Précédemment dans Dilemme! Que Faire?
Après que Clauvice soit venu au lieu dicté par sa sœur ils ont sur le champ commencé la petite réunion de famille qui les a amené, Malick Seck leur père les a fait savoir qu'ils ont une valeur de cent millions qu'il garde pour eux laissé par leur défunte mère. Les enfants avaient du mal à y croire mais leur père les a tout expliqué avant de les partager la somme pour que Ndack et Clauvice puissent régler des problèmes financiers concernant leurs projets. Ainsi l'aîné s'est mis à se confier de son mal de cœur, le fait qu'il va bientôt perdre son premier amour qu'il avait du mal à trouver, puis son père et ses frères lui ont bien consolé en lui donnant des conseils afin qu'il ne se sente pas seul.
*Keinn geunoul nitt kouy samm kolerë akk demb, yalla dfaa beugg kouy doxx mbok diko defar biss bou neik*
PDV de L'auteur:
Père Malick: Assalamou-Aleykoum la famille, comment allez-vous? fit-il en entrant dans la demeure des Seck suivi de son fils Sidy.
Père Saliou: Maleykoum Salam waa rahmatoullah.
Père Malick: Comment va la famille? J'espère tout le monde va bien?
Père Saliou: Alhamdoulilah tout le monde va bien Seck mon ami, comment va ta famille aussi?
Père Malick: Ils vont tous bien al-hamdoulillah aussi.
Maman Astou: Haa ki dou sama Papay goroo bi, yeiksileinn akk djam Seck, dit-elle sortant de sa chambre.
(Ce n'est pas le père de ma belle-fille lui, bienvenue à vous).
Père Malick: Oui c'est moi depuis le mariage on ne s'est pas revu.
Je vous présente mon troisième enfant Mame Sidy Seck.
Sidy: Bonjour Tonton, bonjour Tata.
Père Saliou: Haa donc c'est toi Sidy, t'es un homme à ce que je vois. Mettez-vous à l'aise tu es chez toi, prenez place s'il vous plaît.
Père Malick: Merci c'est gentil.
Père Saliou: Haa tayy mom amnaa gann nak, dit-il enthousiaste.
(Aujourd'hui j'ai vraiment de la visite).
Père Malick: Oui tu vois, j'étais seul à la maison à ne rien et je me suis dit pourquoi ne pas venir te rendre visite et discuter avec toi? sourit-il.
Père Saliou: Tu as bien fait, tu vois je m'ennuyais même les filles sont allées au lycée du coup je suis seul.
Maman Astou: Prenez-en, dit-elle en leur servant de l'eau fraîche.
Père Malick: Merci beaucoup Madame Sakho c'est gentille, dit-il en prenant un verre d'eau.
De l'hospitalité totale, voilà ce qu'ils ont eu de la part des Sakho même s'ils n'ont pas grand choses à leur offrir.
Malgré le peu qu'ils ont ils n'hésitent à le partager avec les gens qui les entourent, ils étaient enthousiastes en recevant de la visite.
Père Saliou était content de recevoir son ami de longue date chez lui de plus accompagné d'un de ses fils.
Après les avoir servi de l'eau, Maman Astou est retournée dans la cuisine en préparant le repas de la journée laissant les hommes discuter.
Père Saliou: Hey mon fils je sais que tu ne me connais mais je suis un très bon ami à ta Maman.
Sidy: C'est ce que m'a dit Papa en route, vous l'avez connue pendant combien de temps Tonton?
Père Saliou: Tu peux me tutoyer! Je dirais que ta mère et moi, on s'est connu depuis notre enfance vu qu'on habitait ensemble et qu'on a grandi ensemble.
Sidy: Donc j'en déduis vous étiez très proche.
Père Saliou: Oui je confirme on était très proche, il arrivait même que des gens disent qu'on sortait ensemble tellement qu'on était tout le temps l'un prêt de l'autre.
Sidy: Te souviens-tu de son visage jusqu'à maintenant?
Père Saliou: Je ne permettrai jamais d'oublier un si joli visage comme le sien, sourit-il. C'était une bonne amie et une femme avec le cœur sur la main, on a aussi fait nos études ensemble jusqu'à l'obtention de nos baccalauréat.
Sidy: J'aurai voulu plus l'a connaître comme vous.
Père Saliou: Ce fût un plaisir de faire partie de sa vie en tout cas même si j'aurai voulu aussi l'a revoir.
Père Malick: Tu vois c'est pourquoi je préfère ne pas trop parler de leur mère devant eux, sinon je risque de recevoir des tonnes des questions de leurs parts, sourit-il.
Père Saliou: C'est normal, ils ne l'ont pas trop connu comme nous malheureusement.
Père Malick: Où parfois ils me forcent à parler de leur mère et à la fin ils ont l'air triste.
Père Saliou: Il faut beaucoup faire de récitals Coran pour elle et aller se recueillir souvent sur sa tombe.
Père Malick: Pour cela ne t'inquiètes surtout pas, on le fait chaque semaine et ils peuvent en témoigner.
Sidy: Je confirme Tonton c'est difficile mais on essaie de surmonter ensemble.
Père Saliou: Haa c'est bien alhamdoulilah d'ailleurs il faut que vous m'amenez au cimetière afin j'aille me recueille près d'elle.
Père Malick: Quand tu veux inch'Allah, je vais t'y amener personnellement.
Père Saliou: Merci Malick, filston sache aussi que vous avez aussi de la chance d'avoir un bon père.
Sidy: Tonton je vous appuie à 100% c'est vrai qu'on a vécu juste avec lui mais on ne l'a jamais regretté, depuis que je suis Sidy je n'ai pas encore vu un homme comme lui. Inch'Allah lorsque j'aurai ma famille je voudrais être comme lui et j'en suis sûr que dans ce cas mes enfants seront aussi fier de moi tel que nous le sommes mes frères et moi. On ne pouvait pas espérer mieux que lui franchement.
Père Malick: Ça fait chaud au cœur de t'entendre dire cela, merci.
Père Saliou: Je ne peux que m'en réjouir, ça prouve qu'il est toujours le même. Est-ce que vous savez que votre père était jaloux endurci? rit-il.
Père Malick: Ohoho pas de mauvais souvenirs devant mes enfants, rit-il aussi à son tour.
Sidy: Quoi? Mais non il ne m'a rien dit raconte-moi Tonton, sourit-il.
Père Saliou: On s'est une fois battu juste parcequ'il pensait que j'étais amoureux de ta mère.
Sidy: Papa? T'as réellement fais ça? Avec son meilleur ami? se moque t-il.
Père Malick: Par hasard tu n'avais pas décidé d'aller voir ta copine? Allez maintenant je te libére vas-y.
Sidy: J'ai annulé à la dernière minute, je préfère discuter avec Tonton Saliou, se marre t-il sachant que son père veut protéger son image.
Père Malick: Rien n'est annulé, allez lève-toi je te rejoins là-bas pour faire la connaissance de la famille de Ndélla.
Sidy: Tu ne veux pas que Tonton m'en dises plus c'est ça, sourit-il.
Allez à tout à l'heure je vais chez Ndélla.
Père Saliou: Ah bon tu connais Ndélla?
Père Malick: C'est sa copine.
Sidy: Il a lâché le morceau, allez à plus tard.
Père Saliou: Sa copine tu dis? Que le monde est petit waouh.
Père Malick: Je ne te le fais pas dire en tout cas! Qui aurait cru qu'on allait se revoir encore.
Père Saliou: Mais sache que c'est une bonne fille cette Ndélla. Très polie et bien éduquée comme pas possible, on ne l'entend jamais sur des histoires, juste les études sont sa priorité.
Père Malick: Elle est une fois venue passer la journée à la maison en compagnie de Mouha mais j'ai pu constater qu'elle est correcte.
Père Saliou: Pour cela je confirme, Malick ça fait presque trente bonnes année qu'on ne s'est pas vu, qu'est-ce que t'es devenu maintenant.
Père Malick: Haa tu sais la vie peut être cruelle quand elle veut. En trente ans trop de choses se sont passés, des bonnes que des mauvaises.
Père Saliou: Je peux le témoigner.
Père Malick: Juste après ton départ Samira et moi on s'est marié devant Dieu et devant les hommes mais cinq mois plus tard Samira, trois de mes amis et moi on a eu un accident qui a failli nous coûter la vie alors qu'elle était enceinte de notre fils aîné. C'était une dure épreuve à passer pour nous tous surtout moi vu que c'est moi qui conduisais, malheureusement un de nos amis y avait laissé sa vie et je ne pouvais pas me pardonner celà, je me disais dans cesse que c'était à cause de moi qu'il était mort et depuis lors je ne conduis plus de voiture presque je le fais très rarement, ça nous a fallu des mois avant de retrouver notre vie d'avant mais après la naissance de notre fils aîné je lui ai donné le prénom de mon ami mort dans l'accident.
Père Saliou: Clauvice, c'est ça?
Père Malick: Oui c'est le prénom de notre premier fils.
Père Saliou: Je suis vraiment désolé pour votre ami, qu'il repose en paix.
Père Malick: Amine, que Dieu t'entend. Pendant ce temps on avait déjà commencé la procédure de créer notre propre entreprise et par la grâce de Dieu des mois plus tard on avait réalisé notre rêve. Puis cinq ans plus tard on a eu Ndack puis Sidy et enfin Cheikh notre cadet. C'était pendant le jour de l'accouchement qu'elle avait perdu la vie.
Père Saliou: Allahou Akbar ya'Allah reik moh sagn lih.
Père Malick: En donnant la vie elle avait perdu la sienne, t'imagines le malheur qui venait de s'abattre sur moi en apprenant que j'avais perdu l'amour de ma vie. C'était l'un des plus mauvais jour de ma vie, heureusement que mon cadet refuse de fêter son anniversaire, et que c'était le 29 février ça vient rarement sinon je ne pourrai pas supporter.
Père Saliou: J'imagine tout ce que tu traverses, je suis désolé.
Père Malick: Devant mes enfants je me montre comme l'homme le plus heureux au monde en voulant leur donnant du courage mais une fois que je suis seul je me mets à beugler comme un enfant tellement que la douleur est toujours présente comme jamais.
Père Saliou: Celà peut être dure mais n'oublie jamais d'endurer. Olof Ndiaye neinaa "Lou meiti diam layy dall teiksi loh mougn mou djeix". Dans l'islam, la douleur est une épreuve de la foi mais elle n'est pas la sanction d'une faute et Allah donne les moyens de la combattre par la prière. Il y a donc deux temps successifs chez le musulman face à la douleur : premier temps, l'endurance la patience et la prière.
Père Malick: Ce sont mes enfants ma force, ils me donnent de vivre sans le savoir. Je les aime plus que tout et au même pays d'égalité, je respecte plus leur vie que la mienne, je n'accepterai jamais qu'on leur fasse du mal.
Al-hamdoulillah je les ai tous bien éduqué et j'ai fait en sorte qu'il maîtrise le Coran comme il se doit.
Père Saliou: Je vois que tu es un Papa poule, sourit-il.
Père Malick: Oui j'avoue. Maintenant j'ai mon propre entreprise que je partage avec mes deux amis qui restent de l'accident, Ndack y travaille actuellement. Pour ce qui concerne mon fils aîné il a terminé ses études depuis longtemps et entretien maintenant ses deux restaurants en ville, Sidy va bientôt terminer ses études d'ici quelques mois et pour ce qui concerne le dernier il est au lycée.
Père Saliou: Tu t'es bien occupé d'eux mashallah, un exemple pour beaucoup de personnes.
Père Malick: Je me suis marié avec une cousine aussi neuf ans après la mort de Samira, au début je ne l'aimais pas mais je voyais qu'elle s'occupait bien de mes enfants et eux en retour l'aimaient parce que je l'avais fait venir à Dakar pour prendre soin de mes enfants mais à un moment donné des oncles me demandaient de l'a marié et comme que j'avais refusé par la suite ils voulaient l'amener au village et mes enfants en souffraient beaucoup c'est pourquoi j'ai fini par accepter le mariage.
Père Saliou: À t'entendre je sais qu'elle est gentille et une bonne mère pour tes enfants mais la question que je me pose: est-ce que tu l'aimes?
Père Malick: Je sais que tu allais venir par là, sourit-il.
Oui je l'aime bien mais pas comme j'aime Samira vraiment, on n'aime qu'une seule fois dans la vie.
Père Saliou: L'essentiel en est que tu ressens quelques choses pour elle, le reste n'a pas trop d'importance.
Père Malick: Assez parlé de moi, toi qu'est-ce t'es devenu?
Père Saliou: Pas grand-chose comme tu peux le voir mais alhamdoulilah comme je suis toujours en vie, de plus en détaillant je vais finir par t'ennuyer.
Père Malick: Tu sais j'ai tout mon temps, je n'écoute que toi.
Père Saliou: Tu connaissais ma situation, j'avais très tôt perdu mes parents et comme que j'étais le fils aîné je me devais réagir afin de mettre dans une situation plus confortable mes frères et sœurs. J'ai fait toutes sortes de travail sur terre et je n'arrivais pas à gagner beaucoup d'argent. Il m'arrivait même de penser à prendre la pirogue pour aller en mer mais je n'ai jamais eu le courage, par la suite j'étais parti dans l'armée, c'est pourquoi je vous ai perdu de vue. Deux ans dans l'armée je suis devenu handicapé à mon plus grand malheur, moi qui devais secourir ma famille je ne pouvais plus grand-chose et on m'avait rapatrié n'empêche que l'état prenait soin de moi mais ça n'a duré que cinq mois et depuis lors je suis comme ça. Après ce qui m'est arrivé je pensais que mon amour d'enfance ne voudrait plus de moi mais à ma plus grande surprise elle avait tenue qu'on se marie le plus rapidement possible, je ne peux pas l'a payée pour tout ce qu'elle a fait pour moi. Il arrive qu'on reste des jours sans accomplir les trois repas de la journée mais elle est toujours près de moi et pour ça je lui vaudrai ma vie.
Père Malick: Mashallah, une femme exemplaire et rare à trouver en ce moment.
Père Saliou: C'est juste qu'elle est un peu compliquée.
Père Malick: Comme toutes les femmes d'ailleurs, rit-il en contaminant son ami.
Père Saliou: J'ai quatre enfants comme toi, Mouha mon aîné, Kader le second et enfin les jumelles.
Père Malick: Des jumelles tu dis? Comment s'appellent telles?
Père Saliou: Elles se nomment Noura et Nadoura, de vrais pestes ces deux avec des caprices en a plus finir. Haa vraiment ça m'avait manqué, voir une connaissance de longue date et discuter avec lui.
Père Malick: En tout cas j'ai hâte de les rencontrer. Pour tes jambes il n'y a pas grand-chose à faire afin que tu re-marches à nouveau?
Père Saliou: Non malheureusement mais juste des pommades pour qu'ils ne font pas mal.
Père Malick: Un ami de mon aîné est un docteur et il a sa propre clinique, je t'amènerai chez lui et à partir d'aujourd'hui il sera ton docteur.
Père Saliou: Tu sais c'est vrai qu'on s'est connu il y'a longtemps mais je ne veux pas te déranger avec mes propres problèmes.
Père Malick: Ne te fatigue surtout pas parce que je ne te demande pas ton avis, tu es plus qu'une connaissance pour moi. Prends cette enveloppe il y'a deux cents milles francs dedans, je reviendrai te prendre t'amener chez le docteur et au cimetière en même temps. Je te le demande au nom d'Allah SWT ne me remercie pas.
Père Saliou: Dis-donc tu ne changeras jamais, un vrai tête de nulle toi, sourit-il.
Père Malick: Allez je te laisse maintenant ce fût un plaisir de te revoir mon cher ami.
Père Saliou: Tu vas où comme ça, je pensais que tu allais passer la journée.
Père Malick: Tu sais j'avais pris aussi la décision de rejoindre mon fils chez sa copine afin de rencontrer sa famille.
Père Saliou: C'est une bonne chose ça, allez à la prochaine inch'Allah.
Père Malick: Passez une bonne journée.
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À BIENTÔT.