STOLEN HEART [ DARK ROMANCE ]

By Nayve-L

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Lucia Fernandez quitte Mexico sa ville natale, et commence une nouvelle vie loin de la capitale dans laquelle... More

PROLOGUE 1
PROLOGUE 2
ENTRÉE
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Dessert
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Épilogue 1/2
Epilogue 2/2
Remerciements et ANNONCE !!!
Annonce 11/10/2023

16.

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By Nayve-L


Ce matin, j'avais été réveillé par un pigeon qui avait décidé de me servir de réveil-matin. J'avais prévu une bonne grasse mat' car je n'avais pas cours aujourd'hui. Mais à mon plus grand plaisir, ce pigeon s'était dit que ma fenêtre était le bon endroit pour venir roucouler.J'avais d'abord tenté de le faire partir par la peur. J'avais alors attrapé ma pantoufle au pied de mon lit et l'avait lancé vers ma fenêtre. Il avait fini par faire un léger mouvement mais alors que j'avais cru qu'il s'apprêtait à s'en aller, il cessa de bouger. Je m'étais donc décidée à me lever et dans un signe d'exaspération, j'avais ouvert ma fenêtre et avait agité la main vers le pigeon. 


 - Vete ! (Va-t'en) Lui avais-je alors crié mais rien 

 Il était décidé à rester là. Je poussai alors un soupir et me recouchai, mon sommeil perdu.Je cherchai mon téléphone et me glissai sous mes draps. Je ne comptais rien faire aujourd'hui. Juste rester dans mon lit, sur mon téléphone. À la limite, je pourrais me lever pour manger, mais je ne ferais pas plus de deux pas aujourd'hui. 

 Je me mis à lire mes messages. J'avais un message d'Alex qui me proposait de sortir pour aller à Central Park à un festival qui avait débuté hier. 

Flemme.

Sofia me disait qu'elle avait encore eu un énième garçon qui lui avait proposé de sortir, mais qu'elle avait refusé. Elle disait aussi qu'elle en avait marre de toute cette popularité avec un smiley qui exprimait de la fatigue. Elle m'arracha un petit rire, car je savais pertinemment qu'au fond, cela lui plaisait en fait beaucoup. 

   Je poursuis ma navigation ; Hudson venait de nouveau d'insulter quelqu'un sur le groupe de la promo.Pas étonnant. 

J'en avais cependant assez vu. Mais alors que j'allais reposer mon téléphone. Il se mit compulsivement à vibrer. C'était... Daniela Putain.Mon rythme cardiaque vrilla. 

« J'espère que je ne te manque pas trop » disait-elle dans le premier. 

Je déroulais alors le volet de notifications. 

« Tu me manques amiga ». 

« Lo siento » (Désolée) 

« Pour la dernière fois » 

Elle l'avait rajoutée dans un second message. 

J'étais surprise. Ça me procurait une sensation étrange d'avoir des nouvelles de ma meilleure amie, surtout dans lesquelles elle me présentait ses excuses.Ça me faisait plaisir. Elle m'avait tellement manqué. J'ouvris alors la notification et lus tous les messages qu'elle m'avait envoyés. Elle s'excusait pour son manque de tact et de sérieux quand il m'arrivait quelque chose. Elle reconnaissait qu'elle n'aurait pas dû en rire. Mais elle ne s'était pas rendue compte que cette histoire au bar m'avait autant énervée.

J'avais tellement de choses à lui raconter. Je l'adorais même si elle pouvait être vraiment énervante. Néanmoins je savais que moi aussi, j'avais mes torts c'est pour ça que mon doigt se posa immédiatement sur le bouton « appeler » sans se poser la moindre question.
Sauf que ça sonna dans le vide.
Elle ne me répondit pas.
Je réessayai une nouvelle fois, mais rien. Une autre fois, je patientais jusqu'à tomber sur sa messagerie.

- Bon...


Tout en me tournant dans mes draps, la fatigue flanquée au visage, je commençais une litanie de potins afin de rattraper ceux qu'elle avait manqué.


« Dani, je suis vraiment désolée moi aussi d'avoir pris la mouche aussi vite. Et pour tes excuses, ne t'en fais pas, c'est déjà oublié herma'. (Je bâillais). Aujourd'hui je n'ai pas cours, du coup je ne sais pas trop quoi faire. Je glande un peu et puis je verrai. Tu me diras « sculptes » ou « peint » mais je t'avouerai que l'inspiration me manque. Et puis j'ai un peu la flemme à vrai dire. Donc je vais glander. Et peut-être refaire à manger, je n'ai plus rien. (Un blanc s'installa quelques secondes). Ou je lirai aussi peut-être. Bref. Rappelle-moi j'ai pleins de choses à te raconter sur Mr Ace, tu sais le BG sexy qui m'a humilié et dont tu es tombé amoureuse HEIN riais-je. Te quiero. (Je t'aime)». 


Je raccrochai. J'aurais aimé avoir mon amie au téléphone, mais elle ne répondait pas. Je regardais alors quand est-ce qu'elle m'avait envoyé ces messages. C'était cette nuit. Évidemment. Entre-temps, elle avait fait autre chose que d'attendre ma réponse. Voilà pourquoi elle ne répondait pas à mes appels.
        Ne sachant pas quoi faire, je me mis alors à fixer mon plafond, puis la petite bibliothèque à droite de ma télé. C'était un vieux meuble laissé par l'ancien locataire qui avait dû ne pas vouloir d'une pareille antiquité dans son nouveau logement. Pour ma part, je l'aimais bien. J'aimais sa couleur marron foncé. La façon avec laquelle le bois montrait les années durant lesquelles le meuble avait servi. Les traces d'usures étaient visibles à quelques endroits, mais ça me plaisait, et puis, ça ressemblait assez bien à ce que j'avais voulu faire de cet endroit. Un endroit apaisant sans trop de fioritures ici et là. Dans l'avion, je m'étais pris quelques livres, pour ne pas dire tous mes livres. Depuis mes quinze ans, j'aimais avoir à mettre un livre terminé sur une énième planche d'une étagère. Cependant, je n'étais pas la personne avec l'étagère la plus garnie alors emporter ma dizaine de livres ne m'avais rien coûté. J'allais avoir le temps de tous les mettre dans cette magnifique bibliothèque d'époque. Et j'étais contente de me dire qu'il me resterait de la place étant donné qu'elle comptait à elle seule six planches. Ça allait être joli, pensais-je alors que ma vue commençait à se flouter, et que mes paupières s'alourdissaient. Je finis alors par me rendormir. Étrangement, le pigeon avait fini par s'en aller de lui-même, je pouvais donc dormir tranquille.

'''

- Qu'est-ce que tu fais là ?

Ace était dans mon salon. IL.ÉTAIT.DANS.MON.SALON.
    Comment était-il rentré ?
Il se rapprochait d'un pas lent, mais assuré. Il avait quelque chose de sombre mais aussi de très attirant. Une fois en face de moi, un sourire malicieux apparu sur ses lèvres qui avaient l'air de me demander de me rapprocher.

Mes entrailles remuèrent quand c'est lui qui commença à se rapprocher doucement vers moi.
Je fermai les yeux, prêtent à faire de nos bouches un seul ensemble commun.
Mais au lieu de ça, je sentis ses mains se poser sur ma taille.
Puis de ses bras il me souleva, me fit quitter le lit et comme si cela m'avait toujours été innée, j'entourais mes jambes autour de lui, avec un naturel surprenant.

Je pouvais sentir de nouveau ses bras qui m'avaient porté lors de ma crise d'angoisse en amphi. Ces bras forts, musclés, rassurants, qui dans ses chemises avaient l'air d'être toujours extrêmement serrés, étaient de nouveau entrain de m'entourer.

Un petit son sorti de ma bouche.
Qu'est-ce qui m'arrivait...
Pourquoi est-ce que je cédais si facilement ?
Et pourquoi est-ce que son touché me rendait si fébrile ?

- Tu attends ça depuis longtemps ?

C'était la première chose qu'il me dit.

- Quoi ? Demandais-je incrédule

- De te faire soulever

On tomba à la renverse sur mon canapé.
Merde.
C'était quoi ce délire.
Il se mit alors à m'embrasser d'abord doucement dans le cou avant d'y mettre un peu plus d'ardeur.
       Putain.
Il souleva doucement ma robe, du bout de ses doigts, d'un touché léger. A peine perceptible.
Mon souffle s'accéléra sous ses gestes.

Je me réveillais tout à coup.

Il me suivait donc partout bordel. 


J'avais voulu un peu de repos, juste un peu. Mais il fallait qu'il soit là. 


Je pris du temps à me remettre les idées en place et à sortir de mon état léthargique. Combien de temps est-ce que j'avais dormi ? J'attrapai mon téléphone à côté de moi, les yeux encore presque clos, espérant qu'il ne soit pas trop tard.

- 13h30

Cette fois-ci, j'avais fait une vraie grasse mat'.

Je repoussai le petit objet électronique avant de passer mes mains sur mon visage. Putain de merde. Qu'est-ce qui m'arrivait ?

Quel était ce rêve ? Ça avait pourtant l'air si réel. 

Il avait réussi à me faire ressentir une centaine de choses à la fois, simplement en caressant lentement mes cuisses.

Il était si beau. J'en voulais plus. Ce rêve venait de briser quelque chose en moi et j'allais vite le regretter, je le savais déjà.

« De te faire soulever ».

Sa façon de parler. Son souffle contre ma peau. Cette manière d'entourer ma taille de ses bras. 

Mon bas ventre se contracta alors. Je voulais voir ce que ça pouvait faire de vraiment être dans un moment pareil avec Ace. J'avais beau le détester, il m'attirait irrépressiblement. Je voulais découvrir ces choses-là avec cet homme même si je savais que j'allais forcément commettre une erreur. 

Je fermai alors les yeux, le revoyais devant moi. Juste au dessus. Dans la même position. Lui, juste entre mes jambes. Je glissai alors sans m'en rendre compte, ma main sous ces légers draps que j'avais eu pour des bricoles. 

J'avais déjà honte de ce que je m'apprêtais à faire.

J'écartais le léger tissus en coton qui gardait mes parties intimes couverte. Avant de glisser deux doigts en moi, d'abord mon majeur, puis mon annulaire.
Un frisson me parcouru. Je revoyais ses yeux, ses lèvres. Je me cambrais alors un peu plus. Ça faisait du bien. J'accélérais la cadence l'imaginant là, avec moi.

* DRING *

Ma porte venait de sonner.
Putain.
J'étais occupée à effectuer une tâche très prenante, je ne-

* DRING *

Bordel.
C'était finit.
Qui est-ce que ça pouvait bien être ?

Je me levai alors d'un bon, et à contre cœur, les doigts collés, avant de me diriger vers ma salle de bain. Je n'allais ouvrir ma porte à personne dans cet état, et puis, il fallait que je me couvre. Je n'avais pas assez d'audace pour ouvrir la porte à moitié nue, pour ne pas dire complètement (la culotte rattrapait le reste).

La personne toqua trois fois alors que je me séchais les mains avant d'attacher une serviette autour de moi.

- J'ARRIVE !! Hurlais-je

J'avais été interrompu et j'étais à présent de mauvaise humeur. 

SU.PER.

J'ouvris ma porte dans un mouvement presque violent et un « QUOI ?! » se coinça dans ma gorge quand je vis que celui qui m'avait interrompu était un livreur avec cinq boîtes en carton dans les bras.

Qu'est-ce que c'était que ça ? Je n'avais pourtant rien commandé.

- Bonjour ? Passa t - il sa tête sur le côté pour me voir

- Vous êtes bien Mademoiselle Lucia Fer... Fernandez ?

Il était extrêmement essoufflé, ça me faisait de la peine

- Oui, bonjour, me forçais-je de sourire

- J'ai ce colis pour vous

Par « ce colis » il entendait évidemment les cinq cartons qu'il avait dans les bras et qui avaient l'air de peser des tonnes.

- Je n'ai rien commandé

- C'est bizarre, l'adresse indique bien votre immeuble et votre porte

- Oui, mais je n'ai rien commandé

- Je n'ai pas le droit de repartir avec les colis, désolé

- Oui, mais je ne vais pas prendre cinq cartons que je n'ai même pas demandé et puis... je n'ai pas beaucoup de place à l'intérieur dis-je en pointant mon appartement derrière moi avant de rajuster la serviette que j'avais mise.


- Vous pouvez retourner le colis si voulu

- Eh bien je le fais, gardez - les

- Il y'a des documents que vous devez signer, que je n'ai pas avec moi. Pouvez-vous les prendre et les ramener vous même ?

Il n'avait pas l'air de comprendre qu'ils n'étaient pas à moi. Je déposais un regard sur les cartons, puis sur lui. Et malgré son air innocent, il n'avait pas l'air de vouloir céder, malgré sa politesse.

- D'accord

Je poussais un petit sourire faux et m'écartais pour qu'il puisse les poser. Il les laissa juste à l'entrée, à mes pieds.

- Bonne journée, finit-il par dire avant de quitter mon palier à pas lents.

Vous m'avez interrompu...

- Vous aussi

Je refermai alors la porte derrière moi avant d'observer le colis.

 Que pouvaient-ils bien contenir ? 

Je les poussais un peu plus de côté et me dirigeais vers la cuisine, attrapai un petit couteau et retournai à l'entrée. 

Autant voir ce qu'ils renfermaient, pensais-je en leurs en voulant un peu. Je m'assis en tailleur avant de porter le premier jusqu'à moi. La seconde qui suivit, la lame du couteau glissait contre le scotch du carton. Une fois le colis ouvert, un petit sentiment d'excitation grimpa. 

 Qu'est-ce qu'il y avait là-dedans ? 

Je poussai les deux ailettes de côtés, et me penchais vers l'intérieur du carton. 

Il y avait une carte au-dessus. Je la prenais avant de la poser sur moi sans pour autant la lire. Elle serait le clou du spectacle. 

Je plongeais ma main dans le colis avant de tout à coup froncer les sourcils. Qu'est-ce que tout ça était ? Ce carton était plein de... plein d'inhalateurs ?! 

Je passais ma main à l'intérieur, à la recherche d'une quelconque surprise, mais non. Le carton était rempli de pleins de petits inhalateurs neufs. 

 Qu'est-ce qu'il y avait dans les autres cartons ? 

Je m'attaquais à un deuxième, le visage déformé à la fois par l'incompréhension et la surprise. Le deuxième n'avait pas de carte, mais était, lui aussi, pleins d'inhalateurs. C'était quoi ce délire. 

J'ouvris le troisième devant moi. Même chose. Des inhalateurs. 

 Qui faisait livrer des inhalateurs ? 


Intriguée, je dépliais la petite carte d'une extrême blancheur. J'étais en totale admiration devant l'écriture qui était tout simplement très belle et appliquée. Je passai mes yeux sur les lettres noires écrites en italique et lisait ce qu'elles disaient.

« Comme ça, tu ne seras jamais en manque. »

C'était signé « -A ».

Ace.

Le petit sourire qui allait illuminer mon visage s'évanouit tout de suite. Pourquoi est-ce qu'il avait pris le soin de m'envoyer des cartons et des cartons d'inhalateurs ? 

C'est vrai que ce n'était pas très drôle d'avoir à me calmer mais de là à m'en envoyer... ça n'empêchait tout de même pas que je ressente quelque chose au fond de mon ventre. Mais ce n'était cependant pas du plaisir, mais de la colère. 

Comment osait-il se moquer de moi, aussi ouvertement !

     Je ne savais pas comment réagir en fait. Est-ce que je devais bien le prendre. Accueillir ce geste comme un simple geste de sympathie ou alors en effet le prendre comme une provocation pure et simple.

Je refermais alors violemment les cartons avant de les repousser dans un coin de la pièce, quand je réalisais que j'avais toujours la carte en main, me demandant ce que j'allais bien pouvoir en faire. C'est là que je remarquai quelque chose. 

Il y avait aussi un P.S.


« Tu es la bienvenue à ma soirée. C'est le 22, dans deux semaines , à l'heure que tu veux. À la villa N*109 dans ma résidence à Upper East Side Street. »

Il me parlait de cette soirée dont Hudson m'avait déjà parlé, lors de cette discussion qui avait mené à ma crise d'angoisse devant lui.

Je me détestais de lui avoir montré ce côté vulnérable de moi. Je détestais qu'il sache que j'avais moi aussi des points faibles.

Je retournai alors au salon et posai la petite carte sur ma table basse, bien déterminée à lui montrer que je n'étais pas faible.

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