"Et puis... Il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, qui vous accordent une demi-heure, et qui changent le cours de votre vie.
-Katherine Pancol
Point de vue : Marie
Après m'être rapidement rhabillée, j'entendis toquer à la porte et donnai l'autorisation d'entrer. Les gars, Elisa et les trois filles de tout à l'heure pénetrèrent dans la chambre. En croisant le regard de Louis, je commençai à rougir doucement.
Louis : Alooooors ? Qu'est ce que vous faisiez dans cette chambre toutes les deux ?
Son regard alternait entre moi et Elisa.
Liam: Je croyais vous avoir dis d'arrêter.
Les quatre autres garçons ricanèrent et je voyais Elisa rougir et détourner son regard. A cette vue, je sentis mes joues chauffer de plus en plus. Elle est tellement belle...
Je secouai brusquement la tête, me demandant à quoi je pouvais soudainement penser.
Liam: Bon, Marie, Elisa. Nous avons quelque chose à vous demander.
Elisa et moi nous regardâmes en fronçant les sourcils.
Liam: Je souhaitais avoir votre accord afin d'appeler la police et porter plainte.
Mon cerveau beugua. Ils voulaient faire quoi ?
Elisa: Pardon ?
Zayn: Il faut que vous sachiez que quoi que vous pensez, on le fera quand même. On préfère juste que vous soyez d'accord avec nous.
Elisa les regarda de travers.
Elisa: Vous n'avez pas à interférer dans notre situation. J'ai un plan. Je vais nous sortir de là. Je n'ai pas besoin de vous pour le faire.
Cette fois, ce sont les garçons qui fronçèrent les sourcils.
Louis: Un plan ? Depuis que nous sommes ici, je n'ai pas eu l'impression que tu faisais quoi que ce soit.
Cécile : Je te demande pardon ? Elisa fait tout ce qu'elle peut pour savoir si d'autres personnes étaient impliquées et tu dis qu'elle ne fait rien ?
Louis: Vous voyez bien que rien n'avance quand même ? Ce n'est pas en sachant si d'autres personnes sont coupables ou victimes que ça va aider Marie. Il faut porter plainte et laisser la police faire. C'est dans cet ordre que ça marche.
Elisa: Quand bien même. Je n'ai pas besoin de vous pour protéger Marie.
Harry: Pourquoi tu tiens tellement à tout faire toute seule ? Laisse nous vous aider.
Elisa était vraiment furieuse. Ses poingts étaient serrés et elle semblait sur le point de frapper quelqu'un.
Elisa: Pourquoi ? Parce que je n'ai pas confiance en vous. Pourquoi est-ce que des fichus starlettes célèbres comme vous sont venues dans un orphelinat paumé comme le notre ? Pourquoi ne pas être allé dans un orphelinat plus célèbre ? Qu'est ce que vous cherchez à la fin ?
Cette fois, les garçons se tûrent un instant, et se regardèrent. Louis et Harry hochèrent la tête et ils se retournèrent vers nous.
Louis : Il y a très longtemps, nos deux familles se sont unies dans l'illégalité. De cette union est né un enfant. Cet enfant aurait eu une famille. Leur descendant serait dans cet orphelinat.
Alexandra: Et... Vous l'avez trouvé ? Vous savez qui c'est ?
Harry: C'est une fille, et...
Elisa lâcha une expression de stupeur, interrompant Harry et porta sa main à sa bouche.
Elisa: C'est... Cette fille c'est... C'est Marie...
Harry et Louis hochèrent la tête et se retournèrent vers moi, silencieusement, attendant la réaction. A vrai dire, je ne comprenais rien... Qu'est ce qui était en train de se passer ?
L'information mis du temps à être assimilée. J'avais une famille. Éloignée certes, mais une famille quand même. Riche. Célèbre. Mais surtout qui se tenait devant moi. Elisa vient se planter devant moi, et pris mon visage entre ses mains.
Elisa: Hey, Marie ! Regarde moi, regarde moi. Tu me regardes là ?
J'ancrai mes yeux dans les siens, et hochai la tête, signe que je la regardais et la comprenais.
Elisa: Ok. Alors, tu n'es pas obligée de les croire. Si ça se trouve, ils te racontent n'importe quoi juste pour faire le buzz. Tu sais comment ça fonctionne...
Moi : Je sais, mais...
Elisa m'interrompit et reprit son discours.
Elisa: Mais ! Si tu décides de les croire et de les suivre, je serais là. Je ne te lâche pas. Jamais. D'accord ?
J'hochai la tête, et me retournai vers eux. Niall, Zayn et Liam me regardait en souriant, tandis que Louis et Harry avait les yeux baissés.
Moi: Je... Je serais vraiment ravie de discuter avec vous un peu plus tard, mais vous étiez là pour...
Liam: Ah, oui ! On est là car on va appeler la police. Vous voulez rester avec nous ou nous laisser faire ?
Elisa: Hey ! J'ai jamais dis que j'étais d'accord !
Louis: Mais réfléchit bordel ! Avec notre réputation, tout irait plus vite.
Elisa : Peut-être, mais...
Harry s'approcha d'Elisa et pris ses mains entre les siennes.
Harry: Écoute, j'ai bien compris que tu voulais finir toute seule. Et c'est tout à fait normal. Tu as commencé toute seule. Mais nous ne pouvons pas continuer à vous regarder vous épuiser.
Elisa: Non, non, je... Je ne m'épuise pas...
Harry: Arrête. Si Marie s'épuise physiquement, toi c'est moralement. Tu te mets trop de pression. L'enjeu est trop important pour une fille de... 16 ans, c'est ça ?
Elisa hocha la tête, et des larmes commencèrent à rouler sur ses joues.
Harry: Laisse nous prendre le relais. Je peux te promettre que l'on va tout faire pour vous sortir de là. D'accord ?
Elle hocha la tête une nouvelle fois, et explosa en sanglots. Je me précipitai vers elle et la serrai dans mes bras. Elle referma ses bras sur moi et enfouit sa tête dans mon cou. Je lui carressais doucement le dos. J'entendis la porte se fermer doucement et devinai que les autres étaient sortis.
Moi: Ça va aller... Je suis vraiment désolée... Tout ça, c'est ma faute...
Elle se dégagea vivement de mes bras.
Elisa: N'importe quoi ! C'est moi qui ai décidé de te sauver toute seule. C'est moi qui réfléchit toutes les nuits à une solution. C'est pour ça que ça m'épuise.
Moi: Merci... Merci d'être là.
Elisa: C'est normal.
Moi: Je peux te poser une question ?
Elisa: Oui, bien sûr.
Moi: Pourquoi est-ce que tu fais tout ça pour moi ?
Elisa tourna la tête, rougit, balbutia quelques mots incompréhensibles.
Elisa: Bon, retournons avec les autres !
Elle me contourna et sortit précipitamment de la chambre.
Moi: Euh... D'accord...
Je sortis de la chambre, me demandant bien quelle mouche l'avait piquée. Et surtout où est-ce qu'ils étaient tous partis. Je marchais dans le couloir, quand, en tournant, je me heurtai à une masse dure. Je relevai ma tête et croisai un regard sadique et pervers que je ne connaissais que trop bien.
Jérôme : Tiens tiens, je te cherchais justement.