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By jadsackerman

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By jadsackerman

Je tiens à prévenir que le chapitre est très long, désolée, j'voulais pas diviser ça en quarante chapitres.

Il y a six mille mots, c'est énorme.

"𝚓'𝚊𝚒 𝚙𝚕𝚞𝚜 𝚝𝚛𝚘𝚙 𝚍𝚎 𝚌𝚊𝚛𝚍𝚒𝚘 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚓'𝚋𝚊𝚒𝚜𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚗𝚢𝚖𝚙𝚑𝚘𝚜
𝙳𝚎𝚞𝚡𝚒𝚎̀𝚖𝚎 𝚛𝚘𝚞𝚗𝚍, 𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚎𝚜𝚝 𝚝𝚛𝚘𝚙 𝙺.𝙾"

𝐈𝐫𝐞𝐧𝐚🤱🏾.

Andry - Okay... tu démarres et tu-

- Monsieur, j'ai mon permis.

Andry - En boîte automatique, fais pas la meuf.

- Mais j'ai mon certificat de permis, con va. D'ailleurs, guette comment ta femme elle est incroyable sur sa photo de permis.

Je lui ai passé mon permis.

J'attendais qu'il me dise: "la plus belle, ma femme, la mère de mes enfants, ma deuxième maman"

Non...

Andry - J'ai oublié que tu t'appelais Serena, bref, roule.

- Même pas un petit "t'es belle" ?

Andry - Mdr toi, tu ressembles à un zombie, clocharde va.

- Ah, tranquille.

J'ai démarré en direction de l'aéroport.

Andry - C'est quand la dernière fois que t'as fait un test de grossesse toi ?

- Ce matin.

Andry - T'es prête à retomber enceinte ?

- Esma a presque un an, donc je pense que oui.

Andry - Te force pas. Prends ton temps, c'est vrai que j'suis un forceur mais si t'es pas du tout prête, tu me le dis.

- T'inquiète, j'suis prête.

Il était tout content.

Andry - Alors j'peux te prendre des vitamines pour augmenter la chance d'avoir des jumeaux.

- Ouais, je sais que les produits laitiers aussi, une fois là-bas j'vais devoir cuisiner des pâtes à la carbonara, des mac and cheese, des nachos, des céréales avec du lait, de l'igname, des patates douces et des épinards.

Andry - En tout cas, j'vais bien manger.

- Qui t'as dit que c'était pour toi ? Tu vas goûter même ?

Andry - Bah pourquoi pas ? T'es ma femme non ?

- Mais j'suis pas ta servante, t'es un ouf toi.

Andry - Mais tranquille, on le fera à deux.

- Ah... bah là ça m'arrange.

Homme capable.

Andry - Voilà, en plus tu cuisines bien, ton corps aussi il a bon goût.

- T'es vraiment sale.

Andry - Je t'aime aussi.

Il m'a embrassé.

Andry - Si tu niques ma voiture, j'vais t'enculer.

- Mais j'roule bien.

Andry - Je te préviens, avec tes petits yeux.

- Espèce de raciste.

Andry - Moi j'aime bien tes petits yeux verts bien bridés, même si j'regarde plus ton cul qu'autre chose.

Tchip.

- Connard va.

__

Une fois à l'aéroport, après les foutus portiques de merde, on est arrivé dans le free Shop.

On va se servir bien salement.

- Tu prends quoi toi ?

Andry - J'sais pas, y'avait un McDo à l'extérieur, j'ai trop le seum de l'avoir raté.

- Mange les choses simples, tu vas finir par grossir en mangeant tes cochonneries.

Andry - J'avoue, j'veux pas finir comme toi.

- T'es gênant, espèce d'arabe.

Andry - Kheloucha.

On s'est mis à rire.

- Bon, tu prends quoi ?

Andry - Y'a de l'alcool ?

- Prends une goutte, je divorce.

Andry - Ferme ta gueule, j'parle dans les chocolats en face de toi.

J'ai regardée.

Ah...

- Non, tiens.

J'ai pris des chips et d'autres petites choses.

Andry - Du lait en brique ?

J'étais en train de boire avec ma petite paille comme un bébé qui prend son goûter.

- Tu veux tes jumeaux là ?

Andry - Ouais, mais prends aussi tes vitamines.

Il m'a passé un cachet.

J'ai avalé ça avec mon lait.

Je ressemble à un bébé, mais tranquille.

Andry - Mon bébé qui vient d'avoir son permis, c'est mignon.

Il m'a embrassé.

- Elles me manquent déjà.

Andry - Les deux pisseuses là ?

- Oui, mon bébé Abi qui parle beaucoup, l'amour de ma vie avec Esma.

Andry - Et moi j'suis l'élément en trop ?

- Mais non...

Je l'ai pris dans mes bras.

Andry - Bref, on va faire treize heures de vol, j'vais tout casser, pour un vol où j'ai failli payer trois loyers, eh, vingt-deux milles deux cents vingt grecs, tu t'en rends compte ? Heureusement que ma grand-mère travaille à l'aéroport, on l'a eu gratuit.

Il compare tout au grec, le fils de son père.

- Orh, c'est bon, en plus on pourra regarder des films comme un vrai couple, et on pourra...

J'ai un peu poussé son épaule.

Andry - J'vais tellement dormir, hier tu m'as tellement raconté ta vie, t'as arrêté de parler à cinq heures, on devait partir à six heures, tu parles trop Irena, c'est trop.

- Mais j'te racontais mes petits fantasmes.

Andry - Je sais que t'aimerais te la prendre par derrière, j'ai saisi, mais c'est mort.

- C'est pas du tout ça mon fantasme, tu m'écoutes pas en fait ?

Andry - Si, ton fantasme c'est... au-dessus quand j'guette le foot. Mais parle pas plus fort que mon match, parce qu'on va vite arrêter.

- J'peux plus gémir ?

Andry - Pas pendant un match, t'es fou, mais j'crois qu'on sera tout le temps dehors, comme ça j'vais foutre la rage à mes shab, ils doivent aller à l'école.

- N'importe quoi toi.

__

On était maintenant dans l'avion, t'es fou y'a que des allemands, wesh, moi j'pensais qu'on pouvait parler espagnol "Curaçao" c'est portugais, et la langue la plus proche c'est l'espagnol, donc...

Eh, c'était pas prévu.

Heureusement qu'on est en première classe, là, on attendait juste de décoller.

- Andry, dors pas maintenant, on doit regarder des films ensemble.

Andry - Tu me réveilles à l'heure de graille.

- Mais... chouchou, un petit film ?

Comme il cède.

Andry - Azi, passe-moi des chips s'te plaît.

- Tiens.

Il a aspiré ça hein.

Andry - Mets ton truc.

- Attends, on est même pas encore sur la piste.

Andry - Qu'il se dépêche, je crève la dalle. Ma libido monte dans le ciel avant lui.

- Bah... tu veux un peu de lait avec un arrière goût de gloss ?

Andry - Donne tes lèvres là.

Il m'a attrapé pour m'embrasser.

Andry - T'as eue tes règles ?

- Ouais, ça date.

Andry - Nan, parce que flemme ce soir j'écarte tes cuisses et y'a la Mer Rouge.

- Dégage.

L'avion a enfin bougé.

- T'sais, j'te vois bien pilote.

Andry - Jamais de la vie, j'aime trop la vie pour faire ça.

Tchip, il est pas drôle.

- Tu t'es fixé un budget là-bas ?

Andry - Ouais cinq cents balles.

- Tranquille alors.

L'avion est arrivé sur la piste.

- T'as peur du décollage ?

Andry - Non même pas, et toi ?

- Un peu, des fois j'ai l'impression qu'il va foncer dans quelque chose.

Andry - Chochotte va, viens là.

Il m'a serré contre lui, j'attends juste qu'on puisse s'allonger.

L'avion a commencé à gagner en puissance.

Ça me faisait peur, bordel.

Andry - Ça va aller.

Il a commencé à monter.

Seigneur, mes oreilles.

Je me suis mise à bailler au moins trois fois pour les déboucher.

Je pleurais même, faut jamais me voir bailler.

Andry a séché mes larmes.

Il est chou, cet arabe.

J'ai mis un film romantique.

"Crazy Rich Asians"

Ça faisait super longtemps que je ne l'avais pas vue, il était super bien d'après le peu de souvenirs que j'avais.

- Tu regardes hein ?

Andry - Oui, orh, tu vas me forcer zeh3ma ?

- Oui, parce que c'est un truc que les couples mariés sont censés faire, mais toi tu penses qu'à te vider et faire des soixante-neuf.

J'ai chuchoté, évidemment.

Andry - Ah, j'suis nymphomane maintenant ?

- Bien sûr.

Andry - C'est toi qu'on a diagnostiqué, pas moi.

- Bientôt pour toi.

Andry - En plus, tu m'as niqué le dos, j'ai des griffures partout en plus sur le torse, c'est quoi cette nouveauté ?

- Bah moi j'aime bien.

J'ai soulevé son t-shirt.

- Ouh... mon mari d'amour.

J'ai touché son torse.

Andry - J'peux toucher moi aussi ? Ou que les gosses ?

- Toucher quoi ? Mon beau visage ? J't'en prie.

Andry - Archeum wesh, t'es ganzou. J'veux toucher ton cavu, qu'est-ce que tu racontes ?

Tchip.

- Bref, regarde le film.

Andry - J'espère que tu sauras fermer ta bouche pendant ça, parce que t'aimes trop parler pendant les films.

- Mais c'est bien de commenter.

Andry - Oui, mais j't'ai pas demandé de faire un oral de bac.

- Orh...

Je me suis un peu vexée, bref, on a commencé.

Une prof chinoise, plutôt Singapourienne, avec un mec de la même origine, fortuné, charismatique.

Carrément sa meuf savait pas qu'il était riche.

- Ça fait cliché un peu ?

Andry - Quoi ?

- Le petit ami riche qui dit pas à sa petite amie qu'il est fortuné.

Andry - J'avoue, zeh3ma samouraï, il dévoile pas tout.

On s'est mis à rire et on a continué de regarder.

On mangeait nos chips, il me les foutait dans la bouche, et je faisais pareil.

- Hm, ça devient intéressant.

La mère du samouraï ne validait pas sa copine.

J'ai pris mon lait pour en boire.

Andry - Passe un peu.

Il parlait du lait, j'ai voulu lui passer une briquette, il a refusé.

Andry - Passe la tienne.

Je lui ai passé mon lait, il a pas chipoté.

__

On venait de finir.

- Alors ?

J'ai levée les yeux vers lui.

- T'as aimé ?

Andry - Ouais, pas mal, mais j'ai faim frère, même pas un petit snack pour nous ? On paye quand même.

- Tais-toi un peu, ils en ont distribué il y a dix minutes, mais t'étais tellement concentré sur le film que t'as pas vu.

Andry - J'ai pas fait attention, j'ai pas trop aimé ton film.

- Tiens.

Rabat-joie.

Je lui ai passé ses amandes.

__

On regardait maintenant Spider-Man: New Generation.

Andry - Crari, c'est un afro-latino ?

- D'après ce que je vois.

Andry - En mode Irena ou pas ?

J'ai poussé son épaule.

Andry - La westaf yoruba latina.

- T'es chiant.

Il m'a embrassé.

Andry - T'as vraiment un goût de lait.

- Bah c'est bon, non ?

Andry - Si c'est tes lèvres, c'est pas mal.

Il a continué de me faire des bisous pendant qu'on regardait notre film.

__

- Ils sont chou ensemble.

Andry - J'avoue... j'ai faim, tu peux te mettre à quatre pattes ?

- Non, saligaud.

Il était contrarié.

D'un coup, une hôtesse est venue nous voir.

L'heure de se blesser.

Elle a déposée nos plateaux, t'es fou, j'allais tout manger.

Des frites et des morceaux de viande, ah, j'vais tout prendre.

J'allais tout manger, mais Andry a commencé à faire l'aspirateur.

Il bouffait tout, lui, c'est une femme enceinte en vrai.

- Doucement, moi aussi j'ai faim.

Andry - Bois ton lait.

Il parlait la bouche pleine.

Mais ?

J'ai commencée à manger.

Gros porc.

__

Quand on a fini de se battre pour la nourriture, on s'est allongé, j'étais sur lui, on était déjà prêt à taper un coma, mais on parlait encore un peu.

- Eh.

Andry - Mh ?

On était défoncé.

- Pourquoi on a forcément un pénis ou un vagin ?

Andry - Comment ça ?

- Genre, pourquoi on a pas genre... rien ?

Andry - Euh...

Notre conversation était lente.

- Et pourquoi pas les deux ? Un vagénis.

Andry - Je sais pas...

- Vagénis, c'est bien comme nom, j'peux faire un croquis, l'exposer au monde entier et devenir ri-

Andry - Eh.

Il a attrapé mon visage.

Andry - Ferme ta gueule, j'veux dormir.

Il m'a embrassé langoureusement.

Mais j'ai rien fait.

L'une de ses mains était dans mon dos et l'autre était dans mes cheveux.

Le Nil...

__

On venait de se réveiller, là, on se faisait des bisous remplis d'amour.

On s'aimait un peu...

- Il nous reste combien de temps de vol ?

Andry - Une cinquantaine de minutes, on a archi dormi, wesh.

- Le mariage nous a mis k.o, en plus de notre nuit de noce légèrement mouvementée.

Andry - Et toi qui parle toute la nuit, on a pas pu respirer.

- C'est méchant un peu.

Andry - Orh, bois encore ton lait.

- Flemme, ça devient chiant, et puis j'suis pas un bébé.

Andry - Si, tu vois pas comment je m'occupe de toi ?

- Tchip.

Andry - On peut faire cinquante minutes de bisous en vrai.

On s'est regardé.

- Viens là.

On a commencé à s'embrasser.

C'est doux, putain.

- Il sera quelle heure quand on arrivera là-bas ?

Andry - Presque dix-neuf heures.

- On va faire quoi ce soir ? Un resto ?

Andry - Quel resto ? On va faire les courses, et on va cuisiner.

- Okay... regarde mes beaux ongles.

Je lui ai montré mes ongles.

Il y avait nos initiales.

Andry - La femme de quelqu'un hein.

J'ai souris tout bêtement.

- Rien à voir, mais Abi me manque.

Andry - Pas Esma ?

- Si, mais c'est surtout Abi, avec sa petite bouche qui parle beaucoup, oh... mon bébé.

J'ai déverrouillé mon téléphone pour lui montrer quand Abi bougeait dans mon ventre.

- Regarde, mon bébé était même pas encore née.

J'étais trop émue.

Je lui ai montré les photos d'elle quand elle est née.

- Elle était toute petite et joufflue, l'amour de ma vie...

Andry - Elle venait de naître ?

- Un peu, elle avait quinze jours. La nostalgique...

Quand elle a eue un an.

- Mon bébé a eu un an, oh...

Ça m'émeut.

- Regarde maintenant comment elle est grande.

C'était une vidéo d'elle en train de me faire des bisous en disant "maman je t'aime".

- Mi hija...

Andry me regardait comme une folle.

Andry - On dirait ma mère le jour où j'suis devenu majeur, "mon bébé grandit trop vite" "hier je changeais encore tes couches" "y'a pas longtemps t'étais dans mon ventre", bref.

- Mais regarde, elle faisait son premier vaccin y'a pas longtemps.

Andry - Tu veux qu'on l'appelle ?

- Oui, comme ça j'vais aussi voir ma p'tite princesse qui court partout.

Il a allumé son téléphone pour appeler ma mère.

Elle a vite répondue.

Elle...

- Maman, tu fais quoi là ?

Maman - J'essaie des bikinis, la connasse dans mon ventre a gâchée mon été avec les nausées, maintenant qu'on est en hiver, je profite à ma manière

- Bref, montre-moi mes bébés.

Maman - Cataleya !

Andry - C'est qui wesh ?

- Mais c'est notre fille, Andry wesh.

Andry - Oh merde, j'ai oublié qu'elle s'appelait comme ça, j'me suis trop habitué à Abi.

- Tchip.

Elle est arrivée avec Esma.

Abi - Oui Abuela ?

Maman - Y'a maman qui veut te parler.

Elle m'a regardée.

Abi - Coucou maman.

- Coucou mi amor, cómo estás en París ?

Abi - Ça va, t'es où ?

Oh purée.

- J'suis dans un autre pays avec papa.

Abi - Pourquoi ?

- Parce papa et maman viennent de se marier et ils doivent profiter en allant en vacances.

Abi - Et nous ?

- Oh chouchou, t'inquiète pas, bientôt maman t'emmènera en vacances, d'accord ?

Abi - Tu m'as laissé ?

Elle avait déjà les larmes aux yeux.

Abi - Tu vas plus revenir ?

- Mais si mon amour.

Abi - Alors... reviens maintenant.

- Je peux pas mon amour, je reviens dans dix jours.

Elle s'est mise à pleurer.

Eh ?

Abi - Je veux ma maman !

Maman - Je sais, viens voir Abuela.

Elle a tendue les bras.

Abi - Laisse-moi ! Maman ! Abuela elle est méchante !

Elle a continuée de pleurer avec Esma qui ne comprenait rien.

Andry - Eh, toi là, j't'ai dit quoi la dernière fois ? T'arrêtes de faire des crises à mamie, c'est c'que j't'ai dit, non ?

Elle a continuée de pleurer.

Abi - Laisse-moi...

La pauvre, en vrai elle faisait une crise parce qu'elle a appris d'un coup que j'étais plus là.

Andry - Tu parles à qui ?

- Eh, Andry, c'est bon. Elle a le droit d'être irritée, j'suis désolée mon amour, maman elle est désolée.

Abi - Maman... reviens...

La pauvre.

- Promis je reviens dans quelques jours, d'accord ?

Abi - J'veux revoir ma maman, tout de suite.

Elle pleurait en parlant tout doucement.

Maman - Tu vois d'abord ta abuela.

Abi a couru dans ses bras.

Maman - Voilà.

Elles se sont serré dans les bras, Esma suçait ses doigts.

Abi - Maman...

Elle reniflait en pleurant.

- Mon amour... promis, quand je reviens, on ira en vacances ensemble, rien que toutes les deux, entre filles, d'accord mon bébé ?

Elle m'a regardée.

- Là, vu que j'suis pas là, j'vais t'envoyer tout ce qu'on fait, on s'appellera tous les jours, tout le temps, dès que tu veux me parler, tu dis à Abuela de m'appeler au téléphone.

Elle a hochée la tête.

- Tu veux aller à Londres avec maman ?

Elle a continuée d'hochée la tête.

- Voilà mon cœur, pleure pas, on y ira.

Andry - Et moi ?

- Bon... on va avec papa et Esma, un voyage en famille, ça te va ?

Elle était d'accord.

Maman - Et moi ?

- Occupe-toi de ton post-partum.

Comment elle s'est vexée.

- Tu sais que j't'abandonnerai jamais mon amour, maman elle t'aime trop pour te laisser. Fais bisou à maman.

Elle a formé ses lèvres pour faire un bisou sur le téléphone.

- Voilà, on fait la paix ?

Abi - Oui maman.

Andry - Plus de crise ?

Abi - Oui papa.

Maman - Tu vas prendre ton lait et ton riz ce soir ?

Abi - Oui Abuela.

Oh... j'aime trop quand elle est calme comme ça.

- Bon, on va bientôt arriver mon cœur, on t'appelle dès qu'on arrive, d'accord.

Abi - D'accord maman, m'oublie pas.

Faut jamais dire ça à une maman poule.

- Oh... jamais, dès que je reviens j'vais t'faire des gros bisous, plus qu'à papa, okay ?

Abi - Okay maman.

- Bye mon bébé.

Abi - Bye maman, bon dix jours, papa aussi.

Andry - Bien vu, t'inquiète, on revient bientôt, pleure pas, pleurer c'est pour les faibles, ma fille c'est pas une bouffonne, non ?

Elle a secouée sa tête.

Andry - Ma fille c'est une vieille meuf ?

Elle a encore secouée sa tête.

Andry - Voilà.

Abi - À tout à l'heure !

- À tout à l'heure.

Elles ont raccrochée.

- Ah, purée, c'est vraiment rare qu'elle fasse des crises comme ça, surtout qu'on l'a pas prévenue, la pauvre.

Andry - J'avoue, mais en ce moment ça lui arrive de se défouler sur sa grand-mère.

- C'est la grossesse qui fait ça.

Andry - Si ma fille est enceinte actuellement, j'vais percer tes yeux.

- Rien à voir, espèce de gros parano, c'est juste le fait qu'elle voit sa grand-mère avec un gros ventre, et toi-même tu sais, c'est la fille de ma mère, mais là, comme ma mère est focus sur ma petite sœur, ça la met hors d'elle.

Andry - J'avoue que c'est une grosse jalouse de base.

- Comme toi.

Andry - J'suis pas jaloux.

- T'as tapé un boug qui m'a juste demandé l'heure.

Andry - Mais c'est normal, t'as vu comment il te regardait ?

- Mais il me regardait normalement, okay c'était pas aux bons endroits, mais quand même.

Andry - Il était à deux doigts de te mettre une fessée, tu t'en rends compte ?

- T'abuses, Andry.

Andry - J'abuse pas, le corps de ma femme est pour moi, pas un autre. On est ni un trouple ni polyamoureux ni des grecs.

- Orh.

Andry - Non, c'est pas les plan à trois ici, personne ne touche ton corps.

- Comme t'es mon père.

Andry - Non, je coupe pas les couilles des gens.

J'ai frappé sa tête.

C'est un ouf lui.

- En vrai, on va faire quoi pendant dix jours ?

Andry - On va baiser, dormir, manger, baiser, manger, dormir, parler, j'vais jouer à la play un moment, on va baiser, baiser, manger, se battre, baiser, on va se baigner dans la piscine, on va encore baiser, on va aller se laver, baiser, on va se raconter nos vies en mangeant et on va dormir.

- C'est une blague ? Même pas des activités ?

Andry - Quelles activités ?

- La plage, les restos, les fast-foods, un peu de sport en couple, du jet ski, de la trottinette, etcétéra.

Andry - Ah, t'inquiète, on fait ça ce soir et aujourd'hui, mais les restos c'est mort, le jet ski aussi, j'aime pas l'eau.

- Bon, okay...

Je n'allais pas riposter, moi-même j'aimais ni les restos et le jet ski.

- En vrai, est-ce qu'avec les trente minutes qui nous restent, on peut...

Andry - C'est risqué de ouf, mais j'aime bien.

- Allez, un petit missionnaire avec beaucoup d'amour.

Andry - J'te ferais toutes les dingueries que tu veux quand on sera installé à la maison.

Il m'a embrassé.

- Dommage, j'voulais vraiment te faire plaisir.

Andry - Plus tard, toi-même tu sais que je refuse jamais ça, mais là, c'est mort.

- Azi... alors on fait quoi en attendant ?

Andry - J'peux malaxer ton cavu ?

Wesh ?

- Andry.

Andry - S'te plaît, ça m'aide à bander pour tout à l'heure.

J'ai un mari fou.

- Bon... comme c'est pour ta consommation personnelle, vas-y.

Andry - T'es la meilleure femme du monde.

Il m'a embrassé et il s'est mis à me toucher le fessier.

Andry - J'peux te mettre un doigt ?

- Andry.

Andry - Quoi ? S'te plait. Un peu de préliminaire c'est bien.

- Heureusement que t'es bon au lit.

Andry - C'est oui ?

- Fais-toi plaisir.

Il a pas trop discuté, il a fait rentrer un doigt en moi.

J'ai serré son bras en regardant autour de nous.

Attends...

- Andry, c'est ouvert !

Notre volet était ouvert.

Je l'ai fermé en vitesse.

- Andry !

J'ai frappé sa tête.

Andry - Aïe, mais j'ai pas fait exprès.

- Imbécile.

Andry - J'ai pas vu, pardon.

Il a continué ses trucs de pervers.

__

On venait d'atterrir, là, on venait de sortir de l'aéroport, franchement... j'suis k.o.

- Bon, on prend un taxi ?

Andry - Mdr toi, on est pas à Pataya, guette.

Il a pointé du doigt une voiture

- Tu vas conduire ?

Andry - Sûrement pas, tiens les clés, t'as ton permis non ? Alors tu vas bien conduire.

Il m'a passé les clés.

Ah... okay.

On est monté, j'étais sonné.

- Passe l'adresse.

Il me l'a donné.

- Trente minutes ? Mais tuez-moi.

Andry - Allez, un peu de conduite, après qu'on ait visité la maison, on va aller faire les courses pour bien se caler.

- J'voulais un petit McDo, quand même.

Andry - Bon, j'avoue que c'est mieux, mais on fait d'abord les courses et après on ira là-bas.

- Okay.

J'ai démarré comme une pro.

Woh, votre nana devient conductrice de rallye.

On a aperçue une pancarte avec écrit: "Bienvenue à Curaçao".

Les vacances peuvent commencer.

__

On est enfin arrivé devant notre maison.

Andry a couru à l'intérieur comme un enfant.

C'était un petit truc simple mais cher.

Piscine, jacuzzi, sauna, grande cuisine, grand salon, grande chambre, une bonne salle de bain, vue sur la mer.

On est très bien là.

Andry - La maison parfaite pour que j'te fasse des bonnes levrettes, les jumeaux ils vont arriver plus tôt carrément.

- N'importe quoi toi, dépose ta play, tes chargeurs, tes téléphones, prends-en qu'un seul.

Il a fait ce que je lui ai demandé.

Andry - J'vais enfin pouvoir respirer sans les "ouin ouin" des mioches de ma mère, c'est Mila qui prend le relais !

On sentait qu'il était heureux.

Bien évidemment, maintenant je suis le chauffeur d'Andry, donc je conduis.

Andry - Direction le supermarché.

Il a mis l'itinéraire, quinze minutes.

Bon, c'est parti.

__

On courait partout dans le magasin, on ressemblait à des enfants.

- Regarde, Andry, un sextoy.

Andry - J'te le met ?

- Vas-y.

Andry - Devant ou derrière ?

- Les deux.

Andry - J'suis chaud.

On s'est regardé et on s'est mis à rire.

- On prend des capotes ?

Andry - Pour quoi faire ?

- On peut faire plein de bêtise avec, on prend quelle taille ?

Andry - Un bon packet XL.

- Ah j'avoue, y'a de la matière dans tout ça.

J'ai attrapé son... est-ce que j'dois vraiment dire ?

Bon, on va parler français.

J'ai serré son pénis à travers son short gris.

La couleur de la gloire, ouh...

- Y'a quelque chose de grand là-bas.

Andry - Un bon calibre vingt-deux ou pas ?

- Un sacré calibre douze.

On a continué de rire comme des drogués.

- On prend aussi du lubrifiant ?

Andry - Quel goût ?

- À la fraise ?

Andry - Non, pêche, c'est mieux.

- J'avoue.

On en a ramassé un.

Andry - On va se blesser ce soir, un bon McDo, après on baise sans capote.

- Tu me déshabilleras totalement ce soir ?

J'ai levée les yeux vers lui.

Il m'a attrapé par les hanches.

Andry - De base, j'suis plus en mode j'décale ton string sur le côté et j'te fais du sale, mais là... soyons un peu romantique, j'enlève tout, faut que je vois ma femme pour correctement faire mes jumeaux.

Mon string voulait déjà tomber.

- On prend du viagra ?

Andry - Mh, qui te donne ces idées ?

- Toi, alors... on prend ?

Andry - Crari on va baiser jusqu'au bout de la nuit ?

- Ouais, tu vas me faire du sale jusqu'à pas d'heure.

On a commencé à s'embrasser.

- Y'a pas un IKEA pas loin ? On va faire les choses correctement là-bas.

Andry - Non, c'que j'vais te faire ça doit être à huit clos à la maison.

- Comme un procès ?

Andry - Ouais.

- J'aurais quelle sentence pour mon crime, monsieur le juge ?

Andry - Bon... comme vous êtes pas mal, je vous condamne à être dans mon lit toute votre vie.

- La peine maximale... j'allais me fâcher, mais comme c'est vous, j'accepte ma sentence.

Andry - Voilà.

On a commencé à s'embrasser.

- Maintenant, j'suis une Saïdi.

Andry - Tu l'as toujours été.

- Oh...

On a continué de s'embrasser.

Andry - T'es belle comme ça, j'ai envie d'te...

- De me ? Dis-moi.

Andry - J'vais te montrer tout ça à la maison.

On est parti à la caisse en laissant les capotes et le lubrifiant.

Il m'a passé des florins, c'est la monnaie des Antilles néerlandaise.

Heureusement, la caissière parlait espagnol.

- Dime cuánto es eso.

Caissière - Setenta y ocho florines, señora.

J'ai levée le sourcil.

- Cuánto es eso en pesos ?

Caissière - Ciento ochenta y un.

- Ay Dios.

Andry - Ça fait combien en euro ?

- Cuarenta euros.

Andry - Ça va, on a acheté tout le magasin.

- Hm.

J'ai réglé les courses et on est parti.

Comme j'ai un mari galant, il a porté les sacs pour moi.

- And I'll never let you go !

Alors là, c'était parti pour un concert, vous allez voir.

Votre hispanique qui se prend pour Selena Quintanilla or qu'elle s'appelle Serena Gonzalez Balde Gomez.

Vous avez vu ? J'ai un giga long nom de famille, Gonzalez c'est le nom esclavagiste de mes arrières grands-parents, Balde c'est le nom de mon arrière grand-père Bissau guinéen, comme le joueur de foot guinéo-dominicain Alejandro Balde, Gomez ça vient de mon arrière-grand-mère équato-guinéenne, comme... Selena Gomez.

Mais en général, les gens connaissent que le premier, même si à l'école ça voulait me tailler parce que j'avais quatre noms de famille, Gonzalez, Suzuki, Balde et Gomez.

Mais heureusement que les gens ont toujours su bien les prononcer, même si "Balde" c'était compliqué pour certains, le "e" se prononce "é" mais ils l'oubliaient.

Bref, Selena Quintanilla se met en scène, descanse en paz c'était ma chanteuse quand j'étais petite.

- You should know, I'm never gonna change, I'm always gonna stay, You call for me, I'm right there, right there.

Votre nana gère les cordes vocales.

J'ai serré Andry contre moi.

- Cause you listen and you care, you're so different, no one compares, and if you never change, I'm gonna stay right there, I'll always be right there.

J'attendais qu'il me suive, très drôle.

Andry - Euh... elle est bonne mais moche, donc elle montre son corps sur les réseaux.

Il est trop nul.

- T'es vraiment claqué.

Le pauvre, il était en PLS.

- On y va.

Il a tout déposé derrière.

- L'adresse du McDo ?

Il me l'a mise.

Dix minutes.

Okay.

Andry - Ma femme est une pilote crari.

"Ma femme" les chutes du Niagara.

- Et ouais.

__

J'étais en train de commander, il y avait encore des espagnols, heureusement.

- Cuánto es eso ?

Caissière - Cuarenta y ocho florines.

- En pesos ?

Caissière - Ciento trece.

- Gracias.

J'ai payé.

Andry - Ça fait combien en euro ?

- Veinticinco euros.

Andry - T'es belle quand tu parles espagnol.

- Tu fais des compliments toi maintenant ?

Andry - Ah... j'vais pas te mytho que quand tu parles espagnol, j'peux bander.

J'ai touché.

J'suis choquée, enfermez-le.

- C'est tout... dur, Andry, on est en public.

Andry - J'm'en fou, j'te la met même dans le cul en public.

Oh putain.

Il est venu caresser mes lèvres...

Du bas, si vous avez mal compris.

Andry - Toi aussi y'a quelqu'un qui est réveillé.

Il a massé mon clitoris avec son pouce.

- Andry, on peut nous voir.

Andry - M'en fou.

Ses doigts se sont mis à caresser mes lèvres mouiller.

Andry - Y'a de la matière, t'as pris du viagra avant l'heure ?

- Laisse-moi.

Il a voulu faire entrer un doigt mais la caissière est venue me passer la commande.

Alors que j'allais la prendre, son doigt s'est faufilé à l'intérieur comme un serpent.

J'ai essayée d'anticiper mon gémissement, mais lui là.

Heureusement, elle n'a pas compris, j'ai démarré en vitesse.

- Andry !

J'ai tapé sa cuisse.

Andry - Quoi ? C'est mouillé, j'veux essuyer.

Ce pervers.

__

Arrivé à la maison, on a rangé les courses et on s'est installé sur la canapé pour manger.

- On prend du viagra maintenant ?

Andry - Ouais, on voit combien de temps ça prend pour agir.

- Okay.

On a avalé ce vieux machin, j'espère que ça marche, j'ai besoin d'une nuit inoubliable et surtout d'une bonne lune de miel.

On a continué de manger en regardant la télé.

__

Là, on était dans le sauna, ça faisait du bien, bordel.

J'étais assise sur lui, la serviette autour du corps, les cheveux suants sur ses clavicules, il me caressait le fessier pour se distraire, on s'embrassait sans pouvoir s'arrêter.

- Ça commence à marcher je crois.

Il n'a pas discuté avec moi, il a retiré ma serviette pour sucer mes tétons.

Ses mains ont attrapé mon dos, c'était bon de le sentir me toucher comme ça.

La façon dont il me regardait, c'était clairement pour me dire qu'il allait me faire du sale ce soir.

Il me mordait les tétons en les léchant avec amour.

- Ça m'encombre, enlève ça.

J'ai arraché sa serviette et j'ai fait entrer son pénis en moi.

Putain...

Je me suis mise à le chevaucher comme une pro.

J'ai attrapé ses cheveux pendant qu'on faisait du corps à corps.

- Ah...

J'ai griffé son dos avec l'une de mes mains.

J'ai entendue sa voix grave pousser un léger gémissement.

Il tenait mon dos, je sentais que j'allais finir avec des traces partout.

J'avais les yeux larmoyants pendant qu'Andry devenait rouge.

Il est tellement beau comme ça.

Je lui ai fais des bisous partout sur le visage.

Il m'a fait des suçons partout dans le cou, on sentait qu'il était affamé.

J'ai continuée de le chevaucher tout en le serrant contre moi.

J'avais des papillons dans le ventre en sentant son pénis en moi, j'ai soufflée un coup pour me rendre compte de la difficulté dans laquelle il me mettait.

Je bougeais mon bassin sur lui avec lenteur.

Il devenait de plus en plus dur en moi, on sentait qu'on allait bientôt éjaculer.

Je me suis donc bien concentrée pour continuer malgré mes jambes qui tremblaient déjà.

C'était bien plus intense, là, c'était de l'amour qu'il y avait dans nos actes.

J'ai fait mes derniers mouvements et on est finalement arrivé au septième ciel.

- J'veux recommencer.

J'étais essoufflée, mais le viagra faisait effet.

Andry - J'vais pas te mytho, même moi.

- On le refait maintenant ?

Andry - Non, j'suis en train de transpirer comme un drogué de tucibi, on va prendre une douche.

Il m'a soulevé pour qu'on sorte de cette cabine d'une cinquantaine de degré.

Une fois dans la salle de bain, il a ouvert l'eau à température glaciale.

Il est passé en premier.

Andry - Viens là.

- C'est froid.

Il m'a tiré sous l'eau gelé.

J'ai poussé un gémissement.

- C'est froid...

Mon corps était trop frileux.

Je tremblais comme un taser, fallait me voir.

- J'vais pas tenir...

Comme il a vu que je faisais la miskina, il m'a tiré dans ses bras.

D'un coup, j'avais moins froid.

Andry - Ça va aller.

Il m'a embrassé tout en caressant mon visage.

Andry - T'as la bougeotte de ouf, tranquille.

Il a continué de me faire des bisous pour me rassurer.

Là, on était juste un couple de jeunes mariés.

Ma poitrine était collée à son torse, je ne bougeais pas, il me faisait ses petits bisous un peu partout, ça faisait tellement de bien à mon corps.

- Andry...

Andry - Je sais.

Il a continué de caresser ma tête.

__

Après notre douche, on s'est installé sur notre lit à baldaquin.

On était nu sous les draps, le viagra nous jouait encore des tours.

- Tu passes au-dessus ?

Il s'est mis à califourchon sur moi pour me faire des bisous dans le cou.

Il savait comment me séduire.

- Les rideaux sont bien fermés ?

Il a hoché la tête.

- Okay...

Il avait pas le temps des préliminaires tout lent, il est descendu pour me faire un cunni.

À cause de la couverture, je ne le voyais presque plus.

Mais même sans forcément le voir, il me torturait.

Il connaissait les points faibles de mon corps.

Il a entré sa langue dans mon vagin, c'est incroyable comme sensation.

J'étais totalement satisfaite, le sexe pendant le mariage a tellement meilleur goût.

Alors que j'étais en train de prendre du plaisir, je me suis sentis me vider d'un coup.

Oh ?

- Oups...

J'en avais mis partout sur lui.

- J'suis désolée Andry, ça va ?

Il ne m'a pas répondu, il est venu m'embrasser.

- Ça m'est jamais arrivée, j'suis vraiment désolée.

Andry - Ça va aller.

De toute façon, ça fait pousser son beau duvet et ses poils sur le menton.

Il m'a pénétré en serrant bien fort mes cuisses.

J'ai eue une petite larme, sans mentir.

Il s'est mis à me mettre des coups de reins secs mais doux en même temps.

Les papillons en moi... la sensation était intense.

Là, j'entendais la musique de Tayc "le miel" dans mes oreilles.

Avec le saxophone ou la clarinette en fond.

"Parle-moi de l'acte et non du sentiment"

"Parle-moi d'amour"

"J'aimerais faire couler le miel, me loger en elle"

Toutes ses paroles se manifestaient dans les coups de reins qu'Andry me mettait.

Merci à la personne qui a installé des enceintes dans cette chambre, un peu de musique pour booster la séance, rien de mieux.

En entendant la musique se finir, il s'est arrêté pour me retourner et remettre son pénis au fond de mon vagin.

J'ai hurlée en griffant les draps.

"Ne sors plus jamais... donne tout de toi"

Andry devient romantique ou je rêve ?

"À la base moi, j'voulais faire ça à huit clos"

Les paroles d'après c'est limite du porno, on va éviter.

Va savoir avec quel timing Andry avait, il a changé la musique tout en me mettant des coups de reins.

Lui aussi, qu'il meurt pas en me prenant par derrière.

"On s'est promis le pire, tu le sais, oublie les princes charmants"

Mon mari arrête enfin d'être un wesh wesh.

Oui, je vais insister "mon mari".

"Bella, Bella, oh Palavra"

Il mettait tout son amour dans les coups de reins qu'il me mettait.

Ils allaient au rythme de la musique.

C'était incroyable.

J'ai tiré les draps en faisant couler quelques larmes de plaisir.

Alors qu'on prenait notre pied, les "clap clap" se faisaient de plus en plus forts et bruyants, j'ai sentis la tête du lit grincer et légèrement se fracturer à cause de la pression qu'Andry mettait dessus.

Eh ?

Twilight ou bien ?

Pardon, mais je veux pas qu'il me fasse des marques de salopard comme Edward.

Ils baisaient bien ensemble, mais comment Bella était son punching-ball, wow.

Même si je vais pas vous mentir, la baise dans les chutes d'eaux, je la veux.

Mais j'veux pas d'un enfant moitié humain, moitié vampire, Bella a eue une grossesse trop horrible, elle ressemblait à un squelette vivant, les cernes de ouf, visage tout blanc on dirait une vieille peau, la peau sur les os, eh...

La scène où elle enlève son peignoir et que l'autre enceinteur l'a regardée, j'ai tout compris.

C'était le seul responsable.

Elle devait boire du sang cheloue, son loup de merde et sa meute ils étaient sur ses côtes, elle pouvait même pas sortir.

Quand elle s'est brisée la colonne vertébrale, façon dont j'ai eue mal, eh...

La bougresse elle a eue une césarienne bien merdique, son vieux vampire qui a dû la réanimer en la mordant partout, tchip.

Bref, reprenons.

Andry va me niquer un jour s'il apprend que je pense à autre chose des fois quand on est au pieux.

Je l'ai sentis ralentir parce qu'il allait éjaculer.

Au moment du "ouh..." en continue, il a attrapé ma mâchoire pour m'embrasser et il s'est profondément vidé.

J'avais moi-même joui, donc il a retiré sa chose.

J'ai soufflée un coup.

Il s'est allongé sur moi.

- Le viagra c'est super nul, ça marche pas de ouf.

Andry - J'avoue, on en prend deux demain ?

- Le matin ?

Andry - En fin d'après-midi.

- Okay, j'suis chaude.

Il a coupé la musique et il a éteint la grande lumière pour mettre une petite lumière tamisée et apaisante.

- On va faire quoi demain ?

Andry - On va à la plage, on baise, on prend un McDo, on va faire de la trottinette, on rentre à la maison, on baise et on fait à manger.

- J'suis partante... passe-moi mon lait s'te plaît.

Il m'a passé ma briquette et j'ai bu.

Andry - J'peux déjà caresser ton ventre ou c'est trop tôt ?

- La fécondation est en cours, laisse ça.

Andry - Alors j'peux toucher tes seins.

Il s'est mis à les pincer.

Un vrai bébé.

Andry - Bon, on s'capte demain sale clocharde.

Il a fermé les yeux.

- Wesh ? Même pas un petit bisou ?

Il m'a regardé.

Andry - Viens là.

Il m'a tiré dans ses bras.

Andry - Passe une bonne nuit la plus belle.

Il a embrassé mon front en me serrant contre lui.

- Bonne nuit à toi aussi.

Les bonnes mains sur les hanches, j'ai fini par m'endormir.

__

Le lendemain, je me suis réveillée, les rideaux étaient bien ouverts pour donner vue sur la mer bleue turquoise.

J'ai vue Andry débarquer en short, torse nu.

Ouh...

C'est vraiment les vacances que je mérite depuis deux ans.

__________________________

61 : 51

🤌🏽.

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