Korius :
On m'a libéré. Je peux rejoindre mon royaume et ma famille. Avant, je dois libérer Negan. Je me faufile dans les quartiers de la souveraine de notre planète. Tous les émissaires sont réunis. Elle leur donne des directives. J'écoute ce qu'ils se disent.
« - Je vais envoyer une autre équipe sur terre ! Je ne peux pas permettre que des humanoïdes en phase de devenir des humains perturbent mes plans. Je veux conquérir ces terres, et en chasser les habitants. C'est notre planète, nous ne faisons que récupérer ce qui nous appartient. Les humains actuels sont des descendants du métissage humain /humanoïde. Je veux tous les exterminer pour ne laisser que les véritables humanoïdes. Les autres n'ont rien à faire sur cette planète. Je veux sept volontaires dont on peut être assuré qu'ils ne nous trahiront pas. Je ne tolèrerais pas un second échec. Et, je veux récupérer l'enfant pour le tuer et éviter qu'il engendre à son tour plus tard des humanoïdes métissés. La mère ne me servira plus à rien vous pourrez la tuer, ainsi que son géniteur. Tous humanoïdes de la première équipe qui sont en phase de devenir des humains devront également être éliminés. Qu'il n'en reste aucun. Et vous reprendrait les commandes de la mission. Tous ces traitres méritent de mourir ! » Elle finit en criant sa haine.
C'était, donc, cela l'objet de la mission dès le départ. Nous avons été bernés par elle. Et elle ose nous cataloguer de traitres. Je suis énervé par son côté sournois. Elle ne mérite pas de commander notre planète. Une humanoïde aussi avide de vengeance n'a pas sa place dans les hautes sphères de notre planète. Personne ne peut l'arrêter ?
Je profite qu'ils soient tous attentionnés à écouter ses discours pour m'aventurer davantage. Je dois délivrer Negan. Je marche dans les longs couloirs sans fin, et surtout sans portes. Puis, je vois une issue au bout. Je m'y précipite. La porte est verrouillée. Je pense qu'il doit être retenu dans ce lieu. Pour l'instant, je dois m'arranger à ouvrir la porte. Je m'approche, pose mes mains dessus. Il manque Vricx, lui il aurait su l'ouvrir. Je n'ai pas d'autres choix que d'utiliser la force. Je donne des coups de pied répétitifs dans un espoir pas très convaincu d'y parvenir. Je réitère plusieurs fois de suite, me blesse à la cheville. Je parviens à enfoncer la porte. Je la pousse de toutes mes forces restantes, et, je progresse dans un second couloir. J'avance à tâtons, il fait sombre, pas d'ouverture pour éclairer. Je trouve une première porte que je clenche. Évidemment, elle est fermée. Je frappe dedans, et j'entends la voix d'une ancienne. Je constate que Negan n'est pas le seul détenu. Je force à nouveau, et parviens à ouvrir les deux cellules et à en libérer les occupants.
J'aide la vieille humanoïde à avancer. Elle me remercie mille fois pour mon aide. En fait, nous devons être prudents parce que nous allons être à vue, à présent. Nous évoluons lentement dans le second couloir, éclairé celui-ci. Je tourne ma tête vers ma partenaire, et je reconnais la visionnaire. Je la fixe longuement. Elle tape ma tête, et m'indique qu'elle est également une prisonnière. Je décide de la porter pour aller plus vite. Nous ne sommes pas interceptés, je trouve cette situation étrange. C'est comme si on nous laissé nous enfuir. J'ai un mauvais pressentiment. Nous devons déjà, leur échapper, et nous cacher pour établir un plan d'attaque.
Je les conduis difficilement dans les grottes familiales. Ma famille détient toute la partie la plus au sud d'Exandar constituée d'une multitude de grottes. C'est l'endroit idéal pour ne pas être découvert. J'installe confortablement la visionnaire et je me penche vers mon ami, qui même s'il ne crie pas à la douleur, ne semble pas vraiment en forme.
Nous sommes coincés dans cette grotte depuis une semaine. Negan récupère de ses blessures. Et la visionnaire passe son temps à fixer le ciel. Elle est effrayante parfois. Elle a voulu regarder les lignes de ma main, une fois, mais j'ai refusé. Bientôt nous devrons agir.
Prince (J-hope) :
Je me réveille en souriant. Je suis amoureux de Li-Gy. Je pose ma main sur le lit à côté de moi pensant trouver son corps, mais il est vide. Je me redresse rapidement. La pièce est également vide. Elle est partie. J'ai pensé en l'aimant comme elle le souhaitait que je la retiendrais à moi. Mais, il semblerait que j'ai fait une erreur.
Je m'habille rapidement. Comment peut-elle partir sans m'avertir ? Je m'inquiète pour elle. Elle est irresponsable, et en plus, elle nous met tous en danger. Je serre les poings. Dès que je la retrouve, elle va subir ma colère. Ne suis-je donc, rien pour elle ? Je pensais que nous nous étions rapprochés. A la première occasion, elle m'abandonne. Je n'apprécie pas sa double personnalité. Elle a tout fait pour que je m'unisse à elle, pour mieux me laisser par la suite. Un pincement dans ma pierre me rappelle à quel point je souffre de son absence. Surtout du fait qu'elle ne veuille pas rester avec moi.
Elle a peur de moi ? Elle regrette notre rapprochement ? Je me pose tout un tas de questions. Elle me met mal à l'aise
Je sors de la chambre d'hôtel et remet les clés à l'hôtesse qui me sourit de toutes ses dents. Je ne suis pas réceptif à son charme. Je la remercie et la salue. Je dois retrouver Li-Gy, et ce très rapidement. Elle m'exaspère à ne pas m'écouter.
J'erre dans les rues de cette ville. Elle ne doit pas être allée très loin. A moins qu'elle ne soit partie dès que je me suis endormi. Où aurait-elle pu se rendre ? Je réfléchis longuement. Je pense à son lieu de travail, son patron dont elle est amoureuse. Je ressens de la jalousie. Je parviens de plus en plus à analyser mes émotions. Là, vu la situation, je sais que ce pincement au niveau de ma pierre est de la jalousie parce qu'elle est partie rejoindre un autre homme. J'en suis de plus en plus convaincu. Mais, je n'ai aucune confiance dans les sentiments des autres hommes.
Je reviens sur mes pas, et me dirige vers son lieu de travail. Je loue une voiture pour pouvoir la rattraper avant qu'elle ne commette une erreur.
*******
Li-Gy :
Je n'en ai pas fini avec mon patron. Je dois savoir si ma cause est définitivement perdue. Après tout, j'ai attendu cet homme pendant des années, n'ai-je pas le droit d'avoir la réponse à cette question ? Prince sera surpris à son réveil de ne pas me trouver allongée près de lui. Je sais qu'il saura où me chercher. Je me suis offerte à lui, je ne le regrette pas. Mais ce pas en avant que j'ai fait vis-à-vis de lui, m'incite à agir de même avec mon patron. Je dois savoir. Je dois connaître toutes mes options.
Je frappe à la porte de son domicile parce qu'il n'était à la société. Il ne répond pas. J'insiste. Il finit par m'ouvrir. Il ne semble pas très bien. Je le fixe, et, je constate à sa manière de marcher et de me dévorer perversement des yeux qu'il est ivre. Il attrape mon bras, et avec force m'invite à entrer. Il m'observe quelques secondes avant de me bloquer contre son mur de salon. Il avance son visage vers le mien. Il me sourit.
« - Tu es venue pour coucher avec moi ? » Il me demande en riant.
Je le repousse parce qu'il est trop envahissant et embarrassant.
« - Vous devriez arrêter de boire à outrance chaque jour. Vous détruisez votre santé ! » Je lui rappelle.
Il me sourit. Et pose ses mains sur ma poitrine. Je suis surprise par son geste. Il penche sa tête pour m'embrasser. Je détourne mon visage et ses lèvres atterrissent sur mes joues. Il rit à nouveau.
« - Tu aimes te faire désirer ! » Il me lance.
J'avale difficilement ma salive. Je n'obtiendrais aucune réponse de lui ce soir. Je le repousse pour partir, mais il me retient par le bras, et me bascule sur le canapé. Il s'allonge sur moi, et commence à caresser mon corps. Je me débats, mais il est plus fort que moi. Je suis dans une mauvaise posture. Je ne vais pas m'en sortir, parce qu'il parvient à me maîtriser. Il retire la ceinture de mon pantalon. Je suis déçue par son comportement. Je continue à me débattre, mais il me donne un coup de poing en plein visage...