CHAPITRE 47

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Point de vue Ali,

1er décembre 2026,

La lumière du couloir n'est plus allumée. C'est ce qui finit par me réveiller ce matin. J'ai toujours l'habitude de me lever avant Jen, souvent à cause du travail, je fais que des matinées en ce moment, alors c'est moi qui éteins les lumières, car souvent, Maude se lève en même temps que moi. Quand je pars au travail, je passe toujours faire un bisou à Jen, même si elle dort, alors la petite blonde monte avec moi et reste dans notre lit pour finir sa nuit. Donc là, le fait que ce soit éteint, ça me perturbe. Jenifer n'est pas dans notre lit. Je crois que j'ai un peu trop profiter de ma journée de repos pour dormir plus. Je tends le bras vers mon téléphone pour voir l'heure. Neuf heures trente. Ça va, j'ai encore un peu de temps. Jen ne dira rien si je me lève à dix-heures. Elle aura pitié de moi et me dira que je suis super fatiguée, car je me tue au travail. Je repose mon téléphone, remet la couette sur moi parce que j'ai un peu froid et je ferme à nouveau les yeux. Je ne fais même pas attention à la porte de la chambre qui s'ouvre. Je sens une main venir me frapper mon mollet. Je me tourne vers Jenifer qui me sourit.

— Vas-y frappe-moi ! Je dormais !

— Tu ne dormais pas, tu ronfles quand tu dors.

— N'empêche que tu m'as frappé. Tu veux quoi ?

— Te réveiller.

— Donc pour me réveiller tu me frappes ? Tu n'as pas de manière plus douce pour me réveiller ?

Jenifer monte sur le lit et se met au-dessus de moi. Elle m'embrasse tendrement avant de déposer plusieurs bisous sur mon visage.

— Bien sûr que je connais plein d'autres manières plus douces pour te réveiller, mais celle-là était drôle.

— Drôle pour toi, pas pour moi, tu m'as fait mal.

— J'ai pas tapé fort.

— Je te taperai pas fort non plus demain quand j'irai au travail.

— N'essaie même pas beauté, sinon je te mords.

— Les menaces ! Bon, pourquoi tu voulais me réveiller ? Je dormais.

— Tu ne dormais pas arrête.

— J'allais me rendormir Jen !

Ses lèvres viennent se poser sur mon cou, puis elle relève la tête vers moi.

— J'ai regardé la météo ce matin.

— Evelyne Dhéliat nous annonce du bon ?

— Exactement, et du chaud. C'est rare pour un premier décembre, après les gens vont dire que le dérèglement climatique n'existe pas tu sais.

— Attends. Attends. Déjà, d'où tu me parles de dérèglement climatique, tu pollues énormément toi avec ta voiture.

— On en parle de la tienne ?

— Non. Et qu'est-ce que tu appelles chaud ?

— Quinze degrés.

— Tu appelles ça chaud ? T'es folle.

— C'est pas mal pour un premier décembre ! Aller, viens on sort aujourd'hui.

— Où ?

— J'ai parlé de forêt avec Maude, elle voulait qu'on y aille se promener.

— Même pas en rêve, c'est mon jour de repos. Laissez-moi tranquille. Allez vous promener, moi je vous verrai après.

— S'il te plaît beauté.

Ose et puis savoure [FANFICTION JENIFER]Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora