"La résolution m'épouvante, l''irrésolution me pèse, l'avenir m'inquiète, le présent me fait bailler."
-Henri-Frédéric Amiel
Au moment de la discution entre Elisa et Marie.
Point de vue de Betty
Alexandra: Bon, il faut que l'on retrouve Harry et de ce fait rejoindre les autres.
Cécile et moi acquiescions et avant même d'esquisser un mouvement, nous vîmes passer devant nous Louis et Zayn.
Zayn: Bordel, mais où est-ce qu'elle a pu passer ?
Louis: Je savais que l'on aurait pas dû la confier à Harry...
Alexandra s'élanca et saisit le bras de Zayn. Il se retourna brusquement et se dégagea d'un geste brusque.
Zayn: Qu'est ce que tu me veux toi? Tu vois pas que je suis pressé ?
Alexandra: C'est Marie que vous cherchez ?
Louis et Zayn se regardèrent d'un air suscipicieux.
Louis: Effectivement. Est-ce que tu l'as vue ?
Cécile et moi nous avancèrent pour nous poster aux côtés de notre amie.
Cécile : Elle... Elle est avec notre amie Elisa. Il... Il faudrait que nous vous parlions.
Zayn: Nous parlez ? De quoi ?
Moi: Avant toute autre chose, vous êtes bien au courant ? De... La situation de Marie ?
Louis: Qui êtes-vous ? Et qu'est ce que vous savez au juste ?
Alexandra: Je préfère tout vous raconter quand il y aura tout le monde.
Louis et Zayn échangèrent un regard.
Zayn: Allez dans le jardin. Je préviens les autres et j'arrive.
Nous hochâmes toutes les trois la tête et partîment en compagnie de Louis en direction du jardin. Nous nous installâmes dans un coin isolé et caché du manoir. Nous patientâmes environ cinq minutes sous le regard curieux mais prudent de Louis. Une tension, légère mais présente, régnait dans l'air.
Louis soupira longuement.
Louis: Comment vous appelez-vous ?
Alexandra: Moi, je m'appelle Alexandra. La rousse se prénomme Cécile et la blonde Betty.
Nous vîmes Zayn arriver avec Niall, Liam et Harry. Ils avaient tout les trois l'air d'avoir couru un marathon. Normal, ils cherchaient Marie espèce de débile.
Zayn: Bon, maintenant que nous sommes tous là, vous allez enfin vous décider à nous dire ce que vous vouliez nous dire ?
Alexandra: Nous sommes au courant. Pour Marie. Et sa situation.
Louis: Comment? Depuis que nous sommes là, je ne vous ai jamais vu lui adresser la parole.
Je baissai la tête. C'est vrai. Nous étions au courant. Et nous ne lui avons pas montré le moindre signe de soutien jusqu'à cet après-midi.
Alexandra: Elisa, notre amie a aussi subi des violences de la part de la directrice.
Niall et Harry lachèrent des hoquets de surprise.
Liam: Pardon ? Marie... Marie n'est pas la seule ?
Cécile : Pour moi, elle est en tout cas celle qui subit de plus. Elisa s'est faite frapper car elle a vu quelque chose qu'elle n'aurait sans doute pas du voir.
Je retenais du mieux que je pouvais mes larmes. Reparler de cet événement me remettais les images en tête. Je revoyais ce foutu couloir. Je revoyais le sang, l'horreur et la douleur dessinés sur le visage d'Elisa. Son soulagement quand elle m'a vu. Et je la revois tomber devant moi. Malgré moi, des gouttes d'eau commencèrent à rouler sur mes joues.
Niall: Excuse moi... Est-ce que tout va bien ?
Sa main se posa sur mon épaule. A ses mots, j'explosais en sanglots. Harry s'avança vers moi et me pris dans ses bras.
Zayn: Qu'est-ce qu'elle a ?
Alexandra: C'est... C'est elle qui a trouvé Elisa en première juste après... Juste après que...
Louis : Juste après que la directrice l'ai frappée ?
Alexandra baissa la tête.
Cécile : C'est ça...
Liam: Ça ne peut plus durer. Il faut que ça s'arrête. J'appelle la police.
Il dégaina son téléphone mais Alexandra lui prit son poignet et l'arrêta dans sa démarche.
Alexandra: Il faut d'abord que l'on soit certain que c'est bien ce que veulent Elisa et Marie. Et aussi qu'il n'y a pas eu d'autres victimes. Plus on aura de victimes, plus la sentence pourra être sévère.
Louis: Ce n'est pas le rôle de la police justement d'enquêter ?
Alexandra : Si, mais...
Liam: Je suis d'accord sur le fait qu'il nous faut le consentement de Marie et d'Elisa. Mais au moment où elle diront oui, il faudra laisser faire la police. C'est leur métier. Ils sauront mieux faire que nous.
Zayn: Mais comptez sur nous. Nous ferons tout ce qui sera en notre pouvoir pour vous aider.
Alexandra et Cécile : Merci beaucoup !
Pendant ce temps, j'étais toujours dans les bras d'Harry qui essayait de me réconforter. Il me chuchotait des mots rassurants à l'oreille et faisait des cercles de ses doigts sur mon dos. Mes larmes se sechèrent progressivement. Je me décollai de lui et lui fit un petit sourire.
Moi: Merci, merci beaucoup.
Harry: Ce n'est rien. Ça va mieux ?
Moi: Oui, beaucoup mieux.
Nous nous retournâmes vers les autres.
Niall: Bon, je propose de rejoindre Marie et Elisa.
Cécile : Elles doivent être dans la chambre d'Elisa.
Harry: Alors allons-y.
Nous rentrâmes dans le manoir et grimpâmes les escaliers, en direction de la chambre d'Elisa. Alexandra rentra directement dans la chambre, sans prendre la peine de frapper à la porte.
Alexandra: Hey, Elisa! C'est... Nous...
Elle referma brusquement la porte.
Point de vue : Marie
Moi: Euh... C'était ? Alexandra ?
Elisa: Désolée! Elle a tendance à ne jamais frapper avant d'entrer. Habille toi, vite. Je reviens.
Elisa sortit de la chambre sous mon regard stupéfait. Qu'est ce qu'il venait de se passer là ?
Point de vue Elisa
Je sortis en vitesse de la chambre avant de me stopper brusquement devant cinq regards meurtriers.
Louis : Je peux savoir ce que vous faisiez dans cette chambre ?
Interdite, je le regardai sans vraiment savoir comment interpréter sa question.
Moi: Euh... Quoi ?
Zayn: Je pense que ce qu'il veut savoir c'est ce que faisait Marie à moitié nue dans ta chambre.
Je rougis brusquement devinant sans peine le cheminement de leurs pensées. Je fusillais Alex du regard avant de me mettre à bafouiller stupidement devant de grandes stars.
Moi: Ce... Ce n'est pas du tout ce que vous croyez ! On... On ne faisait pas du tout ce que vous pensez !
Harry: Ah bon? Et que penses-tu que nous pensons ?
Moi: Euh... Que nous faisions des choses... Enfin... Pas très... Pas très catholiques.
A ce moment là, je me posais sincèrement la question si il était possible de mourir de honte. Parce que si c'était le cas, je n'en étais pas très loin.
Liam: Bon, arrêtons de torturer cette pauvre enfant et rentrons. Marie a dû terminer de s'habiller.
Après ces paroles pleines de sagesse (honnêtement, je remerciai Liam de tout mon cœur), nous rentrâmes dans la chambre, en prenant le soin de toquer cette fois ci.