Salam.
Il était 17h50. Je range mes affaires et sors attendre mon mari qui arriva au même moment que moi.
J'allais ouvrir mais il sort le faire à ma place.
Moi: la galanterie wesh...
Lui: je suis un vrai gentleman...
Moi: lol...
Moi: alors ça a été ta journée?
Il me fait un smack avant de répondre.
Lui: pas mal, tu m'as grave manqué tu sais?
Moi: et moi alors!? J'avais ta nostalgie depuis le matin. J'ai rudement finis ma journée.
Lui: c'est mignon...
Moi: on dirait qu'il m'a envoûté
Lui: bah ouais, regarde cette beauté. Normal que t'aies envie de me voir a chaque seconde...
Moi: modestie zéro. Ouffff.......
Je mets ma main sur la sienne au volant. Il sourit puis l'embrasse avant de la déposer sur sa cuisse.
Je me cale contre le siège, jétais fatiguée et n'avais que seule envie de dormir.
Moi: bébé
Lui: oui!?
Moi: que veux tu manger ce soir!?
Je parlais les yeux fermés, la tête renversée en arrière, J'étais K.O
Lui: je voulais sortir pour un restau avec toi.
Moi: c'est fou comme tu sais lire dans mes pensées. Si tu savais que je voulais seulement dormir.
Lui: je te comprends parfaitement amour, t'en fais pas, on reporte ça à la prochaine... on commande quoi?
Moi: j'ai pas l'appétit bébé.
Lui: j'ai remarqué que tu mange plus comme d'habitude.
Moi: je sais pas aussi, j'ai grave pas envie de manger.
Une fois arrivés à la maison, on pris notre bain puis je fais du café à mon mari.
Moi: Bismillah.
Lui: Shukran princesse.
Pour toute réponse je pose ma tête sur ses genoux
Moi: ça recommence.
Il aime trop mes cheveux c'est grave. À chaque fois il les caresse, enroule ses doigts avec les mèches de mes cheveux et tire dessus, on dirait un petit enfant.
Lui: je les adore.
Moi: je vais les couper on verra si tu vas encore les tirer..
Lui: tu les coupe j'te tape
Moi: mdr..
Aujourd'hui on allait rendre visite à ma belle famille. Depuis que nous nous sommes mariés c'est la seconde fois qu'on leur rend visite. En même temps passer chez Tante Hourey, ce que j'appréhende beaucoup.
Mohamed était déjà prêt et moi je me suis même pas baignée
Je commence par prendre un bain bien chaud, relaxant et long.
Je lisse mes cheveux et les plaque en chignon bas. Je me maquille légèrement comme d'habitude. Sourcils retracés, eyer liner, mascara et du rouge à lèvres couleur marron clair genre nude..
Je m'habille d'une robe très longue de couleur rose/saumon. Une montre au poignet, des chaussures à talons haut puis mon sac de même couleur noir.
Je me perfume et c'est bon j'étais prête
Je descends enfin.
Mohamed Amir Aïdara....
Pour se préparer il faut prendre une éternité.
Moi: KHADIJA WALLAH TU DESCENDS PAS DANS UNE MINUTE JE VIENS TE CHERCHER..
Et la voilà qui descend d'une démarche à faire tomber, limite elle se déhanchait. Elle marchait telle une reine et ça lui donnait un air classe.
Moi: l'incarnation de la beauté ..
Elle sourit de toutes ses dents.
Elle: t'es si beau que j'en suis jalouse...
Moi: allez viens.
Je pris sa main et y dépose un doux baiser. Je fis ma routine de bisous, front nez et enfin la bouche.
Elle: merde tu veux gâcher mon rouge à lèvres.
Moi: me pousse pas à annuler le départ...
Je l'attire à moi et colle son front au mien. Je la sentais déjà frissonner. C'est grave comme je lui fais de l'effet.
Elle souffle: please amour, aie pitié de ta petite femme....On peut y aller.
Je souris puis main dans la main nous sortons pour rejoindre le parking à fin de démarrer. Même si j'appréhende un peu la rencontre entre tata Hourey Aïcha et Khadija, je garde l'espoir que tout se passera bien. Quand je pense aussi au fait que khadija n'a pas sa langue dans sa poche...
Moi: princesse...
Elle: oui !?
Moi: tu me fais une promesse?
Elle: insha allah laquelle?
Moi: de ne pas répondre aux provocations que te feront tata Hourey et sa fille. Sois indifférente face à elles et fais l'impossible de garder ton calme et ton sang froid.
Elle: t'as bien précisé '' l'impossible ''. Je te promets rien mohamed, sérieusement je vais me calmer mais quand ça persiste je sais pas la suite...
Moi: dieu du ciel...
Maman: Marhaban bikum mes enfants allez venez venez masha allah vous êtes tous beaux comme ça que dieu vous bénisse.
Elle était très contente. Il n'y a pas plus grande chance que d'avoir une femme appréciée et aimée par ta mère ainsi que ta famille.
Elle prend d'abord khadija dans ses bras, elle m'a oublié ça alors...
Moi: on m'a oublié c'est fini.
Maman : bien sûr que non mon fils viens là aussi.
On avait passé plus de trois heures là bas avant que belle mère et belle fille ne daignent de se séparer.
Moi: ça t'a fait beaucoup de bien apparemment.
Elle: de ouf..
Une fois chez tata Hourey nous fûmes accueillis par Aïcha.
Si ce n'était pas maman qui a insisté qu'on y aille, je viendrais jamais ici du moins pas avec khadija.
Khadijatou Sow Aïdara.....
Aïcha: ah, le couple du siècle est enfin là. Khadija Mohamed....
Pour l'énerver d'avantage je pris la main de mon mari: bébé on peut s'asseoir un peu j'ai mal aux pieds.
Sa tête a tourné à 180°, elle pense être la seule à pouvoir faire sa peste!? Elle me connait mal.
Lui: bien sûr mon amour allons. Aïcha tu nous laisse pas entrer?
Elle: euh .....si si.
Elle était restée plantée au portail tandis que nous pénétrons le salon où il y'avait tante Hourey.
Nous passions le Salam auquel elle répondit sans grand intérêt. Elles nous montrent clairement qu'on est pas les bienvenus ici donc tarder dans cette maison c'est se faire ridiculiser.
Moi: bébé on va pas tarder hein!?
Lui: quelque 30mns c'est bon puis on part d'accord !?
Moi: okay.
Tante Hourey: alors mohamed c'est comment les affaires ça marche bien? Tu rencontres pas de problème j'espère.
Elle disait ça tout en lisant son journal les lunettes sur le nez... Elle fait trop rire mais je me retenais.
Lui: alhamdoulillah ma tante tout roule super bien.
Elle: ah oui parceque j'ai entendu dire que ça porte mal chance et j'ai été témoins de ce genre de choses.
Mohamed : ma tante svp.
Aïsha : tu as absolument raison maman.
Tata Hourey: multiplie les prières de protection mon fils, tu es mon neveux et je serais peinée de te voir mal.
Mohamed :
Aïsha: le repas est prêt.
Tante Hourey : passons à table alors.
Mohamed me regarde et je secoue la tête.
Lui: non ma tante on va prendre le chemin ..
Tante Hourey: sans manger!? Jamais. Allez venez j'insiste. Et je suis ravie que vous m'ayez rendu visite.
Lui: okay.
Je soupire d'agacement et nous passions à table.
Sans rien comprendre je sens un truc froid sur mes cuisses et en levant la tête je croise le regard de Aïcha... Je peux donner ma main à couper qu'elle l'a fait exprès juste pour me titiller.
Elle m'a consciemment versé du jus dessus.
Elle: ohhh je suis désolée... Ça m'a glissé des mains..
Moi: ce n'est rien. Ma tante pouvez vous m'indiquer les toilettes ?
Tante Hourey : Aïcha conduis la, vite avant que ça n'abîme sa robe.
Elle marchait devant moi avec sa jupe qui n'arrive qu'à mi cuisses. J'avoue oui elle est belle et a la taille fine comme les mannequins, tout mon contraire même si je me sens bien comme ça et du moment que mon mari aime mon corps comme tel, le reste je m'en tape pratiquement de ça.
Elle s'arrête devant une porte et l'ouvre avant de me montrer de la main la salle de bain.
Aïcha: vas'y.
Je rinçais ma robe quand elle glisse sa tête dans l'entre-ouverture de la porte.
Elle: alors, la voleuse de mari..
Elle entre puis croise ses bras en me détaillant de haut en bas.
J'ai remarqué quelque chose, je parle peu depuis que j'ai mis les pieds ici. Et tout ça pour ne pas offenser mon mari, mais avec cette fille dans les parages je sens que ça pas durer mon mutisme.
Moi: que veux tu dire!?
Elle: je pense que t'as assez de cran pour savoir ce que je veux dire. Tu m'as volé l'amour de ma vie, tu t'es mariée avec l'homme de mes rêves. Tu as pris ce que moi je possède. Et tu penses pouvoir être heureuse comme ça!?
Je la snobe de haut en bas.
Elle: et... T'étais enceinte ouais. T'allais donner un enfant à mohamed, le rendre fier, ainsi que toute sa famille. Sache que tant que je vivrais, ton bonheur sera de courte durée.
Moi: comment t'as su que j'ai perdu mon enfant!?
Elle: ce qui vient de soi n'a pas besoin d'être dit..... Et je te préviens, sépares toi au plus vite de mon amour avant que cela ne dégénère, je suis capable de tout pour arriver à mes fins. Je suis pire que rose moi. Vieille dévergondée, crois tu que je ne sais pas tout!? Toutes vos cochonneries !? Tu n'es qu'une pute et quand mohamed avait déclaré à sa mère que t'étais chaste ça m'a pas du tout choquée... comme on dit, telle mère telle fille....
Et sans rien voir venir je lui donne une gifle phénoménale. J'étais non comment dire.... Pire que choquée, je savais qu'elle n'était pas une bonne personne mais jusqu'à là!?
Moi: écoute moi très bien imbécile, si tu penses que t'as la langue pendue, calme tes ardeurs. J'ai supporté ton impolitesse déjà combien de minutes. Si Hourey ne t'a pas appris que l'on doit respecter les parents d'autrui j'vais te l'apprendre moi.
Écoute moi très bien, si jamais même pas erreur tu ose mal parler de ma mère je te promets que je te ferais ce que tu penses, ma mère n'est pas ton égale et au moins pour sa mémoire tu dois avoir un minimum de respect, mais comme on le dit, le manguier ne fruitera jamais des goyaves, t'es le portrait de ta mère, je peux tout supporter sauf que l'on manque du respect à mes parents et j'espère me suis bien faire comprendre.
Parlant de mari, mohamed est lié à moi de mariage, jusqu'aux sept cieux nous sommes mari et femme, devant dieu et les hommes. Il a choisi de vivre avec moi, de faire de moi sa femme et toi!? T'es quoi!? En plus toi au moins je sais de quoi t'es capable, mais moi tu le sais pas. Je parle pas trop moi. Fais très gaffe à moi salope..
Je la toise et sors.
J'allais sortir quand je reviens.
Moi: eh oui j'ai oublié de te dire, on me prend jamais quelque chose que je possède. Et mohamed il est à MOI, c'est le MIEN t'as compris!? Et mets bien ça dans ta petite tête.
Je sortis et tombe nez à nez sur mohamed..... Merde c'est fini. Déjà qu'il tire la conclusion sans savoir l'introduction, il va me faire la guerre aujourd'hui.
Il me lance un regard froid et me prend la main. Je sentais l'énervement dans son emprise car il écrasait ma main.
Mohamed : ma tante nous allons partir. Merci beaucoup ça a été un plaisir.
Moi: à très bientôt. Aïcha, tu auras de mes nouvelles okay!?
Je fis mon plus beau sourire et nous quittons.
Une fois dehors.
Moi: lâche mon poignet... Lâche moi
Il ne répondait même pas, il m'entrainait derrière lui tout en pressant sur mon poignet, je jure que c'est devenu rouge. Il est énervé pourquoi au faite!? S'il avait entendu la conversation alors je vois pas pourquoi être énervé. J'ai bien raison non?je me débattais mais sans succès.
Il ne me lâche qu'une fois dans la voiture
Moi: t'es fou ou quoi!? Regarde ce que t'as fait à mon poignet.
Il était vraiment énervé et je sais pas pourquoi. Sa mâchoire était contractée, ses yeux tournent qu rouge ses poings serrés. Il respirait bruyamment en plus.
Il m'a même pas lancé un regard quand je parlais. On me dit clairement qu'il veut pas me parler donc je me tais avant de m'attirer ses foudres.
Je m'ennuyais donc je commence à jouer avec le son dans la voiture. Je touchais à tout et faisais du n'importe quoi. Il m'a seulement regardé pourque j'arrête, non sérieux il fait peur mohamed quand il est énervé ou bien c'est moi qui suis peureuse.?
Une fois arrivés à la maison nous sortons et il reprend mon poignet. J'ai pas manqué de crier parceque ça fait vraiment mal, déjà que la douleur de tout à l'heure n'a pas disparu il recommence.
Moi: lâche moi.... lâche moi..... lâche moi oh ça va pas ta tête ?
Il me jette par terre une fois au salon. Je tombe sur le dos...Soub'hanallah, pourquoi tant de violence!?
Moi: soub'hanallah, A'ouzou billah mohamed qu'est ce qui t'arrive?
Lui: TU VAS ME DIRE C'EST QUOI CES PHOTOS...
Moi: arrête de me crier dessus, calme toi et on va parler.
Lui:
J'essaie tant bien que mal de me lever.
Moi: de quelles photos tu parles?
Je lui prend des mains des photos qu'il tenait.
Quand je les avais regardé, je savais pas quand et comment je me suis retrouvée par terre. Non c'est pas possible...
Lui: tu me déçois....
Moi: que ..... Com...comment est ce possible!?
Lui: c'est à moi que tu demandes ça? Tu te fous de moi khadija ? C'EST À MOI QUE TU DOIS DES EXPLICATIONS. C'EST QUOI CES PHOTOS RÉPONDS.
Je savais pas quand les larmes ont commencé à couler. J'avais ma main sur ma bouche tout en pleurant. Je pleurais de haine, de dégoût et de mépris.
Moi: me cris pas dessus stp mohamed... Je te jure je ne sais rien de tout ce que je vois là .. t'es le seul homme dans ma vie et t'en a la preuve... Me fais pas ça stp...
Lui: la preuve!? Ça!?
Il sort de sa poche une feuille pliée en quatres. Plus je la lisais plus mes pleures doublèrent et plus mon cœur battait à tout rompre. Je préférais mourir astagfiroullah que de vivre ce moment que je vis maintenant. Qui a pu me faire une telle chose? Qui me veut tant de mal!?
Moi: mohamed crois moi pour l'amour du ciel...
Lui: pardon ferme moi ta sale gueule khadija, m'oblige pas à faire quelque chose que je vais regretter. Et si je tiens encore debout devant toi, et si je parle avec ce calme c'est grâce à une force surnaturelle. Je ne te demande que des explications. Dis moi qui est cet homme avec qui tu m'as trompé et trompe !?
Moi: mohamed tu t'entends parler...!? Moi je t'ak trompé!? M'oblige pas à te dire que j'étais bel et bien vierge et tu le sais mieux que quiconque alors comment un papier peut remettre en question ma dignité !? Tu me fais pas confiance au point de croire que je peux faire une telle chose!? je n'ai aucune explication à te donner mohamed que ça, comment fournir des explications sur ce qu'on ne sait pas?
Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Qui a pu me faire une telle chose!? Je n'aurai jamais cru que cela m'arriverait..
Voilà une semaine que je vis dans la douleur. Mon mari ne me parle que quand c'est nécessaire. Il ne dort plus à la maison. Il est devenu une autre personne et ne rate jamais l'occasion de m'insulter. Mohamed !? Ce n'était plus mon mohamed mais un autre. Il avait changé.
Moi!? Je suis devenue khadija, la sensible, la cahotière. Celle qui se courbe sur ses douleurs.
Depuis ce jour là, je n'ai plus dormi. Je ne mangeais plus. Je ne fais que travailler comme une machine. Mon mari me manquait affreusement. Encore une fois je me retrouve dans la solitude.
Il me maltraitait, chose que j'aurai jamais cru si on me l'avais dit au paravent.
J'essayais à chaque fois de déceler les faits, de résoudre l'énigme mais cela s'avère impossible. J'essaie toujours de trouver qui est derrière ce forfait. Jusqu'à je me remets en question parceque tout semble très réel.
Je sors de mes pensées et rejoints la cuisine même si je sais pas qui va manger ce que je vais cuisiner.
J'avais terminé la cuisine, avec l'espoir qu'il mangerait je toque à sa chambre. Il ne répond pas comme d'habitude depuis une semaine.
Moi: mon amour le déjeuner est prêt.
Lui: sors d'ici.
Moi: écoute...
Lui: TU SORS D'ICI.
C'était comme ça........
...................
5 jours plus tard......
Je finis mes prières nocturnes en invoquant allah d'améliorer ma situation. Je souffrais en silence, je sens que je vais bientôt lâcher parceque j'en ai rât le bol, je suis à bout, j'allais déborder d'un moment à un qutre. Si la raison pour laquelle on tient en vie a en grande partie décidé de vous abandonner, vous faire du mal, cette personne ne vous comprend plus, ne vous fait plus confiance et ne veut même pas vous voir en peinture, la vie pour devient morose, pâle et fade. Ce que je traverse aujourd'hui, je ne sais comment le qualifier, seul celui qui a vécu, peut savoir....
Je sortis des habits du dressing et tout ce qu'il lui faut pour le bureau même si il ne les porte pas, je continue de le faire. Je ne vais jamais abandonner mes devoirs d'épouse pour soit disant je suis en froid avec mon mari. Quelque soit la situation, remplissez votre devoir en tant qu'épouse. Oui je cuisine il mange pas, je lui sors des habits pour le bureau il porte pas.... Bref tout mais je continuerais la durée que cette froideur durera.
Je m'habille d'un sari multicolore. Que du parfum, pas de maquillage...rien, je n'avais goût à rien, j'avais des cernes signe de manque de sommeil.
Il était déjà parti, je roule pour l'hôpital aussi à mon tour.
J'ai grave duré à l'hôpital aujourd'hui, il y'avait beaucoup trop de rendez vous. Je crains ce qui va se passer. Parceque maintenant a chaque fois que je reviens tard, c'est la guerre.
J'entre puis trouve toutes les lumières éteintes. Je fis un ouf de soulagement croyant qu'il dormait mais que ne fut ma surprise quand j'allume les lumières et trouve mr assis les mains croisées.
Lui : tu viens doù?
Moi : j'ai pas compris d'où..!? De l'hôpital bien sûr.
Lui: à cette heure?
Moi: mohamed stp, tu sais bien que mon travail est exigeant des fois même si je fais des efforts pour ne pas tarder.
Lui:
J'allais monter quand il me lance.
Lui: si t'es partie faire ta pute sache que ce n'est plus pour longtemps. Je te libérerai et comme ça t'aura plus de problème à sortir.
Moi: !? Mohamed qu'est ce qui va pas chez toi!? Que veux tu que je fasse pour que tu me crois..? Crois moi stp je te jure que...
Lui: te croire!? Tu t'entends parler!? Tu me dégoute khadija. J'aurai jamais dû te faire confiance. En fin de compte vous êtes toutes les mêmes, il n'y a aucune différence entre toi et cette Aïcha. Et tu sais quoi!? Elle vaut mieux que toi parceque elle, elle n'a pas fait ce que toi tu as fait....
Quand il avait dit ça mon cœur n'a fait qu'un battement. J'étais fragile et sensible, il le savait. J'avais longtemps tenu, j'avais longtemps encaissé. Ça me surprenait même le faite que je n'aie pas lâché face à tout ça, j'ai été endurante, mais ce n'est plus le cas maintenant.
Et je sens ma bouche se remplir puis un liquide chaud en sortir comme un vomissement... C'était du sang. Et voilà mon cœur a battu peut être pour la dernière fois... Trou noir....
Mohamed Amir Aïdara.
Je l'observais, si on m'avait dit un jour que khadija, ma khadija serait capable d'une telle chose j'aurai jamais cru. Et même j'avais pas cru mais face à toutes ces preuves contre elle je n'ai autre choix que de croire en ce que je vois. J'avais affreusement mal de savoir ma femme avec un autre. J'ai l'impression de ne pas l'avoir connue.
Oui, ces photos n'étaient autres que des photos obscènes de ma femme avec un autre dans des positions pas du tout catholiques. Et cette feuille n'était autre qu'un rapport qui affirmait qu'elle avait refait son hymen. Rien que d'y penser me fait la détester.
J'aimerai tellement la croire, j'aimerai tellement qu'elle me dise que tout ceci est faux mais c'est impossible. J'ai conscience de la maltraiter depuis presque deux semaines et ça me tue à petit feu de le faire. Mais je n'ai pas le choix, à chaque fois que je repense qu'elle a connu un autre avant moi ça me monte au cœur et je ne veux que lui faire du mal. Je regrette mais il faut qu'elle sache ce que je ressens.
Du sang sortait de sa bouche. Du sang...!? Non c'est pas possible... Comment.... Ohh Mon dieu.
Elle allait tomber au sol quand je l'attrape de justesse. Je la secouais mais rien. Je pose ma tête sur sa poitrine et les battements de son cœur avaient cessé, son cœur ne battait pas.
Je paniquais, j'avais vraiment peur parceque c'est grave là....
Qu'est ce que j'ai fait!? Je vais perdre la femme de ma vie!? Non .... Pas maintenant. Faut qu'elle se réveille, elle mourra pas, elle peut pas mourir maintenant...
Je la prend et sors a la hâte de la maison puis l'amène à l'hôpital.
Elle fut directement prise en charge. Ya Allah facilite nous ces épreuves et fait que nous en sortions vainqueurs.
Je fis mes prières et revient, mais toujours rien. Les médecins sont toujours dans la salle.
II..... Seconde partie..... Partie 40'
À seulement 8 mois de mariage on fait face aux problèmes conjugaux... C'est dur de supporter ça. En même temps si je repense à ces photos et ce rapport elle me dégoute, je ressens une haine contre elle que je n'aurai jamais cru ressentir. L'amour peut-il se transformer en haine!? Oui, j'en suis temoins, victime.
Je ne savais plus où me donner la tête entre croire à ces photos et ce rapport qui me semblent comme du mensonge et qui conduiront notre couple à la ruine et ma femme, l'amour de ma vie. Je ne survivrai pas sans elle.
Une chose est sûre, même si c'était vrai, jamais je ne la quitterai. Même si mon amour change, même si j'ai plus confiance en elle, même si je vais la torturer.... Je la laisserai jamais partir loin de moi. Et c'est ça l'amour...
Et voilà que le jour se lève, toujours pas de nouvelles de ma femme. Je suis inquiet serait dire peu. C'est comme si j'avais tout le poids du monde sur mes épaules et si jamais quelque chose lui arrive je me le pardonnerai jamais. C'est de ma faute si elle est maintenant sur le lit de l'hôpital.
J'étais toujours en attente, voilà 24h que je n'ai pas vu ma dulcinée, une journée sans elle. Une journée sans avoir vu son joli sourire, une journée sans la toucher... Elle me manque tellement.
Je n'avais prévenu personne. Que leur dire!? Que je lui ai causé de la peine et qu'elle est à l'hôpital à cause de moi!?
J'invoquais silencieusement allah quand enfin, enfin un groupe de médecin sort de la chambre dans laquelle a été hospitalisée khadija.
Je me précipite vers eux.
Moi: docteur svp comment va-t-elle ?
Lui: ça a été dur... Très dur et c'est un miracle parceque nous avons tous désespéré. On l'avait réanimé plusieurs fois mais sans succès, il a fallu à la dernière fois pour qu'elle réagisse. Elle est hors de danger maintenant. Elle a eu une grave attaque cardiaque qui pouvait lui être fatale.
Moi: alhamdoulillah... Merci docteur... Merci beaucoup. Je vous en serai à jamais redevable, merci pour tout.
Lui: c'est notre travail Mr Aïdara. Elle pourra sortir dans maximum une semaine. Mais je vous le conseille vivement de lui éviter les peines, les chagrins et les grandes émotions. C'est très important.
Moi: merci encore.. insha allah je veillerai à ce que cela ne se reproduise plus. Je peux la voir!?
Lui: non il faudra dans 48h.
Moi : merci encore.
Je m'assois, allah m'a écouté, il a accepté mes dou'as. Et maintenant il me reste à résoudre ce problème.
À suivre......