L'Audi Q5, se gare devant mon hôtel situé sur une avenue assez fréquenté de Rio. Les phares s'éteignent suivit du moteur Quattro qui émet des crépitements de chaleur du à cette course poursuite effréné. Sans dire un mot, Fabio et moi descendons de la voiture accompagner de Maurice.
Tout le long du chemin qui mènent jusqu'à ma résidence temporaire, nous avons à peine parlé, seule nos penser comblait le vide.
J'entre dans le hall suivit de Fabio, sans adresser la parole au réceptionniste qui nous regardait en chien de faïence. Je me dirige épuiser vers l'ascenseur et appuie sur le bouton. Après quelque secondes interminable les portes s'ouvrent et nous pénétrons à l'intérieur de celui-ci.
J'appuie sur le 20ème étage et me collait à la paroi du fond en soupirant.
- Ça va ?... me demande Fabio en me regardant légèrement mal à l'aise.
- C'est une question piège ? dis-je avec un léger sourire qui se veut rassurant.
- Non... mais tu n'a pas parler tout le long du trajet alors...
- Je suis juste un peu secouer, t'inquiète.
- Ok...
Fabio passe sa main dans sa nuque, et les portes s'ouvrent enfin libérant l'atmosphère qui devenait pesante.
Nous sortons tous les trois de l'ascenseur et nous nous dirigeons vers ma chambre qui est au bout de l'aile droite. Arriver devant le numéro 27, j'insère la carte magnétique et nous rentrons enfin de cette soirée mouvementée. Je dépose mes affaires là où il y a de la place sous le regard amusé de Fabio.
- Je vois que c'est toujours le bordel chez toi... dit il dans un petit rictus.
- Tu veux dormir dehors Quartararo ?!
- Non M'dame.
- Alors accepte se bordel comme une bénédiction !
Celui-ci secoue la tête le sourire aux lèvres.
- Je vais me prendre une douche, fais comme chez toi dans mon bordel ! dis-je en le narguant.
- Maurice m'aidera à survivre !
Je rentre dans la salle de bain en riant. C'est vrai que je suis une fille pas très ordonné mais bon dans mon bordel on trouve toujours son chemin !
J'enlève le t-shirt de mon père et le serre une dernière fois avant de le plier délicatement. Je retire les derniers vêtements qui me restent et rentre directement sous la douche. L'eau chaude me fit un bien fou, et je peu relâcher enfin la pression.
Le danger qui me guette dehors est une réalité que je n'aurai jamais imaginé vivre. Quand je roule à plus de 300 km/h je n'ai pas conscience que je peux mourir à tout moment, mais à cet instant le mot « danger » pris un sens nouveau...
Je suis prise entre deux feux. Non seulement je risque ma propre vie mais aussi celle de ceux que j'aime. Si Fabio n'avait pas réagie et conduit comme un vrai pilote de courses nous serions peut-être mort à l'heure qui l'est...
Je sais qu'il ne reste qu'une seule option. Voir Mikilson me semble très risquer, surtout qu'au final je ne sais même pas si je suis prête à affronter ce démon qui ma pourri toute ma vie.
J'ai toutes les preuves contre lui pour l'accabler de son crime mais je prends le risque d'être se que je ne suis pas... un monstre.
Après une bonne douche, je sort de celle-ci et attrape une serviette au passage. Le miroir est recouvert de buer, dans un geste j'essuie celui-ci et se que je vis me fit froid dans le dos. Les traits tirés et les cernes sous mes yeux témoignent de mon épuisement émotionnel.
Je décide de couper le contacte visuel avec moi-même et me dépêche de me sécher. Au moment où j'allais me mettre en pyjama je me rends compte que mes affaire son dans ma chambre...
Merde...
- Aller Célina... courage.
Les cheveux mouiller et vêtue d'une serviette à moitié trempé je sors de la salle de bain mal à l'aise. Fabio est allonger sur le lit avec son portable en main, le claquement de la porte attira son attention et là je crois que je deviens plus rouge qu'une tomate. Il me détailla de la tête aux pieds à moitié dans les nuages.
- Je... j'ai oublié mes affaires.
Fabio ne répondit pas et je me dirige maladroitement vers une armoire qui fait office de penderie. J'ouvre celle-ci nerveusement et cherche après un short et un bête t-shirt.
Soudain je senti un souffle chaud derrière moi, dans un geste doux Fabio caressa mon bras lentement... Ses lèvres se posaient délicatement dans mon cou poursuivant leurs chemins jusqu'à mon épaule. Des papillons naissaient dans mon ventre et la tentation grandissait au fur et mesure de ces gestes.
Sans plus tarder, je me retourne pour lui faire face et pris possession de ces lèvres avec empressement. Dans un gémissement incontrôlé Fabio me guida jusqu'à mon lit et me surplomba entièrement... Nos baiser sont remplit d'amour, de désir mais aussi de peur... mais pas de la simple peur...
- Je ne veux pas te perdre, Célina...
Je caresse sa joue tendrement et il colla son front au miens. Notre cage thoracique se levait frénétiquement mêlant toute nos émotions accumulées...
- Alors aime-moi plus fort...
Épris l'un de l'autres, nous nous embrassons comme si c'étais la dernière fois. Il retira son t-shirts me laissant le regarder avec envie pour ensuite parcourir mon corps de mille merveille...
Notre cœur battait l'un contre l'autre et nos baiser se faisait de plus en plus pressant... Toute ma souffrance s'envole en poussière à chaque respiration, laissant place à des sentiments bien plus forts...
Quelque instant après nous retirons les dernières barrières qui résident encore entre nous, avant de nous unir pour de bon, scellant notre promesse d'être ensemble pour toujours.
Du bas de l'hôtel, la lumière de la chambre 27 s'éteignit laissant les deux amants s'aimer le temps d'une nuit...
***
Les bruit de Klaxons dans Rio me sorti de mon agréable sommeil. Coller contre Fabio, je profite de la chaleur de son corps près du miens...Ces yeux sont toujours fermé et sa respiration est calme, signe qu'il dort toujours malgré les bruits extérieur.
Les premier rayons du soleil brésilien vient parsemer cette chambre de toute sa splendeur, je pose mes yeux rempli de paillette sur Fabio avec le cœur battant et plus je le regarde plus j'en suis amoureuse.
Pour la première fois en 15 ans j'ai dormi sans cauchemar, sans douleur, sans haine...
Cette nuit ma donner un sentiment que je croyais impossible...
Il ma donner ma délivrance...
Ma rédemption
Ma liberté
À ce moment précis je me demande si tout ce que je fais en vaut toujours la peine. J'ai à coter de moi tout un monde qui ne demande qu'à être aimer alors... à quoi bon le gâcher pour une justice qu'on aura peut-être jamais.
Mais pour aimer son nouveau monde il faut clôturer l'ancien et l'accepter, hélas je ne suis pas encore à ce stade...
Je passe ma main délicatement sur son torse et caresse ses abdos. Tout doucement les yeux de Fabio s'ouvre et le noisette de ces iris capte mon regard dans un sourire ensoleiller.
- Bien dormi ?... lui dis-je avec un sourire en coin.
Le soleil m'éclaira le visage m'obligeant à plissé mes yeux, Fabio se redressa légèrement et se mit sur le côté me faisant face. Il saisit mon menton entre son pouce et son indexe, ses yeux parcourais chaque centimètre de mon visage, descendant toujours plus bas... avant de capter mes yeux avec ce regard qui vous provoque des frissons agréable.
- T'es magnifique. Me dit-il en déposant un petit baiser sur mes lèvres.
Je mords ma lèvre inférieure avec un regard enjôleur...
- Prouve le moi...
- Pas besoin de me le demander deux fois...
Il me calle sous lui et embrasse chaque recoins de ma peau me provoquant un léger gémissement de plaisir... mais cette magie fut briser par la sonnerie de mon téléphone.
- Laisse on s'en fout... me dit-il entre deux baiser.
- Non c'est peut-être important...
Je l'écarte doucement de moi et tente de me lever mais Fabio m'en empêche en me retenant par la taille.
- Fabio, ce n'est pas marrant !
- Aujourd'hui c'est juste toi et moi, le reste n'a pas d'importance...
- Écoute, je te promets que cette journée sera rien qu'a nous. Mais je dois voir qui ma appeler.
- D'accord... dit-il boudeur en me relâchant
Je me lève et saisit ma serviette sur le sol pour recouvrir mon corps nue... Je cherche après mon portable et je le retrouve sous le jeans de Fabio.
On a foutu le bordel...
J'entends Monsieur El Diablo soufflé derrière moi pour exprimer son mécontentement. Je fais mine de l'ignorer et allume l'écran de mon portable. Je fronce les sourcils à la vue du prénom qui s'affiche.
- C'est qui ?
- Mick.
- Il veut quoi lui ?!
- C'est ce que j'aimerai bien savoir...
Je m'aperçois que j'ai un message sur ma messagerie vocal. Je compose le numéro de celle-ci et écoute attentivement.
« Célina, c'est Mick. Quand tu auras le temps rappelle moi, il faut que je te parle. Bisous »
Dans son timbre de voix on sent de l'inquiétude. De quoi veut il me parler ?...
- Alors ? me demande Fabio.
- Il me demande de le rappeler quand j'aurai le temps.
- Et bien pas de chance pour lui, tu n'en as pas !
- Bien sûr que si j'ai le temps !
- Non ! Car tu ma promis que cette journée serai rien qu'a nous !
Je souffle de résignation.
- Je suppose qu'il peut attendre ce soir...
- Si sa avais été moi, il aurai attendu jusqu'à sa mort.
- Malheureusement pour toi et heureusement pour lui ce ne sera pas le cas. Dis-je un peu agacer.
- Sois pas fâcher bébé, c'est juste que...
- Tes jaloux.
- Je ne lui fais pas confiance, nuance !
Je le regarde les bras croiser avec amusement.
- Admet que t'es jaloux !
- Jamais !
- Et pourquoi ?
- Car j'ai ce que lui n'aura jamais...
- C'est-à-dire... dis-je en m'approchant de lui.
- Toi.
Je saisis ces lèvres tendrement, clôturant sur une note d'amour ce début de mâtiner brésilien...
*
En bas de l'hôtel, je mets ma valise dans l'Audi Q5. Fabio regarde le flan de la voiture avec embarras...
- Je crois que je peux dire adieu à ma caution...
- Arrête c'est qu'une égratignure !
Je me décide à vraiment regarder l'étendu des dégâts. Et là je fus obligé de revoir ma position.
- Alors c'est toujours qu'une égratignure ? dit Fabio voyant ma tête à moitié décomposer.
- Non... je te rembourserai...
- Laisse, le principal c'est qu'on soit toujours là.
- Ta raison... dit je toujours mal à l'aise.
- Alors... c'est quoi la prochaine destination Mademoiselle Senna !
Je fis mine de réfléchir mais je savais déjà où je voulais aller. Un endroit où je n'ai pas remis les pieds depuis 5 longues années...
- Tu me laisse conduire ?
Fabio me lance les clés du SUV et je les attrape au vol.
- Essaye de pas nous faire tuer ! dit il en me faisait un clin d'œil.
- Je ne te promets rien !
Je passe à côté de lui avec un sourire taquin et me place derrière le volant. Fabio se place à côté de moi avec Maurice sur ces genoux et nous partons vers notre prochaine destination...
Quittant Rio sous une note de musique avec mon amoureux qui chante faux, je regarde dans mon rétro intérieur cette ville qui m'a redonné vie...
Dans quelques heures je franchirai une seconde étape avec Fabio... j'espère ne pas me dégonfler.
Je peux le faire.