Autour de nous, une douce lumière blanche vient nous entourer de sa beauté. Elle nous observe comme deux âmes perdues entre la vie et la mort coincer à l'endroit même où ils ont été séparés. Je sers le bras de mon père plus fort, effrayer qu'on nous sépare à nouveau en fermant les yeux, mais quand je senti qu'il me rapprocha plus fort de lui en caressant mes cheveux, je fus un peu rassurée.
- Qu'es qui se passe papa ? dis-je effrayer.
- Ouvre les yeux ma chérie. Dit-il en se voulant rassurant.
Quand j'ouvris mes yeux, Imola à disparue.
Là où nous sommes, la vie et la mort entoure chaque âme et les parsèment de souvenir qui les rapprochent des deux coter du monde. Ici chaque personne essaie de trouver sa bonne raison pour pouvoir enfin partir de ce grand vide. Assis par terre toujours dans les bras de l'un et de l'autres nous observons toutes ces personnes marcher entre deux couloirs... l'un à l'air paisible, l'autre est rempli d'incertitude.
- Ou somme-nous ? demandai-je perdue.
Ayrton ne répondit pas et regarde un vieil homme se diriger vers le couloir remplis d'incertitude. Quand celui-ci voulu le traverser il fut bloqué par un champ magnétique... dépité, l'homme se résout à aller dans le couloir paisible qui l'accueillit à bras ouvert en l'enveloppant d'une aura blanche.
- Ou vont tous ces gens ? insistais-je en espérant qu'il me parle.
- Là où ils doivent aller...
A cet instant je compris que nous somme au choix final ou plutôt... à mon choix final. Je regarde mon père complètement apeurée et effrayer, un voile de larmes remplisse ses yeux mais accompagner d'un sourire triste.
La lumière blanche de tout à l'heure réapparut et s'approcha non pas de moi mais juste... de mon père pour le guider vers l'endroit funeste. Ayrton se lève et me tend ensuite la main pour m'aider à me relever. Il contempla les deux couloirs silencieusement... et je vis ses yeux briller d'une lumière qui ressemble à de l'acceptation.
Il s'approche du couloir paisible et caresse lentement le champ magnétique qui enveloppe légèrement sa main. Il tend sa main vers moi, m'invitant à regarder de l'autre coter...
Je m'approche doucement et regarde à travers le mur transparent ce qui se cache derrière, mais à ma grande surprise je ne vis strictement rien, à part une lumière blanche camouflant un paysage surement paisible...
- Dis-moi que tu vois quelques choses ? me demande-t-il en regardant toujours de l'autre coter.
- Je... je ne vois rien... pourquoi ? Tu vois quelques choses toi ?
Une larme coule le long de sa joue dessinant un chemin long de 15 années d'errance... d'incertitude, de douleurs mais qui se résous à la fin d'une histoire.
- La beauté se voit que lorsqu'on est prêt à la voir...
- Qu'es que tu veux dire ? dis-je anxieuse.
- Que cet endroit se montre qu'a ceux qui sont prêt à partir.
Je regarde le grand vide en face de moi le cœur battant... prise par un sursaut de détresse, je m'approche du champ magnétique et essaye de le toucher mais... ma main ne passe pas à travers. A la place il se transforma en mur de verre.
- Non... ce n'est pas possible ! dis-je en appuyant mes deux mains sur ce verre froid.
Ayrton dépose sa main sur mon épaule et je sanglote en comprenant que la mort nous séparera toujours...
- Ce n'est pas juste... dis-je en reniflant.
- Ce n'est pas ton heure Sennhnina...
- Mais je suis entre la vie et la mort ! Je devrai avoir le choix non ?
- Pas si quelques choses au fond de toi te retiens de l'autre coter... je... je n'ai pas su passer ce champ il y a 15 ans car je ne pouvais pas me résoudre à être séparer de toi et malheureusement je ne pouvais pas choisir la vie.
- Je veux passer ! Je ne veux pas être séparé de toi !
Prise de panique, je fais les 400 pas en espérant trouver une solution.
- LAISSER MOI PASSER !!! Dis-je en commençant à frapper le mur.
- Sennhnina !
Je frappe de toutes mes forces en hurlant et insultant le bon dieu de me laisser enfin mourir. Mes mains me font un mal de chien et j'ai du mal à respirer tellement la colère prend possession de moi. Mon père me saisit et m'entoura de ses bras en essayant de me calmer...
- LAISSER MOI CREVER, PUTAIN ! LAISSER MOI PARTIR AVEC LUI !
- SENNHNNINA CALME TOI...
- NONNNNN... hurlais-je à la mort...
A force de me débattre, je commence à m'affaiblir peu à peu. Je m'écroule au sol toujours dans les bras de mon père et celui-ci caresse mes cheveux en me serrant forts contre lui.
- Calme-toi... chutt... dit il me berçant doucement.
- Papa... ne me laisse pas... dis-je en m'agrippant aussi fort que je peux.
Ayrton saisit mon visage entre ses mains, les yeux mouiller par les émotions.
- Ne plus pouvoir prendre ma fille dans mes bras est la plus grande des douleurs que j'ai eues... j'aurai tant voulu t'accompagner dans tous se qui t'est arrivé... j'aurai voulu te dire que je suis fière de toi, que tu es devenu une jeune femme magnifique, et que jamais je ne t'abandonnerai... Je n'ai pas eu le temps Sennhnina... mais toi... tu as ce temps qui m'a manqué.
- Je ne peux pas papa... je ne veux pas te perdre encore une fois.
- Mais tu ne me perdras jamais, je saurai toujours auprès de toi. Mais ta place n'est pas ici elle là-bas... et la mienne est vers cette lumière.
- Je ne veux pas revenir dans cette vie de merde ! Je t'en supplie emmène-moi avec toi...
- Ce serai égoïste Sennhnina...
- Mais pourquoi ?
- Parce que je priverai le monde d'une amie... d'un amour... et d'un espoir.
- Je ne suis rien de tout ça...
- Si... seulement tu refuses de le voir.
Il me saisit le bras et me relève doucement. Nous marchons vers le mur aux incertitudes...
- Regarde ce que le monde est sans toi...
Du coter de la vie, j'aperçus un paysage sombre... tout ce qui s'y trouve à l'air de souffrir. Soudain j'entendis des voix avant d'être accompagnées par des scènes de vie... Devant moi ce trouve un journaliste marchant où j'ai fait mon accident, conter se récit tels un nouveau scoop...
- La fille du regretter Ayrton Senna à fait un violent accident à Hockenheim la plongeant dans un profond coma. Personne ne sait ce qui à provoquer l'accident et la FIA refusent de poursuivre l'enquête mais son ingénieur personnel à jurer de trouver la faille et de venger cet accident regrettable ; je vous propose de l'écouter...
Soudains Marc apparait à coter du journaliste, les yeux rouges et gonfler. Son regard est rempli de rage et de tristesse...
- Quelques choses à merder sur sa voiture... je ne sais pas encore quoi mais je vais trouver ! Je refuse de laisser les choses comme ça ! Célina n'est pas seulement « ma patronne » mais c'est aussi mon amie ! C'est elle qui m'a poussé à aimer la vie... à croire en moi et en qui je suis ! Sans elle... à quoi bon continuer d'aimer la vie ? Pour le team et pour moi c'est elle notre vie et personne ne nous la prendra ! Je jure d'aller jusqu'au bout de cette enquête quitte même à être virée... voir mort !
L'image disparaît me laissant perturber par ce que je viens d'entendre mais surtout de comprendre. Mon accident n'était pas par hasard ! Quelqu'un à trafiquer ma voiture ou devrai-je dire la FIA ?
- Je savais que ce n'était pas normal cette panne de frein ! dis-je en colère.
- Tu sais beaucoup trop de choses à leurs sujet Sennhnina... tout comme moi j'en savais énormément.
- Je dois les arrêter...
- Détruit une mafia et une autre réapparait le lendemain. Parfois vaut mieux garder la merde qu'on a que d'en provoquer une plus grande...
- C'est Niki qui t'a dit ça ? dis-je le sourire en coin.
- Disons qu'il a fait partie des premiers à comprendre cette mafia...
- Avant mon accident il m'a dit de... me détacher du passer... tu crois que c'est de cela dont il parlait ?
- Niki ne parle jamais pour rien. S'il t'a dit cela c'est qu'il à remarquer que tu fonçais droit dans un mur...
- Ouais peut-être... mais ce n'est pas en sachant cela que ça va me donner envie de retourner dans cette...
Je fus coupé par la voix de mon meilleur ami... Je détourne mon regard là où se trouvait le journaliste et la scène fut remplacer par quelques choses de bien plus macabre. Je suis pétrifiée par ce que je vois... là-bas étendu sur un lit d'hôpital git mon corps endormi dans un sommeil profond. Je suis entourée de Baxter et de câble aux différents couleurs avec sur mon nez un masque à oxygène. Mon meilleur ami s'approche de moi avec un bouquet de Tulipe blanche en main et s'assied sur la chaise à mes coter. Il fixe les tulipes pensifs... le regard vidé d'émotions...
- Putain... Souffle-t-il...
Lewis commença à pleurer et serre le bouquet de toutes ses forces. J'aimerai tant le prendre dans mes bras, mais j'observe en silence...
- Je suis tellement désolé princesse... j'aurai du... faire plus attention ! Si j'avais été présent, peut-être que tu ne serais pas dans le coma...
Il essuie son visage du revers de la main et continue de me parler ;
- C'est dur sans toi... la maison est vachement vide. Quand je rentre Monaco, je n'arrive pas y rester... tu me manque. T'es rire me manque, t'es taquineries me manque, ton sourire... même t'entendre râler me manque ! Nos soirées pyjamas à s'empiffrer des pizzas et regarder des films d'horreur jusqu'à 3h du matin sont ce que je préfère le plus... je n'ai pas envie que se soit fini... Même Maurice n'a plus sa joie de vivre depuis que tu n'es plus à la maison. Il ne mange presque plus... et se laisse littéralement mourir...et Alain... il est inconsolable... Reviens princesse...
Soudain la porte de la chambre s'ouvre sur une chevelure blonde... Mick s'approche de mon meilleur ami nerveusement et lui tapote l'épaule.
- Je vais te laisser avec elle... dit Lewis en se levant.
- Je peux attendre tu sais ?
- Non je... j'ai trop mal de la voir comme ça... dit-il en déposant les tulipes à coter de moi.
Lewis embrasse ma tête tendrement en versant une toute dernière larme ;
- Je reviendrai vite princesse...
Il passe à coter de Mick sans dire un mot de plus complètement dans le chagrin. Mon rival se met face à moi et serre les barres métalliques du lit. Il m'observe avec une émotion vachement différente de celle de Lewis... on dirait que c'est de la rage. Sa mâchoire se crispe et sa respiration s'accélère légèrement.
- Pourquoi tu es montée dans cette voiture ?! Je t'avais dit que je ne la sentais pas cette course mais tu n'en fais toujours qu'à ta tête, juste par fierté ! Pour une fois que je te demande un truc tu... tu... fais tout le contraire !
Je regarde Mick et encaisse ses paroles difficilement. C'est dur de se prendre une vérité en face même si on est à moitié mort...
Mick baisse la tête et serre plus fort la barre métallique.
- Tu n'as pas le droit de me laisser gagner ce championnat ! Tu dois te battre et continuer de me provoquer ! J'ai besoin de toi...
Il relève la tête et fixe mon visage toujours endormi avec une détresse incommensurable ;
- Réponds-moi s'il te plait... dit quelques choses... n'importe quoi. Dis-moi que je suis un crétin d'être amoureux de la seule fille qui ne me regarde pas... Dit moi que tout ça en valait la peine... que tu seras toujours là pour me faire chier... parle-moi !
Je ne pus retenir mes larmes... j'ai tellement mal... je... je sais plus quoi faire. Je regarde mon père et cherche de l'aide mais celui-ci se contenta de me montrer ce qui se passe de l'autre coter.
Interrompant se moment de solitude, Fabio pénétra dans la chambre sans savoir que Mick s'y trouvais. Une ambiance tendue se faisait sentir de là où j'étais... Mick se tourna vers Fabio et la colère remplis ses yeux bleu ;
- C'est de ta faute si elle est dans le coma ! dit-il en pestant de rage sur mon copain.
Fabio ne dit rien et se contente de le laisser crachée toute sa haine.
- Tu l'as abandonné ! Tu as préféré partir parce que pour toi Célina n'étais qu'un problème !
Le regard impassible de Fabio changea en rage et regret... il serra les poings et fis d'un courage exemplaire pour ne pas lui foutre son poing dans son nez.
- Regarde la Fabio ! Célina n'avais jamais l'air aussi heureuse depuis qu'elle t'avait rencontré et toi... tu as juste profité d'elle pour la détruire ensuite !
- Ferme là... dit Fabio en colère.
- Tu vas faire quoi ? Hein ? Me taper ? Ben vas-y j'attends que ça !
- Je ne te donnerai pas ce plaisir...
Mick regarde Fabio les yeux brillant d'une rancune et d'une résiliation...
- Tu sais pourquoi je suis tombé amoureux d'elle ? dit Mick le regard accusateur.
- ...
- Parce qu'elle n'a jamais abandonné personnes, pas même le plus gros des crétins... Je l'ai vue se faire insulter, moquer, rabaisser et pourtant elle tendait toujours la main à ceux qui en avaient besoin... même à moi. Célina a été la seule à remarquer que j'existais... la seule à m'avoir épaulé en silence quand mon père a eu son accident et... la seule qui me donne envie de continuer...
- Je suis...
- Tu as eu la chance d'être aimé par la fille de mes rêves... et toi tu l'abandonne...
- Ce n'était pas mon but, je ne voulais pas l'abandonner...
- N'empêche tu es quand même partit en la faisant souffrir... tu es vraiment qu'un salaud ! dit-il en passant à coter de lui et quittant la chambre dans un claquement de porte.
Fabio reste immobile et fixe en point au bout de la chambre, encaissant les reproches qui sont fait à son encontre. Il desserra les poings et rapporta son regard sur mon corps inanimé... il s'assied sur le lit et fondit en larmes...
- J'ai vraiment tout foiré...
Sa main trouva la mienne et il la serra tendrement...
Une petite décharge électrique parcourait ma main, je pouvais sentir la chaleur de la sienne de là où je suis. Je ressentais ses émotions, sa tristesse, ses regret... tout... au point d'avoir ses penser dans les miennes.
Une série de flashback assaillent mon esprit ou plutôt ses flashbacks... Il pense à la première fois qu'on sait rencontrer... qu'il m'avait trouvé tellement belle et mystérieuse. A quel point ce soir-là il eut envie de m'embrasser alors qu'on ne se connaissait même pas... puis notre balade sur le Paul Ricard, où il s'eu qu'il éprouvait des sentiments pour moi à la minute où nos regards se sont croisés une deuxième fois.
Notre premier baiser, la première fois où nous nous somme aimer le temps d'une nuit... Il se rappelle de chaque baiser, de chaque caresse, de mon cœur qui battait contre le siens mais surtout cette promesse de s'aimer jusqu'à ce que la vie décide pour nous. Et le jour au cimetière quand je lui ai ouvert mon cœur... A ce moment-là, il a su qu'il voulait passer chaque minute et chaque heure de sa vie avec moi, au point qu'en cachette il avait été acheté une bague à Sao Paulo, qu'il ne m'a toujours pas donnée par manque de temps...
Et forcément... le jour de son départ... il regretta chaque seconde de sa vie quand il passa cette fameuse porte, car il savait qu'il avait merdé par égoïsme. Il avait tant espéré que je le rattrape ce soir-là... Mais comment garder une personne qu'on aime auprès de soi quand celle-ci à décider un autre chemin que le vôtre ? Il comprit trop tard que la réponse était simplement d'accepter les choix et la vie de celle qu'on aime. Quand il prit conscience de cela, il est parti pour me retrouver sur le circuit fatal, mais il était déjà trop tard. A la minute où il ma vue faire l'accident, il se jura que si je ne suis plus en vie, qu'il mourra avec moi... car rien n'est plus pire que d'être séparé de celle qu'on aime.
Fabio sort la bague de sa poche... Il la fait tourner entre ses doigts et à l'intérieur y est marquer « auprès de toi pour l'éternité... » Sans un mot il l'enfile à mon doigt en pleurant et il s'allongea à coter de moi en passant son bras autour de ma taille. Il fermi les yeux tout en continuant de pleurer et souffla juste un mot ;
- Reviens...