Nuit #1

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Parce que le soleil ne vient jamais sans se refléter dans tes cheveux.

“La terrasse en bois d'une maison au bord de la mer et ton dos imposant, les balancement de ton corps de gauche à droite au rythme de la musique de ton propre groupe, une bière déjà finie dans la main et ton sourire quand tu te retourne pour me faire face. C'est comme ça que je divague dans des illusions.
Celles où tes je t'aime n'ont pas de mot supplémentaires pour les ramener à un titre d'amitié. Celles où tes regards crient l'amour aussi fort que les miens face à toi. Ces regards que tu ne vois pas.
Je pourrais te regarder pendant des heures, tu me crois ailleurs, mais ce que je regarde avec tant de concentration c'est toi et tes gestes.
Ton visage, tes yeux, de tes lèvres à tes joue que j'aimerais toucher. De ton rire à même tes larmes rares, tout semble bien plus beau quand ça vient de toi.
Je dois tout faire passer pour des actions non délibérées, un peu maladroites. Je sais que me laisser tenter me fait souffrir, mais si tu retirait ce sourire que tu me portes, si tu arrêtait de rire à tout et rien. Si tu ne chantait plus quand on fait la fête et si tu cessait de jouer de la guitare quand on est tous les deux dans le studio, comme si c'était un moment pour nous. Si tu arrêtait de me prendre dans tes bras quand tu as un coup dans le nez. Là, peut-être que je pourrais résister.
Si j'étais honnête avec moi-même, même sans tout ça, il suffirait de tes boucles entre mes doigts pour me laisser aller...”

- HEY ! Aller Al' arrête d'être dans ta bulle, viens dancer ! Aller ! Le grand faisait des grands signes.

- Alleeerrr. Il était chiant.
- T'as combien de verres dans le sang pour avoir l'air aussi débile ?

J'étais autant amusé que blasé.

- Rohh t'es pas drôle. Une moue d'enfant ridicule apparaît sur son visage, si il avait croisé les bras c'était définitivement un gosse.

- J'arrive.

- Ouiiiiiiiii

- Je le prévenait en le pointant du doigt, sauf si tu sautille comme un enfant, j'veux pas danser avec un enfant.

- Okay okay

Je refermait mon carnet sur lequel j'avais évacuer un peu ma solitude sentimentale. Comment je pouvais être mal quand j'avais son sourire devant moi et ses mains autour de mes épaules. Comment je pouvais arrêter de sourire ?

- Tu sais quoi ?

- Hum

- Je t'aime mec.

- Hum, moi aussi.

- Je t'aime. Ces yeux.

- Je t'aime, aussi.

Un sourire, un câlin. Fort, il me serrait fort. Avoir son affection était bien assez. Ma lumière, jamais le soleil ne vient sans se refléter dans sa tignasse.

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Il y a un petit détail qui rend la fin encore meilleure si vous le trouvez !
Byyee 💁‍♂️

Aliex (zéro profondeur dans le titre)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant