𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 [𝐈𝐈]

-𝟑𝟎

"𝙲𝚊𝚜𝚜𝚎 𝚝𝚘𝚒, 𝚝'𝚎𝚜 𝚖𝚘𝚗 𝚙𝚊𝚜𝚜𝚎-𝚝𝚎𝚖𝚙𝚜 𝚙𝚊𝚜 𝚖𝚊 𝚙𝚛𝚒𝚗𝚌𝚎𝚜𝚜𝚎"

𝖨𝗋𝖾𝗇𝖺🧚🏾‍♀️.

Aujourd'hui était mon dernier jour au Japon.

En général, j'aurais été triste de quitter le Japon, mais vu les événements précédents, je préférais rentrer et ne plus jamais en parler.

Mamie - Tu sors pas aujourd'hui ?

- Nan.

Mamie - S'il te plaît ma chérie, ça fait quelque temps que tu sors pas et que tu restes dans ta chambre, ça m'inquiète.

Quand elle disait "quelques temps" elle parlait des deux derniers jours.

- Mamie, je vais bien.

Mamie - J'ai plus l'impression.

- Si mamie.

Mamie - S'il te plaît ma chérie, juste pour moi.

J'ai soufflée bien fort.

- D'accord, mais je dure pas dehors.

Mamie - Merci !

Elle m'a serrée dans ses bras, j'ai sentis mes blessures dans le dos me brûler.

J'ai gémis de douleur.

Mamie - Excuse-moi, j't'ai fait mal ?

- Nan, c'est rien de grave.

Mamie - D'accord ma chérie. Bon, j'y vais.

Elle s'est levée et elle a quittée la pièce.

Je suis restée sur mon lit pour réfléchir un moment.

Au bout de quelques secondes, je me suis levée et j'ai commencée à chercher une tenue.

C'était mon dernier jour et même si j'avais vécue l'une des pires choses sur ce territoire, il fallait que je reprenne ma vie malgré le fait que c'était récent.

j'ai mis une robe bleue et courte avec des escarpins de la même couleur.

J'me trouvais jolie dedans, j'ai décidée d'appeler Andry.

Il a vite répondu.

Andry - Ouais ?

- Ça va ?

Andry - Ouais et toi ?

- Euh... oui. J't'ai appelée pour que tu puisses voir ma tenue d'aujourd'hui.

Andry - Fais voir.

J'ai posée mon téléphone sur un support et je me suis éloignée pour qu'il puisse bien voir.

Il a sifflé.

Andry - La miss des miss, la mousso des mousso, tu vas où ?

J'étais flattée.

- J'vais marcher.

Andry - Comme ça ?

- Bah de base je devais pas sortir.

Andry - On t'a forcé ?

- Ouais.

Andry - Mh, retourne toi vite fait.

Je me suis mise à rire avant de me retourner.

Andry - Oh... attend, c'est quoi que t'as dans le dos ?

Oh merde.

- C'est des griffures de chat, il a dormi sur mon dos.

Andry - Mh. Sinon, tu reviens quand ?

Il m'a regardé très bizarrement.

- Demain.

Andry - Oh... on dormira ensemble ?

- Ouais, chez-moi.

Andry - Euh... on fera que dormir ?

- Mh... qui sait ?

Andry - Jure ?

Je me suis mise à rire.

On a continué de discuter, on a fini par raccrocher.

En sortant de ma chambre, je n'ai vue personne au salon, ils étaient sûrement dans leur chambre.

Je suis donc sortie de la maison, écouteurs dans les oreilles.

__

Quand j'ai décidée de rentrer, il faisait déjà nuit.

Une fois arrivée devant la porte d'entrée, j'ai pris la clé de la maison et je les ai insérés dans la serrure pour les faire tourner à l'intérieur.

Quand la porte s'est ouverte, j'ai remarquée qu'aucune lumière n'était allumée.

J'ai donc fermée la porte derrière moi et j'ai avancée vers ma chambre dans l'obscurité.

Ma chambre n'était pas loin donc ça ne me dérangeait pas d'avancer dans le noir.

J'ai appuyée sur la poignée et je suis entrée dans ma chambre.

Elle était aussi plongée dans le noir.

Mais quand je suis entrée à l'intérieur, j'ai sentis une odeur familière...

Celle de bonbon.

La seule personne qui pouvait avoir une odeur pareille était...

? - Ça va ?

Oh non...

Je me suis immédiatement figée.

Je ne le voyais pas, il n'y avait même pas le moindre signe de sa silhouette.

Malgré ma peur, j'ai eue le réflexe de saisir la poignet de la porte derrière moi et je suis rapidement sortie.

J'ai essayée de me diriger dehors, mais arrivée au niveau du canapé, quelqu'un m'a violemment attrapé et m'a posé sur le canapé.

? - Tu croyais aller où ?

Je ne pouvais pas répondre.

? - D'après ce que j'remarque, tu sors malgré le fait que tu boitais encore y'a pas plus de deux jours.

Je ne voyais que sa silhouette.

Alors que j'essayais de voir son visage, il m'a saisi et il m'a déplacé jusqu'à ma chambre.

J'essayais de me débattre mais il était plus fort que moi.

Il m'a jeté sur le lit et la lumière s'est soudainement allumée.

J'ai enfin pu voir son visage.

Il était près de l'interrupteur.

Toujours le même démon...

? - On est beaucoup mieux comme ça, nan ?

Je n'ai pas répondue.

Il a commencé à regarder plus bas.

Il a regardé avec détail mes cuisses.

? - Toujours à vouloir ressembler à ta mère.

J'ai tout de suite compris ce qu'il insinuait.

Je l'ai regardée avec de la haine dans les yeux.

- Va t'faire foutre.

Il s'est mis à rire.

Il s'est dangereusement approché de moi et en trente secondes j'ai finis les bras et les pieds attachés à mon lit.

Il était à califourchon sur moi.

Il s'est remis à rire.

Il est descendu de mon lit et il m'a détaché.

Il a pris la fuite sans me dire un mot.

Sur le coup je n'ai pas vraiment compris.

Pourquoi il était parti d'un coup ?

Après qu'il soit parti, je me suis levée et j'ai vérifié dans toutes les pièces s'il était là.

Pas une trace, mais j'ai réussis à sauver ma peau, c'est l'essentiel.

Je me suis dirigée dans la cuisine dans le but de me servir un verre d'eau.

J'ai commencée à chercher dans les armoires du haut un verre et une bouteille.

J'ai voulue boire, mais j'ai eue une soudaine envie de boire avec une paille.

Donc je me suis baissée pour en prendre une.

J'ai galérée pour en prendre qu'une seule.

Soudain, j'ai sentis ma robe légèrement se soulever.

Mais je ne me suis doutée de rien.

Une fois après avoir pris ma paille, je me suis relevée et j'ai placée la paille dans mon verre.

Mais alors que je buvais tranquillement, j'ai sentis mon sous-vêtements être déchiré à la main et quelque chose entrer en moi.

J'ai lâchée mon verre et j'ai hurlée de douleur.

Le verre s'est éclaté en mille morceaux sur le sol.

? - Tu croyais que j'allais partir sans me vider ?

Quand j'ai reconnue sa voix, je me suis rapidement mise à pleurer et j'ai criée le plus fort possible.

J'appelais à l'aide en ayant une onde d'espoir.

Il a tout de suite mis sa main sur ma bouche et m'a chuchoté à l'oreille.

? - Personne ne t'entendra, crois-moi.

Il a posé ses lèvres sur mon cou et il a débuter ses vas et viens.

Malgré sa main devant ma bouche, j'hurlais de toutes mes forces.

Mes larmes coulaient à flots.

? - Continue de crier, ça m'incite à aller plus vite.

Je n'ai pas pu me retenir d'hurler.

Il est allé encore plus vite.

J'avais les mains libres, mais je n'avais pas le courage de les utiliser.

Soudain, j'ai sentis sa main se retirer de ma bouche.

Il m'a violemment plaqué la tête contre le plan de travail.

Mes oreilles ont sifflé à cause du choc.

Il a commencé à taper profondément.

Je me suis mise à pleurer bruyamment.

? - Tu pleures pourquoi ? J'te fais mal ?

Je n'ai pas répondue, j'ai continuée d'hurler.

Mais j'ai sentis sa main me mettre une fessée.

? - Quand j'te parle, tu réponds.

- Lâche-moi...

Il m'en a remise une bien plus violente.

J'ai gémis de douleur, ce qu'il l'a incité à violemment m'attraper les cheveux.

J'ai gémis encore plus fort.

? - Tu réponds à ma question maintenant ?

- Même pas dans tes plus beaux cauchemars.

Il est allé encore plus profond et il a mis un dernier coup avant de se vider à l'intérieur.

Mes jambes se sont mises à vibrer, ce qui me fit perdre le contrôle de celles-ci.

Je me suis laissée tomber sur le sol.

J'ai commencée à pleurer en me tenant aux plans de travail.

Il venait de m'humilier à nouveau...

? - On a pas fini, lève toi.

Et il voulait encore le faire.

Je n'ai rien dis, j'ai continuée de pleurer au sol.

Je ne voulais pas qu'il recommence.

? - J't'ai dis de te lever.

Je n'ai pas exécutée.

? - J'te laisse trois secondes pour te lever.

J'ai continuée de m'acharner sur mon sort.

Je voulais qu'il me laisse tranquille, je n'en pouvais plus.

? - Un... deux... trois.

Il m'a attrapé par les cheveux et il m'a tiré jusqu'au salon.

Sa main tirait tellement fort mes cheveux, il était clairement en train de les arracher.

- Lâche-moi... je t'en supplie.

Il s'est mis à rire à gorge déployée.

? - Tu peux même implorer mon pardon...

Il m'a jeté sur le canapé.

? - Ce n'est pas mon problème.

J'étais sur le ventre.

Alors que je pleurais, j'ai sentis ses mains manipuler mon corps.

Il m'a mise à quatre pattes et a écarté mes cuisses.

Et ça recommençait...

𝖠𝗇𝖽𝗋𝗒🤌🏽.

Ambre - Andry ?

Elle m'a pas appelé depuis d'ailleurs, l'autre grosse là.

Ambre - Andry ?

Elle était constamment dans ma tête.

Ambre - Andry ?

- Quoi ?

Ambre - J'te parle depuis tout à l'heure.

- Oui bah ça m'intéresse pas.

Ambre - Wesh ? T'es sérieux ?

- Bah ouais.

Ambre - T'es sérieux là ? J'm'occupe de ton frère et c'est comme ça que tu me remercies ?

- T'es juste venue pour ça de base, tu fais la princesse avec qui ?

C'est une ouf elle.

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15 : 15

🤌🏽.