3 jours plus tard...
La nuit est tombée sur la ville de Hockenheim. Du haut de ma chambre d'hôtel, j'observe la rue déserte, qui était rempli il y a une heure de milliers personnes venue profiter d'un dernier verre en terrasse avant de reprendre le chemin d'une vie morose. Bizarrement les gens ressemblent à des robots. Pourquoi ? Et bien parce qu'ils vivent en suivant les autres aux lieux de se suivre eux même.
C'est toujours les mêmes rituels... toujours les mêmes habitudes.... Toujours les mêmes discussions et jamais de renouveau. Faut dire que le changement cela fait peur mais après tout.. Pourquoi accepter une vie qu'on ne veut pas ? Tout simplement parce que l'être humain aiment la faciliter, mais moi... je préfère la difficulté. Je viens peut-être d'une autre planète...
Defois je me dis que Maurice est le chien le plus humain de la planète, parce qu'il est le seul à apprécier les choses simple de la vie. Entre bouffer des croquettes, dormir et mâchouiller sa balle il vie chaque jours comme-ci c'était le dernier... car il n'a pas la notion du lendemain. Je l'envie presque !
Depuis ma confrontation avec Mikilson je me suis refermé un peu sur moi-même... Cela m'a complètement bouleversé, au point que quand je suis rentré à la villa avec Fabio je me suis enfermé dans ma chambre pour n'en sortir que le jour du départ pour le GP d'Allemagne. Je n'ai donné aucune explication mon meilleurs ami concernant ce face à face et j'ai... caché le dossier à Fabio. Personne ne doit savoir que je détiens ce secret écrit noir sur blanc... c'est beaucoup trop dangereux.
Quand Fabio ma demander ce qu'on s'était dit je lui ai tout simplement répondu que Mikilson avait avoué qu'il était coupable et qu'il avait déjà payé pour son crime mais... je n'ai pas sue le regarder droit dans les yeux quand je lui livrai cette vérité broder à ma manière. Je sais que je lui ai menti mais... je préfère que cette version de l'histoire soit celle que tout le monde retiendra. Enfin... pour l'instant, car je n'ai pas dit mon dernier mot.
Je sens des bras passer autour de ma taille et un léger baiser dans mon coup... je me laisse emporter par c'est douce sensation en me disant qu'il n'a vraiment que lui qui peut me faire oublier cette enfer.
- Je ne m'en lasserai jamais... dis je en me retournant pour passer mes bras autour de son cou.
- Mmmmh et moi je ne me lasserai jamais de te regarder... de te toucher... de t'enlacer... et de t'embrasser. Dit-il en me capturant mes lèvres tendrement.
- Cela fait beaucoup pour une seule personne...
- Faut croire que je viens d'une autre planète !
- Pour arriver à me transporter dans un autre monde... je crois qu'effectivement tu viens d'une autre planète.
Il scrute mon visage avec ces yeux brillant mais je vis un léger voile d'inquiétude passer dans ceux-ci.
- Qu'es ce qui à ? dis-je en lui caressant la joue
- Rien... je... je pensais à tes essais demain. Dit-il évasif.
Tu me cache quelques choses Fabio...
- Ne t'inquiète pas... Maintenant que Marc est mon ingénieur officiel, on à droit à plus de liberté sur la voiture.
- Sa va être plus simple pour gagner le championnat
- Ouais enfin... Mick se défend bien donc va falloir bosser encore plus dur.
- J'ai confiance en toi, je suis sur que tu va le gagner ce championnat... après tout tu es une Senna...
Tu es une Senna...
La fin de sa phrase me provoqua un frisson désagréable... Pourquoi les gens penses que le faite que je d'être une Senna fait que je sois la meilleure ? Avant mon noms ne me définissait pas aux yeux des gens mais aujourd'hui... la pression commence à se réveiller depuis que j'approche des portes de la F1. Sa va être quoi quand je serai championne ? Et si je perds, vais-je être la riser de tous les pilotes ? J'entends déjà les gens d'ici...
« Pffff encore une arriviste qui est là juste pour son noms »
« Elle porte peut-être le noms Senna mais elle ne sera jamais à la hauteur de son père ! »
Rien que d'imaginer cela me répugne.
Je m'écarte de Fabio et repart dans la chambre un peu contrarier. Je m'affale sur le grand lit et plonge ma tête dans le coussin tels une ado exaspérer par tout ce qui l'entoure. Débile hein ? Et pourtant même à mon âge ont fait encore des caprices...
Fabio me rejoignis perplexe et s'installa à coter de moi ;
- J'ai dit un truc qui ne fallait pas ?
- Tu m'a juste foutu la pression, rien de grave... dis je à moitié entrain de m'étouffer dans mon oreiller.
- Et c'est une raison pour t'étouffer ?
- Oui !
Fabio pris son coussin et commença à me frapper avec.
- Et là c'est une raison ?
- Arrête ! dis-je en riant
- Alors arrête de déprimer ! dit-il en me donnant un énième coup d'oreiller.
- JAMAIS! dis-je en prenant mon coussin à mon tour et riposte à ces attaques.
La guerre est déclarer et une longue bagarre semer d'étouffement et de coup moelleux dans la tronche raisonne dans toute la chambres. Mais notre bagarre fut vite interrompue par une frappe assourdissante à notre porte.
- Merde... disons-nous en cœur.
Je me lève à la hâte et réajuste mon long t-shirts et attache vite fait mes cheveux.
- Vite dépêche faut qu'on range! dis-je en ramassant les couvertures sur le sol et cachant les plumes d'oreiller sous le lit.
- C'est bon ! Vas y, je m'occupe du reste ! me dit-il se dépêchant.
- Pourquoi moi ?! T'a qu'a y aller toi !
- Parce que... euhh... la chambre est à ton noms donc...
La personne contrarier frappe de nouveau à la porte violement et je me décide à y aller sous le regard rempli de supplice de mon copain aux courage inexistant.
- Tu sais m'accompagner pour des trucs suicidaire mais pour ouvrir une porte ces chacun sa merde... dis je en allant vers la porte.
J'inspire un grand coup et l'ouvre avec un sourire innocent.
Oh nonn...
- Vous avez fini avec vos conneries ! Non mais vous vous croyez ou ?! dit-il sans prendre la peine de voir qui il a devant lui.
- Salut Alain...
Il se stoppa net dans ces protestations et me regarda décontenancer. Un silence presque désolant s'installa entre nous provoquant un léger malaise... Son visage est fatiguer et ses cheveux poivre et sel tire plus vers le blanc désormais. Quelques choses dans son regard m'indiquent qu'une souffrance lointaine se réveilla en ma présence.
- Si j'avais sue que c'était toi, je ne serai jamais venu toquer... me dit il.
Wow... sa je ne m'y attendais pas.
Sans que je comprenne se qui nous arrive et la nature de ces paroles, il se détourna de moi et reparti en direction de sa chambres le regard désespérer, mais je refuse qui se défile... c'est beaucoup trop facile.
- Alors après autant de mois sans se voir, tu te défile ?!
Il s'arrêta au milieu du couloir et reste dos à moi.
- Tu es vraiment qu'un enfoiré Alain !
- Pourquoi ? Pour avoir respecté ton choix ? dit-il en se retournant.
- Non... Parce que tu as respecté la seule chose que je ne voulais pas....
- Pourtant c'est ce que tu ma demander...
- Je t'ai demandé de me laisser du temps mais pas de disparaître complètement de la surface de la planète !
- ...
- Tu me manque Alain...
Je m'approche de lui et me jette dans ses bras. Même si je sais que je lui ai demandé de me laisser du temps, j'aurai voulu qu'il ne respecte pas mon choix et qu'il vienne me voir...
- Oh ma chérie...
Il me caressa mes cheveux et répondit à cette étreinte avec un soulagement immense.
- Ne me laisse plus être conne d'accord ?
- Ce n'est pas possible Senhnnina...
- Pourquoi ? dis-je toujours dans ses bras.
- Parce que c'est moi qui est con.
Je rie doucement tout essuyant mes larmes. Alain s'écarte de moi et me regarde droit dans les yeux.
- Et tu sais pourquoi je suis con ?
- J'ai peur de dire une connerie alors vas-y...
- Parce que je ne t'ai pas écouté... j'aurai du te faire davantage confiance au sujet de Mikilson.
Je ne dis rien et le regarde interdite en me demandant ce qu'il sait de tout cela.
- Je me suis demander d'où te venait c'est spéculation... alors j'ai mené ma petit enquête de mon coter.
- Et... ?
- La mort d'Ayrton... Mikilson étais de mèche mais pas que lui... tu avais raison Senhnnina depuis le début !
- Je sais...
- Quoi comment ?
- Il me là avouer lui-même.
- Tu as été le voir à l'hôpital c'est ça ?
- Je voulais des réponses et je les ai eus.
- Oh Célina qu'es ce que tu as fait...
Alain se prend le visage dans ses mains et fait les 400 pas dans le couloir.
- Mais j'ai rien fait de mal !
- Tu n'aurais pas du te mêler de cela !
- Et crever sans savoir ce qui est arrivé à papa ?! Hors de question Alain, j'ai trop souffert pour ne pas chercher !
- Senhnnina... c'est gens ne plaisante pas. Tu dois laisser cela derrière toi et avancer.
Je regarde derrière moi pour voir si Fabio est là. Sans surprise je savais qu'il resterait dans la chambre pour ne pas nous déranger alors je décide de faire attendre Alain dans le couloir et part chercher Fabio. Arriver dans ma chambre celui-ci est assis sur le lit et m'attend sagement. Je me dirige vers ma valise et sort le dossier de Mikilson sous le regard interrogateur de Fabio ;
- Viens avec moi... lui dis je en lui prenant la main.
- Quelque chose ne va pas ?
- Nan...t'inquiète...
Nous sortons tout les deux et nous nous dirigeons vers mon Parrain qui en voyant Fabio le détailla de la tête aux pieds...
J'avais oublié leurs dernières rencontres...
Fabio sert la main d'Alain et une légère distance se marque. Je regarde le dossier dans mes mains et ferme les yeux rien qu'un instant avant de faire la chose la plus dur de ma vie.
- Juste avant que papa ne monte dans la Williams il ma dit des choses que je n'ai jamais oublier... ce jours là devant la baie vitrer qui avait vue sur tout le circuit, il ma dit que l'être humain à besoin de limite sinon il ne sais jamais comment s'arrêter... et que nous sommes tous maître de nos choix car se sont nos choix qui nous définissent. C'est peut-être ce dossier ma limite...
Je tends celui-ci à Alain qui le regarde interrogatif de sont contenue. Dans une geste doux je prends la main de Fabio et la serre dans la miennes.
- Mikilson ma donner ce dossier le jour de ma visite à l'hôpital... d'après ce qu'il ma dit il y a tout les noms des personnes impliquer dans l'accident de papa ainsi que toute les preuves accusant la Fia de leurs complot.
Je senti que Fabio resserra son emprise sur ma mains et que la chaleur de celle-ci devient moite... A l'entente de ces déclarations Alain n'en revient pas de ce qu'il possède dans ces mains.
- Pourquoi tu ne ma rien dit ? dit Fabio se sentant trahi...
- Parce que je devais réfléchir sur ce que j'allais faire de cela.
- Es-ce que tu te rends compte de ce que cela signifie Senhnnina ? enchaîna Alain
J'eus une dernière penser pour mon père avant de prendre ma décision final.
Pardonne-moi papa...
- Cela ne signifie plus rien... Poursuive cette voix n'as plus vraiment de sens aujourd'hui. Je sais que j'ai toujours voulu ma vengeance et que ceux qui ont détruit mon monde paye de leurs crime mais sa ne ramènera pas ceux que j'ai aimé.
- Donc tu laisse tomber ? me dit Alain
- Ce monde n'est pas parfait mais tout ceux à quoi je tiens s'y trouve. Dis-je en regardant Fabio
Fabio sourie et me regarde avec des yeux pétillant... je viens de dire ce qu'il rêvait d'entendre. Arrêter ces conneries et vivre simplement.
- Que veux tu que je fasse du dossier ?
- Faisant ce que tu veux. Ça ne me concerne plus désormais...
- Je ferai ce qu'il faut Senhnnina..
Alain me pris dans ses bras avant de glisser quelques mots à mon oreille.
- Je suis fière de toi ma chérie...
Ces parole me réchauffe le cœur mais pas mon âmes... car à ce moment précis je commence déjà à culpabiliser de laisser tomber la première personne qui à compter dans ma vie et dans mon univers... Ai-je fait une erreur ?
Il restera toujours les résidus d'un passer lointain dans mon cœur mais également dans mon monde, car on à bon essayer de toute ces force on ne peut pas échapper à son passer...