1 mois c'est écouler depuis mon réveil d'entre la mort me faisait rater presque 2 Grand Prix... Le médecin m'a mise out à ma grande déception. D'après lui je suis un cas miraculé d'être sortie vivante de cet accident, car je souffre de quelques lésions cérébrales et d'une déchirure du ligament au niveau de mon bras droit mais qui heureusement n'est pas aussi grave qu'il n'y parait. Normalement je pourrai bientôt sortir mais j'avoue que je mens parfois au médecin pour raccourcir mon séjour... de temps en temps j'ai comme des pertes d'espace-temps, comme si je mélangeais les événements dans ma tête ou que j'inventais un présent qui n'existe pas me provoquant des malaises voir des pertes de connaissance. J'ai supposé que ce fût à cause des lésions cérébrales mais ce n'est vraiment pas rassurant, mais heureusement je peux compter sur mes proches pour me remettre sur le droit chemin.
Fabio ne m'a pas quitté une seule seconde à part quand je l'ai poussé à partir pour reprendre la saison de moto GP... J'ai dû lui promettre de lui donner des nouvelles tous les jours pour qu'il parte mais je sais qu'il doit harceler mon meilleur ami car Lewis me sonne toutes les heures pour savoir comment je vais. Quant à Mick... je ne l'ai pas revue depuis mon réveil. Les seuls moments où je le vois c'est à la télé quand il prend toutes mes victoires m'égalant désormais dans les points au championnat des pilotes. J'ai essayé de l'appeler pour avoir quelques éclaircies sur ce qui c'est passer quelques minutes avant mon accident, mais il ne m'a jamais répondu. Et Alain... je ne sais même pas quoi dire... je sais qu'il prend régulièrement de mes nouvelles par l'intermédiaire de mes proches mais il n'est jamais venu me voir comme ci... il se sentait coupable de cette situation.
Pendant que je perds mon temps dans cet hôpital, c'est Marc qui se charge d'enquêter pour moi et se qu'il trouva durant mon mois d'absence monta encore plus ma rage de revenir au-devant de la scène. Es-ce surprenant de voir que les haut dirigeant de la FIA ainsi quelques personnes qui ont vu mon père mourir, venir avec un grand sourire à chaque GP ? D'après Marc ils avaient tous l'air heureux de savoir que je ne reviendrai pas, sauf qu'ils ignorent encore que je vais bientôt faire mon retour au Grand Prix D'Italie !
Il surprit dans quelques conversations une rumeur plutôt suspecte.... Selon les dire de certaine personne, la FIA à exiger que ma voiture accidentée soit démantelée et détruite comme celle de mon père à l'époque... Quand Marc à entendu cela il s'est dépêcher d'aller faire des photos avec Marie de ma voiture et de récupérer quelques éléments qui étais susceptible de provoquer cet accident. Quelques heures après avoir pris les photos et le reste de ma voiture elle a disparue effaçant toute trace de Hockenheim. Maintenant reste à savoir ce que Marc a réussi à découvrir parmi les choses qu'il à récupérer... et mon instinct me dit que je vais vite le découvrir.
Installer dans mon lit d'hôpital, je joue avec ma nourriture dans mon assiette. L'appétit à difficile à revenir depuis que je suis revenue. Mes nuits son rythmé par des cauchemars voire carrément des nuit blanche... Quant Fabio étais là j'arrivais à dormis quelques heures mais maintenant je ne dors plus du tout. Je repense sans cesse ce qui c'est passer quand j'étais entre les deux mondes, et tout ce résume qu'a une seule chose... mon père continuera à manquer partout où je vais. Je me souviendrai toujours de son visage... de ces mots... et de ses câlins qui mon tant manquer. J'avais tout et maintenant je n'ai plus rien... en tout cas pas de se coter du monde.
Parfois je sens son parfum près de moi, me rappelant qu'il ne m'a pas quitté, ni oublier. Je me surprends à parler toute seule au bon milieu de la nuit avec lui... je lui raconte des histoires, je lui parle de ce qui se passe, je lui demande comment il va et je fini toujours par pleurer en lui demandant de revenir me chercher... Je sais que j'ai entre guillemet choisi de revenir mais je n'arrive toujours pas à me faire une raison d'être à nouveau séparer de lui. Ça va me demander encore beaucoup de temps pour parvenir à vivre avec cette raison mais je jure que j'essaie... à contre cœur.
J'entends quelqu'un rentrer dans ma chambre mais je ne prête plus attention à ce qui m'entoure. Je suis dans ma bulle renfermer sur moi-même, attendant que le temps passe pour pouvoir enfin sortir de cet enfer. Chaque jour c'est le même rituel... les infirmiers qui passent voir si tout va bien et qui m'apporte de la bouffe dégeulasse, le médecin qui me fait un discours santé que je ne comprends pas et un psychologue qui vient me voir pour savoir mon état psychologique après l'accident... j'en ai marre de cette situation de malheurs. Je continue de jouer avec mes petit pois le regard dans le vide, je sens une présence un peu plus loin dans la pièce qui attend que je lui prête attention. Je lève les yeux de mon assiette et croise directement un regard de culpabilité...
- Tu es venue soulager ta conscience ? lui dis-je ironiquement.
- Je suis désolé de ne pas être venue plus tôt Sennhnina...
- Ouais ben... tu ma vue, maintenant tu peux t'en aller.
- Ne m'en veux pas s'il te plait...
- Mais je ne t'en veux pas Alain, seulement tu n'as même pas eu l'agrès de me demander toi-même comment j'allais. Enchainai-je sarcastiquement
- Je ne pouvais pas te contacter.
- Et je peux savoir pourquoi ?
- Je n'ai pas confiance en cette technologie... il est plus facile de pirater un téléphone ou un ordinateur que d'écouter à travers les murs. Faut juste être discret.
- Qu'est-ce que tu me cache Alain ?
- Rien ne t'inquiète pas, je peux venir m'assoir près de toi ?
- Si tu n'as pas peur des monstres sous mon lit...
- Vu l'infirmière avec sa grosse seringue qui est passé tout à l'heure je crois que les monstres sous ton lit son déjà partie travailler !
- Juste...
Alain s'approche et s'assied à coter de moi. Il me prit ma main gauche dans la sienne et me regarde les yeux légèrement embuer.
- J'ai vraiment eu peur pour toi...
- T'inquiète je suis vivante ! J'ai encore des fesses à botter hein ! lui dis-je pour essayer de cacher mes émotions.
Il me regarde en détaillant chaque recoin de mon visage, cherchant la faille de mes émotions...
- Tu ne vas pas bien Sennhnina...
- Mais si je vais bien !
- Non ma chérie je le vois bien...
- Je suis épuisé.
Il fixa mes yeux avec ce regard qui enlève les barrières protectrices de vos émotions et qui vous fait lâcher en une fraction de seconde.
- Papa me manque c'est tout...
Alain détoura la tête et regarde c'est pied en expirant avant de me dire la chose qui me fera définitivement craquer en sanglot.
- Tu ne t'es pas battu quand tu étais dans la voiture... tu voulais partir...
Mon cœur se serra et je le fixais les yeux brillant dans un silence douloureux. Je n'aime pas qu'on sache lire à travers moi surtout quand il s'agit de choses ainsi. Mais pour une fois je me sens compris depuis mon retour... seulement je ne pensais pas que quelqu'un osera me le dire.
- Oui... dis-je coupable.
- Qu'es qui t'a fait changer d'avis ?
Je m'enfonce dans mon lit et passe mes mains sur mon visage. Je n'ai parlé à personne de ce qui c'est passer dans l'autres monde, car je sais que personnes ne comprendra ou... me croira. Alors je décide de ne pas en parler... je ne suis pas prête.
- Je m'en rappelle plus... dis-je en le fuyant du regard.
- Sennhnina...
- Laisse-moi tranquille...
- Hummm je comprends, je suis désolé... quand tu seras prête à parler, ne m'oubl...
- Je sais. Dis-je en le coupant.
Alain se lève de mon lit et marche dans la chambre songeur. Je l'observe curieuse, il me cache quelques choses j'en suis sûr !
- Tu comptes reprendre la compétition ?
- Je suis toujours dans la course pour le titre alors...
- Tu devrais laisser tomber pour cette année.
- Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ! Laisser moi tranquille bordel ! Je fais ce que je veux !
- Mais écoute-moi pour une fois...
Je le regarde suspicieuse et je décide de le mettre au pied du mur.
- Tu me dis ce qui se passe ou alors tu ne me verras plus !
- Je...
- Je suis sérieuse !
Alain me regarde les larmes dans les yeux et avant même qu'il puisse commencer à parler, quelqu'un frappe à ma porte et une tête passe dans l'entre bâillement de la porte ;
- Tout va bien mademoiselle Senna ? me demande une infirmière.
- Euhhh oui...
- Vous êtes sur ?
- Bien sûr que oui. Pourquoi ça n'irait pas ?
- Parce que euhhh je vous ai entendu parler.
- Ben je parle avec mon parrain donc sa me parait évident.
L'infirmière me regard inquiète comme si elle avait quelqu'un de perturber devant elle...
- Mais il n'y a personne mademoiselle...
- Ben si ! Il est juste...
Je me stoppe net en voyant qu'il n'y avait effectivement personnes. Je n'ai pas rêvé pourtant j'en suis sur... mon parrain étais vraiment là... je... mais qu'es ce qui se passe ?!
- Je vais appeler le médecin... dit-elle en faisant mine de partir.
- Non ! Je... je suis juste fatiguer... j'ai besoin de me reposer c'est tout.
- Très bien, mais si vous avez un souci appeler moi d'accord ?
- Oui oui pas de problème.
L'infirmière part en me jetant un dernier regard et ferme la porte doucement. Je me lève en trombe et part me passer de l'eau sur mon visage. Je le frotte encore et encore comme pour essayer de me réveiller, je tousse bruyamment en manquant de m'étouffer et ma respiration est irrégulière. Je deviens folle ce n'est pas possible. J'attrape une serviette et essuie mon visage tremper... je pose mon regard dans le miroir et me détaille avec fatalité. J'ai l'air d'une revenante... ironique non ? Et pourtant mon visage n'a jamais été aussi épuiser et mort depuis mes 14 ans.
Je décale complètement...
Un mal de tête me tira une grimace, c'est comme si j'avais un marteau piqueur à l'intérieurs... J'appuie mes mains sur le lavabo et ferme les yeux en priant que ça passe quand soudain j'entendis mon portable sonnée à l'autre bout de la pièce. Je sors de la salle de bain toujours perturber et cherche après celui-ci. Je le retrouve par miracle sous mes couvertures et décroche sans prendre la peine de regarder qui sait.
- Allo ? dis-je la voix tremblante.
- Ma chérie... c'est grand-mère.
- Oh grand-mère... je suis contente de t'entendre...
- Comment vas-tu ?
J'eu envie de lui raconter ce qui vient de ce passer mais je n'ai vraiment confiance en personnes pour ce genre de choses.
- Je me repose...
- Tu manges au moins ?
- Mais oui...
- Et tu écoutes le docteur ?
- Ouiiii grand-mère...
- Bien...
Mon instinct s'éveilla doucement et un mauvais pressentiment me submergea.
- Qu'es qui se passe grand-mère ?
- Sennhnnina... je sais que cela va te faire un choque mais...
- Mais quoi ?! Il sait passer quoi ?! dis-je paniquer.
- Tu es assise ma chérie ?
- Dis-moi !
J'entends ma grand-mère expirer et attend impatiemment qu'elle me réponde...
- Cela fait 3 jours que nous somme sans nouvelle d'Alain... et... je sais que...
- Que quoi ?!
- Qu'il enquêtait sur ce qui t'es arrivé...
- Quelqu'un est allé chez lui ?
- Il n'y est pas... même sa femme ignore où il est.
- Il t'a dit quoi pour la dernière fois ?
- Il m'a dit qu'il devait aller voir Roland Bruynsereade à Maranello...
L'ancien directeur de course et bras droit de Balestre...
- J'y vais !
- Non Sennhnina tu es encore fragi...
- C'est sur ma route de toute façon ! Je te rappelle...
Je raccroche et fourre mes quelques affaires dans mon sac avant de m'habiller. Il faut que je me casse de cet hôpital vite fait ! Je dois retrouver Alain... car si j'ai rêvé de lui avoir parlé c'est qu'il y a une bonne raison... et pas forcément ne positive. Je n'aurai jamais dû lui donner ce dossier....
Je suis vraiment trop conne.