L'odeur du désinfectant me monte au nez faisant remonter de vieux souvenir lointain... Je n'ai jamais aimé l'hôpital, car pour moi c'est l'endroit des causes perdues. Personne ne peux vaincre la mort pas même un médecin qui à fait 1 milliard d'année d'études, la seule chose que nous pouvons trouver c'est un soulagement quelconque mais pas éternel... Le premier souvenir que j'ai d'un hôpital est le pire qu'on puisse avoir...
C'est dans ce genre d'endroit qu'on à annoncer officiellement la disparition de mon père.
Accrocher au bras de Fabio nous marchons vers le secrétariat à la recherche du numéro de chambre de Mikilson. Sans être plus étonner, une file de personnes se dressent devant nous, attendant chacun leurs tours que la secrétaire au visage antipathique réponde à leurs demandes diverses.
J'observe autour de moi tous ces gens en me demandant pourquoi ils sont ici... sont-ils là pour un proche malade ? Ou sont-ils juste ici pour soulager une finalité ? Quand je vois certains qui vienne ici avec le sourire je ne peux m'empêcher de me dire « celui-là il sent l'héritage à plein nez ! » Ironique n'es ce pas ?
La file avance doucement et j'essaye de rapporter mon attention sur mon objectif initial.
- Ça va ? me demande Fabio qui à l'air plus nerveux que moi.
- J'essaye et toi ?
- Un peu stresser... la secrétaire à...
- Une sale tronche ? Je suis d'accord.
- J'allais dire antipathique mais j'aime mieux ta définition.
- Ce n'est pas la première fois qu'on tombe sur ce genre de personnes...
- Dommage que Lewis n'est pas là ! dit il en riant à moitié.
- Pour jouer encore son numéro de drague douteux ?!
- Sa à marcher tu te rappelle ?
- Ouais mais la secrétaire ne ressemblait pas à la belle-mère de Cendrillon, ce qui n'est pas le cas de celle-ci !
- On verra bien... defois les apparences sont trompeuse.
- J'espère... dis je en avançant d'un pas.
Nous discutons un peu attendant que ce soit notre tours de passer devant le purgatoire. J'ai l'impression que cela fait des plombs qu'on est là... et c'est encore pire à cause de la vieille dame à la permanente douteuse, qui raconte sa vie à la secrétaire juste devant nous ! C'est le genre de personne qui vous ennuie à compter c'est petite pièces pendant deux heures à la caisse... l'horreur.
Je regarde Fabio en lui manifestant mon manque de patience... il hausse les épaules et me fait comprendre d'être patiente. Je remarque que son sac est poser à coter d'elle et qu'une boule de poiles sort sa petite truffe hors de celui-ci.
- Je pensais que c'étais interdit les animaux dans les hôpitaux ?
- C'est le cas mais apparemment elle n'est pas au courant. Dit Fabio ironiquement.
J'observe le chat attentivement. Ces yeux vert capte directement les miens et j'eu une idée lumineuse. Je sors les clés de la villa et décroche mon pompon rose de mon porte clé.
- Tu fais quoi ? me demande Fabio à voix basse.
- Je me débarrasse de la vieille folle.
Essayant d'être la plus discrète possible, j'attire l'attention du chat avec mon pompon. Quand celui-ci l'observa avec ces yeux de chasseur je sue que c'étais le bon moment pour s'amuser un peu...
- Va cherche ! dis-je en lançant discrètement l'objet rose.
Le chat bondit du sac et partie chasser l'objet tant convoiter sous les regards surpris des personnes qui nous entoures.
- KITTY ! REVIENS ICI SALE PESTE!
La petite vieille part chercher son chat suivit de deux agents de sécurité qui malheureusement ne sont pas là spécifiquement pour l'aider... mais pour lui rappeler le règlement de l'hôpital.
- J'espère qu'elle n'était pas là pour une raison urgente... me dit Fabio en l'observant
- Elle as passé son temps à raconter sa vie, donc je ne crois pas.
- Tu sais ce sont des personnes isolée... Ils sont chiant c'est vrai, mais quand ils font cela ils ont l'impression d'exister dans la société.
Je regarde la vieille dame qui se fait raccompagner sagement à l'entrer de l'hôpital avec son chat et je commence déjà à regretter ce que je viens de faire. Ai-je été égoïste ?
- Merde Fabio t'es chiant ! Maintenant je m'en veux.
- Ce n'était pas le but désolé...
- Ouais ben c'est trop tard maintenant.
Maintenant que Madame doubfire est partie, j'avance vers la secrétaire et attend que celle-ci lève son nez de l'écran.
- Bonjours, j'aurai voul...
- Un instant s'il vous plait. Dit-elle en me coupant la parole.
Okkkkkk!
Fabio prend ma mains et la caresse tout doucement essayant de me calmer, mais plus elle me faisait attendre plus j'avais la rage.
- Voilà je vous écoute. Dit-elle en rapportant son attention envers moi.
Pas trop tôt !
- Je suis là pour rendre visite à Monsieur Andy Mikilson mais je ne sais pas le numéro de sa chambre...
- Vous êtes un membre de sa famille ?
Et c'est reparti...
- Disons qu'on à un lien quelconque par delà nos vie ! dis-je ironiquement
- Je suis désoler mais seule les...
- Écouter ! Je ne suis pas de sa famille ni même une amie. Mais je dois le voir... s'il vous plait. Dis-je désespérer.
La secrétaire m'observe curieuse et une petit lueur d'empathie se lis dans ces yeux mais je vais devoir jouer franc jeux si je veux avoir gain de cause.
- Puis je savoir la nature de votre visite ?
- Il est le seul à savoir une vérité que tout le monde ignore.
- C'est-à-dire ?
- La mort d'Ayrton Senna, mon père. Dis-je en insistant sur le dernier mot.
La secrétaire me regarde avec un air perdue... Elle baissa les yeux vers son écran quelques secondes les sourcils froncer. Entre le bruit des touches du clavier et celle des cliquetis de la souris je ne sais pas lequel me rend le plus nerveuse. Sans dire un mot la dame fait glisser sur le comptoir un post-It jaune que je saisis sans trop comprendre la nature de cet échange.
- Je ne peux malheureusement pas vous aider mademoiselle, mais j'espère que vous trouverez un autre moyen de le voir. Dit-elle avec un léger sourire au coin des lèvres.
- Ce n'est pas grave madame... merci pour votre aide. Viens Fabio on y va...
Je souris à la secrétaire et part avec un amoureux complètement perdue.
- On fait quoi maintenant ? dit Fabio interrogatif.
- Chutt attend... dis-je en lisant le post-It.
« Andy Mikilson chambre 12 au 5ème étage.
D'autres personnes s'intéressent à lui... alors soyez prudentes.
J'espère que vous trouverez des réponses...
Melinda. »
- Je sais où il est ! Viens faut se grouiller.
- Mais comment ?
- Ta pas vue le post-It ?
- Non... j'étais trop occuper à te regarder.
- Menteur... mais je vais faire semblant d'y croire, rien que pour le plaisir.
Je saisis la main de Fabio et nous voilà parti vers un endroit que j'appréhende. Comment va se passer ce face à face ? Sortirai-je de là avec ce que je veux ? Ou en sortirai-je détruite... J'ai du mal à réaliser que je suis ici, et pourtant j'attends cela depuis tellement longtemps.
Sa ne m'étonne pas que d'autres personnes s'intéressent à Mikilson. Ce type détient l'un des plus gros secrets de l'histoire du sport automobile et si il parle... ce sera la chute de beaucoup de personnes. J'en viens même à me demander si sont accident n'était pas du voulu, après tout mon père et Michael on été victime de la même chose alors pourquoi pas lui, vu qu'il commence à déranger. Dans tout les cas il faut que j'arrive à mes fins avant eux ! Sinon ce sera fini...
Une boule de nervosité se forme dans mon ventre et me crée des doutes et des incertitudes que j'avais réussi à canaliser avant mon arriver. Le bruit de nos pas résonne parmi les autres. J'observe les gens que nous croisons au fur et à mesure de notre avancer, et la seule chose que je retiens c'est des gens qui marchent en pilotage automatique sans âmes, ni émotion.. Comment l'être humain peut en arriver là ? Les pleurs d'un enfant attirèrent mon attention un peu plus loin, mon cœur se serra et des flashbacks envahissent mon cerveau...
***
- ON EST ENTRAIN DE LE PERDRE...
Les médecins et infirmier s'affaire à essayer de réanimer ce corps sans vie... Des centaines de câbles recouvrent son torse et les perfusions de sang envahissent la pièce... Personne n'à remarquer ma présence dans l'engouement et je regarde mon monde s'écrouler sans comprendre ce qui se passe, effrayer.
- PASSER-MOI LE DÉFIBRILATEUR !
Le monsieur habiller en vert met des drôles de chose métallique sur mon père. Que lui fait-il ?
- Chargé à 300 !
Le torse de mon père se soulève mais le bip bizarre reste constant...
- 400 !
Toujours rien...
- 500 !
Un bip... deux bip... il vie... papa est vivant !
Prise d'un sursaut de joie je fonce vers mon père en écartant le personnelle médicale mais quand j'arrivais à sa hauteur un son et une seule image restera. Le bip régulier chanta une seule note.... et son visage est toujours endormi brisant mes espoirs...
- ON LE PERD !
- SORTER MOI CETTE GAMINE D'ICI. Dit l'un des médecins.
Un infirmier me saisit et me sort de force de la chambre... je me laisse faire, je n'ai plus de force... Je me laisse tomber sur le sol sous le regard triste de cet infirmier et regarde un point fixe sur le carrelage blanc user...
- SENHNINNA !
Je ne prête pas attention à la personne qui me prend dans ces bras et rêve que d'une chose...me réveiller.
- Oh...ma chérie... sa va aller... sa va aller...
Je ne répondis pas à ce qui ressemble être la voix d'Alain et reste immobile. Quand la porte de la chambre s'entre-ouvrit pour laisser passer l'un des infirmiers avec une énième poche de sang, j'entendis juste une phrase.
- C'est fini...
Et là je compris que c'était vraiment le début de la fin.
- Il est partie... papa est partie...
- Non... ne dit pas cela...
- Il est mort...
Je ferme les yeux sentant une chaleur disparaître de mon âmes... le noir envahit tout l'espace autour de moi et un froid glacial me picota le visage... à ce moment là mon monde avait disparue..
Et à jamais...
***
Le bruit des porte de l'ascenseur me sorte de mes penser. Fabio me regarde inquiet mais je lui fais signe d'entrer et de ne pas poser de question. J'appuie sur le numéro 5 et me dépêche de cliquer sur le bouton de fermetures des portes, pour être sur que personne ne vienne nous déranger. Je me colle contre les parois du fond et regarde les chiffres des étages défiler lentement...
- Je suis là... n'oublie pas... me dit Fabio en s'approchant de moi.
- Je sais... mais même-ci tu es là, je serai à jamais seule dans cette bataille.
Fabio baisse la tête sachant que j'ai raison la dessus.
- J'aimerai... tellement faire plus Célina...
- Tu en as fait bien assez... maintenant c'est entre lui et moi.
Je tire Fabio part le bras et le rapproche plus près de moi.
- Je t'aime... lui dis je en le regardant droit dans les yeux.
- Moi aussi...
Il pose ses lèvres sur les miennes et nous nous embrassons avec le désespoir de ce perdre l'un l'autres... Car nous savons tout les deux que ce genre de rencontre peut vous changer à jamais...
Les porte de l'ascenseur s'ouvre, indiquant notre arriver... je me détache doucement de Fabio et regarde par delà les portes... sa à l'air si froid. Je prends sa main et nous sortons de cette cage métallique. Comme dans un vieux souvenir, le carrelage blanc user recouvre le couloir lui donnant un air de désolation. Je m'approche du panneau en face de moi indiquant les numéros de chambre... Après m'être situé sur le plan, je remarque qu'on est qu'a quelques pas du numéro 14...
C'est le moment.. Je peux plus faire marche arrière.
J'avance avec Fabio vers le fond du couloir. Nos pas résonnent et je sens le carrelage grincer sous mes semelles. Arriver devant le numéro 14, mon cœur s'emballe et ma respiration s'accélère.. Je prends mon dernier courage et demande à Fabio une faveur..
- Reste dehors s'il te plait...
- Quoi ? Non je viens avec toi..
- S'il te plait Fabio... je veux être seule... dis-je sans le regarder.
- Mais...
- Si tu m'aime... laisse moi.
Résigner et apeuré Fabio n'eu d'autres choix que de respecter ma demande...
- Je resterai derrière la porte au cas où...
- Merci...
Je pose ma main sur la poignée, mais juste avant de l'actionner Fabio saisit mon visage et m'embrasse une dernière fois... Il retira doucement ces lèvres des miennes avec les yeux humides, et c'est à ce moment que je décide d'ouvrir la porte en lui souriant une toute dernière fois....
On y est...
Vous tous avant le prochain chapitre ! 😂😂😂