Auprès De Toi

Od 27-Sunrise

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Je m'appelle Célina, Je suis la fille d'une légende, d'un dieu pour certains et d'un héros pour d'autres. Mai... Více

Le début de la fin
Le déclic
La décision
L'annonce...
Tchau Brazil.
Bienvenue en France !
La réception
la réception (la suite)
Juste un rêve
L'entraînement
Le jour Fatidique !
5 ans plus tard...
La soirée
Des larmes d'amertume
1 semaine plus tard
Que l'entraînement commence !
Une fin de journée ensoleillée...
De bon et de mauvais souvenir
Proposition dérangeante
L'investigation
Un début de saison pas comme les autres...
Les essais libres
En recherche de preuve
Mission Impossible ?
Les qualifications partie 1
Les qualifications partie 2
Une fin de soirée épuisante
Le Grand Prix d'Australie
Amis ou Ennemis ?
La Lettre
Début des vacances estivales
Rio de Janeiro
Retour aux sources
Jamais seule...
La prise de conscience
Juste toi et moi...
Mes vieux Démons...
L'appel
De retour à Monaco
Maintenant ou Jamais
Un temps morose
Sous le masque d'une âme perdue
Grandir...
Juste quelques mots...
Des finalités différentes...
Sur le chemin de la rédemption...
Fuis moi je te suis...
Que choisiras-tu ?
3 jours plus tard
La rentrée sportive !
Une annonce qui change tout...
Et c'est reparti...
Fin des qualifications...
Trop de question...
La sagesse des anciens...
La mélodie de la vie...
Stand By Me...
❤Trailer !❤
Seule avec moi-même...
De l'autre côté ?
L'Après...
Par delà les étoiles...
1 mois plus tard...
Une fuite inattendue...
Un périple semer d'embuche...
Bye Bye Hockenheim...
Benvenuta in Italia !
Si proche...
Auprès de toi... à jamais.
Prochainement !

J'arrive vers toi...

423 22 83
Od 27-Sunrise

Après avoir atterri avec succès à l'aéroport de Bologne, Gherard et moi marchons sur le parking de l'aéroport à la recherche de notre voiture. La douleur de mon bras droit se réveille peu à peu me provoquant un petit juron au fur à mesure que le poids de mon sac se faisait ressentir. A l'hôpital j'étais sous perfusion d'anti douleurs mais maintenant que je suis partie... je n'ai rien pour me soulager.

- Donne-moi ton sac, je vais le porter.

- Non t'inquiète, je ne suis pas encore handicapée de mon bras !

- Ne dit pas de connerie allée...

Il me le prend sans me laisser le temps de protester et le porte à son épaule. J'avoue que cela me soulage...

- Alors ? Elle est ou la voiture ? lui demandai-je impatiente de pouvoir enfin prendre la route.

- Je n'en ai aucune idée !

- Tu te fous de moi ?

- Non ! Enfaite-je ne sais même pas ce que j'ai loué.

J'éclate de rire sous les regards perturbés de quelques personnes qui passe près de nous.

- Je n'en reviens pas ! Explique-moi comment cela se fait ? dis-je toujours hilare.

- Ben j'ai téléphoné à un service de location et ils ne parlaient qu'Italien et comme tu l'as remarqué je parle vraiment mal cette langue...

- Tu leurs à dit quoi ?

- J'ai demandé «Una macchina domani va bene? All'aeroporto di Bologna?» et ils m'ont dit «Nessun problema signore! ».

- Quoi c'est tout ?

- Oui !

- Et le prix ?

- Ecoute j'ai les clés, j'enverrai la facture à Alain !

- Et moi les futurs dégâts à Mick...

- Mick ? Le fils de Michael ?

- Ouais... je te raconterai mais nombreuse blague foireuse que j'ai commise.

- Je suis tellement fière de toi ! dit-il en faisant mine de s'essuyer une larme au coin de son œil.

- Aller passe-moi les clés ! Sinon on va chercher encore longtemps.

- Tiens chef !

Il me les lance et je les attrape au vol. J'inspecte celle-ci et remarque que ce n'est pas une clé codée mais les anciens systèmes... donc pas de télécommande d'ouverture, rien.

- Ce n'est pas malin... dis-je entre mes dents.

- Quoi ?

- Ce n'est pas une clé avec les commandes d'ouverture ! Comment on va la trouver maintenant ?!

- Regarde autour de toi Célina ! Il n'y a que des voitures récentes ici ! Suffit de trouver la plus vieille et après on verra.

- La poisse...

- Mon dieu de tous les trait que tu pouvais prendre de ton père, tu as pris son coter râleur ! Fait un effort... dit-il en me taquinant.

- Ne me cherche pas Berger ! dis-je en lui tapant gentiment l'épaule.

Nous continuons à marcher en cherchant la voiture. Berger regarde à gauche et moi à droite. Que des voitures récente... j'ai l'impression que l'allée est interminable, je ne fais pas attention à la place vide entre les deux SUV quand soudain quelque chose me chiffonna. Je me stoppe net et rebrousse chemin et là je fus amusé et en même temps dépiter. La place vide n'était pas si vide que ça enfaite..

Et merde...

Gherard qui ne m'a pas vue me stopper continue son chemin tranquillement ;

- Gherard ?

- Oui ? dit-il en se retournant à un mètre de moi.

- J'ai trouvé la voiture !

- Ouais ?!

Il avance vers moi en se dépêchant. Sa tête changea radicalement quand il vit le véhicule, un silence énorme comble le vide jusqu'au moment où tout le parking entendit les énormes éclats de rire de Berger.

- OH MON DIEU !!! ELLE EST A TA TAILLE !

- LA FERME ! dis-je en colère.

- J'EN PEUX PLUS ! enchaina-t-il en se tenant le ventre.

Je le regarde avec un sourire en coin, le sourcil arquer avant de lâcher le truc qu'il le fera taire.

- Vois le coter positif ! Tu pourras accuser la vieille fiat 500 de t'avoir provoqué cette calvitie à force d'avoir le crane coller au plafond.

Le rire de berger s'arrêta instantanément et il perdit son sourire. Son visage devient neutre et c'est avec une indifférence totale que les choses reprirent normalement.

- C'est toi qui conduis. Balance t'il boudeur.

- Je ne conduis pas ce truc ! Pourquoi se serai pas toi hein ?

- Je ne peux pas j'ai calvitie ! dit-il en me montrant sa main en guise de « parle à ma mains ».

- Excuse de merde !

Il m'ignore et attend que je déverrouille les portes. A contre cœur j'enfonce la clé dans la porte conducteur et ouvre la portière dans un violent grincement. Je rentre péniblement dans la voiture et enlève déverrouillage de la porte passager. Berger me lance mon sac en pleine tronche et essaye de rentrer dans la voiture... et c'est avec la vision d'un postérieur qui se dirige dangereusement vers moi qu'il pénétra enfin à l'intérieur de la FIAT en se contorsionnant. Les suspensions de la petite 500 grincèrent et je me découvris une âme de claustrophobe à la minute où il se reprit à trois fois pour fermer la portière. Nous restons là sans dire un mot... je jette mon sac derrière en faisant exprès de lui mettre dans la tronche par vengeance d'avoir subi le même sort et me décide à mettre la clé dans le contacte.

Et c'est avec une grande surprise qu'elle démarra en un tour de clefs.

- Les apparences sont trompeuses ! dis-je satisfaite d'entendre un moteur de tondeuse à gazon.

- On est dans un cube !

- Ouais...

- Et on va mourir dans un cube !

- Pourquoi on mourrait ? dis-je perplexe.

- Regarde...

Berger me montre du doigt le plancher de la voiture.

- C'est juste un trou...

- Juste un trou ?! On voit carrément le sol du parking ! Je peux même passer ma main à travers ! dit-il en me montrant l'exemple.

- Ben si tu n'avais pas un accent à chier on n'en serait pas là !

- On se calme... on se calme... Tout est de la faute d'Alain ! On fait la paix ?

- Va pour que ce soit Alain le responsable ! dis-je en lui serrant son petit doigt en guise de paix.

- Bon attachons nos ceintures et cassons-nous d'ici !

Nous attrapons notre ceinture mais au moment où nous devons l'attacher nous nous cognons la tête violemment, à cause de l'étroitesse de place.

- Ce n'est pas la faute d'Alain mais celle de Mick ! dis-je en mettant ma main sur ma tête.

- Je ne le connais pas mais je suis d'accord !

- Aller on se casse avant qu'on se tue de façon involontaire.

Ainsi dans le parking de l'aéroport de Bologne, deux fous au volant d'une veille FIAT 500 avec un trou au plancher, quitte cet endroit avec un mal de crane pas possible.

*

Roulant dans les rues de Bologne, Berger m'explique le chemin qu'Alain aurait pu emprunter pour rejoindre Damon Hill à Maranello. A l'écouter ce sont des chemins de campagne un peu perdue, qui sont évident rarement fréquenter. J'espère qu'on le retrouvera attend et surtout... en vie.

La route se fait dans une chaleur insupportable, dans ce genre de véhicule oublié la climatisation ou même le chauffage, voir même les essuie-glaces ! Cette 500 nous offres que de vieux biscuit qui traine dans la boite à gant et un bruit d'enfer, mais le coter positif c'est... c'est... enfaite rien.

Je ralentis quand j'arrive à un stop et m'arrête péniblement.

- Gauche ou droite ? demandai-je à Gherard pour savoir qu'elle chemin je dois prendre.

- Gauche !

Je mets mon clignotant d'ont j'ignore s'il fonctionne et passe la première avant de tourner le volant vers la gauche.

- Attends-je crois que c'est à droite !

Je freine juste avant de passer la ligne du stop et regarde Berger agacé. Je tourne à nouveau le volant mais cette fois-ci vers la droite et démarre.

- Non c'est à gauche !

- Tu le fais exprès ?! Je te signale que tu as 5 voitures derrière nous !

- Attend une minute que je réfléchisse !

- Dépêche sinon on va avoir toute l'Italie sur le dos !

Je vois les automobilistes s'impatienter derrière moi... je me contracte dans mon siège et presse Berger de se décider. Des Klaxons se font entendre et je sens que si on ne démarre pas très vite ça va mal finir... Je fais signe à celui derrière de patienter mais celui-ci sort de son véhicule vénère.

Et merde... je n'ai pas le temps de m'embrouiller aujourd'hui...

- Tant pis je vais à gauche !

Je braque le volant et emballe le moteur de la FIAT balançant une fumée noire à l'automobiliste qui était à quelques centimètres de ma voiture. Je prends la route à gauche et continue d'accélérer en jetant un œil dans le rétro intérieur, je ne fus pas étonnée de voir des grands gestes à l'Italienne pour m'insulter. Berger qui ouvre sa fenêtre à cause des gaz d'échappement passe sa tête à travers la vitre et reprend son souffle, quand soudain celui-ci s'esclaffa comme un enfant qui vient de découvrir que la lune ne nous suit pas !

- C'est le bon chemin ! J'en suis sur maintenant !

- Ah oui ? Et comment ?

- Je me souviens que je m'étais arrêté là, pour pisser !

- Oh mon dieu...

- Sa me rappelle tellement de souvenir...

- Drôle de souvenir alors !

- C'était la belle époque tu sais ? Les années 80 ! Quand je vois comment le monde est devenue et la superficialité des choses... je me dis où est passé les choses simples de la vie ? A ton âge on s'amusait avec tout, à rouler des heures sans savoir où on allait à écouter Raf – SELF CONTROL, des chansons oubliées de tous d'ailleurs ! L'époque où on se fichait du monde et on où vivait réellement...

- J'éprouve souvent cette nostalgie d'une époque que je n'ai pas connue...

- C'est normal, quand tu as tout, tu en viens à regretter les simplicités d'avant.

- Surement...

- Dommage qu'il n'y pas de radio dans la voiture... dit Gherard tristement.

- Attend...

Je retire difficilement mon portable de ma poche arrière que j'allume en un geste avant d'enclencher la 4G. Je tape le titre de la chanson dont il ma parler un peu avant et augmente le son de mon téléphone. La musique des Année 80 raisonne dans la voiture donnant une ambiance agréable. Gherard sort c'est lunette de soleil et les met sur son nez le sourire aux lèvres.

- Ça valait presque le coup qu'Alain disparaisse et que tu te fasses rechercher par les fédéraux!

- Méchant ! dis-je en riant.

- Ben oui ! Grace à eux j'ai pu te revoir et pouvoir enfin revivre toute ces année perdu... Ayrton à laisse un grand vide quand il est parti mais il à laisser un bout de son âme ici. dit-il en me regardant les yeux brillants.

- C'est loin pour arriver jusqu'à Damon ? dis-je pour ne pas rentrer dans des sujets émotionnels.

- Non, on y sera dans 15 minutes enfin si la voiture tient le coup.

- Ok... j'espère qu'on arrivera las bas à temps.

- Tu feras quoi quand tu reprendras le dossier ?

- Je rendrai justice à ceux que j'ai perdus.

- Alors je te soutiens.

- Merci Gherard...

Rouler avec cette vieille 500 sur ces routes de campagne Italienne, me rappelle le temps ou quand je ne trouvais pas le sommeil, grand père m'emmenait en voiture pour m'aider à dormir.

Bizarrement cela me calmait d'être en mouvement. Je pense que voyager me donnait plus l'impression d'être avec mon père que de rester à la maison... Je me demande souvent si papa est triste que je sois en froid avec Grand Père. Es ce un crime de vouloir simplement réaliser ces rêves et trouver la vie, l'amour et l'espoir ?

Je revois encore son visage quand je les croiser au cimetière avec Fabio... C'est un homme froid et discret voir... distant. Il est difficile de savoir exactement ce qu'il ressent mais ce jour-là j'ai vue du regret. Ai-je du regret moi aussi ? Non juste de la déception de ne pas avoir été soutenue dans mes choix par la personne qui ne croyait pas non plus que mon père arriverait à être le Dieu Senna.

Quand je nous vois moi et grand père, je refuse que cela se termine comme ça avec Alain à cause de nos désaccords. Nous n'avons pas la même vision quand il s'agit de la F1 mais malgré tout il m'a soutenue. Il y a une chose que je ne lui ai jamais dite... une phrase simple que j'ai dite des centaines de fois à mon père, à Lewis, à Fabio et même à Maurice, ce sont les seuls mots qu'on ne prononcera jamais assez dans une vie... Quand je le verrai, j'aimerai qu'il sache réellement ce qu'il représente pour moi et à quel point sa présence est importante dans ma vie.

Dans 15 minutes... Ou... 1h si je tombe pas en panne !

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