-Clarke-
Mes lèvres rencontrent les siennes. Il sourit, qu'es-ce qu'on fait ? Pourquoi le faisons nous ? Notre baiser s'intensifie, mes mains parcourent son dos à travers son t-shirt et les siennes sont posées sur mes hanches.
Depuis notre arrivée de ce lieu hostile, je ne cesse de me questionner pourquoi les sentiments changent ? Comme la peur, l'altruisme et l'inquiétude. Nous avions l'habitude du confort là-bas, et ici nous devons impérativement nous unir pour survivre. L'amour et l'amitié prennent aussi soudainement un nouvel angle, des inconnus dont aujourd'hui je ne pourrais pas me passer. Surtout lui, Bellamy.
Nous nous écartons finalement, à court de souffle.
- Oh mon dieu, je prends conscience de la situation. Je ... je suis vraiment désolée Bell'. Je n'aurais pas dû, c'est la situation qui nous perturbe peut être.
- Non, ne t'inquiète pas. Tu as tout à fait raison.
- Je suis proche de toi, je ne peux le nier, mais je voudrais qu'on garde notre ...
- Simple amitié, il termine. Nous sommes en accord, Clarke. Nous restons bien amis ?
- ... Ouais, dis-je timidement.
" L'amour ne fait que du mal Clarke ! ", je me répète un nombre incalculable de fois. Je ne sais pas ce que je veux, et j'en crains.
Papa me disait que si j'hésitais, ça aurait un impact sur ma destiné mais que cela reste un choix, bon ou mauvais.
Et j'hésite sur mes véritables sentiments. Mes sentiments pour Bellamy ne dépassent pas l'amour, mais ils vont plus loin que l'amitié. Pourtant, ça ne ressemble en rien, à des sentiments d'amitié très forte, comme des meilleurs amis. Je ne serais décrire ce que c'est.
Un lourd silence hurle entre nous tandis qu'il s'éloigne de ma tente. Mais avant cela, il me dit en déposant sa main contre mon épaule :
- Cela me rassure si nous ressentons la même chose.
Je restais durant de grandes minutes à ne pas bouger, je n'osais plus gigoter d'un millimètre.
Octavia entre soudainement, je sursaute.
- Tu fous quoi ici ?, je panique.
-Octavia-
J'observe, qui sont ? Mon frère. Par ailleurs, la tente de sa jolie blonde dans laquelle il se trouve. Et je cherche des réponses, je connais mon grand frère mieux que lui-même, et il se passe quelque chose là dedans. J'ai envie de dire qu'une plus tard, il y sort enfin, mais ce n'est que de trente minutes en vérité.
Son visage était blanc, pale. Et ses yeux presque fermés, il y a bien un truc louche. Il avait l'air, ... triste ou déçu ?
La seule et unique solution d'obtenir des réponses est sans aucun doute de les interroger. J'entre sans la prévenir, dans la tente de Clarke, qui sursaute.
Elle aussi a une mine bien triste.
Aussi longtemps que je connais Bell', autrement dit, toujours; c'est un garçon très protecteur, presque trop. Et cela, avec n'importe qui, il fait la forte tête mais son cœur possède sûrement plus de place que le mien. Je suis plus dure que lui, mentalement. En l'occurrence, il a depuis ma naissance son air protecteur, dix milles fois plus remarquables et plus forts qu'avec les autres.
Maman l'aurait sans doute remarqué tout comme moi, que Clarke s'égalise doucement mais sûrement avec moi au sujet d'importance aux yeux de mon frère. J'aimerais presque qu'elle me dépasse, histoire que je puisse souffler.
- Tu fous quoi ici ?, elle panique.
- Accueil sympa !
- Excuse-moi.
- Il y a un truc dont tu voudrais me faire pars ?, je demande pleins de sous entendus.
- Tu as vu ton frère s'éclipser de ma tente ?
- Yep !
- C'est ... compliqué.
- Le temps que vous n'ayez pas couché ensemble, je commente.
Le silence pèse alors que mes yeux s'élargissent.
- Vous ... ?, je m'empresse.
- Quoi ? Mais non !, elle rit. Il m'a juste avoué qu'il se sentait de plus en plus proche de moi.
- JE LE SAVAIS !
- Tu savais ... ?
- Je connais mon frère, c'est tout. Tu lui plaies totalement, il te dévore des yeux.
- C'était pas vraiment dans ce sens que il s'est exprimé.
- Comment alors ?
- Amicale quoi. Peut être un peu plus, mais pas qu'ils me dévorent des yeux.
- Je ne peux pas vous forcez.
-Clarke-
Octavia est partit dormir, mais pas moi. Je ne trouve pas le sommeil, la scène de notre baiser repasse dans ma mémoire. Et la question revient : pourquoi nous sommes-nous embrassés ?
Je l'ai même pas dis à sa sœur, mais j'aurais pu. Il faut que je me le sorte de la tête, et le seul moyen c'est de faire un petit tour. J'adore la forêt de plus, surtout en pleine nuit, ne comprenez pas pourquoi. Soudain, Jasper et les autres remontent à mon esprit, que faire ? J'y vais, tout simplement. Il m'est impossible de rester planté dans un camp, et attendre sagement qu'ils fassent leurs retours. Sans notre aide, personne ne reviendra vivant. Je m'empresse de remplir un sac de vêtement et de quoi survivre dans ce milieu dangereux. Je sors dehors et la pleine lune frappe mon visage, elle m'éclairera bien assez.
- Clarke ! Tu fais quoi ?
[NDA]
TADAM !
Alors, ce chapitre vous a plu ?
Enfin, les deux cocos s'embrassent. Enfin, non c'est un peu rapide.
Mais cette planète (notre planète) est rempli de mystère.
Et au final, les deux ont comme si rien ne s'était passé.
Bisous mes lecteurs.
- Aline.