D’un pas non rassuré, je marche vers l’autel ou des milliers de personnes pleurent une légende partie trop tôt. J’observe le cercueil de mon père recouvert du drapeau brésilien en me demandant si c’est bien réelle se que je vois. Ma tante Viviane suivit de mes grands parents s’avance près de celui-ci et entame une prière sous les regards embués de toute la salle… quand à moi je me suis caché à l’abri des regards au coin de l’église. Je ne comprends pas se qui ce passe…
Pourquoi le monde s’est arrêter ? Pourquoi je sens un grand vide dans mon cœur ? Et… Pourquoi je me sens… abandonner… ?
- Tu m’avais dit que tu reviendrais papa… tu me l’avais promis…
Des larmes coulent le long de mes joues, je serre les poings de colère. À ce moment précis, j’en veux à la terre entière, ainsi qu’à mon père d’être parti et de ne pas être resté près de moi ! Pourquoi ils me l’ont pris, pourquoi ?! C’est parce que je n’ai pas été assez gentil ? Suis-je quelqu’un de mauvais ?
Je senti une main sur mon épaule, mais je ne réagis pas… c’est que quand la personne me dit quelques choses que je décide enfin d’y faire attention.
- C’est quoi ton rêve ? dit l’inconnu
- Hein ?
- Ton rêve. C’est quoi ?
- Je… être pilotes de Formule 1.
- Tu sais qui est dans ce cercueil ?
- Bien sur que oui ! dis je sans comprendre la nature réelle de sa question.
- Tu veux vraiment finir comme ton père ?
Je regard mon père les yeux irriter d’avoir trop pleuré.
- Si j’étais toi petite, je prendrai un autre chemin.
- Pourquoi ?
- Ne suis pas les traces d’un monstre.
Je regarde l’homme dans le blanc des yeux choquer par ces paroles. Prise d’une crise de rage je lui fous des coups de poing dans le ventre avec toute la haine que je pouvais avoir.
- C’EST VOUS LE MONSTRE ! C’EST VOUS LE MONSTRE ! dis-je ne continuant de le frapper.
- SENNHINA ! Dit Alain en arrivant.
Mon parrain me pris dans ses bras, bloquant les coups que je voulais donnait à cet enfoirés. Je cri de rage et me débat de l’emprise d’Alain, mais ma famille s’en mêle et je me retrouve maintenant piéger à rester emprisonner.
L’homme au regard acérer, à un léger sourire au coin des lèvres signe qu’il se sentait triomphant de la situation.
- Aller vous en ! dit ma grand-mère qui tente de me calmer.
- Votre petite fille doit comprendre qui était son père !
- Dégage d’ici Mikilson ! dit Alain en colère.
- Très bien je m’en vais… mais tu sais que j’ai raison Prost. Tu le sais…
Mikilson s’en va les mains dans les poches sous les regards de haine de mes proches…
- Sennhnina calme toi ! Il est parti !
- JE VEUX PAPA ! PAPA…
- Sort là d’ici Alain… dit ma grand-mère au bord des larmes…
Alain me soulève et me porte vers l’arrière de l’église. Je m’agrippe fort autour de ses épaules et pleure de rage mouillant sa veste de mes larmes d’enfant…
- Alain…
- Je suis là ma chérie… je ne te lâcherai pas. Dit il me serrant plus fort.
Au loin le cercueil de mon père disparu de mon champ vision ne laissant plus aucun espoir de le revoir un jour vivant.
***
Ouvrant difficilement les yeux, je senti mon lit vibrer comme si il y avait un tremblement de terre. Je me redresse tant bien que mal et cherche l’origine de ce tremblement étrange...
- Maurice ! Ronfle moins fort !
Mais quand je me rendis compte que mon chien ne dormait pas, j’ai du réactiver mon cerveau pour comprendre se qui se passait. C’est après avoir capté que la vibration venait de sous mes fesses que je compris instantanément la source du problème…
- Désoler Maurice ! Je t’ai accusé à tord !
Je retire mon téléphone de ma poche arrière et décroche immédiatement.
- Allo… dis-je la voix fatigué.
- Je sais où est Mikilson.
- Mick ?! Mais t’étais passé où putain !
- J’ai cherché encore et encore… et je l’ai enfin trouvé ce connard. Dit-il sur ton cynique.
- Arrête tes conneries maintenant et laisse tomber !
- Je ne vais pas laisser cet enfoirer s’en tirer comme ça ! Si tu veux venir cet maintenant ou jamais !
- Attend quoi ? Je ne comprends pas… t’es où là ?
- Je suis en bas de chez toi, garer un peu plus loin…
- Pourquoi venir me chercher, alors qu’au final t’était bien parti pour le faire tout seul ?
Mick marqua un moment de silence. La tension se fait de plus en plus ressentir et mon cœur battais la chamade tellement cette situation est devenu oppressante.
- Parce qu’il ne s’agit pas que de moi Célina… il s’agit de nous. On est tout les deux plongé dans cet enfer qu’est notre vie depuis la disparition de nos parents.
Je ferme les yeux refusant à moitié d’admettre se qu’il vient de dire. Mais je sais qu’il a raison sur se point sauf… que moi j’ai réussi à avancer un petit peu mais que lui à fait 10 pas en arrière. D’une certaine manière c’est ma faute… je n’aurai pas du lui dire à propos de Mikilson et si il se retrouve derrière moi sans personne, j’en suis en parti responsable.
Je ne peux pas l’abandonner aussi…
- J’arrive.
- Ok… je t’attends.
Je raccroche et reste quelques secondes à fixer l’écran de mon téléphone, avant qu’il ne s’éteigne. Je caresse la tête de mon chien et me demande comment tout cela va finir…
- J’ai peur Maurice… dis-je dans un chuchotement.
Je prends mon chien dans mes bras et le serre contre moi.
Ma respiration s’accélère et je commence à perdre un peu mon sang froid, mais quand je repris mes esprit je réalise que je ne sais absolument pas comment je vais faire pour sortir de la villa sans que Lewis et Fabio me repère…
À vu ainsi je dirais que c’est quitte ou double.
Soit je passe par la fenêtre de ma chambre et je m’invente une âme de cascadeuse en priant de ne pas mourir bêtement d’une chute.
Ou alors je passe par la voix traditionnelle en Ninja en priant de ne pas me faire choper.
Je me lève de mon lit et m’avance près de la fenêtre pour me faire une idée de la hauteur. Quand j’arrive à celle-ci je l’ouvre et une légère brise d’été balaie mes angoisse l’espace d’une seconde. Je me penche et observe la distance entre moi et le sol.
Il doit y avoir au moins 10 bon mètres… c’est trop risquer à moins que…
Je me penche plus en avant et constate qu’un peu plus loin, où il y la fenêtre de ma salle de bain, une petite plateforme un peu plus bas pourrais réduire ma chute de moitié.
Sa peut couper ma chute en deux… je peux essayer au pire je mourrais avant le pire.
Déterminer comme jamais je prends mon portable et enfile ma veste en jeans à la hâte. Dans une petite boite cacher sous mon lit, je prends le petit canif que ma grand-mère ma offert pour comme elle le dit « au cas où si il y a des pervers dans les parages » et le range dans la poche de ma veste.
J’embrasse Maurice sur la tête et lui dit un adieu qui j’espère ne sera pas définitif.
- Prends soins des garçons en mon absence ma boulette… je t’aime.
Aller il est temps…
Je rentre dans ma salle de bain et manque de glissée à cause d’un pull que j’ai oublié de ramasser.
Seigneur si vous me protéger je jure de ne plus foutre le bordel…
Je m’approche vers ma pseudo sorti et réalise que si Fabio ou Lewis se rende compte trop vite que j’ai disparu, sa ne va pas le faire. Alors pour faire diversion j’allume l’eau de la douche pour faire genre de rien et ouvre enfin la fenêtre.
Je passe une jambe puis l’autre me retrouvant assis sur le bord.
- Tu peux le faire… tu peux le faire…
J’inspire un grand coup et me jette du rebord atterrissant sans aucun soucis sur la plateforme d’en bas.
- Ben tu vois c’étais pas si dure. Maintenant reste plus que la dernière chute mortelle et on est bon !
Je regarde ce qu’il reste à descendre et estime environ 6 bon mètres de distance, mais par chance il y a un buisson qui peut réduire l’impacte de ma chute.
Tu te crois trop dans un film Célina… c’est presque trop facile.
Cette fois-ci je retiens mon souffle et ferme les yeux avant de sauter dans le vide. La chute me semble interminable mais quand je senti les branches du buisson m’égratigner légèrement le visage je compris que j’étais vivante !
- Plan de fin carrière, cascadeuse professionnel ! dis-je satisfaite de ma performance.
Je sors de celui-ci difficilement et frotte mes vêtements en râlant d’avoir déchiré mon jeans au niveau du genou... Le coter positif c’est que les jeans trouer son toujours à la mode. #mode buisson !
Après m’être assuré que je n’avais rien de casser je longe le mur comme un ninja. Mais je fus stoppé dans mon élan par le son d’une grande discussion entre Fabio et Lewis. Tout doucement je m’approche de la fenêtre entre ouverte et écoute la conversation.
- J’ai peur qu’après cette histoire Célina ne sera plus que l’ombre d’elle-même. Dit Lewis inquiet.
- Elle l’aurait déjà été non ?
- Tu ne l'a jamais vue au plus bas Fabio. Il y a 5 ans d’ici Célina étais… vraiment dans le fond. Sa ne fait pas encore 107 ans qu’elle à enfin remonter la pente.
- Elle est plus forte qu’elle en l’air Lewis. Et puis elle n’est plus seule maintenant…
- J’espère que ta raison…
- Tu là sous-estime trop. Moi je sais qu’elle en est capable, d’ailleurs elle te la prouver plus d’une fois. Seulement ton côté grand frère protecteur refuse de l’admettre…
- Surement… dis Lewis en expirant de fatalité.
- Je vais aller voir si elle va bien…
Merde…
- Non laisse là encore un peu. Je la connais, elle reviendra la première.
Sa c’est ce qu’on va voir enfoirer !
- Pas sure, elle à l’air déterminer à te faire la tronche !
- Depuis le nombre d’année qu’on se connait, on n’a jamais su se faire la tronche plus de 24h… mais bref changeons de sujet ! Alors c’est pour quand ta demande ?
- Bientôt j’espère, enfin si tout va bien…
Une demande ?
- Stresse pas vieux, tout va bien se passer… dit Lewis en fermant la fenêtre qui me provoqua une surdose d’adrénaline supplémentaire de me faire chopper.
C’est quoi cet histoire de demande ?! Faut que je me casse avant que ce soit trop tard !
Je prends mon courage à deux mains toujours perturber par ce que je viens d’entendre et me met à courir vers la sortie qui n’est plus qu’a quelques mètres.
Je passe le portail sans m’arrêter et atterri sur la rue, je regarde à gauche à droite à la recherche de Mick. Des appels de phares me signal la position de ce crétin, je fonce vers celui-ci et rentre dans l’Alfa Roméo.
La respiration saccadé de ma fuite, j’essaye de reprendre mon souffle tant bien que mal, mais Monsieur Tête de noeud à décider de jouer avec mes nerfs...
- Tant à mis du temps ! dis Mick nerveusement.
Nan mais je rêve ?!
Je me tourne vers lui, et en une fraction de secondes, je lui fou une claque magistral.
- Sa c’est pour avoir disparu enfoirer !
- Je l’ai mérité… dit il en se frottant la joue.
- Et pas qu’un peu !
Mick tourne la clé vraiment pas sur de lui. Il me regarde du coin de l’œil redoutant surement une deuxième claque.
- Désoler…
- T'en veux une deuxième ?! Dis-je agacée.
- Non non...
- Alors démarre pour qu’on en finissent avec ces conneries.
Se sentant coupable de la situation, Mick appuya sur la pédale d’accélération et quitte la rue doucement laissant une atmosphère glaciale autour de nous. Je regarde dans le rétro la villa s’éloigner en me disant que je n’ai même pas pu leurs dires au revoir…
C’est le front collé contre la vitre à regarder les lampadaires lumineux défiler que je me rendis compte que dans quelques heures tout sera peut-être fini… vivant ou mort.
J’espère que tu seras là papa…