Ose et puis savoure [FANFICTI...

By SmileOfEm

9.2K 570 40

Tome 2. Si vous n'avez pas lu le tome 1, allez sur mon compte pour le lire, il s'appelle "Ose enfin l'amour" ... More

Résumé + avant-propos
TRAILER
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36
CHAPITRE 37
CHAPITRE 38
CHAPITRE 39
CHAPITRE 40
CHAPITRE 41
CHAPITRE 42
CHAPITRE 43
CHAPITRE 44
CHAPITRE 45
CHAPITRE 46
CHAPITRE 48
CHAPITRE 49
CHAPITRE 50
CHAPITRE 51
CHAPITRE 52
CHAPITRE 53
CHAPITRE 54
CHAPITRE 54
CHAPITRE 55
CHAPITRE 56
CHAPITRE 57
CHAPITRE 58
CHAPITRE 59
CHAPITRE 60
CHAPITRE 61
CHAPITRE 62
CHAPITRE 63
CHAPITRE 64
CHAPITRE 65
CHAPITRE 66
CHAPITRE 67
EPILOGUE
TOME 3 DISPONIBLE

CHAPITRE 47

129 9 0
By SmileOfEm

Point de vue Ali,

1er décembre 2026,

La lumière du couloir n'est plus allumée. C'est ce qui finit par me réveiller ce matin. J'ai toujours l'habitude de me lever avant Jen, souvent à cause du travail, je fais que des matinées en ce moment, alors c'est moi qui éteins les lumières, car souvent, Maude se lève en même temps que moi. Quand je pars au travail, je passe toujours faire un bisou à Jen, même si elle dort, alors la petite blonde monte avec moi et reste dans notre lit pour finir sa nuit. Donc là, le fait que ce soit éteint, ça me perturbe. Jenifer n'est pas dans notre lit. Je crois que j'ai un peu trop profiter de ma journée de repos pour dormir plus. Je tends le bras vers mon téléphone pour voir l'heure. Neuf heures trente. Ça va, j'ai encore un peu de temps. Jen ne dira rien si je me lève à dix-heures. Elle aura pitié de moi et me dira que je suis super fatiguée, car je me tue au travail. Je repose mon téléphone, remet la couette sur moi parce que j'ai un peu froid et je ferme à nouveau les yeux. Je ne fais même pas attention à la porte de la chambre qui s'ouvre. Je sens une main venir me frapper mon mollet. Je me tourne vers Jenifer qui me sourit.

— Vas-y frappe-moi ! Je dormais !

— Tu ne dormais pas, tu ronfles quand tu dors.

— N'empêche que tu m'as frappé. Tu veux quoi ?

— Te réveiller.

— Donc pour me réveiller tu me frappes ? Tu n'as pas de manière plus douce pour me réveiller ?

Jenifer monte sur le lit et se met au-dessus de moi. Elle m'embrasse tendrement avant de déposer plusieurs bisous sur mon visage.

— Bien sûr que je connais plein d'autres manières plus douces pour te réveiller, mais celle-là était drôle.

— Drôle pour toi, pas pour moi, tu m'as fait mal.

— J'ai pas tapé fort.

— Je te taperai pas fort non plus demain quand j'irai au travail.

— N'essaie même pas beauté, sinon je te mords.

— Les menaces ! Bon, pourquoi tu voulais me réveiller ? Je dormais.

— Tu ne dormais pas arrête.

— J'allais me rendormir Jen !

Ses lèvres viennent se poser sur mon cou, puis elle relève la tête vers moi.

— J'ai regardé la météo ce matin.

— Evelyne Dhéliat nous annonce du bon ?

— Exactement, et du chaud. C'est rare pour un premier décembre, après les gens vont dire que le dérèglement climatique n'existe pas tu sais.

— Attends. Attends. Déjà, d'où tu me parles de dérèglement climatique, tu pollues énormément toi avec ta voiture.

— On en parle de la tienne ?

— Non. Et qu'est-ce que tu appelles chaud ?

— Quinze degrés.

— Tu appelles ça chaud ? T'es folle.

— C'est pas mal pour un premier décembre ! Aller, viens on sort aujourd'hui.

— Où ?

— J'ai parlé de forêt avec Maude, elle voulait qu'on y aille se promener.

— Même pas en rêve, c'est mon jour de repos. Laissez-moi tranquille. Allez vous promener, moi je vous verrai après.

— S'il te plaît beauté.

— Non.

— S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît !!

— Tu me fais un caprice Jenifer ?

— Un peu. Mes enfants avec moi ça marche, alors je tente avec toi.

— Bah ça marche pas. Laisse-moi.

Jenifer me prend dans ses bras et se colle à moi.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Je me colle, je bouge pas tant que tu n'auras pas dis oui.

— Tu as quel âge sérieux !

— Deux ans.

Elle relève sa tête vers moi et me fait son plus beau visage triste.

— S'il te plaît... On y va tous les quatre, avec Alfredou !

— T'es chiante, tu le sais ?

— C'est un oui ?

— Non.

— Alors je reste.

Elle me serre encore plus fort contre elle. Je m'en fiche, moi j'aime bien les câlins. Elle va finir par en avoir marre, elle va arrêter d'elle-même. Sauf que le temps s'écoule et elle ne bouge pas.

— Tu tiens à ta promenade en forêt ?

— Oui. Je voulais même faire un pique-nique.

— Tu te rappelles de la dernière fois où on a voulu faire un pique-nique en décembre ? Car soi-disant ton portable te disait qu'il allait faire beau.

Jenifer relève la tête et m'offre un large sourire.

— Oui. On a fini au Burger King. Au pire, on ira au Burger King beauté. Mais promis, là il pleuvra pas !

— C'est toi qui fait la météo peut-être ?

— J'ai allumé un cierge hier matin pour qu'il fasse beau.

— Dis par celle qui m'a cassé la tête pour ne pas se marier à l'église !

— Bon, tu viens ou pas ?

— Tu fais une syncope si je dis non ?

— Sûrement ! Ou je me roule par terre et je hurle.

— Aller, je viens. Je vais me doucher d'abord.

— Merci beauté, je t'aime fort fort fort.

— Oui moi aussi je t'aime Jen, laisse-moi aller prendre ma douche. J'arrive.

— Pour te remercier, un bisou.

Elle m'embrasse sur ma joue, puis quitte mon lit. Une vraie gamine celle-là. Je me lève aussi, je récupère des affaires et je vais me doucher.

Je retrouve Jenifer et les enfants une vingtaine de minutes plus tard. Maude se jette dans mes bras quand j'arrive. Je l'embrasse sur la joue.

— Jen elle a dit qu'on allait en forêt, me lance-t-elle enthousiaste.

— Oui. Il fait pas trop froid aujourd'hui.

— On y va avec Alfred !

— Tant qu'à faire !

Mon chien vient me voir quand je repose Maude par terre. Je caresse la tête d'Alfred, lui demande comment il va. J'attends patiemment la réponse, qui ne viendra jamais, cependant, dans son regard je vois qu'il est content de me voir et ça me satisfait. Je me redresse et je m'avance vers le coin cuisine. Jenifer est en train de finaliser un petit-déjeuné.

— Je l'ai fait pour toi, me dit-elle.

— Je vais accepter les balades en forêt plus souvent.

— C'est juste pour que tu te dépêches en fait.

— Toujours des mots d'amour, j'adore.

Mes lèvres viennent rencontrer les siennes et j'apprécie ce baiser où je sens Jenifer sourire. J'aime toujours autant notre relation. Depuis des années, on est toujours les mêmes toutes les deux. Je pense que c'est ce qui fait la force de notre couple. La taquinerie. Et Jenifer est assez forte dans ce domaine, mais je ne sais pas pourquoi, j'aime quand elle me taquine, j'aime lui répondre, car on finit toujours par rire. J'avale mon café et mon pain au chocolat, frais de la boulangerie et nous sommes prêts à partir. Léandre attendait sur le canapé, les yeux rivés sur son téléphone. Je suis chargée d'aller le bouger un peu.

— Tu dragues ? Demandé-je.

Il lève la tête et devient tout rouge. Mince, je ne voulais pas le mettre mal à l'aise.

— Non.

— Désolé, c'était déplacé comme remarque. On va y aller.

— Super.

Il se lève, son téléphone à la main. Je lui barre la route. Il lève un sourcil vers moi.

— Par contre, tu laisses ton téléphone ici.

— D'accord.

— D'ailleurs on va en prendre qu'un, au cas où ta mère nous perd en forêt.

On choisit de garder celui de Jenifer, juste parce que madame veut faire des photos et des stories instagram. Elle se rappelle soudainement que ce réseau social existe et que ses fans attendent régulièrement des posts. Elle ne pense jamais à mettre des trucs, souvent c'est moi qui m'en occupe, sinon les gens pourraient croire qu'elle est morte. En tout cas, c'est super d'avoir accès à son instagram depuis mon portable. Je dis ça, dans l'optique de pouvoir poster des trucs pour ses followers, pas pour aller fouiller. La preuve, j'ai coupé les notifications quand elle reçoit des messages privés, car ça ne m'intéresse pas de les connaître. Ça ne me regarde pas en plus.

Alfred est excité de sortir. Il l'est toujours, mais là, il remarque qu'on est tous ensemble et je sens qu'il adore ça. J'aime l'idée de la forêt, car on peut le lâcher et il vit sa petite vie tranquillement, pas trop loin de moi non plus, sinon je fais des arrêts cardiaques. Quand il s'en va et qu'il ne revient pas quand je l'appelle, je serais capable de m'écrouler et de pleurer parce que je pense l'avoir perdu à jamais. Bref, Alfred est content, Léandre ne fait pas la tête non plus, Maude et Jenifer ont un grand sourire sur leurs visages. Moi, j'ai déjà froid, mais bon. Jenifer conduit jusqu'à la forêt, on va toujours à la même. Elle n'est pas forcément à côté de chez nous, il y en a des plus proches, mais on ne les aime pas. Celle où on va, on sait qu'on va être tranquille. Il y a un parking où on peut se garer, il n'y a pas beaucoup de voitures quand on arrive. En même temps, qui sort en forêt un premier décembre ? À part nous. Quand je sors de la voiture, je constate qu'il y a du vent et je maudis déjà Jenifer. On descend tous de voiture. Je tiens Alfred pour le début du chemin et quand on est assez avancé dans la forêt, je le lâche.

— Il va revenir ? Demande Maude quand elle ne le voit plus.

— Oui, il revient toujours, il nous aime trop, lance Jenifer.

— D'accord.

— Regarde, il revient déjà, dis-je.

Finalement, Alfred reste un peu dans nos pattes. Ce n'est que lorsque Léandre qui traînait un peu les pieds se met à courir avec lui qu'Alfred se dépense réellement. D'un coup, Maude lâche nos mains et se met à courir aussi. Léandre ralentit sa course et la petite le rattrape. Je sens Jenifer se tendre quand elle l'a moins proche d'elle. Je me rapproche d'elle et attrape sa main.

— Tu sais, elle ne risque rien avec Léandre.

— Ouais, je sais. Il faut que j'arrête de m'inquiéter pour rien. En plus, je les vois encore.

— Tu as eu une très bonne idée en nous amenant ici, avoué-je.

— C'est vrai ?

— Ouais, j'adore les voir tous les trois. On dirait une famille un peu, dis-je en déviant mon regard.

Sa main se serre plus fort autour de la mienne et elle me tire vers elle, pour que je me colle.

— On ne dirait pas une famille, on est une famille Ali. Léandre te considère comme un membre de sa famille.

— C'est vrai ?

— Oui, il t'aime beaucoup. Et je suis sûre que toi aussi tu le considères comme quelqu'un de ta famille.

— Bien sûr.

On reçoit un bâton vers nous et du coin de l'œil, je vois Alfred débarquer sur nous. Avec Jen, on s'écarte et notre chien passe entre nous, car il n'a pas réussi à s'arrêter au bâton.

— Qui a lancé le bâton ? Demande Jenifer.

Plus loin, Léandre baisse la tête et Maude désigne le jeune garçon du doigt.

— On aurait pu mourir écraser par Alfred !

J'éclate de rire. C'est un peu extrême comme fin pour nous, mais bon. Alfred saute sur Jen pour lui donner son bâton. Elle le lance super loin, je suis impressionnée.

— T'as de la force dis donc !

— On dirait pas comme ça, me répond-elle en haussant les sourcils.

Maintenant, c'est Maude qui revient vers nous en courant. Elle s'accroche à mes jambes. Mes doigts caressent le bas de son visage.

— Calme-toi un peu Maude, tu es déjà fatigué.

— Lédran m'a dit que je pouvais gagner une course contre Jen !

Lédran. Mon dieu, elle n'arrive jamais à dire le prénom du fils de Jen, ça me tue à chaque fois. Pourtant on la reprend, mais rien n'y fait. Jenifer se met à la hauteur de Maude.

— Léandre c'est la ligne d'arrivée. À vos marques, prêt, partez !

Maude se met tout de suite à courir. La chaussure de Jenifer glisse sur le sol et elle manque de tomber, elle se rattrape avec ses mains. Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas me moquer alors que Léandre est mort de rire au loin. Bien qu'elle fasse exprès de ne pas courir vite, Jenifer ne rattrape pas Maude qui arrive la première à côté de Léandre.

— Ali ! Regarde j'ai gagné !

La petite saute de joie. Je les rejoins. Plus je m'approche, plus en regardant Jenifer, j'ai envie de rire. Les enfants repartent à jouer avec Alfred un peu en avance sur nous. Jenifer me regarde.

— Arrête de rire Aliénor !

— Désolé. Tu t'es quand même bien loupé.

— J'ai une crampe maintenant, c'est pas bon de vieillir.

— Tu t'es vraiment fait mal ?

— Oui, genre ça a claqué dans ma cuisse, dit-elle en riant.

Comment je dois arrêter de rire, si même elle, elle est morte de rire ?

Continue Reading

You'll Also Like

141K 8.3K 42
Lana a pour ex Mike un criminel qui a détruit sa vie dans sa ville natale. Du jour au lendemain, elle décide de déménager à Manhattan, pour quitter t...
179K 13.5K 27
Que feriez-vous si vous vous retrouviez menotté(e) et enfermé(e) dans une pièce avec votre pire ennemi(e) ? Jungkook et Taehyung, deux anciens camar...
12.4K 527 15
Un mois de sa vie. Elle a fait partie d'un mois de sa vie. Sa si courte vie. Fanfiction LGBT sur Billie Eilish 🕷 Bonne lecture !
21.4M 1.2M 128
Élisabeth a tout pour être heureuse.Mais cela n'est qu'apparence. Depuis sa naissance elle baigne dans un milieu prisé jusqu'au jour où elle se retro...