Regard.

Chacun ses problèmes.

J'étais sur le point de m'endormir quand j'entendis des cris.

Je sortis au salon et je vis que papa lisait tranquillement son journal, maman préparait à dîner et ma soeur dormait déjà.

- Les voisins. dis mon père qui a certainement entendu les cris lui aussi.

Je sortis au balcon qui donnait sur les fenêtres et balcons des autres appartements quand une odeur me fit toussoter.

Je me retournais et vis le mec de l'ascenseur fumer une cigarette, les trairs durcis et le regard vague.

Je restai silencieuse à le regarder quand je sus la provenancr du bruit.

Sa maison.

Je ne sais ni ce qui se passe ni rien et je ne vais pas le juger, car chaqu'un entre nous a ses propres problèmes, et personne ne mène une vie parfaite.

Je m'apprêtais à sortir quand Le mec lâcha:

-Je ne les supporte plus.

Je ne repondis rien, je ne savais pas s'il me parlait ou s'il parlait à lui même,  dans les deux cas je n'aurai rien répondu,  et je rejoins ma chambre pour m'endormir.

Le lendemain.

Je me réveillais à mon aise, je m'en fous je vous dis.

Je m'habillais de ce que je pus attraper et je me dirige vers l'école sans rien avaler.

Que je meurs ou je vis, ça m'est égale.

Les cours se passèrent vite et j'eus toujours l'impression d'être observé,  sauf que quand je cherche du regard je trouve que tout le monde s'occupe de ce qui le concerne.

En entrant le bâtiment ou j'habitais, je trouvais que le mec d'hier attendait devant l'ascenseur.

Dès qu'elle s'ouvrit j y entrai et le gars me suivit.

- Ryan Portman dit il.

Je ne lui repondis rien. Je savais qu'il me le répète mais j'ai du mal à me souvenir de son prénom.

J'entrai la maison et avala une tartine pour ne pas mourrir même si j'en ai envie.

Je ne fis même pas mes devoirs, que les profs brûlent en enfer. Les élèves,  l'école,  Ryan.

En parlant de lui, j'entendis des bruits de disputes, les mêmes qu'hier mais je me contentai de rester là.

Une certaine envie ou je ne sais quoi me dirigea vers le balcon ou je vis Ryan fumer.

Il remarqua ma présence et se retourna.

- Désolé. dit il.

Je reste muette.

Et il ajoute:

- des fois, je prie pour qu'ils divorcent et qu'on en finisse.

Je sus qu'il parlait de sa famille et je ne fis que lui jeter un regard.