇA, ELLE NE PEUT PAS MOURIR....

Je pleurais toutes les larmes de mon corps... ohh mon dieu comment ....?

Aymen Aïdara......

Tata Anta sûrement alertée par nos cris accourt.

Elle: mon fils que se passe-t-il !?
Moi:
Elle: Ohh mais...que y'a-t-il !?
Moi: elle est morte ma tante.... ma mère est morte.

Avais-je laché d'un trait. Je n'arrive pas à y croire. Comment peut-elle nous quitter de sitôt !? J'étais meurtri, mon cœur saignait.

Elles étaient inconsolables, Abir et Sihame. J'aurai voulu pleurer avec elles cette douleur mais hélas je suis un homme. Je dois souffrir en silence.
Je sors de la maison, je marchais sans savoir où j'allais. Oh mon dieu comment as-tu pu faire ça!? Comment as-tu pu nous retirer cet être qui fait notre bonheur..!? Comment vivra-t-on sans elle!? On y arrivera jamais. C'est impossible.... ma mère c'est toute ma vie wallah, cette femme je l'aime plus que moi même.



Anta seck....

C'est un malheur qui venait de s'abattre sur cette famille. Un désastre.... ils étaient détruits, on pouvait voir de la douleur à travers leurs yeux... Aymen surtout qui ne disait plus rien. Comment monsieur Aïdara supportera cette perte parceque oui j'ai été témoin de leur amour l'un pour l'autre. Je sais à quel point ils s'aiment et c'est incomparable.

Je sors appeler le chauffeur pour nous conduire à l'hôpital car Naïla ne s'est jusqu'à là pas réveillée. Elle a eu un choc.....


Difficilement sihame et Abir nous suivent. Durant tout le trajet c'étaient des cris de pleurs. J'arrivais pas à les calmer..


















Amir Aïdara.......

Non ce n'est pas possible, mama ne peut pas partir comme ça.

Je n'avais jamais vu mon père dans un état pareil. Il avait les yeux rouges, prêts à verser des larmes ce qui est impossible  chez lui. Les poings serrés et le visage neutre. Depuis qu'il avait fait cet aveu, plus aucun mot n'est sorti de sa bouche. Nous étions comme paralysés. Aucun de nous ne bougeait. J'avais la tête contre le mur quand de loin j'entends des cris de pleurs et je reconnaîtrais ces voix... c'étaient celles de mes sœurs.

Aymen avait sihame dans les bras. Elle était inconsciente... Abir ne tenait plus sur pieds et naïla allait faire une crise...

Tata Anta: bonjour monsieur Aïdara...
Il avait juste hoché la tête.
Elle poursuivit : naïla a perdu conscience depuis une demie heure maintenant....

Ah donc c'était pas Sihame.
Moi: AYMEN JE T'AVAIS BIEN DIT DE NE RIEN LEUR DIRE.
Aymen: TU PENSES QU'ON PEUT LEUR CACHER LA MORT DE NOTRE MÈRE !? JUSQU'À QUAND!? ELLES NOUS EN VOUDRONT POUR TOUTE LEUR VIES ET MÊME, LA MORT NE SE CACHE PAS AMIR...

J'allais rétorquer mais tata Anta prend la parole: vous êtes sérieux de vous gueuler dans un moment pareil et dans ce lieu!? Vôtre mère n'a pas besoin de ça et vous êtes assez matures pour le savoir.... Aymen amène naïla voir un docteur.

Il partit.
Sihame vint se jeter dans mes bras. Elle criait à tue-tête.

Moi: sihame....sihame...nulle n'échappe à son destin....Allah l'aime plus que nous...ressaisis toi stp....

Elle ne m'écoutait pas. Je comprenais sa douleur parceque je vivais pire qu'elle. Elle au moins à pu crier et pleurer à fin de sortir cette douleur de sa poitrine. Cette douleur qui me ronge de l'intérieur. Ohh allah accorde nous plus de patience....

Abir: Je veux la voir.... je veux voir ma mère.

Moi: Abir..
Elle n'était pas bien, vraiment pas bien. Elle s'est d'un coup mise debout puis me regardait.... oh non pas ça. Abir a un problème depuis son enfance.

Ses yeux tournent au marron puis elle lâche un long cris strident avant de s'évanouir.
Papa vint prendre sihame et moi j'emmène Abir aux urgences même si ce n'est pas un problème d'hôpital. Je sais pas si vous comprenez mais elle est possédée par des djinns...

Je l'allonge sur le lit après avoir expliqué au docteur son problème. Je lui récite des versets coraniques et c'est là que ça s'est aggravé. Elle bougeait dans tous les sens et criait comme si sa vie en dépendait. Je faisais de mon mieux pour la retenir et continuer la lecture.

Au bout d'une dizaine de minutes elle se calme et s'endort.

Je soupire et sors de la chambre laisser Anta s'en occuper.



J'entre dans la pièce où était allongée ma mère sur ce lit d'hôpital.
Papa, naïla et sihame étaient là, elles s'étaient calmés.
Mon père tenait la main de ma mère en récitant tout bas des versets coraniques.

Elle était devenue plus belle et plus claire. J'eus peur un moment parceque son visage avait grave changé. Elle souriait. On aurait dit qu'elle dormait... sans le faire exprès une larme s'échappe de mon œil... je baisse ma tête sur le lit: Allah ya rahmo mama....
Naïla éclate en sanglots, j'avais pas pu retenir les miens aussi. Je laissais mes larmes de douleur couler silencieusement. Je ne peux plus les retenir c'est plus fort que moi. Ma mère venait de nous quitter, savoir que plus jamais je ne la reverrai me brûlait de l'intérieur.
Le temps filait, toute notre petite famille s'était réunie pour faire ses aurevoir à notre étoile....

Après, elle fut acheminée à la morgue. C'est là que le véritable supplice commença.
Tout le monde était là, c'étaient des pleurs par ci, cris par là.
Je ne pouvais plus rester une seconde de plus dans cet hôpital. J'étouffais, je voulais sortir cette douleur qui me ronge de l'intérieur.......

Je roulais sans destination, je grillais tous les feux, je ne me controlais plus...
Près d'une petite rivière claire, je m'arrête et sors de la voiture. La bouffée d'air que je reçu m'avait transpercé la poitrine.
Il n'y avait rien à l'horizon, l'atmosphère était paisible et tout pressait calme, fade... Ce tableau représentait textuellement ce qui nous est arrivé. Ce manque de mouvements à l'horizon définit notre futur... Tout est terminé à présent, c'est comme une violente tempête qui boulverse tout sur son passage. C'est comme un incendie qui brûle tout. Imaginez comment est un endroit après un incendie. C'est à cela que ressemble nos vies à présent, notre famille. Ce n'est pas bien ce que je dis mais c'est bien la vérité. Et malheureusement.
Je sais parfaitement ce qui risque d'arriver à notre famille, elle sera brisée et détruite à jamais. Elle ne s'en remettra jamais et même s'il arrive qu'elle s'en remette, une personne sera à jamais détruite et sans repère. Une douleur grandira en elle et la rendra plus dure qu'elle ne l'est déjà. Cette personne c'est mon père. Je suis témoin de leur amour sans limite, sans égal et incomparable. Jamais je n'avais vu un amour si pur, si sincère et si halal. J'avais il ne m'avait été donné de voir un couple qui s'aime autant de mes parents. Ils peuvent se sacrifier par amour l'un pour l'autre. Ça paraît abusé mais c'est réel. Ils s'aiment et nous ont transmis cet amour.
Ma mère wallah c'est la meilleure au monde. Il n'y aura jamais son deux.

Je rigole nerveusement, ironie du sort... qui aurait cru que KHADIJATOU SOW AÏDARA rendra l'âme sitôt !? Parfois le destin est injuste. Comment peut-il prendre cette bonne femme, cette bonne mère et si pieuse...!? Insha allah le paradis lui sera éternel parceque même si elle a commis des péchés, Khadijatou à assuré sur tous les plans... D'ici bas elle a réussi sa vie et insha allah en sera de même dans sa nouvelle vie de l'au delà.

Je me mets à parler à la rivière, de mes peines, de comment cette mort m'a affecté, de mes ressentis, de mes craintes... de tout ce que j'avais sur le cœur.
J'étais à présent plus léger qu'une plume. Je me suis senti apaisé et libéré. Je me suis senti comme libéré d'un fardeau.
Mes pensées se tournent vers ma famille. Mes sœurs, elles sont plus touchées que jamais. Et un gros travail nous attend. Celui de les aider à surmonter cette dure épreuve. Les épauler et les réconforter. Mon père.... ahh papa, il faisait mine de rien même si il est plus touché que tout le monde dans cette famille. 23 ans d'union c'est pas rien. Ils ont vécu tout ensemble, ils sont tombés et se sont relevés ensemble. Ils ont tenu et on fait face aux coups de la vie. Ils ont gravé les échelons et arrive le moment de savourer ces années de dur labeur mais hélas elle n'a pas été là. Elle commençait à vivre le vrai bonheur d'être mère de 5 enfants et épouse d'un célèbre entrepreneur. Mais hélas c'est ce moment là qu'a choisi la mort pour frapper à sa porte. Elle est partie laissant derrière elle des êtres brisés et une famille détruite........



















......

L'ambiance à la maison était une des plus fades. La maison grouillait de monde. Tout le monde, même les inconnus, les amis, les ennemis sont là pour soit disant nous soutenir. Ce qui rime très bien avec mascarade.
Je monte au balcon croyant avoir un espace libre mais il y'avait là tonton Samir, mon oncle Amdy, papa et presque tous les amis de mon père... il était encore calme, il ne manifestait aucune émotion.
Je me demande comment il fait pour tenir jusqu'à maintenant. On aurait dit qu'il n'avait pas de cœur. Mais une chose est sûre, il était sous le choc. Il était traumatisé. Il ne laissait rien apparaître mais il n'a pas fait son deuil et ça, ça risque de nous détruire....

Un cris, un long cris sinistre jaillit. Un brouhaha se faisait entendre,  nous nous précipitâmes vers le grand salon d'où avait jaillit ce cris.
Il y'avait une foule autour de l'auteur du cris. Je fus un peu soulagé de savoir que ce ne sont pas mes sœurs. Mais qui ça peut être !?

J'écartais les gens pour me fier un passage à fin de voir la personne.

J'étais surpris, mais vraiment surpris de la voir...


Qui est cette personne à votre avis?

À suivre....

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