Je rêve...
Nous restions planter l'un devant l'autre sans savoir quoi faire. Autours de nous régnait une ambiance glacial mêler à de la frustration. Je ne savais plus où me mettre, ni comment réagir à sa présence mais au fond de moi je sais que j'ai commis une erreur... qui ne sera pas sans conséquence.
Dans se long silence on peut entendre nos respiration saccader du à la nervosité. Je ne sais pas si, il est en colère contre moi ou si, il... me déteste. Alors je décide de briser se silence qui me crève le cœur.
- Comment tu ma retrouver ?... dis-je nerveusement.
- La lettre.
Je baisse la tête honteuse de sa réponse glaciale.
- Fabio je...
- Tu quoi ? hein ?! Tu es désolé ?! Tu t'en veux de m'avoir menti en me regardant droit dans les yeux ?!
Je ne sais pas quoi répondre, car chaque chose que je dirai pourrait se retourner contre moi, et puis il est bien trop en colère pour m'écouter.
- T'imagine si, il t'était arrivé quelques choses ?! Si tu étais morte ou pire encore !
- Mais... je suis encore là...
- Pour l'instant...
Il avait dit cela avec un tel désespoir que des frissons me parcourra le corps.
- Tu sais à quels point c'est frustrant d'aimer une personne qu'on ne peut pas retenir, Célina...
Je pleurais et fermais les yeux pour ne pas voir la dureté de la réalité. Dans un soupir, il s'approcha doucement de moi, ses mains emprisonnèrent mon visage et il rapprocha ses lèvres des miennes...
- Je t'en supplie... laisse tomber toutes ces histoire.
- Je ne peux pas l'abandonner...
- Et moi ? tu m'abandonnerais ?
- Non...
- Pourquoi ?...
- Car tu es mon futur...
Avec une détresse infinie celui-ci déposa ses lèvres sur les miennes. J'entoure mes bras autour de sa nuque et répondit avec désespoir à ce baiser en mêlant mes larmes aux siennes...
Je ne savais plus où donner la tête... je me retrouve confronter à une réalité qui me dépasse. Sans m'en rendre compte je fais souffrir les personnes que j'aime avec cette obsession qui me tue à petit feu. Il à fallut que Fabio me le dise pour qu'a cette instant je me rende compte que je fais la même erreur que mon père. Je suis entrain de détruire mon nouveau monde... mais je ne peux pas l'abandonner, pas si près du but. Je dois continuer...
J'écarte doucement mes lèvres des siennes, et prends son visage entre mes mains l'obligeant à me regarder.
- Je t'aime Fabio... mais...
- Tu n'abandonneras pas avant d'avoir trouvé se que tu cherches.
- Non...
Il inspira profondément et me serra un peu plus fort contre lui.
- Alors moi non plus je ne t'abandonnerai pas.
- Tu en as toute les raisons pourtant...
- Non...
- Pourquoi ?
- Si je suis ton futur, toi tu es toute ma vie, alors on trouveras ce que tu cherche et on mettra un terme à tout cela ensemble.
- D'accord... dis-je d'une voix à peine audible.
- On ferait mieux d'y aller, cet endroit me file les chocottes...
Je ris à sa remarque car il ne se doute même pas se qui il y a au bout du chemin.
- Il t'en filera moins quand tu sauras se qu'il y a au bout du chemin.
- Ah bon ? Il y a quoi ?
- Tu le sauras au moment voulu, mais pour l'heure j'ai un problème à régler !
- Encore ?! dit-il sur un ton ironique.
Je lui donne une tape sur l'épaule faisant semblant d'être vexer de sa remarque.
- Ma voiture est en panne... et je crois que je vais devoir la laisser ici pour l'instant...
- Merde... tu veux que je jette un coup d'œil ?
- Non il est tard et il fait trop noir pour qu'on puisse faire quoi que ce soit..., je vais envoyer un message à Leandro pour lui demander de la mettre à l'abri.
- Leandro ? Le gars de la lettre ?!
- Euhhh, j'ai plein de choses à te raconter...
- Je vois ça.
- Laisse-moi prendre mes affaires et j'arrive.
- Ok...
Je retourne vers ma coccinelle, où mon chien attend que je lui ouvre la porte avec impatience. Quand Maurice se lève du siège mon téléphone apparait comme par magie.
Je le saisit du bout des doigts, en essayant de ne pas penser aux fesses de mon chien qui était assis dessus il y à quelques secondes.
Je récupère tous se qu'il a de valeurs et ferme ma voiture pour ensuite partir avec Fabio et Maurice. J'ouvre la portière du SUV et m'installe avec ma boulette sur le siège en cuir. Fabio démarre et fait demi-tour pour repartir en sens inverse.
Je profite d'envoyer un message à Leandro pour ma voiture en précisant bien que je suis avec mon petit copain pour ne pas l'inquiéter. J'espère vraiment qu'on va rien voler dessus mais bon... je ne serai pas la première victime à se niveau là.
Malgré qu'il fasse sombre, je regarde à travers la vitre ce magnifique paysage qui s'offre à nous. Dans la pénombre j'aperçois quelques animaux sauvage sauter d'arbre en arbres, et je me dis que même ceux-ci on leurs problème respectif... La souffrance, la faim... C'est ce qui relie chaque être vivant sur cette planète et au finale nous ne somme pas si différent.
Quand on souffre pour une situation on se sent seule et isoler, à nos yeux personne ne peut nous comprendre, ni nous aider et pourtant si l'être humain étais moins égoïste les problèmes du monde serai du passer et chacun pourrais vivre en paix.
Oser s'ouvrir pour mieux comprendre, c'est peut être cela la solution...
- Alors on va où ? me demande Fabio à la sortie du chemin.
- J'ai pris une chambre d'hôtel mais je suppose que toi aussi ?
- Et ben non... J'étais déterminé à te retrouver et à squatter chez toi !
J'éclate de rire tellement je trouve cela ironique.
- Qui te dit que tu squatteras chez moi ! Je peux te laisser dehors !
- Tu n'oserais pas !
- T'en es bien sur ?! dis-je avec un sourire taquin.
- Oui parce que tu sais se que tu rate si je ne suis pas là...
Il me regarde un court instant en se mordant la lèvre inférieure dans un léger sourire... Le rouge me monta au visage et maintenant c'est lui qui éclate de rire.
- Très drôle Fabio...
Je profite de ce moment agréable pour lui raconter ce qui c'est passer depuis mon arriver au Brésil. Je lui explique qui est Leandro, ce que mon père lui as demandé concernant mon héritage et du complot qui trame autour de moi...
J'omets volontairement la villa qui se trouve maintenant à quelques kilomètres de nous pour lui en faire la surprise au moment voulu. Mais plus je lui relatait mon aventure plus Fabio semblait ailleurs, se qui faisait monter un peu mes nerfs...
- Fabio tu m'écoute ?!
- ...
- Fabio !
- Il y une voiture qui nous suis depuis tout à l'heure...
- Quoi ?!
Je regarde dans le rétroviseur et vois effectivement un véhicule, mais impossible de voir le modèle...
- C'est peut-être juste un mec qui rentre chez lui. Dis-je pour me rassurer...
- Je ne crois pas... depuis tout à l'heure je fais exprès de tourner en rond pour essayer de le semer, mais chaque rues que j'emprunte il est là.
- Ignorons-le.
- Je n'aime pas ça, Célina...
- Je sais, mais si il comprend qu'on la repérer cela risque de faire pire. Le mieux c'est de continuer notre chemin.
- Et si il est toujours là quand on arrive à l'hôtel ?
- On avisera...
Fabio sert un peu plus fort le volant, et continue son chemin. Même si j'essaye d'ignorer ce type je ne peux pas m'empêcher de regarder toutes les secondes dans le rétro, et j'avoue que plus je le voie plus j'ai peur.
La voiture de l'espion se rapproche un peu plus de nous au fur et à mesure que nous roulons, et la nervosité se faisait sentir, entraînant une forte monter l'adrénaline.
- Prend par là ! dis-je à Fabio.
- T'es sur ?
- Oui sa nous mènera vers le centre ville.
Sans mettre de clignoteurs Fabio tourne dans la rue que je lui ai indiquée, mais sans surprise l'homme est toujours là...
- Il commence à m'énerver celui-là ! dit-il la mâchoire crispée.
- Calme-toi. Quand on arrivera en villa on sera plus tranquille.
- Jusqu'ici il nous a pas lâché, alors je ne crois pas qu'en ville on en sera quitte.
- Quand il y a du monde sa dissuade ce genre de personne à faire des choses.
- Si tu le dit...
Nous nous engageons sur une belle route en ligne droite, et la je senti quelques choses de pas normal. La voiture mystérieuse diminue encore plus l'écart et se retrouve à quelques centimètres de nous à présent. Je senti le danger arriver, et cela ce confirme quand celui-ci nous fîmes des appelle de phare.
- Il veut quoi ?! dis-je paniqué.
- Je ne sais pas, mais pas question de s'arrêter.
Je sentie une secousse venant de l'arrière... Maurice huait de peur...
- Putain il nous fonce dessus cette enfoiré !
- Accroche toi , je vais essayer de le semer pour de bon !
Maurice qui est à mes pieds se réfugie sous mon siège comme il peut pour se protéger, quand à moi je cramponne ma ceinture avec des sueurs froide.
Fabio appuya plus fort sur la pédale d'accélération, pris de court l'homme se prit 10 mètres sans rien voir. Nous profitons de cet effet de surprise pour emprunter la première rue que nous voyons, et fonçons à toute allure dans les rues isolées de Rio.
Même si j'ai l'habitude de rouler vite en F2 et de me faire suivre par d'autres concurrents, j'avoue que l'effet que je ressens à cet instant est mile fois plus intense que sur le circuit, tellement vos sensations sont gouvernées par la peur.
Je regarde à nouveau dans le rétro mais c'est avec un soulagement précoce que je ne vois rien.
- Tu crois qu'on la semer ? dis-je encore chambouler.
Fabio n'eu pas le temps de me répondre car le gros coup de freins qu'il donna confirmais ce que je ne voulais pas entendre.
Devant nous dans cette rue étroite, la voiture de l'espion est arrêter et semble nous attendre. Fabio regarde après une issue mais on avait que deux option...
Soit on faisait demi tour mais difficile vu la rue étroite.
Soit on lui fonce dessus sachant qu'on bousillera la voiture mais avec des chances de s'en sortir.
Un homme sort de la voiture et avance vers nous. Je n'arrivais pas à distinguer ce qui l'avait dans la main droite mais j'eu vraiment un pressentiment...
- Fonce !
- Mais je vais l'écraser !
- Fait se que tu peux pour l'éviter !
Celui-ci appuie sur le champignon et dans un crissement de pneu nous fonçons droit vers cet homme. Je m'agrippais au siège et priait pour qu'on s'en sorte. De justesse l'homme sauta vers le côté pour nous éviter, le SUV percuta le flan de cette BMW série 5 et nous arrivons à passer avec des dégâts mineurs.
Nous roulont sans savoir on nous allions tellement on avait peur qu'il revienne, même si je pense que c'est là bonne cette fois. Après presque une bonne heure de route, Fabio s'arrêta sur le côté et éteignis le moteur. Nous restons silencieux, seule nos respiration comblait le vide...
Je n'arrive pas à réaliser ce qui vient se ce passer...
Je senti la main chaude de Fabio sur la mienne...
- Célina...
- Oui ?...
- C'est de la folie tout ça...
- Je suis désolée...
- Il est trop tard pour revenir en arrière, maintenant on doit aller jusqu'au bout.
- Je sais plus quoi faire... dis-je en passant ma main sur mon visage.
- Moi je sais...
Je regarde Fabio apréhandant se qu'il va me dire.
- Allons voir Mikilson.
Cette réponse me donna un coup de poignard dans le cœur, mais au point où nous en somme avons-nous vraiment le choix ?
Je dois y réfléchir car si on y va, je peux plus faire marche arrière. Ce sera peut-être la fin de 15 ans de souffrance où la fin de toute une vie.