𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 [𝐈𝐈]

-𝟐𝟏

"𝙼𝚎𝚜 𝚜𝚎𝚗𝚝𝚒𝚖𝚎𝚗𝚝𝚜 𝚘𝚗𝚝 𝚕𝚎𝚊𝚔𝚎́𝚜
𝙹'𝚙𝚎𝚞𝚡 𝚙𝚕𝚞𝚜 𝚕𝚎 𝚗𝚒𝚎𝚛, 𝚝𝚞 𝚖'𝚊𝚜 𝚙𝚒𝚚𝚞𝚎́"

𝐈𝐫𝐞𝐧𝐚🧚🏾‍♀️.

- Pousse-toi.

Andry - C'est à toi de te pousser.

- Tu vois bien que j'veux passer ?

Andry - Tu vois pas tout l'espace qu'il y a là ?

- Et alors ? J'veux passer ici.

Andry - Bah fais le tour.

- Nan, bouge.

Andry - J'bouge pas.

J'ai commencée à pousser son énorme gabarit.

Lui-même me regardait comme un moustique.

Andry - T'essayes de faire quoi là ?

- J'essaye de t'écarter.

Andry - J'fais presque deux mètres, tu fais un mètre soixante-sept.

- Et alors ? C'est pas la taille qui compte.

Andry - Ouais, ça dépend du sujet.

Il était tout fier de sa phrase.

- Je sais déjà à quoi tu penses.

Andry - À quoi ?

- J'vais pas te le dire.

Andry - Bref, passe.

Il m'a cédé le passage et je suis passée tranquillement.

Mais d'un coup, j'ai sentis une main claquer mes fesses.

- Andry, arrête ça.

Andry - Désolé, c'était trop tentant.

- Tchip.

J'ai cherchée l'objet que je cherchais dans l'armoire, un fois trouvé, je l'ai fermée, puis je suis repartie dans ma chambre.

Andry m'a suivi comme un mouton.

Une fois dans ma chambre, je me suis installée sur mon lit et j'ai commencée à observer l'écran de mon téléphone.

Andry s'est aussi posé sur le lit et il a commencé à regarder ce que je faisais.

Mais alors que j'entrais dans l'application Snap, j'ai reçue un message d'Elias.

Du mois de mai jusqu'à juillet, il ne voulait pas me lâcher.

J'étais vraiment dans l'angoisse à longueur de journée à cause de lui.

- Attends, j'arrive.

Je me suis levée et je me suis dirigée dans la salle de bain.

Elias:
T'es où ?

Chez-moi.

Elias:
T'es censé dire "et toi"

Ah.

Elias:
Bah dis-le.

Et toi ?

Elias:
J'suis dehors, tu connais.

Mh.

Elias:
C'était quoi la robe de tain-p que tu portais hier ?

Comment ça "robe de pute" ?

Elias:
La robe rouge que t'avais, tu crois que j'l'ai pas vu ?

Et alors ? C'est quoi le rapport avec le fait d'être une pute ?

Elias:
C'est une robe de tchaga, c'est tout.

Si tu veux.

Elias:
Bref, c'est la dernière fois que tu portes ça.

À mes dernières nouvelles, je mets ce que j'veux.

Elias:
Pas avec moi en tout cas.

Je pense pas avoir besoin d'un deuxième papa.

Elias:
Eh, arrête de m'prendre pour ton vieux gars de merde, j'suis pas ton petit.

Si tu veux.

Elias:
Et arrête de faire la maline.

👍🏾.

Elias:
Bref, mets plus ça.

Je suis pas ta fille, arrête de vouloir jouer au daron avec moi.

Elias:
J'vais le faire à sa place.

Si ça t'amuse.

Il a continué d'écrire mais j'ai fermée la conversation.

Il n'allait sûrement pas gâcher ma dernière journée avec Andry pendant presque une semaine.

Pour revenir au présent, j'ai éteins mon téléphone et je me suis redirigée dans ma chambre.

Andry était toujours là, en train de m'attendre.

- Désolée, j'étais au téléphone avec ma grand-mère.

Andry - Ah okay.

J'allais me réinstaller sur le lit mais Andry a décidé de parler.

Andry - Eh Irena, ta coloration elle commence à se barrer.

Je me suis regardée dans le miroir et c'est vrai qu'elle commençait à partir.

- Ah j'avoue, bon... on va en faire une ?

Andry - J'te suis.

Il s'est levé et on s'est dirigé dans la salle de bain.

__

Après avoir séchés nos colorations, on a commencé à filmer le résultat avec de la musique en fond.

C'était le même résultat que la dernière fois.

On s'est contemplé une dernière fois et on s'est redirigé vers ma chambre.

- T'aime bien ?

Andry - Tranquille hein, pas besoin de poser la question pour moi, on sait déjà que c'est parfait.

- Euh...

Andry - Désolé si ça t'blesse.

- T'es grave pas beau, bref.

Andry - Jure ?

- J'vais pas jurer pour ta face.

Andry - Mh... mytho va.

- Mytho de quoi ?

Andry - Avoue tu kiffes.

- Franchement pas.

Andry - Grosse menteuse.

- J'suis pas grosse, commence pas.

Andry - Ah donc t'assume ?

- Que ?

Andry - Que tu kiffes.

- Tchip.

Il m'a attrapé par les hanches et il m'a embrassé.

- J'avoue que...

Andry - Tu vois ? J'ai toujours raison.

- Nan, tu mens frère.

Andry - J'suis ton frère moi ?

- Ouais.

Andry - J'suis Alejandro moi ?

- Bah ouais.

J'ai souris comme une enfant et il m'a embrassé.

- Bon, maintenant lâche-moi, obsédé va.

Il avait les mains en dessous de mon dos.

Il les a finalement enlevés, j'ai pu m'allonger sur le lit.

- Eh Andry.

Andry - Ouais ?

- J'vais te manquer ?

Andry - Euh...

- Comment ça "euh" ?

Andry - Bah je sais pas trop.

- Ah bon ?

Andry - T'sais, ça va pas changer grand chose hein.

- T'es sûr ?

Andry - Bah ouai- Bah nan j'rigole idiote, tu vas grave me manquer.

- Tu dis la vérité cette fois-ci ?

Andry - Bah ouais, j'aurais plus grand chose à faire.

- Bah tu dois sortir pour...

Andry - C'est c'que j'fais tous les jours.

- Bah continue, et puis c'est pour cinq jours.

Andry - C'est quand même long.

- J't'appellerai tous les jours.

Andry - Promis ?

- Promis.

Il s'est allongé et il m'a serré contre lui.

Andry - T'as prévue de fêter ton anniversaire là-bas ?

- Pas vraiment, j'verrais avec mes grands-parents.

Andry - Putain, tu seras à neuf mille kilomètres de moi.

- Ouais, mais bon c'est pas pour longtemps.

Andry - Mh.

- Bon, on peut dormir nan ?

Oui, il était déjà minuit, j'avais un vol à dix heures, il fallait que je dorme.

Andry - J'avoue, bonne nuit.

- Bonne nuit.

On s'est embrassé une dernière fois.

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08 : 98

🧚🏾‍♀️/🤌🏽.