Les deux hommes étaient assez perplexes. Ils se demandaient chacun ce que l'autre venait faire ici. C'était quand même assez incroyable de trouver un homme qui poursuivait sans doute le même but alors qu'ils se trouvaient dans un château désert. Ils décidèrent tout de même d'engager la conversation.
? : Mais qui êtes vous alors ? Vous n'êtes pas quelqu'un du château ?
? : Certainement pas ! Je fus le commandant Gomez, j'ai commandé l'Esperanza aux Amériques pour trouver la première cité d'or grâce à une expédition menée par Pizarro. Malheureusement, tout cela ne s'est pas passé comme prévu. Mon acolyte Gaspard et moi avons trouvé la cité d'or mais malheureusement, à cause d'une bataille entre olmèques et nos ennemis dont Mendoza, cela nous a emportés dans un trou hors de la cité d'or. J'ai eu beaucoup de chance car je me suis réveillé vivant ! J'ai déserté l'armée de Pizarro et je me suis allié aux Portugais. Je me suis ensuite créé une fausse identité. Selon elle, j'étais un Portugais nommé Cinza et comme j'étais très apprécié par les Portugais grâce à ma compétence, je suis très vite monté en grade jusqu'à devenir le chef de l'île de Kiloua, en Afrique où je gagnais ma vie principalement grâce au trafic d'esclaves... Là-bas, j'ai entendu parler d'une légende sur une autre cité d'or, Ophir. J'ai récolté des indices et une carte. Par chance ou par fatalité, je ne sais point, j'ai retrouvé mes ennemis de toujours, Esteban et Sancho puis Mendoza bien que Zia, Tao et Pedro m'aient échappés. J'ai essayé de les enlever pour emmener Esteban m'accompagner vers l'endroit qu'indiquait cette carte qui, je pense était la localisation de la cité d'or mais malheureusement ils se sont échappés en prenant ma carte et en faisant évader des esclaves. Quelques jours plus tard, Zia est revenue avec un jeune enfant pour me voler un masque et quand je les ai surpris, ils m'ont dit de mettre le masque qui selon eux donnait des pouvoirs immenses. Hors quand je l'ai mis mais il m'a brûlé le visage d'où mes quelques cicatrices qui devraient heureusement bientôt disparaître. Je ne les ai plus jamais revus mais j'ai encore entendu parler d'une légende disant que l'on pouvait construire une cité d'or ici. Quand je suis sorti de mon île, j'ai entendu du remue-ménage parlant de cité d'or et de fin du monde dans toute l'Afrique et je me demandais si cela avait un lien. Mais visiblement la fin du monde a été évitée. En ce moment je suis en train de chercher des indices qui pourraient m'amener à construire une cité d'or ici mais je n'ai pour l'instant rien trouvé dans ce château. Voilà toute mon histoire. Mais vous, qui êtes-vous ?
? : Commandant Gomez je crois que j'ai beaucoup de choses à vous dire !
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Pendant ce temps à Pattala.
La fête après avoir battu son plein commençait à se terminer.
François 1er : Avant d'aller dormir je voulais juste vous dire une chose extrêmement importante !
Zia : Ah oui quoi ?
François 1er : Je voulais tout simplement m'excuser pour tout ce que je vous ai fait subir l'an dernier à Chambord avant que l'on ne se revoit juste après et que je change d'avis. Je me méfiais de cette puissance potentielle. Avec l'Ordre du Sablier originel et Léonard de Vinci, j'aurais tout laissé à cet ordre. Mais comme je l'avais dit, il s'est renié et je n'y croyais plus vraiment. Mais avec l'Ordre du Condor, tout l'héritage que vous avez trouvé est entre de bonnes mains et l'Ordre est de nouveau réuni avec en plus un maître sage, même un nacâal ! Toi Tao !
Tao : Moi ?
François 1er : Mais oui toi ! Je suis désolé d'être passé pour un roi qui ne pensait qu'à son intérêt personnel alors que je vous avais montré auparavant que j'étais un roi éclairé. Pour me pardonner, vous serez les bienvenus à Chambord à vie ! J'espère que cela vous plaira car vous et en particulier Tao avez déjà visité le château !
Esteban : Nous vous pardonnons pour tout !
Tao : Et si j'ai du temps en dehors de mon travail actuel, je pourrai revenir à Chambord. J'adore ce château avec tous ses secrets et puis je peux également venir pour travailler car c'est l'autre base de notre ordre bien soudé : l'Ordre du Condor !
Mendoza : Allons nous coucher !
On rangea toute la table et tout le monde alla se coucher. Chacun avait sa chambre hormis les couples et Pedro, Sancho et Gaspard qui étaient dans la même chambre et qui ne tardèrent pas à faire des bêtises. Les pièces de nuit étaient réparties entre le palais qui était immense et encore plus grand grâce à la reconstruction et le village. Tout le monde décida de se retrouver le lendemain matin pour faire des expériences dans l'Ordre du Condor avec Esteban et Zia qui étaient revenus.
Tout le monde (en choeur) : Bonne nuit !
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Gomez (d'un air malicieux) : Allez-y ! Dites-moi tout !
? : Pour commencer, je me nomme Ambroise de Sarle ! Mais vous savez, tout le monde m'appelle Ambrosius ! Je suis un alchimiste français de haute renommée ! Et figurez-vous que ce n'est vraiment pas de chance que l'on ne se soit jamais croisés !
Gomez : Ah bon, et pourquoi Ambrosius ?
Ambrosius : Eh bien, figurez-vous que je connais Esteban et ses amis !
Gomez (étonné) : Comment ? Vous les connaissez ?
Ambrosius : En effet. Particulièrement Gaspard qui a été mon acolyte pendant la quête des cités d'or ainsi qu'une certaine Laguerra face à nos abominables adversaires !
Gomez : Nous avons donc eu le même acolyte à des moments différents face à la même bande !
Ambrosius : Effectivement !
Gomez : Laguerra ? Cela me dit quelque chose ! Il y avait je crois un homme surnommé "Le Docteur" de ce nom aux Amériques.
Ambrosius : Oui, je le connais aussi. Mais là, je vous parlais de sa fille !
Gomez : Eh bien nos routes sont liées !
Ambrosius : Encore plus que vous ne le croyez vous allez voir !
Gomez : Bon ! Je cesse de vous interrompre ! Racontez-moi votre histoire !
Ambrosius : Bien !
Gomez : Je vous écoute.
Ambrosius : Eh bien voilà. Je suis comme je vous l'ai dit un alchimiste français passionné par la recherche des cités d'or ! Il y a environ 20 ans, grâce à un grand inventeur français nommé Léonard de Vinci, nous avons créé un ordre pour enquêter sur Mû et les cités d'or. Nous l'avons surnommé l'Ordre du Sablier ! Léonard de Vinci en était le créateur et François 1er, le roi de France, l'a financé. Léonard de Vinci est mort peu après et les trois premiers membres de cet ordre étaient Fernando Laguerra dit "Le Docteur", qui est l'homme dont vous parliez précédemment, Athanaos, le futur père d'Esteban, et moi. Ensemble, nous menions de fantastiques recherches mais nous nous sommes vite divisés. Fernando a trahi le roi de France pour l'Empereur d'Espagne Charles Quint, et moi pour mon compte car je comptais trouver les cités d'or et régner sur le monde. J'ai entendu parler d'enfants avec des médaillons pouvant ouvrir les cités d'or et je les ai retrouvés à Barcelone après qu'ils aient ouvert la première cité aux Amériques où est mort le Docteur. Je les ai retrouvés en Chine pour trouver la deuxième cité d'or dans laquelle je suis allé avec les enfants. Nous sommes devenus amis mais j'essayais d'éliminer Mendoza et ses bouffons sous l'identité de Zarès qui était en réalité moi-même sous ma cape et mon exosquelette. Mais juste avant de trouver la troisième cité d'or, ils ont découvert ma véritable identité. Je me suis réfugié dans le palais du Radja de Pattala, en Inde, là où j'avais amené une partie de l'Ordre du Sablier qui avait aussi trahi François 1er. Je contrôlais le Radja en le droguant mais malheureusement ces maudits gamins ont trouvé un remède et j'ai dû fuir le palais en seule compagnie de Laguerra, la fille du Docteur qui était la seule alchimiste que j'avais pu amener avec moi, les autres étant condamnés à réparer le palais que j'avais brûlé avec mes soleils noirs, une arme que j'avais élaborée dans ma fabrique là bas. Ensuite, j'ai continué la quête et j'ai retrouvé à Ormuz Gaspard que j'avais déjà croisé au Japon et qui est devenu mon acolyte.
Puis je suis allé dans la cité d'or de Kûmlar où j'ai eu un double-médaillon permettant d'ouvrir les cités d'or sans ceux d'Esteban et Zia. S'est ensuivie la cité d'Ophir où j'ai trouvé la pierre philosophale dont je pensais qu'elle rendait immortel. Mais au moment de l'imprégner grâce à une machine dans mon corps, j'ai dû fuir la base olmèque car ses occupants voulaient la pierre pour réveiller leur armée pouvant détruire l'humanité et ils m'ont dit que je me trompait quant à son pouvoir. En fuyant dans mon ancienne machine, la nef, avec Laguerra et Gaspard, je suis tombé dans la lave entourant la base olmèque et je croyais que j'allais mourir. D'ailleurs j'allais oublier, j'ai dû survoler Kiloua pour retrouver un bateau où était caché une matrice d'orichalque (un métal comme l'or mais en mieux et c'est de ce métal que sont constituées les cités d'or). Mais bon revenons-en à la lave. Sans doute des semaines plus tard, je me suis réveillé miraculeusement et je me brûlais dans la lave mais je ne succombait pas. J'ai réussi à sortir de la lave. Je pense donc que la pierre m'a quand même rendu immortel, ou alors comme les olmèques disaient, c'était un régulateur d'énergie et donc peut-être que je suis simplement beaucoup plus fort et résistant. Peu après, j'ai vu Mendoza en compagnie de Laguerra et Gaspard qui m'avaient tous les deux trahis. Ils cherchaient la pierre d'Ophir que les olmèques possédaient et après l'avoir prise, ils ont fait exploser la base pour tuer les olmèques. Je les ai suivis jusqu'à Zimbabwe, une ville qui était certainement celle que votre carte indiquait et à laquelle je m'étais déjà rendu pour chercher un objet ici, à Chambord. Ces deux villes de différents continents sont liées par deux portes d'énergie qui, activées par les médaillons peuvent nous transporter d'un endroit à l'autre. Ils avaient installé une fabrique d'objets en orichalque grâce à ma matrice récupérée dans la deuxième cité d'or et ont construit la dernière cité. Grâce à cette construction, ils ont évité la fin du monde et détruit une météorite.
Quant à moi, on m'a fait prisonnier mais on m'a libéré en échange de mon aide. On m'a aussi mis à portée de main une machine olmèque que je vous montrerai pour partir. Mais j'ai entendu des exploits d'un nouvel ordre, l'Ordre du Condor créé par Tao. Cependant, je suis persuadé qu'il y a encore des choses à explorer sur les cités d'or et que ce n'est pas totalement fini. Je suis revenu à Chambord pour chercher des indices il y a quelques jours et le Roi ainsi que les alchimistes de l'Ordre du Condor sont partis d'abord par la porte d'énergie toujours activée grâce aux médaillons d'Esteban et Zia à Zimbabwe puis je ne sais où. Quant au double-médaillon, Esteban et Zia l'ont sûrement s'ils n'ont plus leur médaillon. Mais je profite qu'il n'y ait que quelques gardes pour un moment pour espionner un peu le château. Voilà mon histoire. Ah oui, donc Gaspard m'a trahi en suivant je pense Laguerra qui elle je crois s'est amourachée de Mendoza.
Gomez : Eh bien, quelle histoire remplie de hauts et de bas ! Savez-vous où sont les enfants, Mendoza et ses hommes ?
Ambrosius : Non, je l'ignore pour l'instant. Sans doute avec les membres de l'Ordre du Condor je ne sais où.
Gomez : Dommage.
Ambrosius : Oui, mais il se fait tard. Allons dans ma machine pour nous reposer.
Ils se dirigèrent vers le vaisseau et s'y endormirent rapidement.
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Le lendemain matin, à Pattala.
Tout le monde se réveilla et se rejoignit.
François 1er : Bien, je dois rentrer à Chambord pour un moment car j'ai promis une fête à mon ami Neschangwe ! Je viendrai vous chercher chers alchimistes ! Passez un bon moment ! Et votre Altesse le Radja, accepteriez-vous de vous joindre à nous ?
Le Radja : Avec plaisir ! Amusez-vous bien pendant mon absence !
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Pendant ce temps à Chambord.
Ambrosius : Retournons à Chambord. Je vous montrerai plus en détail ma machine après.
Gomez : Bien, elle est fantastique ! Je pense que nous devrions étudier la porte d'énergie comme vous dites.
Ambrosius : C'est une idée.
Ils pénétrèrent dans la salle de la porte pour l'étudier.
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Pendant ce temps, François 1er arriva à Zimbabwe
François 1er : Venez Neschangwe, nous allons faire la fête que je vous avais promis il y a quelque temps ! Nous la ferons en compagnie du Radja de Pattala, le chef de ce village en Inde !
Neschangwe : Bien ! J'arrive ! Au revoir mes amis ! Je reviendrai bientôt !
Ils laissèrent le Condor à Zimbabwe et traversèrent la porte.
Ambrosius et Gomez se virent surpris par François 1er ainsi que les deux autres altesses.
François 1er : Ambrosius ! Vous voilà enfin ! (sortant son épée) Je vais vous régler votre compte une bonne fois pour toute !
Une goutte de sueur perla sur le visage d'Ambrosius.
A suivre...
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Allez bonne journée et à bientôt (sans doute vraiment cette fois) pour un nouveau chapitre amis mco !