J’ai tellement de question sans réponse… Qu’es ce qui est le pire dans la vie ? Ne pas avoir de réponse ou en avoir ? L’être humain croit que le savoir apporte la sagesse et la sérénité.
Ce que j’ai compris à mes dépens est que moins on n’en sait mieux on se porte. Mais dans la vie certaine réponse sont nécessaire même si cela peut vous entrainer en enfer juste un temps… En m’engageant dans ce combat, j’ai accepté le faite d’affronter tout mes démons, mais j’espère être assez forte pour les vaincre.
De retour dans mon pays natal, je respire cette air pur qui ma fait respirer pour la première fois à ma naissance. Le Brésil… le pays aux inégalités social. Les touristes qui viennent y passer leurs vacances, fermes les yeux sur le contraste social entre deux ville, d’un coté des immeuble de luxe, des plages, des boutiques chics et de l’autres des favelas défavoriser qui grimpes des colline entière toujours plus proche du ciel…. Voir De dieu.
Il n’est pas rare de voir des mendiants ou des enfants affamer dans les rues de Rio ou de Sao Paulo. Les gens les regardent comme des pestiférer en oubliant que ce sont des êtres humain avec des cœurs en or, les riches sont certes des êtres humais mais avec des cœurs « Botoxer » !
Mes pieds foulent le sable de Rio et les grains de cette plage de rêve me provoquent de légers frissons. Je marche sans savoir où aller avec Maurice, réfléchissant à la suite de mon voyage.
Ma famille ne sait pas que je suis rentré au Brésil, car je préfère mener ce bout de chemin seul. Lewis et Fabio l’ignore également, je m’en voudrai toute ma vie si ils leurs arrivait quelques choses par ma faute. Ce combat est le miens ! Alors c’est avec une détermination de fer, que j’ai entrepris ce nouveau chapitre de ma vie, et que je me rends à Angra Dos Reis chez Leandro Gomez cherché mes réponses.
- À ton avis Maurice, tu crois que ce Leandro détiens les secret que je recherche ?
Celui-ci me regarde avec ses yeux globuleux en ce demandant ce que je raconte. À la place il ce contenta de me sauter dessus manquant de me faire tomber, pour demander des caresses…
- Je prends sa pour un oui !
Assise sur le sable, Maurice s’installe sur mes jambes. De main droite je caresse mon chien avec affections et profite de ce moment d’accalmie avant d’aller chez Leandro.
- Au moins tu es là ma petite boulette… Tu verras ! Toi et moi on vengera papa !
Après ce petit moment de détente, je me lève et part enfin vers mon objectifs. Plus loin garer sous un palmier, ma Volkswagen Coccinelle alias Choupette pour les connaisseur, m’attend sagement.
La Coccinelle est une voiture mythique au Brésil car c’est la première voiture importé dans l’Amérique Latine. Et tout Brésilien qui se respecte en possède une !
J’ouvre la portière côté passager et attend que Maurice rentre dedans. Pendant presque 2 minutes celui-ci persévéra pour y rentrer mais sans succès, alors dans un ultime effort je l’aide à monter.
Je rentre à mon tour du côté conducteur. J’insère la clé de contact et la tourne légèrement, comme à son habitude, la coccinelle peine à démarrer mais au bout de quelques secondes le bruit du 4 cylindre de 1968 résonne dans les rue de Rio. Ma vieille choupette est un peu fatiguer mais c’est une guerrière !
J’enclenche mon GPS qui dénote dans le vintage de ma voiture. J’appuie sur la pédale d’accélération et part sagement vers ma destination.
Conduire une voiture n’est pas la même chose qu’avec un formule 2 ou même une formule 1, mais instinctivement on a toujours tendance à avoir les même reflexe que sur les circuits. En passant la deuxième vitesse la boite craque…
- N’oublie pas Célina ! Ce n’est pas une boite séquentielle, ni une automatique !
Faut le temps que je me remette dans le bain…
Durant mon trajet, je récupère peu à peu mes réflexe avec la boite manuelle et arrive à ne quasiment plus faire sauter les vitesses… heureusement car pour un pilotes c'est la honte !
Le tarmac de la route un peu dégrader à cause du soleil et du trafic récurrent, fait vibrer l’habitacle de ma voiture, et les vibrations sur mon volant m’engourdis un peu les mains. Je parie que papa avait les mêmes sensations avec les anciennes formule 1 et leurs volant archaïque. C’est pour cela que j’aime conduire des anciennes voitures ! C’est l’Authenticité à l’état pur…
Je roule vitre ouverte tellement la chaleur est insupportable, même si je suis née ici on s’y habitue jamais ! Arriver à une intersection je prends à gauche et m’engage sur les petite route en pavé et regrette déjà le vieux tarmac de tout à l’heure !
Après plus de 10 bonnes minutes sur cette route infernale, j’arrive enfin à ma destination. Devant moi se dresse… que dalle !
- C’est une blague ! Foutu GPS… tu ma emmener où ?!
Je sors de ma voiture et regarde aux alentours, et sans surprise c’est le désert total. Aucune maison, aucun animal… on se croirait dans un film post-apocalyptique où on se retrouve en panne d’essence au milieu de nulle part.
- Ok… je fais quoi maintenant ? À part continuer d’avancer je ne vois pas…
Je regarde la carte de mon GPS et vois que la route continue encore sur 1 bon kilomètre. Mais le problème est que celle-ci est trop dégradée pour l’emprunter sans péter un amortisseur. Et en plus je suis en sandale donc…
Hors de question de continuer à pied !
Soudain j’entends, un bruit de moteur qui s’approche de moi. Je me retourne et vois une Jeep s’amener rapidement en ma direction, par reflex je me méfie mais c’est peut-être la seule personne dans ce trou paumer qui puisse me renseigner. Alors j’appelle Maurice, qui malgré sa petite taille reste un bon protecteur.
La voiture ralentis et s’arrête à quelque mètre de moi. Un homme de taille moyenne y descend et avance vers moi calmement, mon cœur accéléra à chaque pas qu’il faisait…
Et si c’étais un criminelle ? Pire un membre d’un gang ? Reste calme Célina !
L’homme est de plus en plus près, et je commençais à suffoquer sous se soleil de plombs… ou alors je suffoque de peur ? Non c’est le soleil c’est sur ! Maurice grognait légèrement et se met en position comme pour attaquer. Ce n’est pas bon signe ça !
- Vous êtes perdu mademoiselle ? me demande-t-il d’une voix assez âgée et rauque à un mètre de moi.
- Euhhh je...
L’homme réduit enfin la distance restante et se retrouva pile devant moi. Il avait le visage de quelqu’un de fatiguer et un regard assez froids mais dû sûrement à un lourd vécu. Il me détailla, puis la froideur de son regard parti soudainement, laissant place à la surprise.
- Ce regard… tu es la fille d’Ayrton...
Je hoche la tête en guise de confirmation.
- Ça fait longtemps que je me prépare pour ce jour.
- Vous êtes… Leandro Gomez ? Dis-je hésitante.
- C’est bien moi, jeune fille et toi c’est Célina Senna ! Mais viens ne perdons pas plus de temps !
- Mais on va où ?
- Là-bas ! me dit-il en me montrant la continuité du chemin.
- Mais il n’y a rien ! En plus je ne serai pas passé avec ma voiture.
- Ce n’est pas parce que l’œil ne voit rien, qu’il n’y a rien ! Laisse ta voiture ici, on va aller avec ma Jeep.
J’eu un moment d’hésitation… Comment savoir si je peux lui faire confiance ? C’est peut-être un psychopathe !
- Et ben alors, tu compte rester là à croupir sous le soleil ?
- Comment savoir si vous n’êtes pas un psychopathe ?
Un énorme éclat de rire sort de sa bouche me rendant mal à l’aise au passage.
- Ton père m’avais bien dit que tu étais d’un naturel méfiante ! Et bien je n’ai aucun moyen de te prouver le contraire, c’est à toi de juger si tu me suis ou non. Tu peux repartir bredouille sans tes réponse en te disant que tu as fait ce voyage pour rien ou... tu suis un vieille comme moi qui est entrain de cuire en essayant de te convaincre qu’il n’est pas ce que tu prétends.
À cette remarque je commençais à me raisonner intérieurement. S’il me voulait du mal, il l’aurait déjà fait, étant donner qu’on est déjà au milieu de nulle part. Alors toujours un tout petit peu sceptique, je décide de le suivre.
- Ma voiture ne risque rien ici ?
- Non, personne ne viens ici à part moi.
Je rentre dans la Jeep avec Maurice. Leandro se place du côté conducteur et nous voila parti.
En entamant les premier mètre je remerciai le Seigneur que Leandro ai une Jeep ! J’espère que Maurice ne va pas gerber et moi aussi au passage…
- Cela fait longtemps que cette route est comme ça ?
- Y fut un temps où cette route accueillait beaucoup de personnes. Mais un événement à fais cesser cette affluence et peu à peu celle-ci se dégrada comme…
- Comme… ?
- Comme notre vie.
- Comme notre vie ? Que voulez-vous dire ?
- Tu comprendras quand on arrivera.
Au bout de quelques minutes, entre les arbres se dessinait quelques choses de grand. Leandro ralentissait, et serra le volant en passant les feuillages épais de l’Amazonie qui récupérait ses droits. Nous passons sans dégâts quand soudain une immense Villa fait son apparition.
- La vache !
- Magnifique n’es ce pas ?
Je regardais avec émerveillement cette maison faite que de boit. Le toit était recouvert d’immense vitre pour mieux laisser filtrer la lumière naturelle. La fenêtre ouverte de la Jeep laissait filtrer le bruit de la mer, elle est si proche…
- C’est une villa en bordure de mer?
- C’est exact.
- Elle est à vous ?
Leandro arrête la Jeep et me fait signe de descendre. Je m’exécute et aide Maurice à descendre, en manquant de m’étouffer tellement qu’il est lourd. Je rattrape le vieil homme qui avait déjà pris de l’avance, et marche émerveiller par ce qui m’entoure. Soudain celui-ci se retourne et me demande de lui tendre la main. Je la lui tends et il y dépose quelque chose de métalliques.
- Bienvenu dans la grande demeure d’Ayrton Senna ou plutôt ta demeure…
- Je rêve ?! Mais…
Je regarde la villa comme-si elle était irréelle. Je reste bouche bée, et complètement perdue… cette maison étais à mon père ? Pourquoi je ne m’en souviens pas ?!
- C’est une partie de ton héritage.
- Parce qu’il en a d’autres ?!
- Juste une qui est au Portugal, tu ne t’en souviens pas ?
Je baisse la tête à cette remarque, gêner d’avoir oublié beaucoup de choses de ma vie d’avant…
- Après la mort de mon père j’ai eu beaucoup de trou de mémoire… le seule souvenir qu’il me reste c’est son accident et quelques bribes…
- Comme nous tous… je me doutais bien que tu aurais oublié. Vous veniez passer vos vacances ici…
Comment j’ai pue oublier cette phase de ma vie ?
- J’ai entretenue cette maison pendant des années en attendant ton arriver.
- Pourquoi ?
- Ton père m’a chargé de garder en état, tout ce qui te revenait de droits.
- Il y a beaucoup de choses que j’ignore pas vrai ?
- Ayrton voulait te préserver d’un maximum de choses Célina. Seule ta sécurité lui importait, plus que sa propre vie…
Au point d’en mourir…
- Pourquoi j’ai du attendre si longtemps pour découvrir tout cela ?
- Tu le sauras bientôt… pour l’heure rentrons dans la villa.
Je suis Leandro les jambes tremblantes… Entrer dans une phase de ma vie où mon père étais présent me provoque des frissons d’adrénaline et d’angoisse. Comme si tout étais interdit. C’est à ce moment là qu’une phrase dans la lettre de mon père refit surface dans mon esprit.
« Quand tu cherche des réponses va au centre de ton monde… »
J’approche d’une partie de mon but… j’ai peur. Peur de ce que je vais découvrir.
Le vieil homme m’invite à ouvrir, l’immense porte qui se dresse devant nous. Tenant fermement la clé, je m’apprête à l’inséré dans la serrure, mais ma mains tremblante ne m’obéissait plus et la clé m’échappa pour atterrir dans un léger bruit métallique sur le sol. Je ferme les yeux retenant mes larmes tout en serrant les poings.
Leandro ramasse la clé, et déposa sa main délicatement sur mon épaule.
- Tu veux que je le fasse pour toi…
Je pince mes lèvres tremblante et inspira profondément…
- Non… c’est à moi de le faire. Je… je peux y arriver.
Je dois rester forte… pour lui.
Que vais-je trouver derrière ces porte ? Fais-je une erreur en renouant avec mon passer ? Une chose est sur, c’est que si je veux comprendre enfin mon monde, je dois y entrer et trouver mes réponses. Mais je vais devoir faire force sur moi pour ne pas craquer.
Ne craque pas Célina… Ne craque pas.