Mercenaire Saison 1

Épisode 1 : Le loup et l'agneau

Dans l'auberge d'un paisible petit village qui sert habituellement de marqueur pour beaucoup de voyageur et de zone de repos pour les commerçants itinérants, le crépuscule s'est écoulé depuis plusieurs heures, et les habitants ont pour la plupart eut une envie de chanter, boire jusqu'à plus soif et échanger un moment de partage avant le lendemain. L'auberge est pleine de monde, quelque habitants ont formé une ronde près du feu de bois se situant dans le fond pour chanter de vieilles histoires écrite par un vieux barde qui loge depuis fort longtemps dans ce village, le forgeron c'est même improviser joueur de luth pour l'occasion bien que l'instrument soit bien trop petit pour ces gros doigts. D'autre se contentent de discuter, de se nourrir de petit four et des petites spécialités de l'aubergiste sur les petites tables en bois situé a l'extrémité de cette fanfare. Un homme, semi affalée sur le comptoir se situant au centre de l'auberge, tente de draguer la femme responsable du gite, en vain. Elle ne l'écoute pas entièrement, son ouïe est focalisée sur le luth et le chant de ces clients et les rares fois où elle lui prête attention, c'est pour lui répondre qu'elle est déjà mariée et qu'il ferait mieux de rentrer chez lui. Après mainte tentative de se faire entendre, l'homme abandonne sa conquête, bois le fond de sa chope et se dirige d'un pas titubant vers la sortie. Mais avant même d'atteindre la porte, une autre personne situé de l'autre côté l'ouvre avant lui. Un homme, grand, les cheveux ténébreux qui lui tombe jusqu'aux épaules, une armure en acier inmposante, couverte de sang caillé, de boue et de rayure et portant un regard, sombre et affreusement terrifiant. Il s'avance d'un pas lourd vers l'aubergiste, les habitants près du feu ont cesser leurs chants, tous les regards sont portés sur lui et les oreilles sur le claquement de son armure et le frottement de sa cape sur le sol quant il s'avance. La gérante le regarde s'asseoir et lui demande calmement la gorge légèrement tremblante :

Aubergiste : Excusez- moi . Je ne veux point vous importuner, mais... nous n'avons pas l'habitude de voir un homme comme vous dans mon auberge, qu'est-ce qui vous amène par ici ?

Elle essaye de se monter polie et veut faire comprendre à l'homme en question qu'il effraie grandement les clients autour de lui. Ce à quoi il répond de sa voix grave :

Dern : J'ai fait longue route, j'espérais trouver un lit et une chope pour me détendre. Dite à vos clients de ne pas s'en faire.

Peu à peu, les habitants reprennent leurs activités, voyant que l'arrivant n'est pas plein de mauvaises intentions, certains finissent par enlever leurs mains du manche de leur dague cachée a l'arrière de leur tunique. L'aubergiste apporte à Dern de quoi se rassasier. Il ne la quitte pas des yeux, cela l'intimide au plus haut point, ne sachant que faire, elle prend la décision de s'approcher de lui pour engager la discussion et en savoir un peu plus sur cette étrange personnage et ses intentions.

Aubergiste : Où allez-vous ? Vous êtes bien loin des grandes citadelles nan ?

Dern : (ton sec) C'est exact.

Aubergiste : (voix intrigué) Et d'où venez vous exactement ?"

Dern : Du sud.

Le mercenaire répond froidement à toutes les interrogations de la jeune femme, celle-ci prend conscience que son nombre de questions se limite de plus en plus. Elle hésite quelques secondes à réitérer une nouvelle interrogation pour enfin lui demander d'une voix inquiète :

Aubergiste : Vous n'êtes pas un soldat je me trompe ? Vous êtes mercenaire ?

Dern continue de manger, le regard fixé sur son assiette. Aucun mot ne sort de sa bouche, la jeune femme n'entend que le chant de ses clients et le craquement du pain sous la mâchoire du mystérieux arrivé . Ce silence relevait une évidence pour elle, elle inspire une dernière fois et dit tout bas.