Auprès De Toi

By 27-Sunrise

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Je m'appelle Célina, Je suis la fille d'une légende, d'un dieu pour certains et d'un héros pour d'autres. Mai... More

Le début de la fin
Le déclic
La décision
L'annonce...
Tchau Brazil.
Bienvenue en France !
La réception
la réception (la suite)
Juste un rêve
L'entraînement
Le jour Fatidique !
5 ans plus tard...
La soirée
Des larmes d'amertume
1 semaine plus tard
Que l'entraînement commence !
Une fin de journée ensoleillée...
De bon et de mauvais souvenir
Proposition dérangeante
L'investigation
Un début de saison pas comme les autres...
Les essais libres
En recherche de preuve
Mission Impossible ?
Les qualifications partie 1
Les qualifications partie 2
Une fin de soirée épuisante
Le Grand Prix d'Australie
Amis ou Ennemis ?
La Lettre
Début des vacances estivales
Rio de Janeiro
Retour aux sources
Jamais seule...
La prise de conscience
Juste toi et moi...
Mes vieux Démons...
L'appel
De retour à Monaco
Maintenant ou Jamais
Un temps morose
Sous le masque d'une âme perdue
Grandir...
Juste quelques mots...
Des finalités différentes...
Sur le chemin de la rédemption...
Fuis moi je te suis...
Que choisiras-tu ?
3 jours plus tard
La rentrée sportive !
Une annonce qui change tout...
Et c'est reparti...
Fin des qualifications...
Trop de question...
La sagesse des anciens...
La mélodie de la vie...
Stand By Me...
❤Trailer !❤
Seule avec moi-même...
De l'autre côté ?
L'Après...
Par delà les étoiles...
1 mois plus tard...
Une fuite inattendue...
Un périple semer d'embuche...
Bye Bye Hockenheim...
Benvenuta in Italia !
J'arrive vers toi...
Auprès de toi... à jamais.
Prochainement !

Si proche...

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By 27-Sunrise

Voilà maintenant 30 bonne minutes que nous roulons et nous ne sommes toujours pas arriver. Berger à des pertes de mémoire directionnelles, nous obligeant à faire des demi-tours interminables. A ce rythme-là, je me demande si on y arrivera un jour... Nous avons pris du retard sur notre chemin. La voiture nous a joué des sales tours avec des coupures de moteur instantané nous obligeant à nous arrêter et laisser le moteur refroidir... Apparemment la Fiat n'aime pas mon style de pilotage Brésilien.

Je me surprends même à penser qu'Alain à fait ce qu'il avait à faire et c'est installer à Hawaï en sirotant un cocktail pendant que nous le cherchons. Mais l'oiseau rentre toujours au bercail et Alain est un oiseau qui aime trop sa famille que pour partir loin éternellement. J'ai toujours eu l'impression que j'étais un fardeau pour lui... qu'il se sentait responsable de moi vis-à-vis de la promesse qu'il a faite à mon père. Sa a toujours été le sentiment de ma vie... La mort de mon père a rendu ma présence comme une obligation. La seule personne qui ne m'a jamais fait ressentir cela après la disparition soudaine de mon héros, était Michael...

Je me souviens que l'accident de Ski de Michael m'avait profondément perturbé, au point où j'avais perdu certains repères. Il fait partie de ceux d'ont j'ai manqué de temps... j'aurai voulu lui dire merci d'avoir été présent à chaque course, de m'avoir soutenue et crue en moi et... d'avoir essayé de combler le vide de l'absence paternel. Je suis obligée d'admettre que je me suis raccrochée à Mick, car il est une part de son père... mais aussi parce que... j'ai se sentiment de devoir le protéger de cette douleur qu'est l'absence. Seulement il ne me facilite pas les choses... il est trop influençable et Jean Todt le couve avec les corrompue de la FIA.

Si Schumi à tricher à Hockenheim c'est qu'on la pousser à le faire. Ils veulent voir le fils du Baron rouge en F1 mais pas la fille de Magic Senna. Et je sais qu'un jour l'amitié qui existe entre Mick et moi seras rompu par cette corruption... car quand nous seront en F1, l'affrontement ne sera plus le même qu'en F2 et les désaccords vont naitre de plus en plus, au point que tout va imploser ! A ce moment-là je serai prête.

Roulant à une vitesse normale, et redoutant une énième coupure moteur, je prie pour arriver à bon port le plus vite possible. Berger c'est plein pendant ces 30 minutes de maux de dos à force d'être étriquer dans la voiture. Quant à moi, mes penser ne quitte pas Alain et ce Damon Hill. Que vais-je trouver à mon arriver ? Qu'elle autre visage vais-je ajouter à ma liste des meurtriers de mon père ? Et qu'elle est le but d'Alain d'aller le voir ? Admettons que Damon soit dans le dossier (ce qui ne me surprendrait pas), pourquoi aller le voir lui ? Que sais-t-il de plus que les autres ? Parfois je me dis que Lewis à raison quand il dit qu'Alain sais plus de choses que je ne le pense... seulement j'ai l'impression que quelques choses m'échappent à son sujet ! Alain a toujours eu des secrets, les rares questions que je lui posais sur la mort de mon père le gênait... comme ci il savait ou doutait de quelques choses. Je dois me dépêcher d'arriver ! Je veux savoir...

Sans m'en rendre compte j'accélère la 500 et roule de plus en plus vite. Gherard qui regarde par la fenêtre semble ne pas s'apercevoir de cette prise de vitesse. A la vue d'un virage un peu en pic devant moi, j'eu une angoisse... cela me rappelle ou j'ai failli mourir. Je me concentre temps bien que mal et essaye d'ignorer ce sentiment, je rétrograde de vitesse et me prépare psychologiquement quand soudain ma tête me fit un mal de chien et brouilla à nouveau ma vision avant de manquer de tomber dans les vapes...

- CELINA ! LE VIRAGE !

Dans un reflex héroïque Berger attrape le volant et le tourne d'un coup sec vers la gauche alors que nous roulant encore trop vite... Il actionna le frein à mains pour obliger la voiture à ralentir alors que j'ai le pied toujours sur la pédale d'accélération. La Fiat se leva du coter passager et passe le virage sur deux roue... cette surdose d'adrénaline me ramena à la raison. Le virage passer, je redresse la voiture qui retombe violement sur ses roues, et freine d'un coup sec avant de garer la Fiat sur le coter de la route. Ma vision est toujours trouble mais je sais distinguer parfaite la respiration saccader de Berger accompagner des battements intempestifs de mon cœur dans mes tympans.

- Oh putain... la mort ne nous aura pas aujourd'hui ! dit il essouffler d'émotion.

- Je suis désolée...

- Mais qu'est-ce qui c'est passer ?

- J'ai... j'ai fait un malaise.

- Regarde-moi un peu.

Je tourne ma tête vers lui et je distinguer dans le flou qu'il inspecte mon visage songeur.

- Suis mon doigt.

- Je ne serai pas...

- Pourquoi ?

- Je ne vois casi rien.

- Ce n'est pas bon ça... pas bon du tout.

Je prends mon visage entre mes mains et inspire profondément.

- J'ai besoin de prendre l'air... dis-je en cherchant la poignée de la portière.

- Attends-je vais t'aider à sortir. Et je vais profiter pour aller pisser aussi... voir faire une crise cardiaque.

- Fait ta crise cardiaque plus tard, sinon tu vas pisser en bégayant !

- Pas faux, pas faux !

Berger sort du véhicule, pendant que moi j'attends qu'il me sorte du cube de l'enfer ! L'instant d'après j'entendis ma portière s'ouvrir, sentant au passage une emprise légère sur mon bras. Une bouffé d'air frais entre dans mes poumons, calmant le taux d'adrénaline. Il me fait faire le tour du véhicule, pour que je sois du coter safe de la route et m'appuie contre la Fiat délicatement.

- Attends-moi là ! Je vais chercher le coin du paradis !

- Je comptais aller nulle part. dis-je ironiquement

J'entends qu'il s'éloigne de moi en riant, et je m'assois par terre en m'appuyant sur la voiture. Je n'ai pas aimé quand il m'a dit « ce n'est pas bon ça », ça ne fait qu'augmenter ma peur de ne pas pouvoir reprendra ma carrière et terminer le championnat. Que vais-je devenir si je ne reprends pas ma carrière ? Cela me fait tellement mal... Le médecin a dit que mes lésions cérébrales n'étaient pas très grave mas je commence sérieusement à en douter ! J'espère que c'est juste la fatigue qui empire mon états... je pense que je vais dormir 10 bonnes années après avoir retrouvé mon parrain.

- Sennhnina...

Je me stoppe instantanément dans mes réflexions. J'ai rêvé qu'on m'appelait ?

- Sennhnina...

Non je n'ai pas rêvé...

- Tu m'as appelé Gherard ? criai-je sans savoir à combien de mètre il était de moi.

- Chutt je me concentre !

Je confirme que ce n'est pas lui.

Je suis là...

Cette voix... elle est si lointaine. Je tourne ma tête vers cette voix et écoute attentivement. Ma vision réapparait peu à peu mais pas suffisamment pour que je puisse distinguer les alentours. Soudain le vent commence à se lever, et une odeur d'essence incommode toute l'atmosphère. La voix se fait de plus en plus présente au point que j'ai l'impression qu'elle se rapproche de moi... J'ai un drôle de sentiments, comme si quelques choses de grave se trouvaient pas loin de moi.

Je me lève maladroitement et frotte mes yeux en espérant voir quelques choses. Des petites taches blanches apparaissent dans ceux-ci, jusqu'à disparaître laissant ma vision revenir. Je perçois en face de moi un bois aux arbres assez mince. Mais la chose qui me perturba était que ces arbres semblent coucher et abimer, faisant croire que quelques choses les as écrasé sur son passage.

- Sennhnina... je suis là...

Non ça ne peut pas être lui...

Je marche en direction du chemin aux arbres endormis, avec un mauvais pressentiment. Les brindilles de bois craquent à chaque pas et la terre sèches fait voler des particules à l'odeur de foret. Plus je m'enfonce dans ce chemin plus j'entends la voix m'appeler, jusqu'au moment où j'entendis quelqu'un nettement parler.

- A l'aide...

- Alain ?! J'arrive ! dis-je en courant en sa direction.

Je pousse les quelques feuillages qui ont résisté et courent aussi vite que je peux en suivant le chemin déjà tracer. Soudain la forme d'une voiture fait son apparition et mon cœur cogna dans ma poitrine. J'accélère le pas et arrive à ce que je redoute.

- ALAIN !

Arriver devant celle-ci, les vitres sont brisées et les airbags ont sauté mais une chose retient mon souffle. Devant moi, assis sur le siège conducteur, un corps inerte la tête légèrement sur le coter me fait perdre mon sang froid.

J'ouvre la portière avec une force dont j'ignorai avoir en ma possession. Je saisis le visage ensanglanté d'Alain en pleurant tout ce qui me reste de larmes...

- Alain ! Réponds-moi je t'en supplie !

Ces paupières s'ouvrirent difficilement et ses yeux captèrent les miens avec une lueur lointaine.

- Ils... ils... savent.

- Quoi ?

- Le dossier...

Mes larmes ne cessent de couler à la vision d'horreur que j'avais devant moi. J'essayais de retenir le sang qui coulait de son bas ventre et fit pression pour ralentir l'hémorragie... J'entends Berger m'appeler au loin, et un sursaut d'adrénaline me donne la présence d'esprit de l'appeler.

- GHERARD !

Les pas de quelqu'un qui court s'approche de plus en plus de nous.

- Oh putain... dit-il en arrivant.

- Appelle les secours !

Gherard ne bougeait pas, tétaniser par ce qu'il voyait.

- DEPECHE TOI !

- Oui oui... répondît il paniquer.

De sa main ensanglantée, Alain prit mon visage et m'obligeait à le regarder.

- Célina...

- Tu vas t'en sortir ! Tu vas t'en sortir !

- Regarde-moi...

Je regarde mon parrain difficilement... ces paupières battait lentement en me regardant.

- Le dossier... est... sous la moquette... à l'arrière... prend le.

- Ce n'est pas le moment ! dis-je ne continuant de faire pression sur sa blessure

- Non maintenant... il ne faut pas qu'ils le... trouvent.

- Alain...

- Tu dois voir ce qu'il... y a dedans...

A contre cœur, j'enlève mes mains de son ventre et me dépêche de saisir le dossier à l'arrière. J'ouvre la portière et soulève la moquette du plancher. Comme il l'avait dit, le dossier était bien caché à l'abri des regards. Je le saisis en faisant attention à ne pas mettre trop de sang dessus et revient vers Alain.

- Voilà. Lui dis-je en lui montrant.

- Je n'ai pas beaucoup de temps Célina...

- Ne dit pas ça !

- Ce qui se trouve à l'intérieur te guidera dans tes... dans tes choix... tu devras être forte ma chérie...

- Arrête de parler comme ça !

- Je suis si fière de la jeune femme que tu es devenue... Ma petite Sennhnina... une femme forte et courageuse...

Je prends sa main et sanglote...

- Tu as ses yeux... dit-il en faisant référence à mon père.

- Je t'aime...

Un sourire se dessina sur ses lèvres, il inspira une dernière bouffée d'air et ferma ses yeux doucement. Je sentis sa main devenir lourde... et la vie partir sous mon regard impuissant.

- Alain ?

- ...

- Ne me fait pas ça.... Pas maintenant...

- ...

- ALAIN !

Je le secoue, mais rien. Alain est déjà parti...

- Réveille-toi... réveille-toi... pas toi... non pas toi... ce n'est pas possible...

J'explose en larmes et le prend dans mes bras. Je crie de désespoir... de haine, de rage, de tristesse et de destruction. Je le serre fort comme de peur qu'on me l'arrache... ils m'ont tous pris... tout es de ma faute.

Au loin des sirènes d'ambulance et de pompier raisonne dans ce bois qui aura regardé en silence la vie partir dans les yeux d'un homme et les pleurs d'une âme tourmenter. Quelques instants plus tard une main se déposa sur mon épaule timidement ;

- Célina... lâche le ma belle. Dit Berger d'une voix rempli d'émotion.

- Non... Non... dis-je en le serrant plus fort.

- On ne lui fera pas de mal mademoiselle... laissé le partir... dit un homme en blouse blanche.

- Par pitié ne me l'enlever pas... par pitié...

- Vous devez le laisser partir...

- Alors laisser-moi partir avec lui... mais ne me le retirer pas.

Le médecin me regarde sans savoir quoi faire de plus pour que je lâche la seconde partie de moi éteinte à tout jamais.

- Ne me l'enlever pas...

- D'accord mademoiselle... Mais laisser nous le dégager de là s'il vous plait.

A contre cœur je me détache d'Alain délicatement. J'embrasse son front complètement meurtri, et laisse le passage aux secouristes. Gherard me pris dans ses bras, mais je ne répondis pas à son étreinte... je suis complètement vide de l'intérieur... Alain... pourquoi ? Sa aurait dû être moi...

Je regarde le corps de mon parrain sortir du véhicule avant d'être mis sur un brancard. L'instant d'après c'était la fin de tout... il n'y a plus rien. Je sens mon portable vibrer plusieurs fois dans ma poche, et je sais très bien pourquoi... mais plus rien ne compte à présent. Je n'ai qu'une seule chose à dire...

Merci de m'avoir mené jusqu'à lui grand père...

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