Salam.
J'ouvre le réfrigérateur et devinez, il y'avait des Kinder et Milka... Wow.
Je pris un et pars en cuisine. Je savais pas quoi préparer moi de plus mohamed et ses amis passeront ici dans la soirée.
Je m'assois puis observe minutieusement tout les légumes et ingrédients qu'il y'avait dans le réfrigérateur.
Décidée, je me mis au fourneaux pour un tajine de poisson, des crudités pour l'entrée, un gâteau au chocolat Hermé et enfin un mojito( citron, concombre, eau gazeuse, ect .....)
J'avais fini vers 19h et ça tombait pile à l'heure de prière.
Je prends un bain puis rattrape mes prières. Une fois fini, je m'habille comme ça.

J'attache mes cheveux en queue de cheval.
J'opte pour un voile de la même couleur puis un maquillage soft, gloss, eyer liner et un peu de mascara.
Je me perfume légèrement puis sors mettre la table.
Après avoir mis le tout sur la table au salon principal, je tire les volets et mis de l'encens.
Je revérifiais la table quand un long salam attira mon attention. Ils étaient au nombre de 5. Je reconnus seulement Samir, Amdy et Junior.
Samir: ça donne envie de se marier ça.
Junior: ah mais grave.... Gros t'as tapé fort wesh.
Il ne répondait pas à leurs taquineries et vint me faire un bisous au front comme d'habitude.
Mohamed : comment va la plus belle des femmes ?
Moi: elle ne peut que se porter mieux aux côtés d'un homme comme lui...
Il sourit de toutes ses dents...
Moi: j'ai vu mes chocolats bébé shukran et aussi le packet sur la commode. T'es grave fou toi, ça va les cadeaux là je risque de ne plus accepter oh.
Je parlais dans l'air, il souriait bêtement en regardant mon visage.
Je lui donne un légère tape sur le torse.
Lui: aïe... Je l'ai sentie
Moi: mdr...
Lui: t'es trop belle tu sais.
Moi: tu trouves?
Il prend ma main et me fit tourner sur moi même avant de m'attirer jusqu'à lui: c'est pas un atout.
On était dans notre bulle, limite on a oublié qu'il y'avait des êtres derrière nous.
Samir: laisse moi photographier ça. Ça fera le buzz sur les réseaux sociaux.
Junior: ah ouais frère.
Amdy: comme ça khadija tu n'as plus honte de moi.
Mohamed lui ne réagissait pas, il me caressait les joues.
Je lui chuchote : arrête là on nous regarde.
Lui: j'ai pas envie.
Moi: please. Ton fou là nous photographie depuis un moment..
Je lui fis les yeux doux puis il me lâche.
Moi: mon mari comment vas tu?
Samir: ah suis suis ton mari maintenant.
Moi: mdr...quoi?
Junior: vous avez fini de vous amouracher?
Amdy: ah ouais.
Moi: excusez moi un moment svp.
Je leur sers le mojito puis rejoins mon mari. Il était sous la douche, je lui sort un bas de jogging et un haut blanc.
Moi: bébé je vais revoir la table en attendant que tu descende..
Samir: qu'est ce que ma femme a cuisiné pour nous ?
Moi: devine...
Samir en faisant le romantique: j'aimerai que tout ce qui viendrait de ces douces mains.
Je ne pouvais plus me retenir de rire. Non sérieux Samir c'est un cas
Moi: t'es sérieux là?
Amdy: je te crains frère. Continue comme ça tu t'attirera les foudres de Mr grincheux.
Moi: vous traitez mon mari de grincheux.... Je refuse mon repas alors.
Junior: pardon on arrête. Je meurs de faim là.
Cependant il y'avait l'un des deux hommes que je connaissais pas qui ne faisait que me regarder et ça m'agaçait.
Entre temps mohamed était descendu donc je leur sert le repas et retourne en cuisine apporter le desert.
Un homme: tu manges pas avec nous?
Je souris: non.
C'était le même qui me regardait depuis.
Mohamed : Habiba je te présente Khalil et Rahim Hamaani, ce sont mes collègues. Et elle c'est ma femme, khadija.
Rahim : masha allah.
Imbécile en plus il avait un regard grave pervers.
Samir : en plus elle cuisine super bien ma chérie.
Mohamed : Samir fais gaffe à tes surnoms là c'est MON épouse j'te signale.
Amdy: voilà Samir je te disais quoi depuis.
Samir lui ne l'a même pas calculé, il mangeait comme un gros...
Je vous passe le dîner, ils ont beaucoup apprécié et ça va déjà. Heureuse qu'ils soient partis, bah ouais l'autre ne me plaisait pas du tout, il arrive souvent qu'on déteste une personne sans raison ? Eh bah là c'est le cas.
Je débarrasse et fais la vaisselle avec mon mari avant de nous poser au salon.
On discutait dans la bonne humeur tout en rigolant.
Mohamed : mon amour.
Moi: oui?
Lui: on doit programmer le prochain mois.
Moi: programmer?
Lui: t'as déjà zappé le boulot ?
Moi: wow, J'ai vraiment oublié un moment. Sacrée galère.
Lui: les travaux ménagers c'est pas pour toi okay? Je badine même pas, j'veux pas que quelque chose t'arrive déjà que tu respecte pas ce que t'as recommandé le cardiologue.
Moi: mais mon amour...
Il me jette un regard noir.
Moi: d'accord mais j'veux m'occuper de ma maison seule moi.
Lui: recommence pas khadija. Je parlerai à maman pour qu'elle t'amène une femme de ménage d'accord.
Moi: pffff. Mais la cuisine et notre chambre elle touche pas.
Lui: comme tu voudras.
Moi: il faut aussi revoir tes heures de travail je supporte pas ton absence.
Lui: t'inquiète pas pour ça mon cœur je veillerai.
Moi: c'est stressant rien que d'y penser.
Lui: on va gérer d'accord. Profitons pour le moment de nos trois semaines de congés.
Je me blottis contre lui. Je me sens si protégée dans ses bras, si légère et si aimée. À ce moment plus rien n'avait d'importance.
Aucun bruit que celui des battements de nos cœurs. On ne parlait pas mais oui par les caresse. J'adore ce moment.
.............
Quand j'avais branché mon phone, il y'avait plus de mille message. Wow, ça date alors j'ai pas visité les réseaux.
Bouchara : allez raconte nous comment ça a été?
Moi: petite, fous moi la paix.
Elle: mariée ou pas j'te butte moi à qui tu dis petite?
Moi : ouais ouais.
On a discuté de tout et de rien avec elle, elle me disait vouloir quitter le pays pour la Bretagne à fin de poursuivre son travail là bas selon elle c'est plus avantageux pour elle.
Mais il faut d'abord l'accord des parents ce qui est dur car oui, laisser son enfant partir dans un pays étranger et où l'on est pas c'est pas sûr même si Bouchara c'est une adulte.
Sur la plateforme il y'avait plus de 900 SMS. C'étaient des heureux ménage, beaucoup de patience. Bref des souhaits quoi. Je leur annonce que la société est en place maintenant et qu'on pourra organiser des séminaires et tout.
Je parle par après au phone avec mamie khadija et Jedda ensuite mon petit cœur, Ramlat. Elle me manque déjà..
Moi : les révisions ça va? C'est dans une semaine n'est ce pas?
Ramlat : ouais plus qu'une semaine pour avoir mon permis wesh..
Moi : j'exige une mention très bien ein
Elle: t'inquiète je gère.
Moi: et une bonne conduite.
Elle: orrh t'exagères là. J'ai rien fait cette fois ci vu que t'as pas reçu de convocation.
Moi: t'es fière d'être indisciplinée khana.
Elle: un peu Bad girl mais ça va. Khadija faut que je te parle de quelque chose.
Moi: vas'y j'écoute.
Elle: c'est mieux d'en parler en face. On en parlera après les examens..
Moi : t'es sûr? Quelque chose ne va pas.
Elle: si si tout va bien alhamdoulillah tu vois, tu commence déjà à t'inquiéter.
Moi: c'est normal chérie t'es la seule qui me rappelle nos parents et de surcroît t'es ma sœur. Je ferais n'importe quoi pour toi..
Elle: hm hm et mohamed ?
Moi: mdr tu changeras jamais. Il va bien.
Elle: j'espère qu'il s'occupe bien de toi..
Moi: t'inquiète pas pour ça. Mais dis moi tu voudras quelle école pour tes études universitaires ?
Elle: je me suis pas encore décidée là dessus j'hésite encore.
Moi : comme tu veux alors, on en parlera quand tu viendras.
Elle: à plus je t'aime..
Moi: je t'aime aussi..
Mohamed qui venait d'entrer : t'aime qui?
Own, jaloux!? On va jouer avec ses nerfs alors.
Moi: à ton avis?
Il fronce les sourcils. C'est mohamed tout craché ça, il s'énerve facilement.
Lui: tu joues à quoi?
Moi : t'es pas jaloux par hasard?
Il arque un sourcil: jaloux, pas du tout.
Moi: t'es fou...
Lui: de toi..
Alors c'était qui?
Moi: tu lâches pas l'affaire alors. C'était ramlat.
Lui: ahh elle va bien?
Moi: oui elle te passe un message aussi.
Lui: dieu du ciel...
Moi: t'as si peur de ramlat comme ça?
Lui: ah la petite c'est une tigresse. Elle dit quoi?
Moi: '' j'espère qu'il s'occupe bien de toi "
Lui: ahhh ça.. elle me rend un grand service.
Moi: quoi?..
Il sourit: je vais bien m'occuper de toi maintenant... Go
Moi: mon dieu...
Je m'étais réveillée tôt encore pour vaquer à mes préoccupations mais c'est sans compter sur mr qui me serrait.
Je lui fis pleins de bisous sur le visage et il compris que j'étais réveillée. Je me détache de lui puis pars prendre mon bain.
Il était 08h je pense.
Je fis mes soins corporels et un bain d'huile pour mes cheveux. Je les sèches ensuite et les lâche après les avoir lissé.
Je m'habille d'une robe multicolore qui m'arrive aux genoux aux manches courtes et très ample mais qui moulait encore mes formes.
Je me fais un café, même si c'est pas recommandé pour moi puis pars au balcon..
La brise de la mer fouettait mon visage faisant soulever mes cheveux en l'air.
C'est trop beau en bas, il y'avait la mer au loin et une ceinture verdâtre, le quartier était très calme comme j'aime.
À peu près 30mns je pense, je me retire quand les rayons du soleil commencent à pointer.
Je pars en cuisine pour le petit déjeuner. Je fais des croissants, un peu de salade, un cocktail de fruits et des pancakes. J'accompagne le tout avec du lait puis dépose dans la salle à manger quand je sens des bras m'enlacer. Je reconnus l'odeur de mon mari.
Il me fit un bisous dans le cou et me chuchote à l'oreille: t'es pleine d'énergie aujourd'hui...
Je me retourne et encercle mes bras autour de son cou: ah oui?
Il me fit un smack: j'ai envie.....
Moi: commence pas ....
Lui: j'ai le droit non.
Moi: oui mais pas maintenant.
Lui: pourquoi ça?
Moi: parceque ......
Sans me laisser finir ma phrase il capture mes lèvres. J'essaie de résister mais face à ces douces lèvres et l'ardeur de son baiser, j'ai cédé. On s'embrassait comme si nos vies en dépendaient, ses mains parcouraient toutes les bosses de mon corps. Ça devenait chaud et ça risque d'aller loin si je l'arrête pas..
Avec une force surnaturelle je réussis à lui dire: bébé arrête..
Lui: hm.....
Encore une fois c'est parti.
Vers 12h on descend pour le petit déjeuner car je meurs de faim.
Moi: t'as vu que ce que t'as fait?
Lui: j'ai rien fait moi..
Je le regarde de travers: c'est refroidit maintenant.
Lui: ah oui.
Moi: tu veux manger quoi pour le déjeuner ?
Lui: un plat sénégalais...
Moi: retour au bercail wesh wesh.... Riz au poisson ou yassa poulet?
Lui: yassa wesh.
Je me mis alors aux fourneaux. Il avait pris le soin de faire les courses avant qu'on n'amenage ici et c'était mieux parceque flemme de sortir les faire.
Deux heures après, je finis.
Je pars me laver parceque je sentais grave la nourriture.
Je dresse la table et appelle mon mari pour manger.
Moi: mon cœur c'est prêt viens manger.
Il était sur l'ordinateur à travailler sûrement.
Lui: t'es un amour, je meurs de faim en même temps.
Je le sers mais il ne touche pas à l'assiette se contentant de me regarder.
J'allais m'assoire mais je compris.
Je m'assois alors sur lui et le regarde. Il sourit comme un enfant.
Moi: je vais devoir te nourrir comme un petit bébé encore .
Lui: bah oui je le suis.
Je le nourris puis c'était à son tour. J'avais bien mangé, depuis quelques jours j'ai pas aussi bien mangé.
On s'était posé au salon mais moi je n'avais pas visité la maison.
Moi : bébé, fais moi visiter.
Lui: ah oui c'est vrai faut pas que tu te perdes... Allez viens.
Il me prend la main puis on descend au rez-de-chaussée parceque les chambres j'ai déjà tout vu, mais l'appartement dans l'ensemble non.
C'est une grande maison composée de deux étages. On aurait dit un palais royale tellement c'était vaste. Le premier balcon, celui de notre chambre donnait sur la mer et le second sur le jardin. Il y'avait des plantes de toute sorte et c'était genre aussi un terrain de foot la moitié. La piscine était de l'autre côté de la maison. Il y'avait le garage aussi vers l'entrée où se trouvait un centre de sécurité si je peux le dire. Il y'a le vigile en même temps une espèce de policiers. Pour entrer dans la maison il faut un gros protocole. Mais oui je comprends pourquoi tant de sécurité, tout ça pour me protéger.
Face à la piscine se trouve un hall, il menait au salon de rez de chaussée.
C'était très simple et trop joli aussi. Il y'avait trois chambres d'hôtes. Les escaliers mènent au premier salon de la première étage.
Il y'avait à peu près trois couloirs et tous mènent au salon du premier étage. On peut facilement s'y perdre.
Moi: on se perd ici
Lui: t'inquiète tu vas maîtriser avec le temps.
Je vous ai pas parlé des chambres, bon les nôtres vu que je n'ai pas visité le second salon. Elles étaient grandes masha allah avec un king size bed chacune. Une salle de bain bien équipée aussi.
Moi: j'ai aimé Omri mais fallait pas te donner toute cette peine. Je vivrais avec toi même dans une grotte s'il le faut. Je n'ai pas besoin de grand chose ton amour me suffit amplement. T'as dû dépenser une fortune même si je l'ai choisie, je savais pas que c'était si grand que ça.
Il me prit les deux mains.
Lui: tu t'entends parler mon amour? Ne redis plus jamais ça okay? T'as droit à tout le luxe du monde. Tu compte énormément pour moi et c'est le minimum que je puisse faire. Ce n'est pas la maison que t'as choisi mais celle là, je l'ai construite de la sueur de mon front. Je l'ai construite pour ma famille, c'est ma réussite ça. Je savais que tu allais l'aimer. Il y'a deux ans je l'ai terminé et j'attendais la femme parfaite, celle qui sera à la hauteur pour elle. C'est notre maison d'accord. Et tant que je serais en vie, je ferais l'impossible pour te rendre heureuse, tant que je serai mohamed Amir Aïdara, madame Aïdara ne manquera de rien. Je ferais tout pour te rendre heureuse parceque non seulement je t'aime mais aussi mon bonheur dépend du tien.
La sensibilité c'est aussi un petit défaut parceque je pleurais durant son monologue. J'ai un homme en or.
Moi: je peux m'estimer heureuse de t'avoir comme mari. De partager et de terminer insha allah ma vie avec toi. Je suis fière d'avoir le meilleur des papa pour notre future progéniture. À présent je n'ai plus à me soucier de quelque chose parceque je t'ai toi.
Mohamed : et moi la meilleure des mamans pour mesenfsnts. Je t'aime ma femme.
Moi: je t'aime fort mon mari..
Je le serre dans mes bras. Que ferais-je s'il arrive que je le perde un jour? J'en survivrai pas. J'en mourrais, c'est mon âme sœur lui..
L'amour c'est pas la guerre, l'amour supporte tout à la base, l'amour juge pas les gens sous prétexte qu'ils n'ont pas la grâce, l'amour c'est pas l'argent, l'amour c'est faire une femme, l'amour c'est faire un homme, l'amour c'est faire des gosses, l'amour c'est planifier leur bonheur, l'amour c'est ça aimer les autres sans condamner. L'amour c'est accepter quelqu'un avec ses défauts, d'accepter de vivre avec lui malgré tout et faire de lui la personne qu'on désire. L'amour c'est la compréhension, c'est se mettre dans la peau de son partenaire et ne pas le juger, c'est le comprendre et l'accepter.
Mohamed aimait khadija d'un amour sans limite, d'un amour pur, d'un amour hlel et cet amour était réciproque. Il se voit mourir pour elle et c'était cet genre d'amour qu'il faut pour un couple, pour sa dureté, pour sa progression, pour son épanouissement. Mais cet amour était-il suffisant pour briser les barrières, pour lutter contre les ennemis, pour tout surmonter? Certainement oui. La force de l'amour c'est ça. Mais l'amour lui même se voit faible devant certaines situations. Il se voit vulnérable face à tant de haine. Il continuera à survivre mais réduira d'intensité, de lumière mais aussi d'ardeur parceque absorbé par le poids des problèmes.
Tout cela pour enfin conclure que les problèmes ne font que commencer pour le jeune couple venant de se marier il y'a trois jours.
À suivre......