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Nothing.

Novembre était passé, Décembre était au rendez-vous. Naturellement Nicolas et Jérémy ne se parlaient plus. Il ne se voyait même jamais. Cette situation avait l'air de leur plaire à tous les deux. Il vivait très bien l'un sans l'autre. Comme si tout ce qui s'était produit c'est 3 derniers mois n'était qu'une erreur, une illusion.

Les conseils de classe étaient proches et les jours de neige ne se faisaient pas tarder. La 3e2 sans surprise, annoncer de bons résultats appart pour 2 élèves que je juge très forts et que je claque contre le sol au passage sans cité leurs noms.

La fin de la journée sonnée pour Mr Tillier. Il devait rentrer chez lui. Il c'était vite rendu compte qu'il n'avait plus aucun plaisir à rentrer pour voir sa famille.

Il sortit de l'établissement, se dirigea vers sa voiture, démarra. Quand il aperçut Jérémy qu'il regarda avec insistance, puis avec nostalgie.

Non, je ne l'inviterais pas à monter. Il roula encore un peu. Tout cela est ridicule ! Il ralentit sa à son hauteur. What the fuck am I even doing!? Il ouvrit la portière.
« Hé, monte.
- Mh ? Mr Livoye tourna la tête, surpris.
- Je t'ai dit de monter reste pas comme sa dans le froid. Idiot. »
Mr Livoye ne refusa pas, il n'en avait aucune envie. Il faisait tellement froid dehors que malgré tout ce qui s'était passé c'était raisonnable de monter dans la voiture de celui qu'il avait rejeté. Il attacha sa ceinture. Aucun des deux ne s'adressa la parole. C'était compréhensible, pourtant il semblait heureux. Peut-être parce que ça faisait trop longtemps qu'il n'avait pas était ensemble au même endroit. Ils arrivèrent rapidement à la gare. Mr Livoye remercia Mr Tillier d'un signe de tête. Puis ils partirent chacun de leur côté.

Tous deux le savaient, il l'avait senti. Rien ne c'était jamais passé, ils étaient professeurs du même collège. Et bien que difficile à admettre pour les deux "collègues" il n'était rien de plus.

Dans le train, Jérémy Livoye ne put s'empêcher de penser. Il chuchota alors "Nothing ?".