Rencontre imprévue.

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Le jeune homme parut étonné de son audace, mais la laissa terminer.

- En plus, quelle histoire compromettante de voir un garde dormir sur son lieu de travail, dit-elle afin de le faire peur, ce qui n'eut pas l'effet escompté.

Il arqua un sourcil, un fin sourire sur les lèvres. Ses yeux pétillaient dans le clair de lune, et Avalon le détailla un peu. Il avait des cheveux bruns clair et bouclés, et il sentait bon la pomme. Il n'avait pas du tout l'allure d'un garde, mais après tout, elle s'en fichait, parce qu'elle, comme lui, se feraient réprimander si on les trouvait ici.

- Qui êtes vous ? Lança-t-il de but en blanc ?

- Moi, qui je suis ? Voilà une bonne question, et vous alors ?

- Je vous ai questionné le premier, à vous de me répondre, dit-il d'un ton sans appel.

Avalon rougit un peu, étonné qu'un individu qui ne la connaissais ni d'Eve ni d'Adam, voulait lui demander son nom, sans plus de forme de cérémonie.

- Vous ne croyez pas que je sois aussi bête pour vous dire mon nom, vous aller me dénoncer, dit-elle en croisant les bras, avant de s'adosser de la même façon que le jeune homme.

- Pourquoi irais-je vous dénoncer ? Je ne veux pas compromettre ma place de "garde" dit-il d'un ton railleur, comme pour se moquer de sa déduction à elle.

Avalon réfléchit un instant, et conclut qu'elle lui dirait juste le stricte minimum.

- Je suis une maîtresse de maison, et j'ai terriblement faim, voilà ce que je suis, avoua-t-elle d'un ton sec avant de se lever, et de se diriger vers un autre placard.

- Une maîtresse de maison alors... répéta le jeune homme, dubitatif, comme pour se convaincre qu'elle disait la vérité.

- Oui, vous avez très bien entendu, fit-elle agacée avant d'ouvrir un placard et de chercher quelque chose de bon.

- Si vous voulez manger quelque chose, regardez plutôt dans la réserve, lui conseilla-t-il.

Elle fit une grimace, agacée que ce type l'aide, mais fit tout de même ce qu'il lui dit.

Elle ressortit avec une pomme et un morceau de pain, ce qui sembla faire l'affaire.

- Vous semblez être un habitué des lieux, concéda-t'elle en soufflant péniblement.

Cet individu ne manquait pas de l'agacer, et elle ne savait pas trop pourquoi.

- En effet, affirma-t-il en s'accoudant au contoir, fier de lui, alors qu'il n'en avait pas lieu de l'être. Mais quelque chose me turlupine, si vous dîtes être une maîtresse de maison, pourquoi avez-vous autant faim ? Ne vous donne-t-on pas assez à manger ? S'enquit-il intrigué.

- Figurez-vous que si ! Mais si on me laissiez manger normalement, au lieu de m'attacher un foulard au cou, comme un vulgaire animal, peut-être que j'aurais pu goûté de cette nourriture, s'exclama-t'elle avec ironie. Franchement, vous savez, je vais finir par détester ce prince ! C'est pour monsieur sa majesté que je suis là, et aussi à cause de ma mère, parce que, si elle ne m'avait pas forcée à venir ici, je ne serais pas là à vous raconter ma vie, finit-elle à bout de souffle. Et critiquer moi si ça vous chante, mais le manque de sommeil m'empêche de mentir..., S'enquit-elle de nouveau après une brève pause de réflexion.

Elle posa une main sur son front, elle était toute rouge après avoir debalé tout ça, et mordit dans le bout de pain avec rage.

- Vous ne semblez pas porter le prince dans votre coeur, remarqua le jeune homme avec une mine septique.

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