Cursed

By allieklas

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Hayden est une jeune fille de 17 ans, belle tel un bouton de rose qui vient d'éclore. Mais la rose ne peut se... More

Nouveau départ
Bienvenue au Rosnake
Invitée ? Moi ?
L'appartement et les souvenirs
Retrouvailles
Que la fête commence
Enfin seule
Souvenir
Le calme de la pluie. Oh douce nostalgie.
Angel
Une étrange rencontre
Une rentrée ordinaire...ou presque
Je n'ai pas confiance
Les amants perdus
Rencontre nocturne
Seule dans la forêt. Où mène le portail ?
Une semaine
Deux semaines
Trois semaines
Quatre semaines
Le réveil
Entraînement avec Enzo
Le Curtis'
Un mois plus tard
Tout est étrange
J'ai confiance
Dangereuses flammes
Confidences à Lydia
Ensorcellement
Plus à l'appartement. En sécurité ?
Lettre de l'homme en noir
Ce qu'il reste
Conversation téléphonique avec Sam
Emménagement chez Dean
Travailler au Curtis' n'est pas chose facile avec Dean.
Seule...ou pas
Doux réveil
La boutique de Maddie
La surprise
Est-ce un adieu Enzo ?
Les cicatrices
La corneille
Cher X,
Coup de feu
Chez Hector
Le feu brûle
La clairière
Murmures d'une nuit
Enzo au chalet
Au pied du mur
Début de la chasse ?
Funestes contes
Il est parti
Son absence
Je garderai le secret
Transformée par le manque
L'équilibre chavire
Pantin détraqué
Prendre des nouvelles
Un plan pour amadouer Aslan
Conversation secrète
La fin de zombieland
Sombres nuages
Aslan et Kévin
Belle retrouvaille de famille
Éclipse de guérison
Chute brutale
Échapper à la réalité
Gâteau avec Enzo

Nouvelles flammes

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By allieklas

On s'éclipse au chalet en utilisant bien évidemment les dons de Dean. Je me précipite dans les bras d'Angel. Son odeur vanillée remplit mes poumons. Des larmes coulent sur le visage angélique de ma Choupette. Je les sèches de la même manière qu'elle sèche les miennes. On reste en long moment dans les bras l'un de l'autre.

Je m'en veux parce qu'elle ressent ma douleur tout comme moi je ressens la sienne. Si elle se sent mal, je le sens et inversement. Cela peut avoir des avantages et des inconvénients. Je ne sais pas comment faire pour retirer cette douleur, ce chagrin qu'elle ressent. Je suis impuissante face à de telles émotions.

Angel a dû penser que la prophétie s'était réalisée. Elle a cru qu'elle m'avait perdu pour toujours. Je lui baise le front en essayant de la rassurer. Dean a disparu on ne sait où dans la maison. Talia me prend dans ses bras et m'informe que Lydia viendra dans moins d'une heure puisqu'elle est sur la route. Lydia doit sûrement rentrer de l'université pour mettre autant de temps.

Je sors dehors aérer ma tête qui va sûrement exploser. J'enfreins l'une des premières instructions d'Hector qui est ne pas sortir dehors. Si Dean me voit, il me prendra par la peau des fesses pour me faire rentrer.

L'air frais emplissant mes poumons me fait un bien fou. J'ose m'aventurer dans ce mystérieux territoire sans vraiment m'éloigner de la maison. Ce serait vraiment très bête de me perdre sachant que dans moins d'une heure, Lydia viendra accompagnée d'Adam.

Le ciel est à demi nuageux, un coté est d'un bleu profond tandis que de l'autre moitié, les nuages viennent à leur guise par-ci par-là, mais le plus surprenant, ce sont les rayons du soleil qui donnent des reflets orangés et rougies. Le soleil va d'ici peu se coucher. Je m'avance encore et encore ayant senti cette chaleur si familière. Je suis dorénavant derrière cette maison qu'il appelle chalet.

Dean est assit sur un banc de pierre face au spectacle du coucher de soleil. Je m'approche d'un pas délicat. L'endroit est magnifique. Les arbres dansent au rythme donné par le vent. Les couleurs que la nature nous offre sont resplendissantes. Cela me rappelle l'étrange beauté de là-bas. Un léger pincement au cœur me prend par surprise avec une foule d'émotion qui tente de ressurgir. Je m'assois aux côtés de cet homme devant moi, n'ayant dit aucun mot depuis que nous sommes arrivés.

Le soleil hivernal illumine son teint blanc de manière épatante. Le vert de ses yeux ressort plus qu'à l'ordinaire ce qui lui donne un air plus sérieux, plus terrifiant et inquiétant. Cependant, ses iris chamboulent ces nuances de verts. Elles passent du claire au sombre, c'est étrange et troublant.

Ses cheveux noirs, prennent des nuances marron et noire. Encore plus noir qu'à l'ordinaire. Il est d'une beauté redoutable, inquiétante et fascinante. Il paraît étrangement calme. Seulement ce n'est qu'une façade, je peux le voir à ses iris et à son aura.

Il est en colère, très mais vraiment très en colère. Il a l'odeur du danger, de la menace et de la provocation. Cela est censé me faire peur, mais ce n'est pas le cas. Peut-être parce que je sens aussi son inquiétude ou peut-être est-ce le simple fait que je me sente en sécurité près de lui.

Je vois ses mains blessées légèrement trembler de rage. Je mets mes mains sur les siennes tentant désespérément de calmer cette rage et de calmer cette envie folle de le toucher.

— Dean parle-moi, le supplié-je.

Il rit, mais d'un rire jaune, amer et complètement faussé. Cela me donne la chair de poule. Le fait qu'il retire sa main de la mienne crée un vertige dont je me serais bien passée.

— Et tu veux que je te dise quoi ? Hein ?

Est-il en colère contre moi ? Il me l'a dit chez Hector, non ?

— Je ne sais pas, chuchoté-je en baissant les yeux. Ce que tu ressens, ce qu'il se passe à
l'intérieur de ça, dis-je en portant une main sur son cœur.

Je la retire cependant ne voulant qu'il la retire de lui-même.

Dean se tait, Le silence me flanque une gifle aussi violente qu'un coup de poing. J'ai envie de pleurer, de lâcher ces larmes qui ne font que de me menacer. Mais si je les lâche, je montrerai à quel point cela m'atteint et je ne le veux pas. D'autant plus que ce n'est pas le meilleur endroit pour créer un nouvel océan. Ou pas, après tout l'endroit est si paradisiaque.

— J'ai eu peur, finit-il par dire si bas que j'ai cru l'avoir imaginé.

— Quoi ?

Je le scrute d'un œil méfiant, tentant de deviner ses pensées sans avoir recours à de la triche. Il ne laisse rien paraître dans son regard. L'envie de le toucher me frappe de nouveau. Je ne peux lutter contre celle-ci. Je lui caresse ensuite sa joue parfaitement lisse et chaude. Mais il tourne la tête. Ma main retombe aussitôt rompant ce contact qui calmait ma folie. Mon cœur se pince par ce simple geste qui m'éloigne de lui.

— J'ai cru que j'allais te perdre. Si je pouvais retrouver le malade qui a fait ça, je prendrais un véritable plaisir à le faire souffrir.

Il fait une pause tentant de calmer sa folie meurtrière puis reprend.

— Quand... Au moment où Hector t'a déposé sur la table, je venais d'arriver, avant même l'appel de Lydia. Je ne peux pas expliquer comment, mais je t'ai retrouvé. J'ai suivi mon instinct et je suis venu, comme ça. Je t'ai vu allongée sur une table en acier, le sol était imprégné de ton sang. Il y en avait de partout.
Quand Hector avait fini de t'opérer, je t'ai allongé sur le lit et j'ai attendu. Ta peau était si glacée qu'elle prenait des teintes bleues. Hector a même pensé que tu faisais de l'hypothermie. On n'arrivait pas à faire augmenter ta température, même avec mes
flammes. Tu allais mourir, mais Talia est arrivée avec Angel. Elle t'a pris une main et j'ai fait de même. Elle... On aurait dit qu'elle...qu'elle savait ce qu'il allait se passer. (nouvelle pause) Tu as pris feu. Comme moi. Tu peux prendre feu, H.

Ce n'est pas possible. J'ai beau réfléchir, mais je ne comprends absolument pas de quoi est-ce qu'il me parle.

— Tu es une ténèbris Hayden. Au début, j'ai cru que c'était moi, que c'était ma faute
que je te tuais ! Mais c'était toi et seulement toi. Et le plus étrange, c'est que tu ne m'as pas
brûlé, ni moi, ni Angel.

Un bourdonnement résonne dans mes oreilles s'en est insupportable. Sa révélation me prend au dépourvu. Me ment-il ? Non, je le sentirais si c'était le cas. Suis-je une ténèbris ?

— Ce...ce n'est pas possible. Je l'aurais su si j'étais une ténèbris, me répondis-je à moi-
même.

Ce n'est pas possible. Ma mère n'en était pas une lorsqu'elle m'a mis au monde. Cela, j'en suis certaine. Et mon père n'était pas un...Mes sourcils se froncent aussitôt. Oh mon Dieu. Je ne connais pas mon père. Cette vérité m'offre un autre coup, mais cette fois-ci dans le ventre ce qui me coupe le souffle.

Je tente vainement de l'imaginer. De savoir qui mon père pourrait être, mais rien, que du vide, du noir qui empêche mon imagination de le visualiser. L'avais-je déjà vu au moins une fois dans ma courte autre vie ? Et lui, m'avait-il déjà vu ? Avait-il seulement connaissance de l'enfant qu'il a eu ? Et ma mère ?

A cet instant, je n'éprouve que de la haine. Si seulement je pouvais... J'ai l'envie de frapper tout ce qui passe sous mes yeux. Je frappe la terre de mes points fermés. A quel moment m'étais-je effondrée sur ce sol humide ? J'en veux à mère de m'avoir menti, de m'avoir caché l'identité de mon père. Mais au fond n'était-ce pas mieux ? Non, je ne pense pas.

Comment a telle pu me laisser avec ce père de substitution qui souhaitait seulement mon départ ? Jarod ne m'aimait pas, je le sais. Quand il le pouvait, il m'évitait. Et moi naïve que j'étais, je m'aventurais à vouloir jouer avec lui comme une enfant le ferait avec son père, mais il refusait à chaque fois. Il a même lever la main sur moi. Je m'en souviens, mais ma mère s'est interposée.

Pourquoi a-t-elle trompé cet homme ? Comment a telle pu tromper son mari ? Elle me dégoûte. J'ai l'envie de vomir. Elle n'aimait pas Jarod, je le sais. Mais pourquoi se marier avec alors ? Pourquoi ne pas l'avoir quitté ? Trompait-elle son mari avec mon géniteur régulièrement ? Ou est-ce juste l'histoire d'une nuit ? Et Nana, était-elle au courant ? Savait-elle que sa petite fille se gâtait avec un autre, qu'elle prenait du plaisir avec un homme qui n'était pas le sien ? Je frappe encore plus fort le sol, pleurant mon piètre sort.

Des bras puissants m'encerclent, m'offrant une chaleur calmante, mais je me débats avec rage. Je ne veux pas me calmer. Je frappe encore et encore, mais les paroles de cet ami me reviennent en mémoire. Soit forte. Avait-il prévu cela ? Avait-il prévu que cette terrible vérité m'abatte ?

Dean me chuchote des paroles réconfortantes près de mon oreille. Son souffle chaud caresse
mon cou me provoquant des frissons. La rage s'enfuit petit à petit au loin. Le vent l'emporte définitivement me laissant avec mon désespoir.
Dean embrassait ma chevelure essayant de me distraire. Mais pouvait-il comprendre ? Si je lui raconte, il me quittera. Même Enzo l'a deviné. J'ai eu plusieurs vies, comment lui expliquer tout cela sans le rendre fou ? Et moi suis-je folle ?

Des caresses calment cette foule de questions qui revient continuellement assommer mon esprit. Je me laisse aller contre son torse fiévreux. Je lui baise les mains, le cœur, le cou. Comment lui dire qu'avant le lever du soleil je devrais repartir à l'appartement pour récupérer la réponse de mon ami qui attend sagement que je la lise. J'en ai besoin. Il faut que je le vois, que je lui parle pour comprendre.

Mais Dean ne voudra pas me laisser partir. Et encore moins seule. Il pensera que cet homme en noir est dangereux. D'ailleurs, il l'est sûrement. Pourtant, je sais que seul cet homme et la prophétesse peuvent m'aider. Or, je ne sais pas où est ce fichu passage qui me conduira jusqu'à elle.

Peut-être que c'est mieux comme cela. Je ferais moins de bêtises et de choses que je pourrais regretter après, comme allait voir ma mère par exemple. Maintenant calmée, j'ose regarder Dean. Ses yeux remplis d'inquiétude, de colère et d'incompréhension me perturbent.

— Ça va mieux ?

Je hoche la tête ne pouvant parler.

— C'est le fait d'être une ténèbris qui te bouleverse autant ?

Son ton est étrange. Il est rempli de la même lueur que je perçoit dans ses iris obsidiennes. Le silence pèse, m'empêchant de respirer comme il se doit.

— Je ne connais pas mon père, lâché-je en lui faisant face. Ma mère l'a trompé.

Il serra la mâchoire si fort que je dois me demander s'il ne va pas casser ses dents.

— Je suis désolé.

— Pourquoi ? Ce n'est pas de ta faute si elle a été infidèle.

— Parce que je pensais que tu ne voulais pas me ressembler, être comme moi. Ce que j'aurais compris. Ce feu qui brûle peut être destructeur. Il l'est pour moi. Je ne veux pas que tu penses comme moi. Parce que quoique tu sois Hayden, tu es exceptionnelle et précieuse. Tu es mon espoir, ma lumière qui brille dans le noir.

Je le regarde peu convaincue. Même lui l'a dit à la fête : je n'en vaux pas la peine. Comment peut-il me trouver exceptionnelle ? La seule chose en moi qui pourrait l'être ce serait ma capacité à avoir des ennuis. Je ne suis pas l'espoir. Je suis l'être qui s'y déguise pour emporter bon nombre dans ma chute sans même le désirer. Je suis maudite.

Dean me prend par le menton, me prenant au piège avec ses yeux par la même occasion. J'aurais voulu y échapper, mais c'est trop tard. Ses yeux se sont éclaircis même si le vert domine encore ses prunelles.

— Ne doute pas de ce que je te dis. Et à la fête j'avais dit ça pour que Merrick arrête de
te draguer...et pour t'énerver.

— Pour m'énerver ?

— Ouais. J'ai remarqué que quand tu t'énerves tu penses beaucoup trop puis quand tu te
laisses aller ça t'énerve encore plus.

— Quoi ? Je...

— Tu es exceptionnelle ne laisse personne te dire le contraire. Suis-je bien clair ?

Il est très convaincant avec son air sûr de lui, mais malheureusement, je sais que je ne le suis pas. Je réponds néanmoins d'un hochement de tête. Je ne me sens pas capable de lancer ma liste d'arguments pour lesquels je ne suis pas digne des épithètes qu'il utilise pour me qualifier.

Il m'embrasse fougueusement, rageusement et tendrement. Ses lèvres sont chaudes et ont le même goût mentholé que son odeur. Ce n'est qu'à ce moment que je me rends compte qu'il m'a manqué. Manqué pas comme si ce n'était qu'une personne. Il m'a manqué comme s'il était l'oxygène que mes poumons reçoivent.
Est-il cet air qui me tient en vie ? Est-il cette part de moi que j'ai perdu et maintenant retrouvé ? Est-il devenu le complément de mon âme ? Comment a-t-il fait pour s'insinuer dans mon être aussi rapidement ? Ma tête se met à tourner. Avec toutes ces choses, je risque de la perdre la... Je suis....

Oh mon Dieu, je suis amoureuse de Dean. Cette révélation provoque plusieurs choses à la fois. Mon cœur bat si vite, je manque de souffle, mais cela est peut-être normal avec le baiser que nous avons eu. Est-ce pour cela que cette impression de tomber surgit de nulle part ? Suis-je en chute libre dans les profondeurs de ses flammes ? Ou peut-être dans les miennes puisque je suis une nouvelle ténèbris.

La voiture de Lydia ou plutôt, celle d'Adam vient de se garer. Comme si Lydia a pressenti cela. Ce qui ne peut être possible à moins que le don de prédilection nous tombe tous sur la tête. Mais après tout, Angel n'est-elle pas dans ce cas-là ? N'est-elle pas en chemin vers ces prédilections ?

Lydia avait su avant même que je lui en parle. « On le voit dans tes yeux » avait-elle dit. Mes yeux ressemblent-ils aux leurs quand elle regarde Adam. Mes yeux brillent-ils avec la même intensité ? Ont-ils la même lueur de bonheur, de complétude ?

On dit que les yeux sont le reflet de l'âme. Comment est la mienne ? Moi, le premier mot qui me vient à l'esprit n'est pas très enthousiasment. Détruite. Oui oui, mon âme est détruite tout comme mon cœur. Et si ce n'est pas encore le cas, eh bien ils le seront. Maintenant, peut-être demain, ou même dans un an même si je doute que la prophétie attende jusque-là.

A partir d'aujourd'hui, le compte à rebours est lancé. Ma mort s'approche, doucement comme
un serpent voulant surprendre sa proie, mais elle arrive et je ne peux l'éviter. Ou peut-être n'existe-t- elle pas ? Est-il possible que ces prédilections ne soit qu'une pure invention de malins esprits ? Ne vaut mieux pas provoquer le destin. Je ne suis pas prête pour une autre fatalité.

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