Regard.

Chagrin.

Existe-t-il un language, où on a pas besoin de parler, car tout s'exprime sans qu'on intervienne? Un language universel ? Au delà des mots?

Je suis Emma Miller, 17ans, yeux verts, chevelure blonde, avec un petit 1m63.

De ma vie, j'en ai eu un petit ami, un seul copain, que j'aimais. On a du se séparer, car il a déménager aux États Unis, me laissant seul face à mon chagrin.

Je dėmenagerai à mon tour aux États Unis, et à la même ville que James ( mon ex), et je suis entrain de me préparer, car dans un mois, je serai là bas.

Ce déménagement, ce n'était pas mon idée, mais le travail de mon père demandait ce déplacement.

Je pense rencontrer James ( mon ex) Mais je ne pense pas que je l'aime encore. Peut être serais je au même lycée que lui? Qui sait?

J'arrête de parler de ma situation amoureuse.

J'ai une meilleure amie, Becky. Un amour que je devrais laisser derrière. J'allais commencé une nouvelle vie, de nouveaux amis, ce qui m'oblige à oublier mon passé.

Mais comment oublier quelqu'un qui te faisait rire dans les pires des situations? qui t'écoute quand tu vas mal?

Comment Oublier Becky?

Je ne pourrais pas.

Non, j'allais faire une crise de larmes.

Les larmes coulent, et mes yeux deviennent de plus en plus rouges.

Cette vie paisible que je mène allait me manquer. Ma maison, Ma chambre. Tout allait me manquer...

Je me levai et me dirigeai vers la salle de bain. Je me lavai le visage.

Je me regardai dans la glace et me dis, à moi même.

Je suis forte.

Je suis forte.

Je suis forte.

Non, je ne le suis pas.

- EMMA, À TABLE.

C'était Maman.

Je descendis manger. Mes perents remarquėrent mon humeur mais ne firent aucun commentaire, ils comprenaient.

-Pourquoi tu es triste? me demanda Lana, ma petite soeur de 5ans.

Sa boule d'ange suffisait pour me redonner le sourire.

Allais-je regretter? Je ne savais pas. Tous ce que je savais c'est que tout allait me manquer.

*les bons moments du présent créé la nostalgie de l'avenir*

Mais nous ne pouvons pas arrêter de vivre les bons moments, pour ne pas souffrir plus tard.

Je me faufilais sous l'eau chaude et la laissait couler, je fermais les yeux et tout les bons moments vécus ici me revinrent en tête. Mes larmes se joignirent à l'eau, et bientôt, une plainte déchirante sortit de ma bouche.

Vous allez vous dire : " Elle abuse, on a touq besoin d'un changement"

Mais, j'ai grandi ici, c'est le seul lieu que je connais, j'ai passé toute mon enfance ici. Tous les bons souvenirs sont liés à cet endroit.

Que faire?

Se suicider.

Non je suis trop lâche.

En plus, je ne pourrais pas faire du mal au gens qui m'aiment. Ce serait un acte égoïste de ma part.

Je sortis de sous la douche et mis mon pyjama pour sauter enfin sur mon lit chéri.

Ce lit me manquerait.

j'eus du mal à m'endormir, Mais le sommeil finit par s'emparer de moi.